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[RP] Amour, Gloire et Mariag.... La feeeeeermeuh !

Nadkiroul
Si vous voulez un rapport rapide de la situation, c'est faisable en un verbe conjugué à la troisième personne du singulier du présent simple de l'indicatif, un nom commun féminin singulier, un article défini féminin, une apostrophe et la deuxième consonne de l'alphabet latin moderne enrichi : c'est la catastrophe !
Rien, mais alors vraiment rien ne s'était passé comme elle l'avait prévu. Elle n'était vraiment pas faite pour préparer des plans sur la comète. Y'en a avec qui ça fonctionne tous le temps, les chanceux en clair, et d'autre avec qui ça fonctionne jamais, les Nad en gros.

Sa fille venait de prendre définitivement la porte en laissant en suspens à peu près une dizaine de questions qui ne trouveraient jamais de réponses, pauvres d'elles. Enfin bon, ce n'était pas vraiment le moment de se lamenter sur des questions qui ne se marieraient jamais avec leurs réponses respectives, il fallait absolument se pencher sur le mariage d'Anaïs von Haareweiss/Rose-Eclose/Vellini d'Ambroise (rayez la mention inutile en fonction de celui que vous préférez, cette fille est une schizophrène reconnue) et d'Orantes de Volvent.
OMG ! Ca voudrait dire que SA fille finirait par s'appeler Anaïs de Volvent ? Mais quelle horreur !
Nad, Nad ! C'est pas le sujet là franchement ! Va régler le problème là, c'est sérieux ce qu'y s'passe ! Y'a Orantes qui est en bas, dans ta pièce de vie, en train de subir le baratin de ta presque fille Lady et dieu seul sait combien on peut être vite saouler par le baratin de Lady quand on est pas habitué, un peu comme quand toi tu baratines, tu fais bien de l'adopter finalement (bon euh... si même mon narrateur fait n'importe quoi, ça va pas aller !). Oui reprenons, donc y'a Orantes qui est comme je viens de le dire, y'a Ana qui s'est taillée on ne sait où, même si ton petit doigt te dit qu'elle est retournée là où elle allait quand elle était petite, genre le lac de Sémur tu sais. Tu vas quand même pas rester là, à attendre de te désécher sur place ! Bouge toi le lard et maintenant !

Ok ok euh... Un plan ?
Elle n'avait pas vraiment réfléchit à un plan, elle n'avait de toute façon pas le temps de réfléchir à un plan qui allait de toute façon foiré. Elle avait entrepris une descente "rapide" des escaliers pour aller à la rencontre de son futur gendre et de sa future fille.
Le tout était d'être claire et concise, ne pas laisser le temps à ses interlocuteurs potentiels de répondre, ne pas se laisser emmerder par tous les gamins qui avaient investi la table et les bancs et qui foutaient un bordel monstre au passage, et surtout, surtout, ne pas s'égarer dans des explications dénuées de sens et un discours profondément inutile qui n'aurait rien à voir avec la situation, ou qui ne ferait que l'empirer parce que le Volvent allait se tirer aussi, et avant qu'elle lui dise d'aller chercher sa future femme. La méga galère en somme. Donc... Pas de conneries !

Elle s'éclaircit la gorge une fois descendue et elle coupa les gens dans leur conversation et elle s'en battait ostensiblement et carrément les miches. Elle réfléchit un peu, on le vouvoie, on le tutoie ? Alleeeeez on a pas le temps mémé ! Ok ok !


-Alors euh... Orantes, en fait à l'église, t'aurais dû voir Shaka, qui t'aurais un peu expliquer comment allait se passer ta vie une fois que tu ferais parti de la famille, toussa toussa, mais y semblerait que.... Shaka n'était pas à l'endroit prévu au moment prévu, que Mellyssa n'est pas arrivée à temps pour redresser la situation et que donc, tu as demandé ton chemin au premier glandu sémurois qui t'a dit "la vieille tarée, c'est au bout de la rue, la maison avec les pots de marguerites à l'entrée" et tu as finalement débarqué ici en pleine crise conjuguale parce qu'Ana ne veut pas essayer les robes que je lui ai achetées pour votre futur mariage et que du coup elle vient de s'en aller direction le lac !

Exactement, elle venait de balancer tout ça sans un seul signe de ponctuation, pratiquement sans reprendre son souffle. Comprenez qu'à un moment, une pause s'impose histoire de récuperer un p'tit peu de l'air, parce que sinon on meurt. Elle respirait elle respirait, pas trop longtemps, fallait pas leur laisser le temps de parler et hop elle est repartie.

-Zou gamin ! Direction le lac pour sauver ta belle ! Hop hop hop tu devrais déjà être parti.

Hum... Mais le cosnois n'est pas sémurois, le cosnois ne doit pas savoir où est le lac sémurois, et comme la Nad, ça devait être le deuxième seul endroit où elle savait aller sans se planter après les tavernes, elle rajouta avant qu'il ne sorte aussi.

-En sortant, à droite, et tout droit, tu descends les escaliers, tu traverses l'Armençon et tu traverses la forêt. Y'a qu'un gros chemin dans la forêt, on peut pas s'tromper, c'est celui là qu'faut suivre. Tu trouveras le lac en sortant d'la forêt. Elle sera sur le ponton. Allez hop !

Elle se retourna vers Lady, un peu dépitée que ce ne soit pas du tout passé comme prévu. On pouvait lire dans ses yeux quelques chose du genre "on mange un bout de gâteau pour me consoler ? Pis on va boire une bière ?" Il ne restait plus qu'à espérer qu'elle serait au moins comprise par une de ses fifilles aujourd'hui.
Ladyphoenix, incarné par Anais.


Ca sentait le pâté de chez le pâté… On avait embarqué la borgne à l’étage, presque de force – bon, d’accord DE force -, et maintenant, mamie Nad était à moitié en train de suffoquer de l’effort effectué pour monter quatre à quatre les escaliers, le tout en traînant sa fille par le bras, et sans canne, s’il-vous-plaît !
Donc, en gros, si sa mère survivait, sa sœur tenterait de l’étriper. Sœur qui pourrait très bien réserver le même sort que celui qu’avait subi son œil mort à l’un de ceux de Lady, avant, éventuellement, de l’étrangler. L’heure était grave, il fallait calmer tout ça avant que ça dégénère.
Se dirigeant vivement vers sa môman, ‘fin presque, c’était pas finalisé, elle lui posa la main sur l’épaule, et lui fit un clin d’œil, du style « joue-le jeu, ça va la calmer si elle croit que tu te sens pas bien ».

- Maman, ça va, tu te sens mal ? Tu veux de l’ea… de la bière ?! Quoi que ce soit, un bisou, un câlin, un tonneau ?
Elle se tourna vers Anaïs pour tenter de susciter chez elle de la pitié, et de la bonne volonté, mais son seul œil était dirigé vers elles deux, et lançaient des flammes. Heureusement que je n’vois pas le deuxième pensa Lady, presque soulagée d’éviter le braiser entier.
Mais déjà sa mère se redressait, et la bataille mère/fille avec Lady pour arbitre pouvait commencer. Bon, là, surprise de taille, Nad la plaçait de fait de son côté, et c’est avec un sourire crispé que Lady se tint à quelque distance de sa sœur, l’air contrit. Le Très-Haut soit loué, Anaïs semblait au moins disposée à essayer quelques robes. On demanda donc à Lady de sortir la première robe… que dis-je la merveille. Bouche bée, les doigts caressant l’étoffe soyeuse avec envie, les yeux rivés sur ce bleu absolument divin, elle eut toutes les difficultés du monde à tendre la robe à Anaïs pour qu’elle l’essaie, s’agrippant un peu au tissu. Et mon dieu, lorsque la blonde revint en la portant, Lady avait le regard rivé sur la soie bleutée.

- Dieu du ciel, elle est superbe ! Elle est si belle, si agréable à regarder, on l’enfilerait sur place, elle est..s’empresse d’ajouter Je parle bien évidemment de la robe ! Euh, tu n’est pas en reste, Anaïs, tu es sublime, vraiment.
Un clin d’œil et deux joues qui virent au rouge plus tard, Lady, stupéfaite, vit Anaïs fondre sur sa mère, presque arracher la clé du décolleté de celle-ci, et se ruer dans les escaliers. La porte ouverte, Lady entendit les mômes agités et se demanda si la fuite de sa presque sœur ne signifiait pas quelque malheur survenu aux petits, et s’engouffra à sa suite. Très vite, elle entendit à son tour les coups frappés à la porte, assez soutenus, et, après un rapide regard rassurant aux petits qui se portaient comme un charme, elle chercha du regard sa blonde de frangine…qui se trouvait près de la porte. Près de la porte ?!! Si elle fuyait, elle était mal, la Miel, elle avait promis à sa mère qu’elle l’aiderait à convaincre sa petite, ce jour. Non, elle ne pouvait pas s’enfuir, pas moyen. Lady courait presque vers elle - c’est une grande maison, hein -, alors qu’Anaïs ouvrait la porte à la volée et s’arrêtait, stupéfaite, devant Orantes.
Cet homme-là tombe toujours à pic, songea Lady, ravie. D’ailleurs, Anaïs sembla brièvement aussi ravie qu’elle, le corps légèrement en avant pour l’embrasser, avant de tilter et d’arrêter son geste. Aïe…Là, on est mal…Ce qui se confirma par la voix pas ravie du tout, elle, de la borgne. Lady recula donc l’air de rien jusqu’à la pièce où se trouvaient les enfants ; normalement, on ne tue pas une mère de famille devant ses rejetons. Enfin, sauf si on est vraiment très en colère, comme… Cornegidouille ! Comme Anaïs, là, tout-de-suite ! Hop, on remonte à l’étage, rapidement, mais discrètement, et on referme la porte de la chambre, où se trouve toujours Nad, derrière elle.

- Ne bouge surtout pas, elle est furieuse ; elle va monter nous tuer, je l’ai lu dans ses yeux ! Enfin, ses yeux, tu m’comprends, quoi…
Mais déjà la furie entrait dans la pièce, et ordonnait sèchement à Lady de s’occuper d’Orantes. Pas très fière, Lady hocha la tête, et se précipita, une fois la jeune femme montée, de faire entrer Orantes et de lui servir de quoi se sustenter, pendant qu’Anaïs allait s’expliquer avec sa mère. D’ailleurs, on entendait la fille vociférer, hurler, tonitruer de colère contre sa mère ; son indignation était palpable, et les deux n’en perdaient pas une miette. Servant une bière à Orantes, la Miel lui sourit, et s’adressa à lui, l’air de rien :
- Quelle magnifique journée, n’est-ce pas ?
Pas le temps de la réponse, Anaïs déboulait et s’engouffrait par la porte, furax, en lançant tout-de-même un regard à son tendre. Bref, le regard, d’accord, mais tout-de-même, y’ avait eu un regard, et ça, ça compte, hein ? Ca veut dire « là, tout-de-suite, je buterais bien tous mes proches, sauf toi, parce que je t’aime ». Et avouez, c’est supra choupi. Non ? Si, c’est supra choupi. Point.
Môman se pointait à son tour, et envoyait Orantes dieu sait où, rattraper Anaïs. Elle affichait un air contrarié ; forcément, me direz-vous. Mais je vous entendrai pas, alors je le devine. La Miel donc de passer un bras autour d’elle et de lui poser un roooo bisou tout doux, et de l’inviter gentiment à prendre une bière et bout de gâteau :

- Ca va nous faire du bien, après toutes ces émotions. Orantes est doué, il y arrivera.


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