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Comédie d'allégeance

Prunille.
Bien, une chose de faite.

Citation:
Comte Illustre

- Constance de Champlécy, Comtesse de Provence - Fait

Comtes

- Ladoce de Lorso, Comtesse de Fontvieille
- Ludovi de Sabran, Comte d'Apt & Seigneur de Rocbaron et de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume
- Delaïdo de Sabran de l'Isle, Comtesse de Saint-Rémy

Vicomtes

- Funnyjok d'Heavenx, Vicomte de Nice
- Algaranna de Ludchance, Vicomtesse d'Hyères

Barons

- Le plus beau
- Savié Audisio, Baron d'Orange & Seigneur de Lorgues
- Eavan Gaelig, Baronne de Salon-de-Provence - Fait (Missive)
- Alicius Astor, Baron de Grasse
- Minos, Baron de Roquesteron
- Délia dou Paradou, Baronne de Fayence
- Adrian Audisio, Baron de Saint-Estève-Janson

Seigneurs

- ...


D'une voix claire et forte, pour couvrir le brouhaha de la foule :

Je crois que le Doyen a un mot à adresser à la Comtesse Illustre.
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Anciennement Gabcha
Iskander
En apparté à Vero et Ester.

Un doyen ? Ils ont tous l'air jeunes pourtant, nos nobles !

A moins qu'ils en aient caché un vieux quelque part ?


..

Ou un tout petit ?

De me pencher pour voir.

Vous avez une idée de qui ça peut bien être ?
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Ref1
Savié salua son cousin venu les rejoindre.

Bonjour à vous Saint Estève.

Il sourit particulièrement amusé par sa remarque, il est vrai qu'il n'y avait pas foule.
Il sourit d'avantage à sa marquisale remarque. L'art de l'anti-démago, il en était passé maitre. Dire ce qu'il y avait à dire, sans filtre ni retenue.


Et bien, nous sommes là pour ça ajouta-t-il tenant de contenir la charmante créature vicieuse, et bien plus forte qu'il n'y paraissait, qu'était son fils tentant de s'évader de ses bras.
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Milady
Elle n'entendait pas vraiment les murmures dans la salle, bien qu'un bourdonnement sourd se faisait entendre. A la demande de la Marquise, elle se releva et échangea un baiser "chaste" signe de l'entente entre le comté de Provence et le Marquisat. Ce faisant elle pensait à l'archange de l'Amitié.

Elle se tourna donc ensuite vers Prunille, et écouta ses dires. Ainsi donc, le doyen souhaitait s'exprimer. Elle s'écarta donc d'un pas, lui laissant la charge de s'avancer pour parler.

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Minos63
Iskander a écrit:
En apparté à Vero et Ester.

Un doyen ? Ils ont tous l'air jeunes pourtant, nos nobles !

A moins qu'ils en aient caché un vieux quelque part ?


..

Ou un tout petit ?

De me pencher pour voir.

Vous avez une idée de qui ça peut bien être ?


Le premier qui dit c'est Minos je l'enferme à la cave !!
Tous les doyens ne sont pas vieux ... si !!??!!

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Doyen de médecine et boulanger
LA COURONNE EST AU ROI
CE QUE LA SAGESSE EST A LA DENTURE (et l'inverse!)

Baroùn de Roccasterone
Castor22
Alors que la Dame de Callas demandait pour commencer la Cérémonie, la Marquise demanda qu’on fasse rentrer d’autres gueux. Comme si ceux qui criaient depuis son arrivée dans le fond de la salle ne suffisaient pas.

Orange, Tu sais pourquoi ils ont laissé rentrer une partie de la roture depuis le début et le reste maintenant ? Cela fait un peu comme si le Marquisat avait payé les bas fonds d’Avignon pour remplir la salle.

Comme à chaque fois, la cérémonie commençait par le passage où la Provence indépendante se soumettait à l’autorité du Marquisat. La dame de Callas demandant le respect de la tradition, ce sentiment était intensifié lorsque la Provence se trouvait à genoux devant le Marquisat.

Bien que distrait par l’agitation du petit Matéu, à moins que ce ne soit pas l’odeur qui l’accompagnait, il entendit Prunille appeler le doyen. Se redressant, heureux de s’éloigner du petit monstre, il s’avança devant l’Estrade.


Comtesse, Vous venez de prêter allégeance au Marquisat des Alpes occidentales au nom de la Provence Libre.

Avant que la Noblesse Provençale ne prête une nouvelle fois allégeance à la Provence, nous devons vous faire part, en tant que Doyen de l’Assemblé des Nobles de Provence, de certaines interrogations circulant parmi la Noblesse Provençale.

Depuis votre élection en tant que Comtesse Illustre de Provence, certains Nobles de Provence sont préoccupés par votre tendance à ne pas prendre au sérieux la Noblesse de votre fonction.

Pouvons-nous vous conseiller de faire attention au fait qu’en devenant Comtesse de Provence, vous êtes devenue la représentante officielle de la Provence Libre, le plus haut membre de sa noblesse, et de ce fait devez tenir dignement votre rang ?

Regardez, vous vous présentez à la cérémonie d’allégeance sans même porter votre couronne de Comtesse Illustre alors que vous êtes censée représenter le Comté de Provence Libre, être la Provence Libre. Votre couronne n’est pas un simple bijou pour faire joli mais bien le symbole de votre autorité et de votre légitimité.

Vous, qui prônez une noblesse visible et proche du Peuple, avez dû penser qu’en ne la portant pas durant la cérémonie, vous montreriez au peuple votre proximité avec lui. Mais vouloir être proche du peuple ne veut pas signifier oublier des règles de base de la noblesse, et se comporter comme lui. Vous avez délibérément choisi, en postulant au poste de Comtesse Illustre, d'intégrer la noblesse ; les Nobles sont soumis à des règles de conduite en public qu’ils se doivent de respecter, dont une qui dit qu’ils se doivent de porter leurs armes en public. Et Vous, en tant que Comtesse de Provence et leur suzeraine, vous vous devez de leur montrer l’exemple.

La seconde interrogation concerne l’avenir de la Noblesse Provençale. Nous en sommes arrivés à une situation telle que nous-mêmes, Nobles de Provence, ne savons plus qui est notre véritable suzerain. Bien que nous prêtons allégeance à la Provence, nous nous retrouvons obligés de respecter des statuts ratifiés par le Marquis sans même que notre suzerain légitime soit obligatoirement consulté. Pire, nous en somme arrivé à ce que des membres de la roture élu par le peuple se pensent compétents pour fixer nos règles de vie, jalousant notre Noblesse et ne cessant de la dénigrer en public en prétendant qu’elle ne fait rien pour la Provence.

En tant que le représentant de leur Assemblé, il est de notre devoir de défendre leur honneur et de rappeler qu’une grande partie de la Noblesse de Provence respecte son serment d'allégeance, répondant aux demandes des Comtes que ce soit pour défendre la Provence ou pour conseiller leur suzerain légitime. Nous soulignons aussi que nombre des Nobles sont présents dans les différentes institutions Comtales ou Marquisales pour servir les intérêts de la Provence.

Nous reconnaissons bien sûr qu’une partie de la Noblesse est peu présente dans la vie publique voire même à l’assemblé de la noblesse. Mais nous rappelons que la noblesse s’est imposé elle-même des devoirs et obligations afin que chacun respecte son allégeance envers le comté et respecte son statut de Noble. Malheureusement, cette partie du code de la noblesse n’est pour le moment qu’informelle étant donné que personne ne reconnaît de légitimité à l’Assemblé des Nobles pour se fixer des règles de conduites.

Comtesse, afin de répondre aux interrogations de la Noblesse, nous vous conseillons deux choses. Premièrement, de faire un geste fort envers votre Noblesse en donnant de la légitimité nécessaire aux textes votés à l’Assemblé des Nobles, par lesquels les nobles se fixent des devoirs et obligations.

Deuxièmement, Nous vous conseillons de profiter que la Noblesse soit réunie en cette salle du château d'Avignon afin de lui expliquer pourquoi le peuple croit qu'elle est inactive, chose que vous avez prétendu en son assemblée, et pour donner votre vision de ce qui devrait changer en son sein pour qu'elle soit reconnue et respectée par le peuple.


Laissant la Comtesse Illustre répondre à ces interrogations, le doyen de la Noblesse resta devant l'estrade pour l'écouter.
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Misslafan29
Miss s'endormit pendant le discours du célèbre raleur...
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Amoureuse de son beau Coquin et proclame au monde qu'elle l'aime, son Comte.
Ladoce
Installée dans son coin, la Comtesse avait assisté à l'arrivée des nobles, saluant les uns et les autres, tantôt d'un sourire, tantôt d'un signe de tête.

En même temps, elle se remémorait cette dernière année, plongée en plein cœur de la politique provençale. Elle avait décidé de faire une coupure radicale, et si les premiers jours avaient été difficiles, elle était aujourd'hui fort ravie de ce choix. Une pause était toujours bénéfique ... elle reviendrait en temps et en heure, peut être ou peut être pas d'ailleurs.

Pour l'instant, elle avait jeté son dévolu sur la noblesse. Il y avait beaucoup à faire, la noblesse provençale est bel et bien présente, elle est belle ... elle a juste besoin qu'on la mette en valeur, et force est de constater que Mila n'avait pas choisi d'aller dans ce sens, à son grand regret. Devenir Illustre, c'était accepter de changer de statut, adopter des valeurs, sans pour autant changer la personne que l'on est. Elle même avait mis du temps à le comprendre, mais aujourd'hui, c'était bien acquis. Elle comptait dans sa famille et ses amis proches des roturiers, et ne les reniait pas mais elle tenait à présent à tenir au mieux le statut qui était devenu le sien.

Elle écouta attentivement le discours du doyen, approuvant ses dires d'un signe de tête. Il avait en ce jour le courage d'assumer la charge qui était la sienne et de venir défendre devant tous la noblesse provençale.
A ce moment là, elle ne put que remarquer que la Vicomtesse d'Hyères était en train de piquer du nez. Elle trouva regrettable que tous les nobles n'accordent pas l'importance voulu à ce discours. C'est de leur avenir et de leur dignité à tous dont il était question.

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Ref1
Savié écouta son cousin.

Ce qu'il faisait remonter était important.
La tendance à la mode du : "nan mais je suis comme vous, regardez !" n'était pas particulièrement une nouveauté, plutôt une habitude.

Comme si un noble à la tête d'un Comté ou d'une baronnie vivait la même vie qu'un paysan au fin fond de sa hutte.
Certes, il est toujours facile de venir parler d'égalité, de taper dans les dos des gueux en taverne, de causer comme un plouc, et de s'en payer quelques unes, jusqu'à rouler sous la table.

Tout cela était bien facile lorsque le soir, on rentrait dans son château.

Une bonne partie de cette noblesse voyait leurs titres comme une médaille, un petit quelque chose que l'on sort une fois de temps en temps pour l'admirer, ce rappeler ce que l'on a fait dans le passé, en mettre plein la vue à une dame, ou la faire fermer à un imbécile en taverne.

Il n'en était rien.

La noblesse, c'est bien loin d'être uniquement un titre.
C'est également ceux qui gèrent les terres de Provence, mais aussi ceux qui représentent la Provence.

Qui a envie que son Comté passe pour un trou paumé où l'on ne sait ni parler, ni se tenir ?

Le noblesse c'est toute une part de responsabilités envers la Provence, mais ça, une fois le titre en poche, on l'oublie vite.
"On n'a pas envie de se comporter comme des nobles, nous on veut être comme tout le monde".
Et bien il ne faut pas accepter cet honneur si l'on ne veut pas des enjeux qui vont avec.

Ce discours, il l'avait tenu un grand nombre de fois, il ne pu qu'espérer que cela serait enfin compris et de voir une noblesse se comporter... comme des nobles, et non qu'ils profitent de leur position.

Il acquiescat à la fin du discours de Saint Estève, attendant la réponse de l'Illustre.

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Milady
Mila écoutait le doyen avec attention essayant de bien retenir chaque point de sa "doléance". Elle resta un instant silencieuse après qu'il ait parlé, le temps de formuler le tout en pensée avant de prendre parole à voix haute et intelligible; non sans un sourire à Sa Majesté à qui elle venait s'assurer, une fois de plus, le désir d'un travail commun.

Elle se tourna donc vers le doyen.


J'ai remarqué en effet une certaine appréhension de la Noblesse Provençale quant à mon attitude. Je tiens tout d'abord à répondre sur un détail, ma couronne. Lorsque je suis passé Comtesse, personne ne m'a remis de couronne, je n'ai idée de l'endroit où elle se trouve et n'ayant jamais participé à une Cérémonie d'allégeance, je n'étais même pas certaine en voyant celle de Sa Majesté que le comte se devait d'en porter une. Croyez bien que j'aimerai savoir où est cette couronne...

Je ne crois pas en me présentant ici et dans mon attitude présente ne pas tenir mon rang. Je représente en effet le peuple de Provence, nobles compris. Si vous faites allusion aux discussions au sein de l'Assemblée des Nobles c'est une autre histoire.


Elle s'interrompit, tentant de se remémorer les propos du Baroun, puis reprit.

Que vous vous inquiétiez pour la Noblesse Provençale, je le comprends et je partage votre avis. Vous êtes doyen élu pour deux ou quatre mois, je ne sais plus, renouvelable mais je n'ai vu d'élections chaque période terminée... aucun statuts clairs, rien de précis et quand je demande aux nobles d'en faire, j'entends des propos qui me navrent.

Certains nobles sont, je l'admets, présents dans les Institutions Comtales comme Marquisales d'autres dorment, il ne faut le nier mais là n'est pas le débat. Bien que je suis certaine que si l'on demandait à chacun d'eux de définir le mot "noblesse" nous aurions de belles surprises. Fort heureusement oui, ils répondent à la levée de ban, mais c'est le minimum.

Je vais à présent répondre à vos interrogations. Vous affirmez que la Noblesse se demande qui est est leur suzerain, je vais donc l'éclairer. Le plus Haut titre de la Noblesse en Provence est Comte de Provence. Le suzerain du comte est le Marquis des Alpes Occidentales. Cela serait pareil pour n'importe quel territoire qui appartiendrait au Marquisat. Le comte prête allégeance au Marquis qui est son suzerain. Cela me semble clair et je crois nous sommes tous d'accord sur ce point. Mais soyons sérieux Baroun, la noblesse ne s'interroge pas réellement sur ce point et vous le savez. La noblesse qui participe au débat, c'est à dire pas plus de cinq ou six personnes, refuse juste que le Marquisat apparaisse dans ses statuts... Mais n'êtes-vous pas vous même membre du Conseil Marquisal ? L'assemblée des Nobles n'est-elle pas une des Institutions qui vote pour la nomination du Marquis et qui a la possibilité de proposer qu'il soit destitué? Enfin, ne partons pas icelieu dans un débat juridique, nous ne sommes pas là pour ça.


Cette fois elle fit silence pour reprendre sa respiration quelques instants.
Vous me demandez de faire un geste fort pour reconnaître une légitimité à l'Assemblée des Nobles, mais je l'ai fait en lui demandant des statuts Baroun. J'ai parlé de le faire voter pas le Conseil Comtal et cela vous a réveillé quelque peu, j'en suis assez heureuse je l'admets.

Pourquoi le peuple ne croit pas à la Noblesse mais cela est simple, écoutez les dires dans votre propre Assemblée... "La Noblesse est l'élite du comté parce qu'elle a des terres"... "La Marquise n'a rien à faire à l'Assemblée des Nobles"... "La Noblesse seule peut donner un avis sur la Noblesse"...

Je ne crois pas que le peuple vous jalouse quant il vous dénigre ; cela est prétention que de le dire. ILS votent pour reconduire le Marquisat et pour confirmer leur confiance en la Marquise que VOUS dénigrez en chaque occasion. ILS élisent les membres du Conseil que vous regardez de haut en les targuant de jalousie également... Expliquez ce qu'est la Noblesse au peuple, montrez leur votre implication pour le comté, soyez fiers d'être provençal comme eux, car sur ce point vous êtes égaux, cessez de dire sans cesse "Nous sommes l'élite nous savons". Je ne parle pas de ne pas tenir votre rang mais j'ai vu de très bonnes idées, de bons avis autant chez mes conseillers, chez des membres de conseils municipaux, que chez la Noblesse. Oui la Noblesse sait mieux qui quiconque ce qu'est la Noblesse mais cinq personnes qui participent c'est encore trop peu à mon goût.

Oui je suis la personne la plus haut placée dans la Noblesse Provençale, grand bien me fasse, je ne dors pas au Château mais en caserne puisque soldat et c'est à mes yeux plus important qu'une couronne ou un titre ne vous en déplaise. Je vous écoute, je ne serai pas toujours d'accord avec vous mais je demande un réveil de la Noblesse, elle ne le fait que pour s'accrocher à rester comme elle est...

Ce que je conseille à la Noblesse ? Qu'elle lise ou relise le Livre des Vertus !

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Ref1
Savié se senti - étonnement - visé...

Elle semblait vouloir tenter de remonter ses dires, mais n'y arrivait pas franchement.

Il se leva donc, dans l'espoir de tuer - ce qui lui semblait aller droit à la crise, dans l'œuf
.

Excusez moi Illustre.

Il s'avança, l'enfant toujours dans ses bras.

Je suis désolé de prendre ainsi la parole, mais je crois bien qu'il y aurait comme un mal entendu.
Je me sens visé par vos paroles, et si ce n'était pas le cas, je m'en excuse.


Je vois un point à rectifier.
Cela vient très certainement de moi, j'ai du fort mal m'exprimer pour que mes propos aient pu être ainsi entendus.

Vous avez proposez des statuts pour l'AdN, parfait, nous sommes content de vous voir ainsi vous intéresser à la Noblesse.
Cependant, ces statuts ne tenaient pas compte de deux ou trois petites choses.

Le point à relever est surtout celui-ci.
Vous venez de nous rappeler que le Marquis, en tant que poste, est le suzerain de l'Illustre. Et, Illustre, vous avez tout à fait raison.

L'Assemblée des Nobles a, quant à elle, l'Illustre à sa tête, c'est à dire vous mêmes.

Si je comprends bien, vous voudriez que votre suzerain se retrouve dans une Assemblée dont vous êtes à la tête ? Vous voudriez lui imposer votre statut ?
J'avoue que cela me surprend un peu.

Le Marquis est votre suzerain, il est au dessus de vous, il ne peut donc pas être là où vous êtes supérieur.
En tout cas en tant que Marquis. Pour la représentation des terres d'Avignon par contre, là, il n'y a aucun soucis.

Nous avons parlé de tout cela à l'Assemblée et vous avons posé des questions, mais nous ne nous y avez pas répondu, je suis donc interloqué, car il ne s'agit nullement de "ne pas vouloir du Marquis", mais plutôt qu'il ne peut pas se présenter comme l'un de vos vassaux, même si vous le vouliez
.


Il estima ensuite que le lieu et le moment n'étaient pas bien choisis pour ses questions.
Il les nota intellectuellement.
Il ne releva pas non plus ce qu'il estimait comme des attaques gratuites de l'Illustre envers la noblesse.

Elle les pensait très certainement jaloux, il ne douta pas qu'elle le pensait vraiment, mais elle devait oublier que leur noblesse, ils l'avaient acquise après de nombreux mandats au Conseil Comtal, à sa place entre autre - il se demanda d'ailleurs s'il n'allait pas lui rappeler la manière dont elle l'avait acquise, sa place.
Il n'estima pas cela constructif et repoussa cette idée.

Il se rassit.

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Misslafan29
Miss se réveilla juste à temps pour entendre la fin de la discussion de Castor et la suite...Pensa :
-Je croyais que c'était juste pour allégeance??? Ca m'intéresse mais...mon fils, il peut pas être seul avec son père trop longtemps...Et les écus? tout le monde m'engueulera si je m'occupe pas des écus...

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Amoureuse de son beau Coquin et proclame au monde qu'elle l'aime, son Comte.
Prunille.
Tout au long du discours de Mila, la Blonde avait secoué la tête.
Décidément, elle n'avait toujours pas compris.
Campait sur ses positions, et sur son mépris.
Et bien évidemment, toujours tout ramener au marquisat, qui était leur grand bouclier devant l'éternel.
Ce qui en revenait à l'instrumentalisation du Marquisat, une fois encore, et celui qui devait fédérer les Provençaux ne faisait que les diviser, puisque on s'en servait pour les monter les uns contre les autres.

Elle soupira, et fit les gros yeux à Orange, qui n'avait nullement la permission d'intervenir.
Mais sa prise de parole eut l'avantage de lui permettre de prendre quelques notes.


Citation:
Comte Illustre

- Constance de Champlécy, Comtesse de Provence - Fait

Comtes

- Ladoce de Lorso, Comtesse de Fontvieille poursuivant ès Provence
- Ludovi de Sabran, Comte d'Apt & Seigneur de Rocbaron et de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, conseiller extraordinaire du CC, archevêque d'Aix, juge à la CSMAO, héraut ès généalogie
- Delaïdo de Sabran de l'Isle, Comtesse de Saint-Rémy, chancelière marquisale

Vicomtes

- Funnyjok d'Heavenx, Vicomte de Nice, érudit, maire de Toulon jusqu'à peu
- Algaranna de Ludchance, Vicomtesse d'Hyères, commissaire au commerce, héraut ès vassalité, juge à la CSMAO

Barons


- Le plus beau, procureur de Provence, diacre, chevalier teutonique
- Savié Audisio, Baron d'Orange & Seigneur de Lorgues, avocat, membre du BRL, héraut ès devises
- Eavan Gaelig, Baronne de Salon-de-Provence, Maitre d'Armes, vidame de Provence - Fait (Missive)
- Alicius Astor, Baron de Grasse, érudit
- Minos, Baron de Roquesteron, érudit
- Délia dou Paradou, Baronne de Fayence, avocat, ACAC, Procureur héraldique
- Adrian Audisio, Baron de Saint-Estève-Janson, doyen de la noblesse, ambassadeur
- Ysabelle Leroy, Baronne de La Ciotat - Fait (Missive)

Seigneurs

- ...


Finalement... Comment pouvait-on dire que la noblesse ne fichait rien ?
Cela la dépassait un tantinet.


Que s'avance Ladoce de Lorso, Comtesse de Fontvieille.
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Anciennement Gabcha
Ledzeppelin
Led écoutait sans rien laisser paraître de ses sentiments. Certains Nobles hochaient la tête lors de la "doléance" du doyen de l'ADN.

Led était Comtesse et pour elle il ne s'agissait nullement d'une récompense pour bons et loyaux services, puisque même après 2 mandats elle avait continué tout en sachant que rien de plus ne pouvait lui échoir.

Quand à la pseudo supériorité de la Noblesse sur le peuple qui n'aurait pas un mot à dire sur ses statuts, quand bien même ils sont au gouvernement, elle était prête à se mettre en colère.

A plusieurs reprises elle s'est battue pour la Provence. Provence ou Marquisat ? Bonne question ou mauvaise question ? Quelle affaire d'état cela créé que tout cela ? Chaque pays qui a, comme eux, revendiqué et pris leur indépendance sont parvenus au même résultat : un suzerain est nécessaire. Il n'y a que les nobles qui le contestent semble-t-il ou se trompe-t-elle ?

Supériorité ? Sang bleu ? Sur les champs de bataille elle avait vu tomber nombre de nobles. Ils ont payé un lourd tribut. Mais le peuple tout autant et Led avait vu couler le sang du peuple et le sang des nobles et s'il le faut elle témoignera de leur égalité devant le courage, leur égalité devant la mort, leur égalité devant la souffrance. Elle souffrait en cet instant que certains en viennent à donner des nobles une image qui n'est que l'apanage de quelques-uns.

Le Maître d'Armes alors reprend son office et appelle la Comtesse de Fontvieille. Elle fut surprise de voir qu'il s'agissait de l'ex-vicomtesse des Iles d'Or.

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Iskander
Et je vis Adrian Audisio se lever. C'était donc lui le plus vieux !

Il parla longuement. Je notai ce qu'il dit, et, également, ce qu'il taisait.

Il y avait là des choses qui me firent froid dans le dos. Je venais d'une contrée où les nobles dirigeaient, juste parce qu'ils étaient nobles.

Mon père nous avait mené hors de cette contrée. Voulait. Enfin, c'était une autre histoire. Mais nous avions trouvé la liberté sous le gouvernement d'une Marquise, élue, et d'un Comte Illustre, élu, également Comte de Carpentras qui, depuis, avait abandonné son poste et tous les Provençaux, sans un mot. Et, avant cela, il n'avait déjà abandonné les devoirs de sa charge. Il était malade, indisposé, que savais-je ... il n'était plus élu. Mais il restait noble, même s'il n'était plus élu. Reviendrait-il pour donner des leçons à l'Illustre avec les autres ? Je ne pouvais le concevoir.

Ladoce avait été très contestée. Delia dou Paradou avait fait un travail manginfique puis était partie par les chemins. Prunille était un exemple de dévotion à la charge qu'elle prenait.

Et tous, et tous ...

On ne pouvait pas démettre un noble si on n'était pas content de lui.

Un chancelier, on pouvait le démettre, un greffier aussi, un ambassadeur aussi, un élu, maire ou conseiller comtal, on pouvait, même le Comte Illustre ou la Marquise, on pouvait, parce qu'ils ne portent que le titre de leur charge.

Mais un noble, pas. Il restait noble toute sa vie durant, qu'il soit aimé ou haï, méritant ou déméritant, bon ou mauvais, peu importait. S'ils devenaient nobles par le mérite, par l'amitié ou par l'ambition, ou pour quelque raison que ce soit, s'ils devaient exercer une charge, on devait pouvoir les démettre. Ou les contredire.

Je n'avais plus envie qu'un noble me gouverne juste parce qu'il était noble. L'assemblée des nobles avait déjà ce pouvoir pourtant, un peu, parce que le Marquis devait être noble et que l'Assemblée des nobles, au même titre que d'autres assemblées, avait le pouvoir de faire le Marquis, et de le défaire, ... je n'en étais plus sûr de cela. Enfin, de cela, il faudrait bien m'en accomoder.

Mila reprit un peu les choses, ... il se passait tant de choses entre nobles que j'ignorais. Je ne parvenais pas à tout comprendre. Et Savié Audisio la reprit à son tour.

Hum ... cela semblait plus complexe. Ou pas ? Encore beaucoup de choses importantes tues et non-dites, qui étaient aussi importantes que les choses dites.

J'aimais beaucoup Savié et Adrian Audisio. Et beaucoup de gens parmi les nobles que je connaissais. Pourquoi ? Cela me semblait tellement vain à cette heure où nous avions tant d'ouvrage ?

A moins qu'ils aient une autre raison, mais laquelle ?

En apparté à mes voisins.


Je pensais être venu pour voir des amis et de belles gens fairent ce qu'ils devaient, et pour manger.

Voila quelque diatribes qui vont faire refroidir les canapés !

Vouloir une charge. Il faut être fada, j'en sais quelque chose.

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