Apolliine
Sur les chemins, au nord de Dax...
Dame de Cartel... Puisqu'il en était convenu ainsi
Apolline avançait à grands pas. Le beau temps rendait son voyage vers Bordeaux plaisant et elle était dhumeur joyeuse malgré tout.
Elle allait bon train vers son destin.
Les rayons du soleil faisaient étinceler ses belles grandes dents et elle humait avec ravissement les effluves printaniers quemportait le vent.
Elle était partie comme ça, sans dire au revoir aux Dacquois qui lavaient si gentiment accueillie, sans attendre, sans lavoir revu.
Elle rejoignait son promis après des semaines, voire des mois de silence.
Comme il était convenu.
De temps en temps elle tapotait ses poches.
Tantôt celle de gauche, tantôt celle de droite et selon la poche, son visage ingrat sassombrissait ou comme soudain en prise à un accès de rage contenue, ses prunelles senflammaient.
Ah ! Elle avait été bien plantée pour reverdir
Après avoir quitté Labrit et son bois peu nourrissant, elle se faisait une petite cure dintelligence.
Petite cure qui séternisait et comme le bon Dieu attend son âme, elle attendait Falco.
Et elle faisait le poireau, épiait les pigeons, tendait loreille à laffût du moindre bruit de sabots, susait les mirettes à force de fixer lhorizon
Fallait tuer le temps et Apolliine essayait de se distraire.
Parfois elle se payait une pinte et une bonne tranche de rire en taverne.
Un soir quelle faisait la folle au bon coin Elle avait rencontré jolie moustache et tout faillit basculer.
Il était charmant. Il était brun, aussi chevelu et poilu que Falco était chauve et glabre.
Il était jeune. Il était soldat.
Quil eut été doux de se laisser aller !
Mais si physiquement il navait rien avec son fiancé, le galant avait le même défaut : Labsence.
Et de mission en mission, Apolliine était à nouveau seule.
Mais alors quelle nattendait plus rien, Apolline reçut un premier courrier.
Dame de Cartel... Puisqu'il en était convenu ainsi
Apolline avançait à grands pas. Le beau temps rendait son voyage vers Bordeaux plaisant et elle était dhumeur joyeuse malgré tout.
Elle allait bon train vers son destin.
Les rayons du soleil faisaient étinceler ses belles grandes dents et elle humait avec ravissement les effluves printaniers quemportait le vent.
Elle était partie comme ça, sans dire au revoir aux Dacquois qui lavaient si gentiment accueillie, sans attendre, sans lavoir revu.
Elle rejoignait son promis après des semaines, voire des mois de silence.
Comme il était convenu.
De temps en temps elle tapotait ses poches.
Tantôt celle de gauche, tantôt celle de droite et selon la poche, son visage ingrat sassombrissait ou comme soudain en prise à un accès de rage contenue, ses prunelles senflammaient.
Ah ! Elle avait été bien plantée pour reverdir
Après avoir quitté Labrit et son bois peu nourrissant, elle se faisait une petite cure dintelligence.
Petite cure qui séternisait et comme le bon Dieu attend son âme, elle attendait Falco.
Et elle faisait le poireau, épiait les pigeons, tendait loreille à laffût du moindre bruit de sabots, susait les mirettes à force de fixer lhorizon
Fallait tuer le temps et Apolliine essayait de se distraire.
Parfois elle se payait une pinte et une bonne tranche de rire en taverne.
Un soir quelle faisait la folle au bon coin Elle avait rencontré jolie moustache et tout faillit basculer.
Il était charmant. Il était brun, aussi chevelu et poilu que Falco était chauve et glabre.
Il était jeune. Il était soldat.
Quil eut été doux de se laisser aller !
Mais si physiquement il navait rien avec son fiancé, le galant avait le même défaut : Labsence.
Et de mission en mission, Apolliine était à nouveau seule.
Mais alors quelle nattendait plus rien, Apolline reçut un premier courrier.
Citation:
Le douze mars
Pas de nouvelles, bonne nouvelles
La phrase des marins va bien à celle des gens de l'espèce de ton promis
Pas de nouvelles, bonne nouvelles
La phrase des marins va bien à celle des gens de l'espèce de ton promis
Ça commençait bien !
Citation:
...
Nous avons chevauché le vent et rudement bataillé en Guyenne...
Nous avons chevauché le vent et rudement bataillé en Guyenne...
Gnagnagna Passons les détails
Citation:
...Ces gens que tu aimes ou non qui sont de ma Maisnie et de celle d'Azayes sont rentrés sains et saufs
Men fiche !
Citation:
...Me voila, en fidèle compagnie, obligé à ronger mon frein en Bordelais....
Tu parles !
Citation:
...Par dessus les remparts il est dur de nouer nos mains, mais cela est vie de Cartel.
Mon cur, on le dit glacé, mais c'est parce qu'il ne bat que pour toi.
Bien des belles prennent froids à tenter d'y toucher...
Mon cur, on le dit glacé, mais c'est parce qu'il ne bat que pour toi.
Bien des belles prennent froids à tenter d'y toucher...
Scrogneugneu
Citation:
... Je souhaite que mon absence ne te fasse pas confondre consolement de la chair et perdition du cur.
Homme de guerre, je conçois l'usage des filles de foins. De quel droit j'interdirai quelques mignons à ma promise esseulée? ...
Homme de guerre, je conçois l'usage des filles de foins. De quel droit j'interdirai quelques mignons à ma promise esseulée? ...
Rhaaaaaaa !!!!!!!
Citation:
... Aussi brièvement et doucement que volent mes pensées vers toi.
F de Cartel
F de Cartel
Patati et patata
Même si au fond de son cur Apolliine était heureuse de lire les mots couchés par son promis, elle nen était pas moins furieuse de leur légèreté et sa réponse avait été prompte et salée.
Puis comme sil en pleuvait, les courriers sétaient succédés.
Son soldat se manifestait à son tour mais ses lettres étaient brèves et succinctes du genre :
Viens.
Puis :
Non bouges pas de là !
Ou encore :
Tu es où ? Tu travailles ?
Puis Falco à nouveau et Apolliine avait pris sa décision.
Non elle nétait pas un toutou que lon siffle et qui accourt, mais les torts sont partagés Apprenons à accepter nos différences
Bordeaux nétait quà deux jours de marche, elle sétait mise en route.
Puis là à quelques lieues de la Tête de Buch (Mais quel nom à coucher dehors !!!)
Sur un gros caillou... (Ralalala ! Il est encore plus maigre que dans mon souvenir !)
Apolliine oublie tout et se met à courir bras ouverts
Mon maigrelet !
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Jument Garoute ...
le hennissement d'un cheval