Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Le début des tribulations de Robb, à Périgueux!

[RP] Le pendu de la Mordue

Robb
L'agonie, la bouche sèche, l'œil jaune, la peau craquelée, la langue pendante.
Pas vraiment ce qu'il s'était imaginé en reprenant la route. Enfin, il n'avait pas eu trop le choix, coucher avec la fille de l'aubergiste n'avait pas été la meilleure des idées, mais la douceur de la peau valait bien une chute dans le fumier.

Le problème, c'est bien qu'il ne savait pas où il allait.... Autant il s'informait toujours avant de quitter une ville, là les jurons et les menaces ne lui en avaient pas laisser le temps.

Mais le destin ne l'avait pas abandonner lorsqu'il aperçu ce qui pouvait être une ville.


-Pas trop tôt....

Il n'était pas pour autant sauvé, mais il est toujours plus facile de chiper un morceau de viande en pleine ville qu'en pleine forêt.

Approchant des remparts, il fourragea dans ses boucles d'or, histoire de se redonner une convenance perdue depuis bien longtemps...

-Et c'est reparti...

Lorsqu'il atteignit les faubourgs, il repéra une sorte de petite place, formé certainement par hasard. D'une voix forte, il s'empressa de crier à la ronde.


-DES NOUVELLES, DES NOUVELLES!!! Les nouvelles fraiches du sud, des histoires, des aventures.... DES OURS, DES LOUPS, des histoires de cuissage, DES HEROS, DES DRAGONS, des histoires de meurtres et de complots, DES CHEVALIERS ET DES CREATURES DE LA NUIT!


Il avait su adapter ses paroles à son public, mais savait que les histoires rapportaient toujours plus, écoutées par petits et grands.
Il lança son regard bleu autour de lui. Sa figure frêle, son corps maigre, non décidément, il n'était rien qu'un maigrelet. Pour seul atout une imagination sans borne et une facilité d'expression. il remerciait le ciel chaque jour pour ce don, sans quoi il serait déjà mort.

Mais aujourd'hui, peu de personnes se pressaient autour de lui. Pas vraiment de quoi se réjouir, mais il lui fallait quand même gagner le sou...


- Qu'as-tu as raconter maigrichon?
lui balança une vieille femme.

-Que voulez vous entendre, jolie demoiselle?


Il lui arracha un sourire édenté.


-C'pas que je cracherais sur des nouvelles, Connais-tu la Mordue dans le sud?


Il cacha son frisson sous ses vêtements. Pour sur qu'il connaissait la Mordue. Un village, plus pauvre que tout, sans rien....

- Et pour sur! Vous y avez habité?

-Ma foi, il y a fort longtemps, oui... Mais si tu connais, tu sais pourquoi je suis là, même ici dans les faubourgs, la vie y est plus douce. Mon frère doit y être, s'il est pas déjà mort!


-Laisses moi te conter ce qui c'est passé, sur mon cœur, crois moi... ton frère y doit couler une vie sereine, maintenant.

Il se grandit, histoire de pouvoir dominer son monde. Quelques mioches s'étaient approchés.

"Lorsque j'y suis arrivé à la Mordue, c'est bien une puanteur de mort qui m'a accueilli. Je suis entré dans la première auberge, j'étais fatigué et ne pouvait plus attendre pour trouver un lit. Lorsque je me fus reposé, je descendis pour prendre une bonne rasade de vin.

Les conversations allaient bon train malgré les mines désespérés. Mais, TOUS, oui tous parlait du MALHEUR. La curiosité m'emportant, j'ai donc demandé à l'aubergiste ce que c'était que le MALHEUR."


IL prit une voix de ténor.


"Et bien jeune homme, LE MALHEUR c'est ce jeune sorcier, il nous envoie des sorts, plus rien ne pousse dans nos champs, les bêtes crèvent de fièvre, les bambins meurent! Plus rien ne va! Et ca dure depuis des années!"

"Je lui ai demandé où se trouvait ce sorcier, et pourquoi personne ne l'avait encore tué!

"Ma foi, la dernière fois que quelqu'un est entré dans le forêt, un loup vint rapporter sa main!"

"Buvant à coups saccadés, je me perdis dans mes pensées lorsque la porte de l'auberge s'ouvrit à grand fracas! Un jeune homme paré d'une épée d'argent entra et gueula :

-MA FEMME! IL M'A PRIS MON EPOUSE! OU EST CETTE MAUDITE FORET?

Un homme, le plus hardis de l'auberge lui répondit :

- Et bien prends le chemin à droite du pont, tu devrais trouver ton bonheur, mais prends garde"

Plusieurs jours s'écoulèrent sans que personne n'eut vent du jeune chevalier. Et un beau jour on le vit arriver, sur son destrier, la bonne femme derrière lui, et, attaché à une corde, trainant dans la boue, le sorcier.

On le pendit haut et court à l'entrée de la Mordue. Pour y être resté un peu, j'ai vu de moi-même que le pommier où est accroché le pendu, il y pousse des pommes d'argent..."


A ces derniers mots, les enfants ouvrirent de grands yeux, la vieille rit, et quelques denrées vinrent s'étaler à ses pieds. Il salua en se penchant bien bas et ramassa le plus dignement possible les denrées.

Une fois de plus le ciel ne l'avait pas abandonné. Il reprit son chemin, cette fois- ci dans l'enceinte de la ville...
Robb
[Devant les portes, deux minutes après le départ des faubourgs]

C'est dans c'te bonne ville de Périgueux
Qu'on retrouve plein de bons et joyeux gueux
La femme y est surement jolie et fraiche
Jusqu'à en troubler le curé dans sa prêche


-Hep! tu crois qu'on rentre comme dans un moulin, saleté de saltimbanque!


Ses traits se figèrent et sa seconde strophe resta coincée dans les tréfonds de ses cordes vocales. Malgré un maigre succès, il s'était réjoui de pouvoir entrer dans la ville.
Le garde avait brisé de suite son rêve de jeune boulangère et du coup lui brisait aussi les noisettes
.


-Ahum, un moulin, non, mais la plus belle ville du royaume certainement!

-Tu parles! Files moi tes papiers d'identité!


-Hein?

Le garde plissa les yeux et continua :


-Ouais, fais pas le malin, files moi les feuilles d'identité!

Robb eut l'illumination. Un certain pot-de -vin était à la mode. Il se trouvait dans quelques régions un arbre appeler "identité" (identitas veritas) dont les feuilles produisaient un effet aphrodisiaque lorsqu'on les mâchait.
Sortant de sa besace les précieuses feuilles, il les tendit au garde, qui, avec un œil pétillant, en fourra une dans sa bouche édentée.


-Dis-moi saltimbanque, tu serais pas nain des fois?

-Ma foi, non!


-Ah? Bon bah, à la prochaine alors!


Et c'est ainsi qu'il fit ses premiers pas dans Périgueux.


Robb
[Quelques jours plus tard, dans Périgueux]

Ah c'te misère...

Marchant dans une ruelle, il contempla les piécettes dans sa bourse. Il avait entendu dire que le comté donnait des lopins de terre contre la bagatelle de 90 écus.
Il s'était dit qu'après tout il pourrait s'installer, mettre un peu de coté s'acheter un titre de no..., non heu épouser une nob.... non.


Ouais, enfin se faire un pactole et retourner sur les chemins.

C'est ainsi que de bon matin, après avoir reçu son salaire de la mine, il s'en retourna chez le valet de comtesse. Ça lui retournait le cœur et l'estomac que de prendre une bicoque mais il fallait bien se rendre à l'évidence : raconteur dans ce patelin ne rapportait pas d'oseille. Il lui avait fallut travailler à la mine, lui, Robb le Raconteur.


"Nan nan nan... C'pas une vie"


Finalement le valet de celle qu'on appelait la Cerise vint lui ouvrir la porte :


"- Oui? C'est pourquoi?

- Heu, ben pour un lopin de terre...

- Mmmh je vois.... 'ttendez.."


Paf! La porte en plein de la tronche!
Pas le temps de reprendre son souffle que la porte se rouvrit, sur le visage sans émotions du valet.


"-C'est quoi ton petit nom?

- Robb.


- Mmmmmh, Robb, c'pas toi qui t'es enfilé la fille de l'aubergiste?


-Heu quel aubergiste?

-Fais pas le malin! Mmmmmh... C'est 90 écus, pour ton lopin de terre"

Encore abasourdi par tout ce que savait le valet, il tendit fébrilement les 90 écus que prit le valet.

-Ouais bon, tu crois quoi??? Hein??? Qu'on refile des lopins de terre à celui qui s'enfile la fille de l'aubergiste? Hein..... Mmmmmh! Pauvre petit crétin...Gardes, mettez lui une branlée!

Pan! Ça dura environ deux minutes, mais, pour lui ca dura une éternité!

Son corps le lançant terriblement, il se releva la bourse allégée de 90 écus, et, l'honneur perdue. Regardant dans le vide :


"Vagabond d'un jour et vagabond toujours
Sans argent, sans terre et même sans amour
Robb le raconteur n'a plus que les chemins,
Les jolies histoires, les ragots sous la main"
.

Il reprit la route vers la mine, pressant le pas, ne voulant pas une autre raclée.
--Loirette


[Dans une ruelle, dans la soirée]


Elle le regardait avancer, ou plutôt tituber. C'était donc lui, le charmeur aux boucles d'or, le raconteur de belles histoires.
Tiens donc, finalement, il n'était pas vraiment toujours au meilleur de sa forme...

L'aborder maintenant, ou ... attendre la prochaine taverne?

Pis lui dire quoi??? Comment s'y prendre?

C'était quand même sa première mission...

Elle secoua la tête.

Non, la prochaine taverne, lui permettrait de le couler encore plus dans des abîmes alcoolisées.

Mazette, elle en tremblait, elle se loupait et s'en était fini d'elle et de la confrérie.

La grande maîtresse l'avait bien dit et rabâché....

Elle le regarda se trainer jusqu'à la prochaine taverne et commença à échafauder son plan...
Robb
[A l'entrée d'une taverne, dans le centre de Périgueux]

Raaaaaaaaaaaaaah! Putain! Viens là! Bon Dieu! T'enfuis paaaaaaaaas! J'vais pas te faire de mal, tu sais! Bon Dieu!.... Viens!!! J'veux juste t'ouvrir, petite coquine! Raaaaaaaaah!

Un chien passa à coté de lui, regarda la scène et secoua la tête. On ne saura jamais si cela l'avait amusé ou bien désespéré. N'empêche que le raconteur parlait toujours à la porte, dont il ne trouvait pas la poignée.

Paf! Il se prit la deuxième porte de la journée et en pleine tronche, mais celle-ci s'ouvrit sur deux hommes grassouillets sortant du tripot en question, emmenant avec eux une odeur d'alcool et de sueur peu accueillante.

Le raconteur, lui s'en foutait royalement. Le nez en patate, il ne le sentait même plus. Se frayant entre les deux personnages, il entra dans l'atmosphère chaude, humide, puante du tripot.

D'une voix nasillarde il commanda une chope d'un breuvage qui portait le nom de bière, mais, dont l'aspect ressemblait plus au liquide poisseux de milieu de ruelle.

-Raaahhhha, fit-il en direction de son voisin

-Buuuuuuuurrrrrrrrrrp
, lui répondit celui-ci....

-T'es d'ici?

-Naaaaaaaan. Toi?

-Naaaaaaan!

-Mmmmmh

Il engloutit sa bière et regarda dans le vide. Il se mit à parler, pour lui-même, pour son voisin, pour le propriétaire du tripot, il n'en savait rien...


"Bon alors, hein qu'on se le dise, heeeeuuuu .... Robb le raconteur.... ben il est pas mort! Ah ca!! Nan nan nan! Pas mort! Et même que ce malfrat de valet de raclure, ben il bouffera de la bouse! Ah ca! Ah je lui ferai bouffer du trognon! Bon Dieu! Il va morfler, la bête! L'ordure!"


Mettant un coup de poing imaginaire dans un valet encore plus imaginaire, il reprit :

"Travailler à la mine, moi! Robb le raconteur à la mine! Quelle honte! Tous des enfoirés! Alors vraiment, tous des salopards!"

Un des habitués du tripot, qui ne valait guère plus que le raconteur, prit pour lui ce flot d'injures. D'une droite, il explosa l'arcade sourcilière de son ennemi de la soirée. Le retournant d'un geste vif, il lui expédia un coup de pied à l'arrière train qui le fit valser à travers la porte.

Le raconteur resta allongé dans la pénombre. Plus rien ne l'éloignait d'un cadavre.

Mais au bout de la ruelle, une paire d'yeux l'observait, nerveusement.
--Loirette


[Toujours dans la même ruelle, une bonne vingtaine de minutes plus tard]


Elle frissonnait et n'en pouvait plus d'attendre... D'un coté, elle aurait voulu en finir là maintenant, d'un autre elle se prenait à penser qu'il ne sortirait pas avant l'aube et que ...

Zzzzzzzzzzzzzzzzzzz, pouf!

Elle secoua la tête, cligna des yeux et les plissa. En effet, c'était bien lui qui venait de voler au beau milieu de la ruelle! Elle ne put réprimer un sourire, léger, discret, sans presque déformer sa bouche.

Ne réfléchissant pas un instant de plus, elle s'approcha pas à pas, regardant de tous cotés si personne n'apparaissait dans la ruelle.

Lorsqu'elle atteignit son homme, elle ne put que constater son état léthargique. Elle approcha sa bouche de son oreille et lui susurra :

"Frêle petit blondinet, c'est maintenant ton heure!"

Se mettant à genoux, elle prit son poignard et prit la main de l'homme. Elle leva le couteau et .....
Robb
[La tête dans le pâté, en pleine ruelle]

Un étalon noir apparut à ses cotés. Il le regarda, stupide, ne sachant pas ce qu'il devait faire. Puis se relevant sur les coudes, il le caressa entre les oreilles. Le cheval répondit par un mouvement qui incita le raconteur à se lever.

D'un sourire il monta le bel étalon. D'un mouvement, il prit de la vitesse. Sentant le vent dans ses cheveux, il ne ressentit qu'une sensation de bien être, léger comme une plume, il glissait à travers les rues.

Il gagna finalement l'une des portes de la ville pour sortir dans les faubourgs. Il oubliait tout, ne réfléchissait même plus, se contentait de rire bêtement. L'étalon noir s'arrêta finalement dans une prairie. Le raconteur démonta et s'étendit dans l'herbe fraîche. Fermant les yeux, il se laissa transporter dans de doux rêves...

Il entendit une voix lointaine, lui chuchotant un mot d'amour.

Ouvrant un œil, il comprit très vite qu'il ne se trouvait pas en pleine prairie, qu'il n'y avait encore moins un étalon, et pas de petite bise fraîche. Il sentit un filet chaud couler sur son œil.

Sa main glissa soudain dans une autre, qui n'était pas sienne. Une rapide analyse alcoolisée de la situation lui permit de comprendre qu'il allait perdre une partie de son corps dans les dix secondes qui allaient suivre.

Il pensa sitôt à son entrejambe, forcément, à force d'avoir tripoté de la boulangère et leur avoir raconté des salades, fallait bien s'attendre à des représailles. Considérant vite fait ses chances et vu son état pire que cadavérique, il reporta sa survie sur le seul organe qui ne lui ferait pas défaut et hurla :


BOooooOOuhhhh
--Loirette


[Vingt-quatre heures plus tôt, dans les tréfonds d'une cave]

"Voilà pour le fil. Le dé tu l'obtiendras après la mission"


Loirette regardait le fil d'or que la femme déposa entre ses doigts. Prestement, elle sortit une petite fiole vide où elle enferma son nouveau bien. La fiole disparut aussi vite qu'elle était apparue.

Le regard de la jeune fille se posa sur le visage qui lui faisait face. A vrai dire, il n'était pas joli, et plutôt laid. Un nez crochu sortait, d'entre deux petits yeux, dont on avait l'impression qu'ils étaient tout le temps plissés. Le menton quant à lui, était tout boudiné et surplombait un cou des plus gras. La femme en elle-même était toute ronde.

Loirette était pour sa part toute menue et plutôt grande, et somme toute assez jolie. D'une voix douce et mielleuse elle dit :


"- Et si j'échoue?

- Tu peux dire adieu à la confrérie des co.....

- Tu n'échoueras pas, acheva une voix derrière elle.

Celle-ci appartenait à une superbe créature portant une chevelure couleur de feu qui poursuivit :

- J'ai un candidat pour toi, viens et suis moi.


Elles sortirent toutes deux en montant un escalier, lequel menait directement sur la rue. Les derniers rayons du soleil se couchaient lorsqu'elles arrivèrent aux alentours de la mine. D'un mouvement du menton, la rousse désigna un homme qui venait tout juste de sortir.

"- C'est qui lui?, lui demanda Loirette

- T'occupes, pour c'que tu veux lui faire, t'as pas besoin de savoir son nom.

- Pourquoi lui?

- Un de mes amants. Mon père l'a mis à la porte quand il nous a trouvé à poil dans l'une de ses chambres. Ma foi, bien dommage, il était plutôt doué et la peau de ses fesses était toute douce.

- Hum....

-T'inquiètes j'te dis! J'ai pas eu le temps de lui faire un cadeau d'adieu. C'est l'occasion! C'est un raconteur! Offre-lui une nouvelle histoire de ma part!"


Loirette esquissa un sourire mitigé, sans savoir comment prendre les dires de la rousse. Elle ouvrit la bouche pour lui répondre mais elle s'était déjà envolée. Elle ne la connaissait que depuis son arrivée dans la confrérie où elle occupait la place de bras droit de la vieille toute grassouillette.

Prenant son courage à deux mains, elle se mit en tête de suivre le diseur d'histoires.


[De nouveau dans la ruelle]


BOooooOOuhhhh

Putain, c'te trouille! Le con! Son arme glissa de coté, et elle tomba en arrière. La bouche ouverte, les yeux tout rond, elle regardait sa proie qui n'était finalement pas si inerte qu'il n'y paraissait.

Rassemblant ses esprits, elle fit de nouveau glisser son poignard dans sa main et le leva devant le raconteur.
Robb
Les yeux tout rond, l'alcool s'étant évaporé par tout ses pores, c'était bien la première cuite qu'il maitrisait en aussi peu de temps.
Il jeta un regard sur la créature qui se relevait maintenant au dessus de lui, l'éclat du poignard se propageant sur son visage.

Une boucle de cheveux tomba du capuchon, masquant partiellement la bouche pulpeuse de le femme.

Un instant, il plissa les yeux, pour comprendre ce qu'il avait pu faire de si mauvais dans sa pauvre petite minable vie...

Mais finalement à part crever la dalle et prendre du plaisir à droite à gauche, rien de trop vilain.

Il se mordilla vivement les lèvres, tout nerveux qu'il était. Ben oui, c'était pas tous les jours qu'on était à deux doigts de perdre la vie!

Mais pourquoi, bon dieu... Bon dieu de bordel? Il fallait qu'il comprenne.

Plissant encore plus les yeux, il lui hurla à la tronche :

C'est quoi ces conneries, putain?
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)