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Comédie d'allégeance

Milady
Mila fut soulagée quand Hersende évoqua le sceau qui n'était pas présent sur la liste. Elle vit arriver Castor furieux et ne put esquisser un sourire. Ah ça, une partie de la noblesse la méprisait, ce qui ne les empêcherait pas de prêter allégeance pour garder leurs terres.

Une telle hypocrisie sans nulle doute ne pouvait que l'écoeurer. heureusement il ne s'agissait que d'une minorité bruyante. Hersende et elle avaient voulu convier le peuple n'en déplaise aux râleurs.

Elle s'avança et écouta Prunille. Son sarcasme ne passa pas inaperçu.


Si cela ne t'ennuie pas Pru.... oups le protocole, elle l'oubliait... Si cela ne vous ennuie pas Dame de Calas, je préfère attendre que la vague de foule s'amenuise.
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Iskander
Et de venir s'asseoir tout au fond, à côté du Vénérable, des sucettes plein les poches.

Le saluer.


Vous êtes avec le marié ou avec la mariée ?
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Prunille.
Sobrement, elle hocha la tête.
Et se chatouilla le nez avec le bout de sa plume.
Jetant un regard en coin à un vieux cul-terreux qui se décrottait le nez.
Finalement, son regard glissa vers Iskander, qui s'installait.
Un sourire, et un clin d'œil.

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Anciennement Gabcha
Von_gobseck
Le vieux se tourna vers Iskander, sourire au lèvres, content de sa présence et amusé de la remarque.

Il répondit, d'un ton simulant le secret.


Ni l'un ni l'autre, je suis là pour les petits fours.
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Iskander
Ah, vous aussi. Le fond, juste à côté de la porte des cuisines...

Et de faire un petit "coucou" à Prunille.

Elle est tout devant sans rien à grignoter.

On pourrait lui envoyer des baisers ?


pour ceux dont les joueurs habitent à l'étranger : Baisers de Namur

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Vero5
Vero se faufile entre deux vagues, ayant bien vu deux têtes qui dépassent de plaisante compagnie une âgée et une plus jeune, joue des coudes et corps pour les atteindre.
Les embrassent doucement, se pose et recalant ceux qui avait fait mine de vouloir s'assoir la ou était son ambition... en bonne compagnie
.

Bien le bonjour à vous Messires...

sourit doucement dans le brouhaha ambiant

Il ne sera pas dit que nous ne prenons pas de bain...

Observe la salle et en admire la rénovation, se dit que c'est du beau travail.
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Valmeu
Il avait senti le flottement qui régnait au sein de la Garde Marquisale. Une certaine nervosité même…Le regard de la Marquise qu’il venait de croiser renforça cette sensation.
Discrètement il avait prit sur lui de disposer la Garde aux points stratégiques afin d’assurer la Marquise et sa suite d’une protection rapprochée digne de ce qu’elle devait en attendre.

L’idée d’ouvrir la salle, où devait se dérouler le serment d’allégeance, au peuple prouvait s’il en était besoin l’esprit tolérant et humaniste qui animait le Marquisat ...Du moins certains de ces membres...
Même si sur un plan purement militaire, la protection de la Marquise s’en trouvait de fait notablement plus difficile à assurer.

Son œil perçant allait et venait dans la salle, il repérait des mines amies et d’autres qui l’étaient moins…
Il apprenait à reconnaitre les ennemis potentiels du Marquisat, telle était sa charge.

Il sourit à la volée à certains qu’il aimait bien, Véro, Mila, Prunille, Iskander, Gobseck et quelques autres.
Mais l’heure n’était point aux effusions mais bien à assurer sa mission.

Il n’avait pas manqué de remarquer une personne à l’aspect peu engageant qui tentait de se dissimuler derrière une colonne de marbre blanc.
Il sourit en pensant que le camouflage était bien puéril pour des yeux comme les siens, habitués à traquer les camouflages …
Question de vie ou de mort imminente…souvent.

Cet homme il le connaissait un peu, de vue, un impérial…

Il s’était toujours demandé, à titre personnel, comment des teutons pouvaient bien se targuer de diriger la Provence !
Mais ne s’occupant guère de politique, il faisait entièrement confiance à ses supérieurs pour traiter ces problèmes.
De facto il éprouvait pour cet homme une antipathie et une répulsion naturelle.

Lorsqu'il eu l’audace de présenter son parchemin en pleine cérémonie d’allégeance, il senti le pourpre lui monter au visage et la colère l’envahir brusquement…

Un regard vers la Marquise Hersende le rasséréna, et lui fit reprendre son calme…La mission d’abord…

Il se dirigea vers elle au moment où celle-ci donnait l’ordre d’ouvrir les portes au peuple…
Il sourit, car malgré le danger potentiel de cette manœuvre, il en était heureux et approuvait totalement le geste.

Il rectifia sa position puis se permit de lui parler à voix basse


Majesté ! Votre Garde est en place…Nous veillons !

Se dirige ensuite vers Iskander, sachant très bien que le berger ne se trimballait jamais sans sucettes^^...lui susurre mi sérieux mi goguenard...

Isk! stp! donne moi une de tes friandises, j'ai besoin de sucre...

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Christine.


Christine toute neuve dans ses nouvelles fonctions de garde marquisal se sentait un peu perdue. Elle chercha le regard de Valmeu qui semblait avoir le contrôle de la mission qui leur était dévolue. Celui-ci la rassura d’un regard et lui fit signe d’un geste bref mais précis de prendre position sur le côté droit de la grand porte qui venait de s’ouvrir, laissant passage aux villageois…
Les consignes qui lui avaient été promulguées avant la cérémonie était claires, la Garde se devait de protéger la personne de la Marquise Hersende ainsi que les gens qui lui était attachés.
De fait, elle se mit en place, son regard acéré commença à scruter les visages qui prenaient place peu à peu dans la salle…

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Iskander
Embrasser discrètement Vero à son arrivée. Plaisir d'être et d'assister, ensemble.

Puis, tout sourire, tendre trois sucettes à l'anis et une à la fraise des bois à Valmeu.

Et lui chuchotter


Celle à la fraise des bois est pour Prun, si tu veux bien lui porter. C'est sa préférée. Les autres sont pour la garde. L'anis est bon pour ... je ne sais plus quoi, mais c'est très bon, assurément.

Et de jeter un regard interrogateur vers Vero et Ester.

Vous en voulez également ?

Ou nous attendons les baisers ?

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Von_gobseck
Le vieux regardait avec envie les sucettes distribuer à Valmeu, comme un gamin, qu'il devait peut être toujours être, au fond de lui.

Du coup, grand sourire sur son visage lorsqu'on lui en propose, ne pas répondre trop vite, ne pas faire quémandeur.


Avec plaisir oui. Vous en avez encore à l'anis ? Voyez vous, je regrette le temps ou vous étiez greffier ... J'en était à la limite de déposer des plaintes inutiles juste pour vos sucettes ...

Pour les baisers ... Et le bain ... Vous parlez au figuré n'est ce pas ?

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Iskander
Et de me pencher vers lui.

Oh, non, du tout. J'espère qu'on nous les servira bientôt, en grand nombre.

Nous serons sans doute comblés de mille gâteries aux goûts variés avant, car les baisers ne viennent qu'en dessert.

Je suis peu au fait des traditions des nobles gens, mais j'ai entre-aperçu ce qui se préparait en coulisse et tout cela m'a mis l'eau à la bouche. Vous seriez étonné de ce qu'ils ont fait faire à une crevette ! Je suis impatient de découvrir tout cela.

Mais vous en savez sans doute déjà bien plus que moi, par l'entremise de votre fille. Elle vous en a sans doute déjà dit quelques mots.


Et de prendre la main de Vero, avec tendresse.

Puis de tendre une sucette au vénérable vieillard.


Un avant goût, j'espère. La fleur de badiane est voluptueuse.
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Milady
La foule était présente, la garde assurait la sécurité tout allait pour le mieux. Quelques sarcasmes pour pimenter la journée. Mila souriait. Il était temps pour elle, au nom de la Provence, de suivre le vote de confiance en Sa Majesté et le Marquisat, et de prêter allégeance.

Elle se tourna vers Prunille et d'un signe de tête lui dit comprendre qu'elle allait commencer. Elle n'avait pas sa couronne, mais tant pis, elle ferait sans. Cela lui donner l'avantage de rester l'arlésienne qu'elle avait toujours été.

Elle s'avança donc vers Hersende et sans remonter sa robe comme on lui avait pourtant recommandé -elle s'y refusait car se salir était signe de travail à ses yeux- Mila s'agenouilla face à sa suzeraine.


J'ai, en arrivant en Provence, décidé d'y vivre après avoir lu les statuts du Marquisat des Alpes Occidentales, après avoir su que la Provence avait décidé d'être Indépendante et de dire non à un Empire aveugle à ses maux, après avoir compris que le Marquisat était la structure étatique dont ce comté avant besoin pour assurer la pérennité des choix des provençaux. Les provençaux, par leurs choix, ont affirmé leur fierté d'être ce peuple indépendant visible par delà nos frontières, ils continuent de l'affirmer par le vote tous les six mois.

Par mon titre de comtesse et par cette allégeance, j'espère devant le peuple lui même, assurer la continuité de leur choix. Ainsi, puisque notre allégeance va au Marquisat comme notre fidélité au peuple de Provence, nous, Constance de Champlecy, IX ème Comtesse de Provence Libre, déclarons prêter allégeance au Marquisat des Alpes Occidentales, ici représenté par Sa Majesté Hersende de Brotel, Comtesse de Valréas et Marquise des Alpes Occidentales.

De par cette allégeance, recevez l'assurance que la Provence vous apportera Aide, Conseil et Protection.

Puisse Aristote nous aider à ce que les liens unissant notre Comté au Marquisat des Alpes Occidentales restent inébranlables et sincères.


Ce ne fut pas tête baissée qu'elle s'exprima mais le regard fixé sur celui de la Marquise. L'allégeance était une promesse d'aide, de soutient et de protection, pas la soumission du comté à la Marquise, mais la Promesse d'un travail commun pour son peuple.

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Hersende
Hersende écouta attentivement la Comtesse rappeler à tous les assistants les liens qui unissaient la Provence et le Marquisat.

Nous Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales, acceptons votre allégeance prononcée devant le peuple provençal et sa noblesse réunie pour en attester, Constance de Champlecy, IXème Comtesse Illustre de Provence libre.
Nous vous assurons de notre protection, notre justice et notre soutien indéfectible pour la sauvegarde de la Provence et pour le maintien des libres choix des Provençaux.


Elle se leva et tendit la main à la Comtesse qui la saisit :

Relevez-vous, Constance de Champlecy, et scellons l'alliance renouvelée entre la Provence et le Marquisat!

Une fois la Comtesse debout, elles échangèrent un baiser.
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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Iskander
Instant de crainte intense. Voir les deux dames se mouvoir un instant.

Et à Ester


Oh, non, elles ne vont tout de même pas...
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Von_gobseck
De prendre la sucette, sans rien dire, la fourrer dans sa bouche, c'est surement ça qu'il appelait les gâteries ... Il espérait, sinon les surprises seraient rude...

Puis d'écarquiller les yeux. Et de lui répondre.


Apparemment ... si. Elles sont passés direct au dessert ...

Peut être qu'elles n'avaient tout simplement pas faim ...

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