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Comédie d'allégeance

Castor22
Alors que la Comtesse de Fontvieille retournait à sa place après le refus de son allégeance, le baron répondit à la dame de Védène aussi bas alors que les nobles suivant passèrent devant l’Illustre :


Un noble peut se faire attaquer au tribunal, mais seulement s’il transgresse une loi. Ici, il faudra qu’elle trouve mieux que la déclaration d’indépendance pour porter plainte. Tu vois par exemple, le vicomte vient de prêter allégeance à la Provence libre, ce qui est interdit dans le codex car cela est une volonté indépendantiste passible de Haute trahison. Mais promis je t’expliquerai après la cérémonie.


L’Audisio fut amusé quand l’héraut Provence rappela à la Comtesse de saint Rémy qu’elle le veule ou pas, elle était encore marié aux yeux de l’AHAO et que dès lors elle portait toujours le nom de son mari. Se tournant vers la roture et les bourgeois présents, il remarqua un jeune homme avec une couronne de Baron sur la tête. Ne le reconnaissant pas, il sourit en pensant qu’un noble étranger avait fait le déplacement pour assister à cette cérémonie.

Ecoutant son amie parler des conséquences de sa blessure, il fut marqué par la tristesse émanant de ses paroles et l’inquiétude qui l’avait quitté quand il l’avait vue arrivé, le reprit.


Moi je me porte à merveille bien que la baronne de Salon me manque. Je me réjouis de la revoir.


Mais le plus important actuellement n’est pas moi, mais bien toi. Je ne t’ai jamais connue aussi défaitiste mon amie. Garde courage, si Aristote en avait marre de te voir faire la guerre, il ne t’aurait pas épargnée. Tu es vivante, c’est le plus important.


Pour ta blessure, oui va voir Savié, il saura surement te soigner. Le docteur Savoyard n’a pas dû avoir assez de temps pour te soigner correctement. Il devait être débordé avec tous les blessés qu’a faits cette guerre. Et après ta visite chez lui, tu pourras venir t’installer un moment à Janson si tu désires. Tu ne seras pas seule pour la guérison comme cela et on pourra reprendre l’entrainement quand tu iras un peu mieux. Je t’apprendrais à éviter de te faire blesser pour les prochains combats.



Adrian sourit à son amie, espérant lui redonner un peu le moral tout en se disant qu’il devrait peut être avant lui aussi apprendre à ne pas se faire toucher durant les combats.

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Prunille.
Citation:
Comte Illustre

- Constance de Champlécy, Comtesse de Provence - Fait

Comtes

- Ladoce de Lorso, Comtesse de Fontvieille poursuivant ès Provence - Refusée
- Ludovi de Sabran, Comte d'Apt & Seigneur de Rocbaron et de Saint-Maximin-la-Sainte-Baume, conseiller extraordinaire du CC, archevêque d'Aix, juge à la CSMAO, héraut ès généalogie - Fait
- Delaïdo de Sabran de l'Isle, Comtesse de Saint-Rémy, chancelière marquisale - Fait

Vicomtes

- Funnyjok d'Heavenx, Vicomte de Nice, érudit, maire de Toulon jusqu'à peu - Fait
- Algaranna de Ludchance, Vicomtesse d'Hyères, commissaire au commerce, héraut ès vassalité, juge à la CSMAO

Barons


- Le plus beau, procureur de Provence, diacre, chevalier teutonique
- Savié Audisio, Baron d'Orange & Seigneur de Lorgues, avocat, membre du BRL, héraut ès devises
- Eavan Gaelig, Baronne de Salon-de-Provence, Maitre d'Armes, vidame de Provence - Fait (Missive)
- Alicius Astor, Baron de Grasse, érudit - Fait (Missive)
- Minos, Baron de Roquesteron, érudit
- Délia dou Paradou, Baronne de Fayence, avocat, ACAC, Procureur héraldique
- Adrian Audisio, Baron de Saint-Estève-Janson, doyen de la noblesse, ambassadeur
- Ysabelle Leroy, Baronne de La Ciotat - Fait (Missive)
- Sherry de Marigny, Baronne de Beuil - Fait (Missive)
- Kalaha de Château-Ricard, Baronne de Martigues

Seigneurs

- Maximilien de la Besse de Malcor, seigneur de Saint-Étienne-les-Orgues - Fait (Missive)


Énorme sourire en coin de la Blonde, qui depuis 5 bonnes minutes déjà observait son fiancé, plus ou moins à la dérobée.
Très distinctement, elle annonça :


Mateù de Sabran, Baroùn de Grimaud, Seigneur de Nans-les-Pins.
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Anciennement Gabcha
Atchepttas
Atchepttas adressa un joli sourire à son ami. Un sourire parce que ses paroles lui faisaient du bien mais aussi car les derniers mots sortis de sa bouche semblaient complètement inappropriés de la part de quelqu’un qui se faisait laminer à chaque combat. Si elle devait vraiment prendre des cours pour combattre, bien que jusqu’en Savoie elle ne se débrouillait pas si mal, ce n’était surtout pas de lui qu’il fallait en recevoir.


Je pense que tu manques aussi à la baronne. Tu devrais être fier d’elle. Elle garde son sang froid malgré les difficultés engendrées par la situation à Genève. Les problèmes de logistique, les graves blessures, les raz le bol générales et j’en passe. Elle est malheureusement à cran mais à sa place j’aurais déjà lâché l’affaire. J’espère que tu pourras la revoir avant son départ pour Genève.


Penchant la tête pour apercevoir Savié avec un marmot dans les bras

C’est son fils ? J’ai l’impression d’être partie il y a une éternité… J’irai lui parler un peu plus tard. Peut être qu’en effet ce n’est qu’une mauvaise analyse du médecin savoyard, mais ma jambe me fait souffrir.


Lui adressant un sourire


Tu sais mon cher ami, je suis peut être blessée mais je n’ai pas perdu de mon efficacité au combat. Les coups de canne ca peut faire très mal. Je veux donc bien venir séjourner à Janson pour te tenir compagnie mais t’entrainer avec moi risque de te faire tourner à ton plus grand désavantage.


Il fallait bien l’impressionner, technique d’intimidation en cas de combat. Là au moins elle avait peut être une chance sur une seule jambe. La jeune femme lui adressa un clin d’œil puis reporta son attention sur la cérémonie.
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Castelorazur
Mateù se calmait doucement.

Il avait été tout en affaire lorsque les débats avaient explosés en autant d’envolée lyriques ! Mais, progressivement, les choses rentrèrent dans l’ordre et les Nobles se succédèrent.

Cependant, l’excitation avait été là. L’Arlésien imputa son abondante transpiration à ce fait. Mais étrangement, les quelques instants de répits ne calmèrent en rien sa sudation suave et massive. Pire encore, sa tête se faisait lourde et ses sinus encombrés.

Diantre, il était malade !

Son péché-mignon allait encore lui causer des torts. Pourtant, les fâcheuses conséquences ne manquaient pas. Mais c’était plus fort que lui : le délice de fruits de mers trempés dans un cocktail laitier l’emportait toujours. « Toujours », ça voulait dire « ce matin », en l’occurrence.

Le Baron s’excusa à sa droite lorsque son estomac travailla et à gauche quand ses intestins en firent autant.

L’observer devait être intrigant. Ses joues gonflaient, dans un relent expédié plus ou moins discrètement par un souffle nauséabond.

Et encore, ce n’était que la première étape. Tout un programme.

Alors qu’il songeait sérieusement à s’éclipser, Prunille prononça son nom. Mateù sourit, plutôt crispé.

Chaque référence à la Cianfarano était accompagnée de pensées amoureuses. D’habitude.

Là, le Baron se leva, adressa un signe de tête à la belle et approcha de l’Illustre. Ses pas étaient accompagnés de regards circulaires tandis que sa main venait régulièrement se poser sur sa bouche.

Arrivé aux pieds de l’Illustre, il s’abaissa afin de poser un genou en terre. Mais à peine le mouvement avait-il été entamé que Mateù se figea. Son corps n’était pas d’accord.

Tant pis, il resterait debout. Mila ne lui en tiendrait probablement pas rigueur, elle qui urine au nez de la Noblesse et de son prestige.

D’une voix moins solennelle qu’à l’accoutumée, il prononça l’éternel serment :


Nous, Mateù 'Castel' de Sabran, Baron de Grimaud, prêtons allégeance à la Provence soum… Ah non ! Un peu d’hypocrisie ! C’est que son malaise le rendait naïf. Ou sincère. Ou con. Enfin, tout sauf politique quoi.

Bref, après cette courte hésitation, il reprit :

Nous prêtons allégeance à la Provence Libre tombée sous la coupe du …
Nouvel arrêt.

Burps.

La Provence Libre qui a bien de la chance d’être inféodée à une Institution aussi respectable et formidable que le Marquisat.


Tiens, « Libre » et « inféodée »… ? Comme se pouvait-il ?

Comtesse, j’offre aide, conseil et tout le soutien militaire nécessaire à la Provence.

Gloups.

Je tiens, aussi, à rappeler que mon allégeance-lige est réservé à sa Sainteté le Pape.



Mateù était prêt à enchainer dès que Mila aurait accepté ou refusé son allégeance. En attendant, il se tenait face à elle, droit mais tanguant...
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- Mateù 'Castel' de Sabran
Iskander
Il y eut un

Plop

Sonore, étouffé. Le bouchon avait cédé aux suppliques assourdies, avec un certain enthousiame qui faisait plaisir à voir, même si un peu trop à entendre.

Il faudra lui en garder. Il a l'air tout chose. Et on dit que c'est souverain, pour tout.
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Milady
Il restait debout soit. Elle n'aurait à lui tendre la main. Elle se doutait que ce serait froid, ça l'était. Des Sarcasmes aussi...

Elle soupira longuement, réfléchit. Il comptait dire ; il ne l'avait fait.

D'un voix monocorde elle enchaîna.


Nous Constance de Champlecy, Comtesse de Provence Libre, acceptons votre allégeance prononcée devant le peuple provençal et sa noblesse réunie.
Nous vous assurons, Baron de Grimmaud, de notre protection, notre justice et notre soutien indéfectible.


Elle échangea vaguement un baiser vassalique effleurant à peine la joue du Baron et attendit la suite.
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Misslafan29
Algaranna était ravie de voir le bouchon sauter et tendit son verre à Iskander.
-Peux-je avoir un peu ?
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Amoureuse de son beau Coquin et proclame au monde qu'elle l'aime, son Comte.
Iskander
Oc ! Bien sûr !

Sinon, à quoi serviraient les bouchons !


Et de luis servir cette boisson pétillante et savoureuse, source d'une douce ébriété.
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Kalaha
Kalaha donna un petit coup de coude à Miss au risque de faire couler un peu du doux breuvage, puis ouvrit fièrement sa bourse de médecin pour lui montrer où ses bouteilles avaient trouvé refuge.
Elle était très fière de l'idée qui lui était venue quand la Comtesse avait répondu à l'allégeance de Miss avec ces mots
"Nous vous assurons également ne pas toucher à vos bouteilles et vous en laisser la complète jouissance",
Elle avait d'ores et déjà aidé la Comtesse à tenir cet engagement…
Miss rassurée, elle tendit elle aussi son verre vers Iskander, tout en louchant sur les victuailles…

c'est bien la première fois que j'attends mon tour aussi agréablement
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Iskander
Ma foi, il y en aura bien assez pour tous. Et sinon, il y en aura encore.

Et de poursuivre la tournée, servant abondamment tous, quels que soient leurs atours, sans verser une goutte dessus, ou dessous.
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Misslafan29
Algaranna remercia Iskander et but quelques gorgées.
-Il est délicieux, et savoureux! Une douce et agréable ..bière! quel plaisir de boire ceci.
Où vient cette bouteille?

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Amoureuse de son beau Coquin et proclame au monde qu'elle l'aime, son Comte.
Iskander
Des brasseries des rives de la Senne, dans le Duché de Brabant. On y adoucit l'amertume de la bière avec des cerises ou des framboises.

Hem ... celle-ci, c'était avec quoi ?


Evidemment, les étiquettes avaient péri corps et bien en cours de voyage.
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Avyd.
Comment se faire remarquer ? Bonne question ... Ils semblaient aimer l'hypocrisie ces provençaux, ils seraient servis en sincérité. N'empêche, fallait réussir à s'approcher de la comtesse "libre".
Il jeta un coup d'œil à sa tenue vestimentaire, il n'était pas si mal habillé après tout, il pourrait se fondre dans la masse de nobliaux. Faisant fi de rien, sous les yeux vigilant des gardes comtaux, il réussi à s'approcher de l'Illustre. Il était étranger, et l'assemblée ici-même rassemblée ne le connaissait pas. Les personnes présentes se jetaient des regards curieux, "qui était il ?", mais nul n'osait faire une remarque, de peur de se tromper et par la même de se ridiculiser. La Héraut n'avait pourtant appelé personne, mais la réaction du service de sécurité semblait bel et bien nulle.
Le jeune Baroùn, arrivé en vitesse devant l'Illustre prit alors la parole :


Nous, Avyd de Louvelle-Cadenet, Légitime Baron de Fayence, prêtons allégeance à la Provence et à sa Comtesse dite : "Illustre".

Soulignons toutefois que nous refusons la Tyrannie imposée par le marquisat félon, que nous exécrons la soif de pouvoir démesurée de celle se disant "marquise" mais n'étant en réalité qu'une usurpatrice manipulant le bon et brave peuple de Provence.
Pour finir, nous refusons la traitrise perpétrée à l'encontre de sa Majesté Impériale Alveran 1er, seul et unique suzerain de Provence ce par la volonté divine du Très-Haut.

Adonc, n'apporterons aide, conseil et soutien militaire si et uniquement si l'Illustre respecte notre première volonté, celle de libérer le peuple provençal d'un joug perdurant maintenant depuis plus de trois longues années et divisant les provençaux. La liberté de notre peuple primant avant tout, nous laissons de côté, avec regret, le point de l'indépendance provençale, demeurant pour nous une grave erreur.
Nous, Baron de Fayence, abhorrons le crédo du Marquisat : "Diviser pour mieux régner", car celui-ci n'est que la triste réalité du pouvoir exercé par l'infamie marquisale nous craignons la guerre civile contre cette bataille permanente des clans nobliaux assoiffées de pouvoir, entre autre, le Marquisat des Alpes Occidentales ; notre pire cauchemar serait celui de voir notre peuple s'entretuer.

Appelons le bon peuple de Provence, celui des bas fonds et de la terre, à se soulever unanimement contre le lobby marquisal d'Avignon et à refuser d'obéir à tout décret, annonce, déclaration ou autre ordre provenant de l'abominable tyrannie. Appelons le bon peuple de Provence à n'écouter que les directives provenant de Aix et des représentants de son peuple, à l'unique condition que ceux-ci ne continuent plus à soutenir la perfidie et la répression.


Voilà son discours achevé, bientôt des dizaines de gorilles lui tomberaient dessus.
Iskander
Mais mais mais ... il avait trop bu sans doute ...

Ou bien il n'avait pas vraiment suivi ce qui s'était passé pendant toutes ces années.

Tant de gens qui s'étaient succédés, tout cela ...

Halalalala.

Si les gens cessaient d'utiliser des grands mots creux pour parler de choses concrètes qu'is voulaient voir améliorées.

Mais les grands mots creux résonnaient mieux, beaucoup mieux.

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Avyd.
Non, non, non. Il était tout à fait sobre.

Et au combien des gens pourraient dire que son discours reposaient sur des vanités et des démagogies. Avyd n'en aurait que faire. La vérité n'a pas de prix, et lorsqu'on ne peut défendre l'indicible, on préfère tenter de tourner en dérision les propos adverses par des phrases bien faites plutôt que d'argumenter ou tout du moins, essayer. Mais le Marquisat était indéfendable.

Le peuple de Provence, lui, savait. La guerre de 1458, ONE Amesha, et bien d'autres s'étaient attaqués à la Provence, la dévastant, la ravageant conscient de sa faiblesse et de son isolement total. A cause de quoi ? Du marquisat bien sûr. La Provence était bien seule, sans allié, sans soutien, et elle ne pouvait compter que sûr son propre courage en cas de coup dur, qui parfois n'était pas suffisant ... Aujourd'hui elle était en ruine à cause de son entêtement. Ou plutôt, l'entêtement de ses politiciens, le peuple lui, petit à petit, se ralliait à la cause pro-comtale, comme les dernières élections l'avaient démontré.

Quand est ce que la Provence retournerait à la raison ?
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