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Info:
Récit de l'attaque menée contre le canton sudénois par l'armée de Rome Memento Mori, le mercredi 16 mars 1459.

[RP] Memento Mori ou le Printemps du Lion

Namaycush
Sous les frondaisons…


A l’embusque, le vieil officier avait fait progresser son armée à pas de lynx, notant les criques, les ports et les embarcations.

Territoire hostile doublé par la méconnaissance du terrain, rendait la progression incertaine. Ses archers équipés de « longbow » anglois, abattaient sans sommation toute rencontre suspectée de guetter les si nombreux nœuds helvètes, tandis que ses éclaireurs voltigeurs reconnaissaient le terrain à deux lieues devant eux.

Le gascon prenait le temps, observait et décidait à la dernière minute. Sion ne se séparait que d’une plaine à faible déclivité, tandis que Fribourg ralentirait les montures. Double frappe par les flancs eût été préférable mais lois de distance ne le lui permettaient pas.

Ainsi, avaient-ils stationné en ville de feu et feue Lausanne, dont le port malgré tout hiératique témoignait d’une existence vécue, dans lequel beau navire toutes voiles dehors semblait narguer la terre entière. Une envie soudaine provoqua écriture, courtoise mais ferme et missive vite envoyée au capitaine dont le nom ornait la coque. Celui-ci prit la peine de répondre et Namay prit cela pour invitation…

Choix s’imposa, bannerets hissèrent prestement bannières, oriflammes et armes nobles de France, surmontées du pavillon du prestigieux « Périgord-Angoumois », juste en dessous des armes croisées de l’Eglise de Rome.






Sections rassemblées, celui qui les commandait en fit une rapide inspection, regardant tous ses hommes dans les yeux, imprima une mouvement de monture en arc de cercle, dégaina sa lame et claqua ses ordres sèchement….

Officiers, Sous-Officiers, Soldats… Pour la Foy… Pour la Féodalité…Pour l’Honneur… Et pour le sang des nôtres versé… il secoua la tête prestement… Chargez !

Charge de cavalerie lourde de Noblesse de France se compose d’une muraille de fer, de naseaux et d’écume au don d’ébranler le sol de pas lourds allant vers un crescendo à l’apogée incertaine…

Quand la fébrilité anime les hommes comme les bêtes et rend les hommes pire que les bêtes, le capitaine de tous les talus et coquelicots sent monter cette conviction inébranlable qui le fait vivre et non survivre, au regard des siens…

Alors il sourit, mèche de travers… les images s’impriment…

Les troupes de l’Eglise, Memento Mori, la chevelure de feue toute proche si confiante et souriante, le vieux Cardinal, crosse dressée dans le char de combat escorté et mené par les Auvergnats, son neveu Vidame exigeant le prix du sang des Salmo Salar, l’Italien pas loin non plus aussi roc que lui…

Alors il est fier, augmente la cadence de son bâtardon, canasson gascon dur à mettre en branle mais masse inébranlable au combat et au moment où la trotte atteint son apogée, saisit enfin l’écu à la tête de lynx feulard et le retourne…

_________________
Cendres
[Sion... Pas loin des dîtes frondaisons. Mais vraiment pas loin... A deux poils duc' de l'Armée du Bonheur]

Peinard sous un arbre, Cendres entame son second verre de Calva, un croque dans son morceau de gruyère. Il avait reçu un courrier de celui qu'il appelait Namay, gentille lettre du reste, un fin connaisseur de navire semblait il. Un autre croque dans le fromage. En tout cas, il avait bon goût.
Il commençait à faire froid, la petite laine qu'il avait sur les épaules ne suffisait plus à retenir l'humidité et son médecin lui avait demandé de faire attention... "Les alpes c'est bien pour la respiration, mais pour tes rhumatismes, tu vas en chier..." Peu importe, il aimait passer ses vacances là où il voulait.


Citation:
Chargez !


Hein ? Quoi ?

Plus d'une trentaine d'énergumènes chargeaient en la direction des troupes postées un peu plus bas.

Ah ouai ... Mais non ! Pas maintenant ! Je suis pas prêt ... Je grignote.

L'armée du Bonheur se leva sans trop de précipitations, elle... Elle était prête. Les combattants se foncèrent les uns dans les autres.

Pas moyen d'être peinard cinq minutes...

Une femme lui fonça dessus, plutôt énervée... En tout cas, pas une copine. En voulait elle à son calva ? Pas le temps de se poser trop de question. Il fit un pas en arrière. Essaya d'entamer la conversation.

Écoutez... Madame... On peut partager...

Pas convaincue elle frappa. Il esquiva, elle re-frappa, il esquiva à nouveau.

He ! Dites ! ça suffit ! J'ai aussi une épée et je peux brailler !

Il s'exécuta, sorti sa lame, brailla ... Un peu. deux ou trois passes et le sang coula.

Désolé... Mais bon... Faut pas pousser non plus...
_________________
Jehane


Un enclos pour sa garnison de grenouilles?
Bien entendu!
Jeje est aux ptits soins avec ses protégées.
Bichonnées qu'elles sont les bestioles et si reconnaissantes...


Tiens, Gribouille, v'là un ver!
Et toi, tu veux une grosse moumouche?


Un cri, un hurlement presque féroce!

Rhooo qu'est-ce qu'il a à hurler lui?
OHHHHHHH Seigneur, l'est pas tout seul!!
C'est qu'ils chargent en plus et ça rigole pas!

Compagnie de la Cardabelle, choisissez bien vos proies!
ALLEZ Y, PIQUEZZZZZ


L'aime pas les mêlées la Jeje, s'écarte même, un peu et suit Zara à la trace.
L'est grand, l'est fort, l'est très pratique le Zara!

Premier combat, que des esquives!
Premier combat, pas un marron donné, pas une châtaigne reçue, même pas la peine d'sortir l'épée... Son molosse est là, c'est un chêne, un rempart à lui tout seul.
Déos est à remercier pour l'avoir placer dans sa section!
Il s'ra pas toujours là mais bon, premier combat, fallait prendre un certain recul, regarder ça à distance.
Premier combat...demain est un autre jour!

_________________
Zarathoustra
[Compagnie Cardabelle]

Zarathoustra avait du mal à voir, à travers son espèce de heaume.

C'est quoi les bannières, vous dites? Périgord? Connais pas. Ah, si, les truffes?

Il espérait bien faire de l'effet avec son armure léonine toute neuve. Mais en face ils avaient mis le paquet. Des chevaux qui bavent, et une femme court vêtue avec une petite fleur et un bonnet rouge. Un crève-cœur. Mais bon, la guerre c'est comme ça.

Entre les chevaux qui bavent et la femme avec le bonnet, il fit comme avait dit la cheffe, il choisit bien sa proie.


Griffes de belle mère dans ta face.
_________________
Eins thut Noth.
Cendres
Après s'être débarrassé de la demoiselle trop amoureuse. Le vieux regardait ses ouailles se battre.

Mouahaha ! C'est bien mon petit ! Oui ! ... Ah non ...

Se retourne dégouté...

Je vais me faire engueuler par ma tante quand je la rejoindrai...

Un première classe arrive essoufflé

Capitaine ! Votre cousin...

Oui ... J'ai vu... Pas terrible...

On en fait quoi ?

Pfff... je sais pas trop... Pas grand chose à récupérer là... Poussez le dans un coin... Nous verrons plus tard...


Interloqué le premiere classe reste bouche bée

Rompez troufion ! Et la prochaine fois que vous m'appelez Capitaine je vous flanque une raclée ! On est pas sur l'Ambuleuse à ce que je sache... Sur terre on m'appelle Patron !

Le gamin fiche le camp

Non... Mais c'est vrai... Je suis commerçant moi... Pas capitaine... En vacances en plus...

Regarde au loin

Vas y Raoul !! Ouaip ! C'est bien... Aelig ! Oh ! Qu'est ce que tu fous ? T'as pris 45 jours en Italie, t'as fais l'avoyer et maintenant tu roupilles ? OH !

Fais un signe au première classe

Hep ! merdeux ! Dis leur de contourner là... Les petits jeunes... Oui... ceux là... Non... L'autre gauche... Oui c'est ça...

Soupire

C'est pas gagné...
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Aelig
[Compagnie Cardabelle]

-Vas y Raoul !! Ouaip ! C'est bien... Aelig ! Oh ! Qu'est ce que tu fous ? T'as pris 45 jours en Italie, t'as fais l'avoyer et maintenant tu roupilles ? OH !

- J'prends des notes ! C'est pour mon journal.

[...]


- Bon d'accord ! J'y vais...

- Raoul, tu va voir qu'ça va encore finir mal c'histoire...

Des Lions de Juda, des croisés carapaçonnés qui chargeaient à brides abattues, la mythique et légendaire ville de Sion, bénédiction de Déos, il y avait quelques chose de mystique dans les composantes de ce tableau dont un poète romantique y ajouterait une touche d’orientalisme pour peindre la scène. Mais rien de cela dans ce cul de sac sauvage de la confédération hélvétique. Le valaisan, territoire entouré des Alpes qui culminaient à 4000 m. , était la région la plus sèche d’Hélvétie, pays de vignes, de vergers, de bois d’essences diverses et variées, où l’autochtone était réputé pour être porté sur la bouteille et même mettre du schnaps dans la gourde des nourissons.

Et c’est à Sion, charmante bourgade bucolique dominée par deux collines, en ce quinzième jour de mars de l’an de grâce 1459 que l’armée des calottés culottés avait décidé de se porter avec la prétention de faire croire qu’en Hélvétie, tout se violait.

En face, sise à l’extérieur des remparts, l’Armée du Bonheur du général Cendres, un assemblage hétéroclite de lausannois, sédunois, sédulausannois aussi -une race hybride issue de la fusion des deux premières - des genevois, des moratois, des non identifés, mais qu’étaient là quand même, tous plantés autours d'une grande bannière aux couleurs de la confédération, simulant d'attendre de pieds ferme l’Armée des envahisseurs.

Et alors que le sol vibrait du tonnerre des sabots des lourds destriers qui remuaient la terre, les combattants se rangèrent en toute hâte avec leurs piques et hallebardes briquées pour l'occasion.
On avait frénétiquement balayé le sol aussi.

Ce fut à Namyacush de lancer le coup d’envoi en jetant allègrement la cavalerie lourde sus aux lignes hélvètes. Mais la charge fut insuffisante pour mettre le doute chez nos fiers combattants rompus à la tactique de déguiser l'Hélvète en hérisson par temps de bataille.

C'est alors que notre avoyer sans ville, sorti équipé pour l'occasion, entendit les ordres du chef de sa compagnie.


- Compagnie de la Cardabelle, choisissez bien vos proies!
ALLEZ Y, PIQUEZZZZZ


Et Aelig de fermer les yeux, pique pointé en avant face à la première charge.

Citation:
Vous avez été attaqué par l'armée "*Memento Domine famulorum*" dirigée par Namaycush.


- Ah ben flûte, trop court.

Deuxième charge.

Citation:
Vous avez été attaqué par l'armée "*Memento Domine famulorum*" dirigée par Namaycush.


- Ah ben, trop court aussi.


- Dites moi Cheffe ! j'crois que nous avons des piques de 13 pieds ! C'est du 20 qu'il fallait !

Pendant ce temps là, la lance des Coquelicots , sûrement complexée par l'écart de niveau avec la lance de Cardabelle, avait piqué un sprint en avant et décidé de ramasser toutes les châtaignes tandis que Jehane avait choisi formation en queue leu leu, tous derrière Zarathoustra qui faisait bouclier à coup de "Mon coup de poing dans ta gueule". Faut dire que la compagnie Cardabelle était compagnie plus grasse et plus lourde qui se déplaçait plus lentement et la configuration du terrain était incompatible avec la marche forcée en un front large et étendu.

Faut dire aussi que nous étions au milieu des vignes.


On racontera aussi plus tard la percée furtive d'Alliciante, celle qui porte jamais de culotte et dont l'accès d'émotivité parmi les chevaliers adverses en aurait mis quatre à terre d'un coup, sauva ainsi l'arrière train de la compagnie menacée par les dards des croisés.

Mais tandis que bataille se rangeait et que les troupes ennemies commençaient à se dégarnir comme le crâne d'un moine par les caresses de son chanoine, plusieurs des nôtres tombaient et Aelig qu'avait encore perdu le Raoul, dans son dos pas plus tard qu'il ya deux minutes, aperçu une morceau de chiffon allongé au sol.


- Maria !

Edit : Petites corrections
_________________
Namaycush
Entre Valère et Tourbillon, deux seins brièvement explorés…


Connaissance et prise de position furent vite expédiées… Visite de brève courtoisie effectuée, juste histoire de de jauger le rang de l’hôte… afin de lui rendre mieux hommage par la suite !

Choc des hommes pire que les bêtes…gueuler un ordre de retour pour s’apercevoir que Macallan n’est plus dans les rangs, rester comme un con à gueuler tout seul….en rire…et se replier sur Lausanne…

Juste le temps de défaire ceinturon à double crantage, se débarrasser de vareuse comme de mantel, sabrer un flacon de la Duchesse d’Auxerre et … ainsi inspiré après deux verrées… juste écrire…


Citation:
Aux Autorités Helvétiques,
A Son peuple
En ville de Berne.

De Nous,

Namaycush Salmo Salar, Commandeur du Ban de Brantôme, Imperator de Son Altesse Sérénissime Ingeburge, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne et ci-devant Bras armé de la Très Sainte Eglise de Rome en la Croisade contre Genève approuvée par Sa Majesté la Reine de France en personne.

Portons à votre connaissance que nous n’avons rien contre le peuple suisse mais que nous menons mission et pénitence dans le cadre de nos compétences.

Ainsi, avant de mettre vos terres à feu et à sang, nous vous sommons de nous livrer les ressortissants des Lions de Judas sur un nœud de votre choix.

Nous vous prions d’exécuter nos souhaits dans les plus brefs délais, faute de quoi nous serions dans l’obligation d’exécuter terreur sanglante à votre égard avec tout ce qui pourrait en découdre.

Nous ne sommes point chiens de garde de Genève, juste fox-terrier à poil mi-dur, qui tant qu’il n’a pas le sang de sa proie coulant dans ses babines, ne lâche pas.

Si ces conditions sont réunies dans les plus brefs délais, Nous pouvons vous assurer que Nous ordonnerons à toutes les troupes sous notre commandement, régulières ou irrégulières, de quitter le territoire dans les délais les plus brefs.


A Bon Entendeur !


Ainsi rédigé en Cambrousse inconnue, le XVIème de mars 1459


Vin et homme se rejoignent, tous deux sont sang… ainsi réfléchirait-il avant le prochain…
_________________
Maria_paz
Compagnie Coquelicot - Armée du Bonheur


Hein ? Ça charge ?

Faire face. Rester bien droite. Fixer le troupeau.
Se jeter sur l’épée qui git à terre parce qu’elle est bien trop lourde et qu’elle lui cisaille la hanche.
Les p’tits bras en tension. Soulever lentement l’épée, garder l’équilibre malgré le poids, se préparer à bondir, montrer les crocs.

Un grondement monte rapidement, de plus en plus gros, de plus en plus fort, de plus en plus effrayant.

La trouille, les pétoches et la colique qui va avec.
Les tripes qui s’emmêlent et les sphincters qui font un malaise.

Ils sont de plus en plus proches, de plus en plus terrifiants.
Des grossiers qui auraient pu donner le coup de sifflet du départ, histoire qu’on se prépare un peu psychédéliquement.
Elle savait bien qu’elle n’allait pas faire une p’tite ballade de santé avec des enfants de cœur.
Les anges, Deos se les gardait pour lui tout seul et pour ses garden party.
Des fois il invitait San Pedro, mais trouvait qu’il avait un peu trop la tremblote.
En bas, il y avait les hommes, et pour les embêter et rire, il avait inventé les guerres de religion et les envahisseurs de tous poils qu'il avait mis, dès la naissance, à téter le sang de leur mère, une main nerveuse posée sur la dague du père.

Coup d’œil à gauche, coup d’œil à droite. Elle ne peut rien lire sur les bobines cousues des fantassins d’à côté. Mais elle ficherait bien l’camp entre les guibolles des géants caparaçonnés comme des crabes.
La touffe s’apprête à présenter son arrière… dos pour aller se planquer dans l’arrière cour de la garnison lorsqu’elle sen….


Chargez !

ÇA ! ça c’est mon chef !

Il a gueulé à s’en faire péter la glotte, mais au moins ça motive la Paz qui retrouve des forces et fonce tête baissée dans le sillage des faucheurs de coquelicots.
Comme beaucoup elle veut fermer les yeux même si ce n’est pas très pratique pour fendre la cabesa de l’adversaire.


Biiiyoooonnyiiiinnggg !

?

- Poussez-vous yé voudrais passer !

Claaaaaaaaaaque !

- Non mais ça va pas ? Mal élevé !
- Tiens ! dans le gras du bide !


Le soldat est à terre.
De son surcot blanc s’échappent des larmes écarlates.
La tache s’écarte et prend la forme dentelée de l’œillet.
Hébétée, elle fixe l’épée , puis sa victime, puis la lame souillée, puis le blessé qui veut hurler….

Un choc. Sourd.
Une douleur violente, tranchante sous l’épaule. Un jet carmin lui a barré le visage.
Il a surgit, immense, sang de boeuf.
Elle a vu l’azur sans avoir à lever la tête.
Un foulard ébène lui a bandé les yeux.



_________________


aaallez me chercher Christoooooos !!!
Cendres
Même jour, même endroit, un chouilla plus tard

Cendres regardait tout le monde se battre et donnait des instructions de ci de là.

Non... Pas comme ça... Arrête les moulinés Alliciante ! Vise et pique ! ...

Voilà ! Passe à l'autre maintenant, non pas celui là, l'autre plus à gauche... Oui... Vise et pique... NON ! Pique avec ta lame ! Laisse la bourse...


Se tripote la barbe

Mais quel merdier...

Regarde au loin les hommes adverses

Il est pas de Sion celui là ? Et lui ! C'est pas le petit J'en ai plein le cul ?

Jeanaymar Patron...

T'en auras marre quand je déciderai... Prends des notes...

HEEYYYY ! GAMIN !!! T'es planté !!!


Regarde mieux

Il a l'air de drôlement savoir ce qu'il fait pour s'être planté de côté...
Note son nom... Pis celui là aussi le gros moustachu en marron... Fer de Jardin... J'entends trop parler de lui...

Metalpark vous voulez dire ?

Oui ... Un truc dans le genre...

Mais ... Sa fille est à Sion...

Oui ben elle portera le deuil un jour ou l'autre, elle est grande... ça peut être demain... Hop ! Tu me notes tous les helvètes qui viennent frapper leurs frères.

Euh... Patron... Nous sommes une armée franche... Vous êtes Angevin... Angevin du Maine... Y'a pas un helvete dans la troupe... Enfin si... deux ou trois... Pas plus...

Pas faux... M'en fou ! Tu notes ! Ils m'ont pourri les vacances...


S'approche du carnet

Là tu railles... Non... Là ! Mais qu'il est con... Pas comme ça que tu vas devenir un bon commerçant... Moi qui te le dit !
Tu railles "ceux qui ont tapé leurs frères" et tu mets "qui ont fait chier le patron"... Le patron ! ... Pourquoi t'écrit "le vieux" ?


File une calebote au premiere classe

T'es viré ! Tu finis ton stage et hop ! Dans les mines !

Recule pour éviter un coup perdu.

HO ! Vous voyez pas qu'on discute ? Allez jouer ailleurs ... Pas possible...

Regarde un peu en contrebat de la coline.

ça m'a l'air de se calmer un peu... Ah mais ça recule carrément même !

Vas y Allie !! Yep ! Vise et pique ! Biiien !!

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Raoulleglabre
C'est un trou de verdure où chante une rivière, accrochant follement aux herbes des haillons d'argent ; où le soleil, de la montagne fière, luit : c'est un petit val qui mousse de rayons. Un soldat jeune, bouche ouverte, tête nue, et la nuque baignant dans le frais cresson bleu qui r'ssemble quand même plus à des perce-neiges, dort ; il est étendu dans l'herbe, sous la nue, pâle dans son lit vert où la lumière pleut. Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Façon de parler, les glaïeuls, hein ! Mon lecteur ne doit pas se laisser abuser : en mars, en Helvétie, ça pousse pas, les glaïeuls. Souriant comme sourirait un enfant malade, il fait un somme : nature, berce-le chaudement : il a froid. Tu m'étonnes... Les parfums ne font pas frissonner sa narine ; il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine, tranquille. Il a deux trous rouges au côté droit. Mon spadassin se rélève d'un coup !

Cmyrille ! Angoulême ! Ses bulles et ses bandes de poneys roses ! Mahaut et ses roudoudous ! Voila où qu'il avait vu l'oriflamme du capitaine Namaycuch. Bienveillant lecteur, tu dois savoir que mon traîne-savattes fut maître es-poudre et capitaine dans l'armée royale, compagnie d'Angoulême. Et au détour d'un crochet jusqu'à Arles, l'an passé, on lui broda l'écu du Peiregord sur le coté. Deux fois, parce qu'il est rouge et que mon Raoul, il aime le rouge, surtout grand'Gueule.

Cendres, passe le sauciflard, j'ai grand faim !

[...]

Tu crois qu'ils ont ramené des truffes ?

_________________
Lastreaumont
Compagnie Coquelicot - Armée du Bonheur

Du coté de la direction de la compagnie Coquelicot, c'est un peu la panique. Lastreaumont n'a pas trop idée de ce qui se passe, alors dans le doute, il crie:

Chargez !

Mais lui ne charge pas, un problème plus grave accapare toute son attention:

Par les bonbons d'Aristote! Où est mon chapeau?!

Lastreaumont interroge le vent à défaut d'interlocuteur, mais celui-ci est bien trop occupé à répandre les bruits du bazar ambiant que les pros appellent une bataille rangée. "Rangée". Quelle blague. Difficile d'imaginer un plus beau foutoir.

Pas de chapeau, Last' s'inquiète. Il aperçoit non loin le géant de son équipe en train de charger. Ca va faire mal. Les autres par contre, il ne les voit déjà plus.


Toujours pas de chapeau, mais j'ai au moins trouvé un de mes soldats. Où donc peuvent être les autres?

Nouveau tour d'horizon, puis soudain, son visage s'éclaire. Son chapeau est là, à quelques pas, qu'il franchit allègrement. Il ramasse son précieux couvre chef qu'il installe sur sa caboche.

Maintenant, les choses sérieuses vont pouvoir commen...

Il est interrompu par l'approche rapide et vindicative d'une forme que son instinct de mâle identifie comme une femme et son instinct de survie comme un danger, probablement à cause de l'épée brandie dans sa direction. Il a tout juste le temps de d'articuler

Bonsoir Belle Da...

Qu'un brutal, précis et tranchant coup d'épée vient s'abattre sur son bouclier qu'il a eu le réflexe d'insérer entre la lame et lui. Le pauvre bouclier vole en éclat tandis que Lastreaumont vole une paire de mètres plus loin. Malgré la présence du chapeau, sa tête heurte une pierre et l'expédie au pays des rêves, là-bas où il fait chaud, où le ciel n'a pas son pareil (air connu).

Aie.


_________________
Cameliane
On lui envoya une missive, ou plutôt lui faisait suivre copie d'une missive. Provenance de celui qui venait de subir un échec cuisant en voulant forcer le passage au pont levis de Sion. Il est un peu fol ce gars là tout de même. Ou alors il ne connait pas les helvètes. Un helvète quand ça cogne, ça peut faire très mal.

Elle se déchaussa, roula ses bas de blanche laine, les posa sur le dossier d'un siège et se laissa tomber à plat ventre sur le lit de fortune du campement pour savourer sa lecture, pieds en l'air...


Citation:
Aux Autorités Helvétiques,
A Son peuple
En ville de Berne.

De Nous,

Namaycush Salmo Salar, Commandeur du Ban de Brantôme, Imperator de Son Altesse Sérénissime Ingeburge, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne et ci-devant Bras armé de la Très Sainte Eglise de Rome en la Croisade contre Genève approuvée par Sa Majesté la Reine de France en personne.

Portons à votre connaissance que nous n’avons rien contre le peuple suisse mais que nous menons mission et pénitence dans le cadre de nos compétences.

Ainsi, avant de mettre vos terres à feu et à sang, nous vous sommons de nous livrer les ressortissants des Lions de Judas sur un nœud de votre choix.

Nous vous prions d’exécuter nos souhaits dans les plus brefs délais, faute de quoi nous serions dans l’obligation d’exécuter terreur sanglante à votre égard avec tout ce qui pourrait en découdre.

Nous ne sommes point chiens de garde de Genève, juste fox-terrier à poil mi-dur, qui tant qu’il n’a pas le sang de sa proie coulant dans ses babines, ne lâche pas.

Si ces conditions sont réunies dans les plus brefs délais, Nous pouvons vous assurer que Nous ordonnerons à toutes les troupes sous notre commandement, régulières ou irrégulières, de quitter le territoire dans les délais les plus brefs.

A Bon Entendeur !

Ainsi rédigé en Cambrousse inconnue, le XVIème de mars 1459



Ha ! Un sourire se dessina sur son visage, enchantée de lire telle drôlerie. Déjà il précisait qu'il menait aussi des troupes irrégulières. Qu'est-ce que cela... Des mercenaires peut-être, donc Rome possédait les écus d'or pour les payer. Tiens elle devrait y penser, se mettre au service de Rome un jour. Ainsi elle pourrait peut-être espérer gagner un peu mieux sa vie. Ou alors à celui du Roy de la Lotte à Rungis. Mais pour plus tard.

L'écritoire ouvert, elle prit plume et vélin année 56, blanc nacré par on ne sait quel procédé mais du plus joli effet, et rédigea rapidement...




A Namaycush Salmo Salar,
Commandeur du Ban de Brantôme,
Imperator de Son Altesse Sérénissime Ingeburge,
Vicomte de l’Aubusson,
Baron du Dorat,
Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne et ci-devant Bras armé de la Très Sainte Eglise de Rome en la Croisade contre Genève approuvée par Sa Majesté la Reine de France en personne.

Sieur Namaycush,

Venez les chercher vous-mêmes, avec l'appui du Très Haut, je suis certaine que vous y parviendrez. Du moins s'il ne fait pas comme avant hier, en vous laissant tomber dans la première douve qui entoure les remparts de Sion.

Je vous souhaite courage et coeur à l'ouvrage sieur Namaycush,
Puissiez-vous ne pas mourir de faim à Genève,
Nostre Créateur sait reconnaître les Justes.

Caméliane,
Capitaine de l'Edelweiss.

XVIII Mars de l'an de grasce 1459



Le petit pigeon bleuté fut vite attrapé et le rouleau lié sous son cou, après un murmure à son oreille cachée par ses si belles plumes, elle le laissa prendre son envol pour la mine d'or Genevoise en écartant la portière de toile de la tente. Elle aperçu alors Lionel qui donnait les dernières consignes à sa section, tout beau avec son casque forgé de ses propres mains et lui fit un petit signe de la main.
_________________

Commandant de l'Edelweiss
Namaycush
A Dada sur mon canasson...

Il était venu, il avait vu et jugé...A Invitation donnée, il avait répondu présent et émis ses voeux ainsi que faire-part de retour...

Courrier lu, sourire amusé, il pense que sont marrants ces helvètes... ils ont rebroussé, c'est un fait, mais n'ont pas été mis en déroute comme Wahl à Genève...

Ainsi donc Caméliane représente le conseil helvète... Ainsi avait-il appris une chose...

Bientôt, bientôt ... la vérité fera face....

_________________
.tofy
L'Helvétie faisait mentir sa réputation, les nouvelles décidemment parvenaient vite, Tofy venait d'apprendre que Cameliane en qualité de... la chancelière se creusait la tête pour trouver quelle autorité le lieutenant de l'Edelweiss pouvait bien representer, ne trouvant point elle hocha la tête

Changera jamais cette mêle tout

Elle soupira et prenant sa plume se mit en devoir de répondre à Namaycush Salmo Salar



Berne, le 18 mars 1459

A Namaycush Salmo Salar, Commandeur du Ban de Brantôme, Imperator de Son Altesse Sérénissime Ingeburge, Vicomte de l’Aubusson, Baron du Dorat, Seigneur de l’Agonac comme de Ste Anne

Messire,

Je viens de prendre connaissance de vos désidératas, heureuse d'apprendre que vous ne voulez pas mettre notre pays à mal, je m'interroge cependant sur le fait que vous vous y promeniez en armée, que dirait Rome si nous y venions, armés jusqu'aux dents, dire que nous ne voulons que la paix?
En ce qui concerne les membres du Lion, votre proposition va bien sur être répétée au peuple mais j'ai un doute quant à une réponse positive, et ce pour plusieurs raisons:
Si il y a un souci avec le Lion, c'est aux Helvètes à le règler et non à vous.
Les Helvètes n'ont pas pour habitude de livrer leurs ressortissants que ce soit à Rome, à Plougastel ou à quelle contrée que ce soit, que nous soyons d'accord avec ou non, les Lion que vous réclamé sont avant tout Helvètes .
Enfin nous ne connaissons pas tous les membres du Lion, certains sont accusés de l'être alors qu'ils ne le sont pas, d'autres sont parfaitement inconnus difficile donc de répondre favorablement à votre demande, même si nous le voulions ce qui n'est probablement pas le cas.
Si vraiment vous répugnez à faire couler le sang, messire, rentrez donc chez vous, que je sache vous êtes venus pour aider la Savoie, que je sache Rome avait bien promis de ne pas déclarer la guerre à l'Helvétie, que je sache la guerre de Savoie n'était pas une guerre du Lion.
Les actes de SA montrent à quel point vous mélangez tout dans le seul et unique but de faire ce qui vous démange depuis si lontemps, vous rendre maitre de l'Helvétie, par ce fait vous démontrez non seulement que vous êtes sans parole mais aussi plus sanguinaires que ceux que vous voudriez juger.
Bien à vous
Tofy
Chancelière CH

NB: puisque vous aimez les missives, si vous pouviez m'indiquer qui contacter à l'inquisition, je voudrais porter plainte contre un de vos sbires.
Dernière précision, j'ai vent que Cameliane vous aurait répondu, comment votre missive lui est elle parvenue, je l'ignore, mais cette personne n'a, je tiens a vous le signaler, aucune autorité pour parler au nom de l'Helvétie, elle n'y est même pas conseillère, elle répond donc en son seul nom.
Cendres
Citation:
Cendres, passe le sauciflard, j'ai grand faim !


Y'en a plus... J'ai bouché le trou du bide du cousin avec... ça pissait le sang...
J'ai du gruyère si tu veux, pis un peu de Calva.


Regarde un peu partout, sait on jamais si on l'avait entendu. Le calva ça ne se partage pas, mais là... Le Raoul... C'était pas pareil.

Citation:

Tu crois qu'ils ont ramené des truffes ?


Gné ? T'en fais une belle... Certes ils ont l'air de cochons à tout saloper la belle herbe qui pointe sous la neige, mais si ils avaient des truffes, ils ont du les becter... Parait que le pain est à 9 écus à Genève, à ce prix, il vaut mieux manger des truffes !

Une civière passe. Last' était dedans...

Encore un Ambuleur à terre... Ils vont décimer ma famille si ça continue. A croire que Deos veille sur moi... je ne suis encore jamais tombé... Pourtant...

Tends la fiole de calva à Raoul.
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