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Comédie d'allégeance

Ref1
Ecouta le jeune Gabriel.

Il ne faut pas confondre stabilité et immuabilité jeune homme.
En deux ans, la Provence a drastiquement changé, la population a été divisée par deux, voir plus.
Les populations ont également changé, et récemment, des villes ont même été fermées.

Une institution ne s'applique pas à tous les cas de figure selon moi, elle doit savoir s'adapter, s'alléger en fonction des Provençaux, qu'elle sert
.

Il écouta à nouveau son autre question.

Et bien non mon garçon, le Comté n'a pas de procédure pour sortir du Marquisat.

Plutôt, elle en avait une, mais faisant référence au Parlement, qui n'existe plus depuis lui aussi des années, cette procédure n'est pas applicable.

Et quand bien même, la Provence dépend du Marquisat, et donc de son droit.
Si le Marquisat ne prévoit pas la sortie de la Provence, elle n'a pas le droit de le faire.

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Ledzeppelin
Il y avait pour elle une procédure tellement simple pour sortir du Marquisat. Elle eut envie d'éclater de rire.

C'était tellement simple au fond ! Il suffisait simplement que un Comte élu refuse de prêter allégeance à Sa Majesté. Et de plus que ce Comte prête allégeance à l'Empereur à la place ..... Oui ! Ainsi l'on sortirait du Marquisat sans palabres. Il serait hors-la-loy ? Quelle belle affaire ! Ils sont tous des rebelles et des hors-la-loy les Comtes de Provence depuis plus de 4 années qui ont refusé cette allégeance Impériale.

Led était une rebelle et en était fière. Mais ces nobles ne pensent qu'aux procédures et aux loys au lieu de penser à payer de leur personne pour leur cause.

La nouvelle Comtesse de Fontvieille semble même oublier que par deux fois et il y a bien peu de temps, puisque cela ne fait pas deux ans mais deux mois, elle s'est agenouillée devant le marquisat pour prêter allégeance. Pourquoi n'a-t-elle pas profité alors de ce moment-là pour jouer la pièce de théâtre actuelle ? La Provence peut changer en deux ans, Led l'admet, mais en deux mois ...

Pourquoi depuis 4 ans tous les Comtes de Provence élus ont prêté allégeance ? Le peuple est-il stupide pour porter au trône que des ... chienchiens soumis .... ? Cela plairait à certains de le croire.

Led serra le bras de Richelieu pour lui montrer son soutien.

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Castelorazur
Les obsédés du Marquisat s’enfonçaient dans des palabres de plus en plus rocambolesques. Mateù sourit voyant le choc provoqué par le discours du Doyen.

Même le peuple en avait ras-le-bol de voir son Comté soumit. Il s’était massivement prononcé pour un changement.

Au plus grand malheur provençal, une poignée contrecarra les désirs de la plèbe empêchant ainsi de sortir du marasme.

Mais les conservateurs ne gagneraient pas toujours. Aujourd’hui en était une nouvelle preuve. Des vois progressives se faisaient entendre et nul doute qu’elles trouveraient échos.

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- Mateù 'Castel' de Sabran
Iskander
Etrange comme la solution à tous les maux semble être le changement.

Enfin, Savié Audisio devait avoir "résumé" tous les "maux".

Et semblait avoir syncrétisé les "solutions" en une seule.

Mais cela me semblait incroyablement vide tout cela.

Que proposaient-ils ?

Sortir du Marquisat ? La belle affaire.

Et après ?

L'Assemblée des Nobles de Provence devrait se tenir, ainsi que l'Hérauderie. C'était géré par le marquisat. S'il disparaissait, et bien, il faudrait quand même faire le travail.

La Chancellerie était bicéphale, un chancelier marquisal et un chancelier comtal qui travaillent de concert. Si le marquisat disparaissait, il faudrait quand même être deux pour gérer tout cela.

La CSMAO, notre Cour Suprême du Marquisat des Alpes Occidentales. Si on supprimait le marquisat, il nous faudrait quand même une cour d'appel.

La Garde. Et bien, la Garde n'était nullement attachée à une ville. Elle pouvait être mobilisée rapidement si besoin était. Et entre l'Ost qui se réorganisait et la Garde, ... et bien, force m'est de constater que la Garde, ou ses Auxiliaires, se mobilise plus rapidement que l'Ost, encore.

Il restait la Marquise, bien entendu. Là où un comte changeait tous les deux mois, la Marquise perennisait la politique provençale. Un frein aux changements brusques, certe, mais aux girouettes également.

Et je voyais notre Marquise, de concert avec le Comte, porter les projets nouveaux comme l'amirauté, dont nous avions besoin, terriblement, pour coordonner l'action des chefs de ports et des capitaines de navires et le commerce maritime international. Pas beaucoup, peut-être, pas assez vite, en fonction des moyens humains dont nous disposions, certe.

Mais ... pourquoi cette révolte des nobles alors ? S'ils voulaient du changement, il y avait fort à faire, maintenant !

Tout cela me semblait vain. "Trop de Marquisat" ?

Que proposaient-ils en fait, si ce n'était "plus de Marquise" ?

Et "plus de Marquise", encore bien, mais pour quoi d'autre ? Et là, il y avait un grand vide, sauf un retour à l'Empire.

Et de ce que l'entendais, l'Empire et l'Empereur, élu, n'était pas la panacée. Il était là, mais loin et il n'était plus absent.

Je restai perplexe. Au delà des principes de Savié, il y avait la Vie. Parfois, elle prenait un malin plaisir à falsifier les principes... ou inversément.

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Hersende
Hersende avait laissé L'Illustre réagir vis à vis de sa vassale et celle-ci reformuler son allégeance. Mais le silence se prolongeait, tous les regards tournés la Comtesse toujours à genoux devant l'Illustre. Une telle allégeance était inacceptable! C'était un affront à la fois au Marquisat et à la Provence qu'elle ne pouvait laisser passer .

Elle se leva et s'adressa à l'Illustre :


Votre Grandeur, Fontvieille, par ses propos, bafoue l'allégeance de la Provence au Marquisat des Alpes Occidentales et les choix des Provençaux. En tant que votre suzeraine, nous réclamons une sanction pour cette félonie.
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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Milady
Mila regardait Ladoce qui ne prononçait ni le mot "libre" ni "indépendant" derrière Provence... Elle se tourna légèrement vers Hersende quand celle-ci s'adressa à elle.

Des mots lui revinrent en tête, ceux découlant des modifications du codex sous le règne de Ladoce. Elle ne s'étaient jamais aimées toutes les deux, mais Mila avait longtemps cru qu'elle partageait l'amour de la Provence Indépendante ensemble, malgré tout. Sa suzeraine avait raison, Mila pensait elle aussi que laisser passer cela serait montrer un comté faible.

Son regard revint vers Ladoce.


Comtesse de Fontvieille, je ne puis tolérer que vous alliez à l'encontre d'une loi qui fut modifiée lors de votre propre mandat. Vos propos remettent en cause les choix découlant de la déclaration d'Indépendance du 22 novembre 1454... Une plainte à votre encontre sera déposée sous vingt quatre heures pour Haute Trahison. J'ose espérer que le Marquisat lui même se passera des services d'une fêlonne !

Vous pouvez vous lever mais votre allégeance est refusée. Le code de la Noblesse vous pousse à respecter les loys en vigueur et me pousse à assumer les actes et paroles de mes vassaux. Je ne puis me permettre d'aller dans le sens de vos propos. Je laisserai au Juge de Provence le soin de décider si oui ou non vous êtes coupable de Haute Trahison envers votre Comté, si telle est sa décision une demande de retrait de vos titres sera soumise à l'AHAO.


Son regard se tourna ensuite vers Prunille, elle attendait qu'on reprenne la Cérémonie et ne comptait pas s'attarder icelieu sur le cas Ladoce.
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Prunille.
Hersende venait de se faire une ennemie de plus.

Le regard dans le vague, elle restait impassible.
Mais elle aurait volontiers fusillé du regard Marquise comme Comtesse.
Balancé son parchemin à la figure, et quitté la salle en claquant la porte.
A la place, elle tentait de garder respiration normale.
De ne regarder personne.
Non par lâcheté, mais par peur de trahir ses sentiments.

Nerveusement, elle prit note, sur son parchemin.


Citation:
Comte Illustre

- Constance de Champlécy, Comtesse de Provence - Fait

Comtes

- Ladoce de Lorso, Comtesse de Fontvieille poursuivant ès Provence - Refusée
- Ludovi de Sabran, Comte d'Apt & Seigneur de Rocbaron et de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, conseiller extraordinaire du CC, archevêque d'Aix, juge à la CSMAO, héraut ès généalogie
- Delaïdo de Sabran de l'Isle, Comtesse de Saint-Rémy, chancelière marquisale

Vicomtes

- Funnyjok d'Heavenx, Vicomte de Nice, érudit, maire de Toulon jusqu'à peu
- Algaranna de Ludchance, Vicomtesse d'Hyères, commissaire au commerce, héraut ès vassalité, juge à la CSMAO

Barons


- Le plus beau, procureur de Provence, diacre, chevalier teutonique
- Savié Audisio, Baron d'Orange & Seigneur de Lorgues, avocat, membre du BRL, héraut ès devises
- Eavan Gaelig, Baronne de Salon-de-Provence, Maitre d'Armes, vidame de Provence - Fait (Missive)
- Alicius Astor, Baron de Grasse, érudit
- Minos, Baron de Roquesteron, érudit
- Délia dou Paradou, Baronne de Fayence, avocat, ACAC, Procureur héraldique
- Adrian Audisio, Baron de Saint-Estève-Janson, doyen de la noblesse, ambassadeur
- Ysabelle Leroy, Baronne de La Ciotat - Fait (Missive)
- Sherry de Marigny, Baronne de Beuil - Fait (Missive)

Seigneurs

- ...


Le tyranneau avait parlé, la marionnette s'était exécutée.
Triste pantomime.
Car il n'y avait, pour Prunille, qu'une seule entité qui ne pouvait être critiquée, ni remise en cause, c'était Dieu.
Le Marquisat et Hersende se prétendaient-ils parfaits au point de sanctionner toute critique d'un procès pour Haute-Trahison ?
A ce qu'elle sache, Ladoce n'avait trahi personne.
N'était pas allée lécher le cul d'un Empereur ou d'une Reine.
Et la connaissant, n'irait jamais.
Elle se battrait jusqu'à la mort si des étrangers venaient à faire intrusion sur le territoire, même dans l'optique de renverser le Marquisat.

Sa peau sentait le regard de Constance braqué sur elle.
Un léger tremblement parcourut les mains de la jeune Blonde.
Mais nul ne pouvait savoir si c'était du froid, de la peur ou de la colère.
Tournant les yeux vers Mateù, elle contempla, l'espace d'un battement de paupières, celui qui allait devenir son époux.
Chercha de la force dans l'espoir de pouvoir, un jour, construire un monde meilleur pour leurs enfants à venir.
Et, dressée dans l'austérité de sa robe de deuil, et dans son invisible indignation, elle appela :


Monseigneur Ludovi de Sabran, Comte d'Apt, Seigneur de Rocbaron et de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume.
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Anciennement Gabcha
Kalaha
La Rectrice se considérait comme une Noble d'action et non de discours. Elle était peu encline à passer du temps dans les cérémonies et les assemblées. Quoique médecin, ayant opté pour garder la vie et non donner la mort, elle préférait montrer son allégeance à la Provence avec son épée qu'avec sa langue. Elle avait cependant pris le temps ces derniers jours de participer, ou du moins d'écouter certains débats.
Si elle était arrivée en retard à la cérémonie, elle eu néanmoins la tristesse d'être témoin des discordances.
Le cœur serré, elle se demandait comment les Provençaux pouvaient se montrer si unis face aux menaces et si déchirés en temps de paix…Peut être parce que pendant les guerres ont revenait à l'essentiel, tandis qu'en temps de paix les personnalités charismatiques ne trouvaient rien d'autre à faire que s'opposer.
Quoi qu'il en soit, il était temps pour elle de signaler sa présence. D'un pas décidé, elle vint rejoindre Minos, le doyen des médecins, certaine que la douceur et la gentillesse de l'homme allait la revigorer dans cette lourde ambiance

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Hersende
Hersende regardait la jeune Dame de Callas.

Celle-ci, récemment promue Héraut de Provence et sans doute dans un futur plus ou moins proche Maître d'Armes, avait pour tâche de s'assurer du respect des droits et devoirs de la noblesse. Lors de l'allégeance, elle devait vérifier que tout se déroulait selon les règles.

Elle avait tout d'abord paru indifférente, voire légèrement amusée à la faute commise par la Comtesse de Fontvieille. Les propos proférés auraient pourtant dû la faire réagir, d'autant plus que ladite Comtesse travaillait comme poursuivant es Provence à la Hérauderie sous ses ordres. Et maintenant, elle restait impassible... voire crispée.

Sans doute était-elle trop jeune pour cette tâche qui lui avait été confiée, ne mesurait-elle pas les hautes responsabilités qui reposaient sur ses épaules. Hersende soupira... Qu'elle regrettait l'absence du Maître d'Armes retenu par ses devoirs au sein de la Garde Episcopale!

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Hersende de Brotel, Marquise des Alpes Occidentales
Atchepttas
La Provence, enfin ! La jeune femme soupira de bonheur lorsqu'elle aperçut au loin le paysage bien connu.

Passant par Avignon pour ensuite rejoindre Aix, la jeune femme décida de s'arrêter quelques instants au château. Elle avait quitté toutes ses fonctions à cause de ses graves blessures, mais l'envie était irrésistible, allez savoir pourquoi.

De nombreux chevaux ainsi que des carrosses étaient déjà dans la cour. Vedène leva un sourcil, que pouvait-il engendrer tout ce remue-ménage ?

Descendant péniblement les marches de son carrosse, la jeune femme se laissa guider par le son, ou bruit c'est selon, jusqu'aux portes de la salle de cérémonie.


Ah oui....la cérémonie d'allégeance....Bah, autant y participer maintenant que je suis là.


La porte s'ouvrit dans un grincement peu discret et se referma de la même façon.

Au milieu de la salle se trouvaient Milady en Illustre, Hersende en Marquise et Ladoce pour apparament l'allégeance et Prunille en héraut.

Ouf la cérémonie venait apparemment tout juste de commencer.


Atchepttas aurait pu entendre les mouches voler s'il y en avait eu. Est ce son entrée qui avait perturbé tout ce monde ? N'avait il jamais vu une canne aussi saillante ? Pour une entrée en toute discrétion, c'était fichu.



Dames & Messires, Nobles....


Rapide salutation générale tout en essayant de trouver le point de fuite le plus proche.....Trouvé : Saint-Estève-Janson

Elle essaya tant bien que mal de ne pas trop faire résonner sa canne en marchant. Là encore, fichu. Elle marmonna rapidement entre ses dents :


Continuez, faites comme si je n'étais pas là....


En sureté derrière Adrian, du moins c'est ce qu'elle pense, elle lui chuchota :


Dites moi mon ami, est ce moi où l'expression : "Arriver comme un cheveu dans la soupe" m'est tout à fait appropriée ?

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Ladoce
Ladoce écouta parler la Marquise et la Comtesse. Elle n'était pas vraiment étonnée, ceci dit, elle espérait pour elles qu'elles avaient mesuré la portée de leurs paroles car si la jeune Comtesse avait osé dire tout haut ce que nombre de provençaux pensent tout bas, elle n'avait pas pour autant bafoué ses obligations de noble, pas dit quelconque mot remettant en cause l'indépendance de la Provence, et encore moins appelé à rejoindre l'Empire et se soumettre à l'autorité de l'empereur, ce qui là en effet, aurait été aller à l'encontre des loys provençales.

Depuis quand prêter allégeance à la Provence, lui jurer aide et conseil, était un acte de trahison?
Apparemment, il y avait chez ces personnes un réel amalgame qui s'opérait dès qu'on parlait de la Provence indépendante et libre. Ce qui était sur, c'est que si on n'en parlait pas de la manière qu'elles l'entendaient, alors on devenait un ennemi de la Provence. Drôle d'attitude quand on dit aux provençaux qu'ils sont libres mais qu'on les empêcher d'avoir leurs propres avis.

Et si elle devait à présent peut être en passer par un procès,elle n'en restait pas moins relativement fière d'avoir réussi à faire montrer le vrai visage d'Hersende à cette assemblée de nobles et de roturiers. A se demander ce que représentait vraiment la Provence pour elle si elle estimait que l'on devait à ce point vénérer l'institution qu'elle dirige comme la seule et unique capable d'assurer notre indépendance ... oui, ça s'appelait bel et bien de la soumission, que ça leur plaise ou non, et rien de tel n'était prévu dans la déclaration d'indépendance .... A cet instant, elle se souvint de paroles de Gabcha, il avait vu vrai le pauvre homme.

Elle se releva dignement, tête haute, fixant le regard de Mila à qui elle répondit, toujours sur le même ton, impassible.


Soit, c'est votre choix votre Grandeur. Nous laisserons donc les hommes de droit décider de qui a fauté.

Elle regarda de la même manière Hersende, ses paroles pouvaient tout autant s'adresser à elle. Elle ne leur fit pas l'affront de leur sourire bien que l'envie ne lui en manquait pas. Ses titres, elle les défendrait, c'est certain, mais si elle devait un jour les échanger contre une Provence réellement libre et pas soumise à une Marquise qui se prenait de plus en plus pour Dieu le père, elle le ferait sans le moindre regret.

Elle retourna tranquillement se mettre à sa place pour suivre la suite de la cérémonie.

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Richelieu1
Pour une fois, l'on pouvait dire que les allégeances ne manquaient pas de piquant. Dommage que les "réjouissances" étaient aussi navrantes ... Qu'importe, cela n'empêcherait pas le Comte Archevêque de satisfaire à ses obligations. S'avançant, et posant un genoux à terre, il déclara :

Votre illustre Grandeur, Nous Ludovi de Sabran, Comte d'Apt, Seigneur de Rocbaron et de la Sainte Baume, Archevêque Métropolitain d'Aix en Provence, vous faisons serment d'allégeance pour os terres d'Apt et de Rocbaron.

En temps que votre humble vassal, et à l'instar du reste de la noblesse Provençale, Nous faisons en ce jour Serment de vous apporter notre Aide, nos Conseils et mettons nos terres, nos gens, nos biens et notre vie à votre service, vous offrant par la même Protection éternelle, comme nous l'avons toujours fait envers la Provence et le Marquisat.

Que votre règne soit auréolé de Gloire et qu'il mène la Provence par delà les limbes de notre triste époque.
Nous rappelons enfin que notre hommage-lige va au très Saint Père le Pape Eugène V.


Et le comte d'attendre la réponse de l'illustre. Toujours genoux à terre, et tête baissée.
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Ludovi de Sabran, Comte d'Apt, Archevêque d'Aix en Provence
Seigneur de Rocbaron et de la Sainte Baume
Juge Suprême de la CSMAO
Milady
Mila écouta le serment d'allégeance de l'archevêque et sourit. Quand il précisa son allégeance lige elle opina en silence, la foi devait prendre le pas sur le reste.

Elle le fixa et commença à lui répondre.


Nous Constance de Champlecy, Comtesse de Provence Libre, acceptons votre allégeance prononcée, devant le peuple provençal et sa noblesse réunie.
Nous vous assurons, Comte d'Apt, Seigneur de Rocbaron et de la Sainte Baume, de notre protection, notre justice et notre soutien indéfectible.


Elle lui tendit la main légèrement mal à l'aise de l'inviter à se lever alors qu'elle avait toujours elle même été impressionnée par l'archevêque. Elle échangea ensuite le baiser vassalique dont le héraut avait parlé en début de cérémonie.
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Richelieu1
L'archevêque une fois relevé et ayant obtenu le baiser vassalique sourit à l'illustre. Il lui souhaita bonne chance a voix basse et se mit en retrait, laissant place à d'autres.
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Ludovi de Sabran, Comte d'Apt, Archevêque d'Aix en Provence
Seigneur de Rocbaron et de la Sainte Baume
Juge Suprême de la CSMAO
Castor22
Le doyen n’eu pas attendre longtemps que déjà l’illustre répondait à la noblesse présente. Pour ne pas changer, Mila prouvait qu’elle ne comprenait rien à la noblesse et surtout aux dires de ceux-ci à l’assemblée. Ce n’était pourtant pas compliqué à comprendre que le but des 5 ou 6 nobles n’était pas de supprimer le Marquisat de tous les textes légaux, mais bien de les simplifier en évitant les redondances inutiles.

Une de ses rares paroles sensée fut de ne pas rentrer dans le débat juridique ici. Parole que son cousin ne semblait pas avoir comprise en prenant la parole. Tiens ? Les rôles étaient ils inversés dans la famille ? D’habitude Savié était le réfléchi et lui le bourrin. Souriant brièvement devant ce constat, il regarda Savié retourner à sa place après ces paroles de trop en ce lieu, mais tellement plus juste que celles de l’Illustre.

Retournant à sa place alors que la comtesse De Fontvieille avançait vers l’estrade, il était rassuré sur un point : la comtesse semblait aussi déçue que lui par le peu de nobles présent à l’assemblé et il supposait qu’elle profiterait que ces nobles absents passent devant elle pour leur demander d’y passer plus souvent.

Il écouta avec attention l’allégeance qui ne plaisait pas, la demande de correction contraire au codex Provençal, la nouvelle allégeance tout à fait correcte et la confusion entre la Suzeraine Marquisale et sa vassale Provençale parlant de choses différentes.

Alors que le calme était revenu après cette scène mémorable , il se retourna suite au grincement des portes et vit arriver la Dame de Vedène semblant un peu mal à l’aise par son entrée "discrète". Malgré la présence de la canne, il fut heureux et en même temps rassuré de la savoir de retour en Provence et pas trop amochée.

Lui souriant et l'’invitant à s’asseoir à ses cotés, il lui chuchota à son tour :

Il est vrai que tu serais arrivée un peu plutôt, ton vacarme se serait mêlé aux bruits et aux discours. Mais content de te revoir ma belle amie.

Malheureusement pour toi, tu viens de manquer une magnifique scène.

Il faut que tu saches que juste avant ton arrivée, l’Illustre nous a souligné que la Provence appartenait au Marquisat et elle a prêté allégeance à genoux en signe qu’elle se soumettait à l’autorité du Marquisat. Rien de bien méchant il est vrai, cela est bien signalé dans les statuts que les provinces dans le marquisat sont sous son autorité.

Ce qui est drôle, c’est qu’elles sont offusquées qu’un noble de Provence prête allégeance en soulignant ce qu’elles viennent de rappeler juste avant. Le procès risque d’être intéressant à suivre.

Mais dit moi, toi, comment te sens-tu ? Tes blessures semblent sérieuses.


Edit : Divergence avec le Post d'Atch
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