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Comédie d'allégeance

Milady
Mila avait répondu elle pensait que la Cérémonie reprendrait quand elle vit le Baron d'Orange se lever. Ah finalement Delta et lui s'étaient bien trouvés, encore que c'est sans doute elle qui aurait le plus respecter le protocole en cette heure... Il interrompait la Cérémonie sans y être convié, elle sourit. Un de ceux qui lui donnait des leçons pourtant.

Il faudrait qu'elle lui en reparle le moment venu. Mila n'était pas femme à garder ses pensées bien longtemps.

Prunille reprit le fil de la cérémonie.

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Castelorazur
Mila fit son apparition peu après Mateù. Il se contenta de répondre par un autre signe de tête, pure politesse.

Rapidement, le trio Audisio entra en scène. Il fallait les voir. Le bonheur rayonnait, littéralement ! Jamais Mateù ne cessera d’être fier d’avoir uni ce couple amoureux. Il était un exemple pour tous les autres couples des Royaumes !

Jehanne accéléra le pas et pris place à côté de Mateù. Celui-ci fit mine de changer de siège, pour laisser une place à libre à Savié. Mais ce faisant, il posa le regard sur le visage de l’Orangette. Jambes à moitié fléchies, tête relevée, fessard tendu, il tomba en pamoison et, du coup, se ravisa. Savié prendrait place de l’autre côté. Grimaud tapota d’ailleurs sur le siège laissé libre pour le signifier à son ami.


Delta répéta à quel point elle trouvait Prunille jolie. Le Baron enchérit en vantant tout ce qui faisait le charme de la Cianfarano. Et la liste était longue ! Cependant, en pleine énumération, il s’interrompit.

Vous ne sentez rien ? murmura-t-il.

Son attention fut ensuite attirée par deux nouveaux venus. Mateù répondit à son Neveu et à sa Filleule en leur offrant un sourire.

Saint Estève choisit cet instant pour faire une entrée décidée. Il ironisa sur la présence des gueux et « l’affluence ». Mateù sourit, et ajouta :


Non mais il fallait s’attendre à des décisions de ce genre. La Comtesse a fait venir le peuple qui se moque de la cérémonie. C’est presque l’insulter de penser qu’il n’a d’autres activités plus vitales. Mais il faut se montrer, pavaner. Ce changement de salle pour le peuple, ou pour la vanité de l’Illustre ?

Mateù débattait sur un ton rhétorique, les réponses à ses questions étant évidentes.


Non mais sérieux, vous ne sentez rien ?

Le Baron inspecta ses chausses. Rien.

En plus, elle ose se présenter débraillée devant nous.

Mais il était temps de se taire car Prunille prit la parole. Mateù sourit en l’entendant s’exprimer avec tant d’aisance. Ou était-ce en admirant sa taille et son décolleté ?

Bref, la maitresse de cérémonie annonça la couleur : le baiser vassalique.

Le Baron soupira de toutes ses forces. On aurait pu intégrer ce passage du temps d’Arwen ou de Ladoce. Mais non, il fallait le faire maintenant…

Et cette odeur…

Et tout ça sous le regard de quelques paysans. La salle paraissait lentement se remplir. Quant à savoir combien d’entre eux étaient la de leur propre initiative…


Vint l’instant, toujours douloureux, de la soumission du Comté. Voir la Provence écrasée de la sorte pinçait toujours le cœur du Baron.

C’est juste ce spectacle qui m’évoque ça, ou ça sent vraiment la bouse par ici ?!

Mateù avait quelque peu haussé la voix. En plein baiser, ça ne risquait pas de passer inaperçu…

Bref. Place au discours du Doyen. Intervention intéressante en perspective.

En effet, il faut assumer ce qu’on devient. Lorsqu’on s’engage à la tête de la Noblesse, le minimum est de la respecter et non de la dénigrer. Alors que Mateù acquiesçait à chaque mot de Saint Estève, il aperçut Miss rejoindre Morphée. C’était une femme charmante, dommage qu’elle ne sache pas tenir son rang en public…


Après quelques instants, l’orateur Audisio laissa répondre l’Illustre. Elle ne se dégonfla pas et répondit sans sourciller. Malheureusement, son discours formaté fut sans surprise. Elle se contenta de rabâcher les mêmes attaques vis-à-vis de la Noblesse.

« Plus important qu’un titre ». Savait-elle seulement qu’il n’était pas question de faire un choix, mais plutôt d’assumer une tâche que le peuple lui avait conf… Ah non, c’est vrai, le peuple ne lui avait rien confié…

Il mourrait d’envie de prendre la parole au milieu de l'assemblée. Mais il mettrait sans doute Prunille mal à l’aise en interrompant le cours des choses. Aussi, il se ravisa pour l’instant, marmonnant l’éternelle question : Pourquoi Mila avait-elle voulu prendre la tête de la Noblesse si elle la méprise à ce point ?

Ces quelques réflexions, Mateù les adressaient tantôt à Savié tant qu’il demeurait assis, tantôt à Jehanne quand Orange se levait. Toujours est-il qu’il parlait à voix haute…


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- Mateù 'Castel' de Sabran
Hersende
Hersende avait écouté avec intérêt le discours du Doyen...

Depuis qu'il siégeait au Conseil Marquisal, en fait depuis son élection un an et demi auparavant, ayant largement dépassé son mandat de deux mois - mais nul à l'ADN, la plupart du temps déserte, ne semblait s'en émouvoir - elle ne l'avait que très rarement vu parler au nom de la noblesse...
Ainsi il prenait la mesure de son rôle? Elle éprouva une certaine fierté de voir son vassal assumer désormais sa charge.


Après la réponse de l'Illustre et l'intervention d'Orange, qui semblait faire fi du protocole, elle se pencha vers la jeune Comtesse assise sur le trône à côté du sien et lui dit à mi-voix avec un petit sourire :

Réellement, je vous félicite d'avoir exigé de l'ADN qu'elle se dote de statuts. Vous avez réussi là un exploit : cette assemblée assoupie est redevenue active!

La noblesse provençale, si elle voulait être respectée, devait rayonner aux yeux de la population.
Hersende soupira : elle n'était pas certaine que les critiques du Doyen, sans doute issues d'un débat extérieur à l'ADN car elle n'avait vu aucune consultation de l'ensemble des nobles à ce sujet, envers celle à qui la noblesse allait prêter allégeance, ne fussent le meilleur moyen... pas plus que les commentaires sans doute peu amènes de certains nobles qu'elle pouvait deviner à leur expression même si elle ne parvenait pas à distinguer les mots...

Mais peut-être le peuple ne relèverait-il pas cette maladresse?

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Ref1
Regards accusateurs, doigts pointés, murmures.

Savié rougit, mal à l'aise devant tout cela.

Apparemment, "ceux qui sont comme tout le monde", qui ne veulent pas reconnaitre ou suivre un protocole particulier semblaient d'un seul coup bien à cheval dessus.

On a du mal à s'appliquer ce que l'on demande aux autres... c'est humain
pensa-t-il.

Mais il avait fauté, il avait parlé...

Il fit mine de s'occuper de son fils.
On fuit comme on peut. Et on peut peu comme dira l'autre.

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Ladoce
Marquisat par ci, Marquisat par là ... ne pouvait-on pas, un peu, de temps en temps, parler de la Provence elle-même sans citer ce mot. Bon sang, ce comté, cette terre, avant d'être ou non terre du MAO, ça restait leur Province, avec un cœur, avec une vie!

Elle écouta la réponse de Mila, peu surprise en fait, elle était intervenue à l'ADN pour donner l'effet de, sans même se poser les vraies questions, puis avait disparu aussitôt lesdites questions posées.

Être Illustre pour la première fois, ça ne s'improvise pas, ça se travaille. On ne peut pas arriver partout comme si on s'y connaissait en tout, ce n'est pas vrai. Il y a des domaines, comme la noblesse, où il faut apprendre, un minimum avant de venir donner des leçons.

Elle écouta Orange prendre la parole, elle aurait aussi pu appuyer ses dires et ceux du baron, mais ça n'aurait servi à rien. Le doyen avait posé les bonnes questions, et l'Illustre avait décidé, de garder sa ligne de conduite face à la noblesse sans prendre en compte ses attentes. Les choses lui semblaient à présent fort claires, et débattre plus en ce lieu ne serait pas plus constructif. Autant que cette cérémonie se fasse, et se finisse!

C’est à cet instant précis qu’elle entendit que le héraut es Provence la priait de venir. Elle se leva, donc, et laissa échapper un légers sourire face aux regards étonnés de certains membres de cette assemblée, preuve que tous les nobles ne suivaient pas avec attention l’ensemble des discussions les concernant un peu partout, et faisaient encore moins attention aux annonces de l’AHAO.

Elle se présenta devant la Comtesse, sans aucun sentiment particulier, bien qu’elle aurait préféré prêter allégeance à Mateù mais bon, la vie est ainsi faite, ce serait Mila, allons y gaiement.

Elle attrapa les pans de sa robe, collection Gabcha de Cianfarano, cérémonie oblige, afin de ne pas être gênée pour le protocole tel que la Dame de Callas l’avait annoncé. Elle déposa alors gracieusement un genou à terre, laissant délicatement sa robe prendre place et joignant ses mains, puis regardant sa suzeraine, elle proclama son allégeance


Nous, Ladoce de Lorso, Comtesse de Fontvieille, aimerions prêter allégeance à la Provence indépendante. Malheureusement, nous nous contentons de le faire à la Provence soumise.
Nous offrons aide, conseil et tout le soutien militaire nécessaire.

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Iskander
J'étais surpris par les regards courroucés des nobles gens. ...

Ma foi, je l'étais tout bien habillé tout de même.

Je vérifiai à tout hasard. Je venais d'initier mon apprentissage comme tanneur et les odeurs étaient tenaces.

Hum ... j'étais passé par le lavoir et y avais fait force ablutions. Deux fois. Je retrouvai l'odeur du jasmin.

Etrange. Vraiment.

Le silence peut-être. Mais avec cette foule, il était difficile de faire silence. Enfin, nous n'avions pas amené nos bêtes non plus. Mes soeurs étaient montées à l'étage, pour mieux voir. Forcément, il y avait des commentaires, sur les toilettes surtout, sur les discours également.

La noblesse, monde du silence des autres ?

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Von_gobseck
Le vieux écoutait tour à tour les personnes qui parlaient ... sans mot dire, car il n'y avait aucun mot à dire, pas pour lui.

Mais Iskander avait raison, l'ambiance n'était pas à la fête et au réjouissance, mais plutôt une sorte de règlement de compte. A la noble. Avec de belle phrase, mais non moins sanglante qu'auraient été les lames des épées à la fin d'un duel.

Où les remise en cause des textes fondateur n'avait l'air de choquer personne.

Il nota quelques lignes sur un vélin, histoire de ne pas oublier.

Il se pencha vers Iskander.


Si ça continu, je vais commencer à croire qu'ils veulent nous servir de la glace ...

En tout cas, pour l'instant, pas de mine réjouie à l'horizon.

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Richelieu1
L'archevêque devait commencer à vieillir. Heureusement Gabriel était là. Lui était jeune et entendait encore bien ainsi il pouvait répéter ce que ludovi entendait de travers.

à la Provence à la lavande. Malheureusement nous nous contentons de le faire à la Provence des Lys ? Mais ca ne veut rien dire !


Votre Grandeur, la comtesse à dit :
"Nous, Ladoce de Lorso, Comtesse de Fontvieille, aimerions prêter allégeance à la Provence indépendante. Malheureusement, nous nous contentons de le faire à la Provence soumise."


Mais enfin ca ne eut pas être ça Gabriel ! La Provence a choisi par référendum populaire le marquisat je ne sais pas combien de fois ! Elle n'est pas soumise voyons ! Vous ne comprenez rien. La comtesse pourrait refuser une telle allégeance !

Idiot ...

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Ludovi de Sabran, Comte d'Apt, Archevêque d'Aix en Provence
Seigneur de Rocbaron et de la Sainte Baume
Juge Suprême de la CSMAO
Ref1
Non loin de là, le médecin, qui ne pu faire autrement qu'entendre, glissa à Gabriel - qui lui gardait de bonnes oreilles :

Je crois que son Eminence se trompe...
Il semble parler du choix du marquis.
Mais le Marquisat n'a pas été remis au vote depuis des années - depuis la commission Marquisat trois il me semble.

D'autre part, le Marquisat ne prévoit nul part dans ses textes de sortie possible de la Provence. Refuser l'allégeance reviendrait à de la trahison.
Je ne pense pas qu'un Illustre prenne ce risque seul
.

Il s'avait qu'il aurait mieux vallu qu'il la ferme. Lui et son son stupide, mais irréprésible, besoin de rectifier ce qui lui semblait erreurs ou injustices.

Il s'en voulait déjà.
Ne pouvait-il pas la fermer une fois de temps en temps ?
Il estimait - et cela ne tenait qu'à lui - qu'il ne faisait que rectifier, pour le bien de la Provence. Il continua d'estimer toujours que, puisque pour la Provence, il prendrait pour lui les remontrances, l'enjeux en vallait la peine.

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Milady
Mila faillit s'étrangler en entendant Ladoce mais elle se tint droite et la regarda fixement.

Comtesse, veuillez reformuler s'il vous plait, je suis Comtesse de Provence Libre.
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Hersende
Hersende ne montra aucun signe extérieur de l'inquiétude poignante qui la rongeait aux propos de la Comtesse de Fontvieille, titre obtenu pourtant récemment au service de la Provence Libre en tant que Comtesse Illustre.

Alors qu'elle avait eu entre les mains tout à l'heure l'invitation de la Hérauderie impériale à la Comtesse pour prêter allégeance à l'Empire, Hersende ne parvenait pas à comprendre : comment des nobles pouvaient-ils penser ou prétendre penser qu'une Provence indépendante sous la seule autorité du Comte, sans Marquis au-dessus pour la garantir, serait en sécurité?
Il suffirait d'un Comte ambitieux qui veuille faire reconnaître ses titres par l'Empire pour que tout ce qui faisait la fierté des Provençaux depuis quatre ans, tout ce qu'ils avaient défendu si vaillamment, ne disparaisse...

Et des ambitieux avides de titres, il y en avait tant...

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Prunille.
Un petit page vint lui apporter un courrier.
Lentement, elle le déplia, et constata dans un sourire qu'il s'agissait de l'allégeance de la Baronne de Beuil, qui se demandait si pour une fois on voudrait bien lui répondre.


Citation:
Comte Illustre

- Constance de Champlécy, Comtesse de Provence - Fait

Comtes

- Ladoce de Lorso, Comtesse de Fontvieille poursuivant ès Provence
- Ludovi de Sabran, Comte d'Apt & Seigneur de Rocbaron et de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, conseiller extraordinaire du CC, archevêque d'Aix, juge à la CSMAO, héraut ès généalogie
- Delaïdo de Sabran de l'Isle, Comtesse de Saint-Rémy, chancelière marquisale

Vicomtes

- Funnyjok d'Heavenx, Vicomte de Nice, érudit, maire de Toulon jusqu'à peu
- Algaranna de Ludchance, Vicomtesse d'Hyères, commissaire au commerce, héraut ès vassalité, juge à la CSMAO

Barons


- Le plus beau, procureur de Provence, diacre, chevalier teutonique
- Savié Audisio, Baron d'Orange & Seigneur de Lorgues, avocat, membre du BRL, héraut ès devises
- Eavan Gaelig, Baronne de Salon-de-Provence, Maitre d'Armes, vidame de Provence - Fait (Missive)
- Alicius Astor, Baron de Grasse, érudit
- Minos, Baron de Roquesteron, érudit
- Délia dou Paradou, Baronne de Fayence, avocat, ACAC, Procureur héraldique
- Adrian Audisio, Baron de Saint-Estève-Janson, doyen de la noblesse, ambassadeur
- Ysabelle Leroy, Baronne de La Ciotat - Fait (Missive)
- Sherry de Marigny, Baronne de Beuil - Fait (Missive)

Seigneurs

- ...


L'allégeance de Ladoce la surprit sans la surprendre.
Soumise n'était peut-être pas le mot qu'elle aurait employé.
Plutôt une Provence aveugle, qui se laisse bercer par les discours rassurants de quelques uns.
"Tout va bien, et si vous n'êtes pas contents, vous n'avez qu'à aller voir ailleurs si j'y suis, parce que de toute façon j'ai raison et je refuse de me remettre en cause."

Hélas, seule sur l'avant de la scène, elle n'avait guère de voisin avec qui partager ses impressions, et regardait avec envie tout le monde deviser, alors qu'elle était désespérément seule.

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Anciennement Gabcha
Ladoce
Elle aurait du s'y attendre, ses paroles étaient sans doute trop compliquées, c'est l'effet de la vérité, souvent très dure à entendre.

Mais ce qui la surpris le plus, ce n'est pas tant la demande de l'Illustre, mais la fin de sa phrase. Quelques minutes auparavant le protocole, la noblesse, tout ça n'avait pas vraiment d'importance, mais son titre, quand même, elle ne l'oubliait pas et n'hésitez pas à le mettre au nez des gens.

Enfin,c'était Mila, fallait pas l'oublier ... aussi, ne laissant transparaitre aucun sentiment particulier, bien que fort gênée par un caillou qui trainait par terre et qui était en train de s'incruster dans son genou, elle lui répondit, d'une voix calme et sereine


Puisque Votre Grandeur me l'ordonne, et pardon de m'être mal exprimée, je vais réitérer mes propos de manière plus simple,

Nous, Ladoce de Lorso, Comtesse de Fontvieille, renouvelons notre Allégeance à la Provence.

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Richelieu1
Et Gabriel de répondre.

Mais baroùn, Marquisat III n'est pas si vieux, même moi je l'ai connu. A peine deux ans ce me semble non ? La structure d'un pays doit il être remis en cause tout les jours ?

Et puis le Comté n'a ti'l pas une procédure pour changer de souveraineté ? Le 22 novembre de je sais plus quand là, un comte de Provence a bien trahit l'empereur non ? Il a osé pourtant. Monseigneur dit toujours que sans le peuple on ne peut rien.

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Ludovi de Sabran, Comte d'Apt, Archevêque d'Aix en Provence
Seigneur de Rocbaron et de la Sainte Baume
Juge Suprême de la CSMAO
Deminerve
Honnêtement, il en avait vu des choses concernant la noblesse. Mais là, il ne pouvait en revenir. Pourtant, les choses étaient des plus normales, il était bien en Provence. Plus il passait du temps à Carpentras, plus lorsqu'il revenait vers Toulon, plus ils voyaient les différences. Mais là! Là! Ça! Quelle honte... En quelques pensées, il se demanda si certains anciens nobles n'avaient pas eu honte lorsqu'ils se sont présentés devant l'Empereur, non pas parce qu'ils trahissaient (même Deminerve reconnaissait ce fait) leur Provence qu'ils avaient eux-mêmes rendues libres, mais parce qu'ils, faisant pourtant partie du gratin.. provençal, n'avaient pas tout les manières que l'on pourrait attendre d'eux. Et malheureusement, les choses se confirmaient une fois de plus, enfin, devrait-il penser s'aggravaient une fois encore.
Un vassal qui ose défier ainsi sa suzeraine lui portant préjudice en public, un autre qui le reprenait et l'encourageait (autre vassal que le maître de Baumas-de-Venisa appréciait tout de même), une Illustre qui lui répond s'abaissant à son niveau, alors qu'elle dispose d'une assemblée, qui, par ailleurs, s'exclut de la noblesse... Cela, il ne l'avait pas encore vu. La Provence est une terre de découvertes, de nouveautés qui sans cesse innove. Venez, un laissez-passer et le spectacle est garanti!

Toutefois, il y avait des points positifs à la chose, tout n'était peut-être pas encore perdu. Le doyen de l'ADN, qui aurait dû tout de même connaitre un minimum ses devoirs envers son Suzerain, parlait au nom de cette Assemblée Des iNdétrônables. Petite explication du nom que Deminerve avait choisi pour les mésanges de ce groupe si particulier. Indétrônables parce qu'ils ont bien intérêt à y rester sur leurs trônes, ce sont des nobles, indétrônables parce que la plupart ne daigne toujours pas laisser sa place dans des fonctions qu'ils n'ont pas toujours besoin d'occuper sans relâche. Une Comtesse Illustre qui refusait une allégeance mal formulée, c'était une preuve de fermeté. Ces nobles, mine de rien, il faut les tenir!

Il attendait donc la suite de la cérémonie avec un incroyable dégoût mais un aussi grand intérêt...

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