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[RP] Réponse au Duc et à son annonce mensongère

Sorane
Sorane avait pris connaissance de l'annonce rédigée par le Duc, puisqu'il l'avait virée de son poste de Porte-parole sans le moindre égard et sans motifs valables.
Et de plus il lui avait interdit de faire son devoir de conseillère en l'excluant de la salle du conseil ducal, enfreignant ainsi la loi.
Elle avait été élue, c'était trop facile de virer ceux qu'on n'aimait pas de la salle du conseil et surtout interdit par le codex et la Loi Royale au moindre prétexte.

Et tout cela pour avoir donné un bon conseil et éviter une grosse perte financière au Duché.

Elle se permit donc d'afficher un démenti et de corriger les allégations fallacieuses du Duc ! Il était hors de question qu'on remette en question son dévouement envers son Duché qui avait toujours été sans faille par des mensonges.


Citation:
De Sorane de Voiturienvenir, Conseillère ducale élue, fidèle et dévouée à la Bourgogne,

Au Duc de Bourgogne
A l'ensemble du conseil ducal
A tous les Bourguignons

Salut.

Les gardes du palais de Dijon m'ont refusé l'accès à la salle du conseil ducal ce matin, sur ordre du Duc.
Or il me semble judicieux de rappeler que le conseil ducal est formé de 12 conseillers élus, qui ont pour devoir de conseiller et d'assurer leur fonction.
Et que si le Duc a tout pouvoir pour la répartition des fonctions, il n'a pas celui d'exclure un conseiller du conseil et de l'empêcher d'accomplir son devoir, celui qu'il s'est engagé à assumer devant les Bourguignons.

Pour rappel :
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Citation:

Art. 211-5 – De la révocation des Conseillers
Le Duché recognoit au Duc le droit de révoquer les Conseillers de leurs offices. Il ne peut toutefois pas les exclure du Conseil.


Ensuite, il convient de corriger les allégations ducales pour justifier mon renvoi.

La paix je la chéris, et d'ailleurs, j'ai au contraire tout fait pour que ce mandat se passe sous de bons auspices, acceptant une fonction non voulue de bon coeur, l'assumant au mieux, me pliant aux directives ducales sans rechigner concernant les annonces ducales.

Et mieux encore, j'ai fait mon devoir de conseillère en intervenant dans une situation de crise et en donnant un conseil avisé pour limiter justement les conséquences fâcheuses et les pertes financières au cours d'une crise minière.

Si vraiment j'avais voulu faire acte de sabotage et saccager le travail du Duc, pourquoi alors aurais-je perdu du temps à prendre le temps d'étudier le problème et de trouver des solutions avec mes confrères sur une crise minière et d'avoir donné un bon conseil destiné à éviter de lourdes pertes financières au Duché ?

Bon conseil de ma part, puisque le Duc l'a confirmé quand il a enfin daigné s'intéresser à la question.

Et le lendemain, il vient me faire le reproche de conseiller et d'intervenir ?
Il me reproche d'avoir conseillé de fermer les mines qui risquent de s'effondrer une fois fermée... ce qui prouve évidemment que notre Duc maitrise la question minière.
Car une mine fermée ne peut pas connaître d'avarie et justement la fermeture n'avait d'autres but que d'empêcher un effondrement et une avarie.

Il me reproche de vouloir dominer... Dominer quoi et qui ? En donnant un conseil judicieux ? Visiblement notre Duc doit manquer d'assurance en lui et se sentir bien vite menacé et sans raison, si la simple expression de compétences et d'expériences acquises le pousse à virer ses conseillers !
Je l'encourage en tout cas vivement à parcourir mon guide sur les mines, cela lui permettra peut-être de se sentir plus à l'aise dans le domaine et d'éviter qu'il s'emporte pour rien !

Je suis donc remerciée... d'une bien injuste manière, pour avoir voulu servir mon Duché et préserver ses intérêts et avoir voulu épargné au Duc un début de mandat délicat avec une catastrophe minière à gérer et à justifier.

Alors non, il ne peut pas m'accuser de ne pas avoir fait mon devoir de porte-parole, ni celui de conseillère ducale, il ne peut pas me reprocher de faire passer mes rancunes personnelles avant le bien du Duché et de vouloir faire acte de sabotage, car si c'était vraiment le cas, je me serais réjouie de voir son mandat entacher par un crise et je n'aurais pas aidé à trouver une solution.

Non jamais, je n'ai fait passer quoi que ce soit avant les intérêts du Duché et mon devoir de Bourguignonne.

Et s'il y a une personne qui se laissent guider par ses rancunes personnelles, ce n'est pas moi.

Voilà la triste vérité, désormais, un conseiller ducal est jeté hors du conseil ducal, au mépris des votes des Bourguignons, pour avoir fait son devoir et avoir donné de bons conseils et parce qu'un Duc a besoin de faire acte d'autorité faute de pouvoir faire acte d'autre chose.

Pour finir afin de pouvoir faire mon devoir de conseillère, telle que la loi le préconise, je demande à être autorisée à me rendre en salle du conseil ducal ou à ce que les débats soient déplacés dans mon nouveau bureau.

Que le Très-haut veille sur la Bourgogne et les Bourguignons.






































Et alors Hector s'occupa d'afficher la lettre en dessous de l'annonce en la placardant consciencieusement.

Tandis que Sorane s'entretenait avec ses gardes Couchois sur la santé de leur famille.
Eusaias
Et au Duc de ricaner des âneries de la vicomtesse de Couche.

De l'encre et un vélin ! Héhéhé cou-couche panier la Couche.


Citation:
A la vicomtesse de couche,
Madame « c’est cro injuste »
Madame « tout le monde l’est méchant avec moi »
Salutations et respect. (Notez que moi j’en ai encore un peu pour vous.)


Je ne fais que survoler votre annonce ayant vraiment que peu de temps pour rire, hélas j’aurai bien voulu lire et rire plus longtemps, mais j’ai des affaires importantes à régler. Je ne rentrerai pas dans les détails j’ai bien peur que vous ne puissiez comprendre, vu que ça touche la chose pour laquelle, il y a déjà un an les bourguignons vous ont dit par les scrutins : « Non elle, une fois duchesse c’est largement suffisant sinon on va sombrer pour de bon ». Vous vous rappelez, quand j’ai été duc une première fois ?

Enfin bon passons puisque j’ai dit ne pas rentrer dans les détails je ne voudrais pas vous égarer et le but de court courrier n’étant pas celui là. Vous suivez ? Bien !

Je vous écrivais donc juste pour vous rappeler, le fait de chérir la paix ne consiste pas à chercher des noises aux gens, vous avez lu la mauvaise définition et du lire « conchier » au lieu de chérir. Demandez au Duc de Corbigny, à la duchesse Angélyque, au baron de Cudot ce qu’ils pensent de votre vision de la paix. Avant que vous vous mépreniez je n’ai cité qu’eux sinon le vélin va être beaucoup trop court je le crains. Mais les toisonnés, les nobles de bourgogne, les différents conseils bourguignons, les soldats de bourgogne vous ont vu à l’œuvre et savent donc que, comme on vous le dit souvent, voyez d’ailleurs que ce ne sont pas mes mots, « Sorane vous êtes une peste » ou « Sorane vous êtes dégoutante » encore « Sorane vous m’écœurez ». Vous vous souvenez de qui vous a dit ça ? Non non ne cherchez pas dans la liste que je vous ai donné ces trois personnes n’y figurent pas. Si j’ai pu vous aider a mieux comprendre votre rejet vous m’en voyez ravi !

Le second point est plus technique, attention il va falloir toute votre concentration. Vous êtes prête ? Tirez ! (désolé un vieux reflexe de soudard) Vous n’êtes pas renvoyée du conseil ! Hey oui vous êtes conseillère aux tavernes, donc toujours membre du conseil, de facto au conseil. C’est juste les locaux où je me trouve qui vous sont interdits, le Palais ducal en somme. Ouf rien d’illégal ! Pour le droit de vote, comme dit vous l’aurez, je me chargerai personnellement de vous faire parvenir les questions et les choix de votes.

De l’histoire de vos conseils, pour le salut de tous, on va s’en passer. Merci bien, mais le conseil ducal n’a jamais été aussi agréable et travailleur que depuis que vous avez été renvoyée une première fois pour des cas similaires. Vous vous souvenez ? Il y a 5 mois déjà, quand vous avez fait un scandale car vous n'étiez pas Chambellan et que du fait de votre immense amour de la bourgogne, vous avez démissionné de votre charge. Ah... Aurai je touché un point sensible ? Vous croyez que vous êtes la Bourgogne ? Zut moi qui pensais que vous étiez la princesse dans la tour !

En attendant, je vous souhaite un « bon coup de torchon » comme on dit dans le milieu des tavernes et rappelez vous Couche, on ne couche pas avec les clients… surtout quand ils ont les mains sales.

Respectueusement votre.

EBC,
Duc de Bourgogne.



Tiens porte cette lettre aux copistes qu'ils en fassent plusieurs et vous me placardez ça. Ah autre chose !

Il tire de la mie de pain d'une des miches sur la table et en fait deux boulettes.

Tiens prends ça ! Si tu la croises tu te bourres les cage-à-miels avec sinon crois moi elle va te gonfler avec ses "Et pia pia pia et pia pia pia".




Edit : nombreuses fautes.
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Orantes
[ Cosne ]

Ces derniers jours, la Bourgogne avait l'apparence d'un véritable mille-feuilles tant les lettres ouvertes aux bourguignons se multipliaient. Les professions de clerc et de copiste avait résolument un bien bel avenir dans le duché. Orantes ne put donc contenir sa curiosité à voir ces parchemins placardés sur la vieille halle aux grains de Cosne.

Et bien notre beau duché n'est pas sortie de la taverne ! Décidément le Duc n'avait pas de bref que le nom.... A peine venait-il d'être désigné par le conseil ducal qu'il se débarrassait déjà brutalement de ces conseillers. A ce rythme là, il serait bientôt seul dans son beau château de Dijon.
A bien lire, aucune explication de ce qui avait pu motiver sa décision, aucun argument, la vacuité la plus totale si l'aigreur et les rancœurs ne suintaient pas de son infâme baragouin. Il était prêt à piétiner le codex sans ménagement ni scrupule.

Pauvre Bourgogne, tu voulais être libérée, te voilà dans les bras d'un tyran à la vue basse !


Le jeune Volvent en était là de ces réflexions quand une vieille mégère à l'haleine fétide, grande admiratrice d'Eusaias le Bref, voulut partager sa joie de voir ainsi placardée une missive de son Duc préféré. Orantes lui jeta un regard noir et quitta la place, écœuré par tant de bêlements obscènes.
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Angelyque
La Mirandole, enfin libérée de ses charges se balladait gaiement dans les rues de Dijon.
Après l'effort, le réconfort.
Elle avait passé la journée à écumer les meilleures boutiques de Dijon, passant commande de toutes les tenues qui feraient fureur au printemps.
Bien entendu, elle n'avait pas les moyens de s'offrir tout cela, la construction de son mausolée n'en était qu'aux fondations mais tout son pécule y était déjà passé...le reste des factures seraient adressées à son généreux frère, qui ne connaissait pas les goûts de luxe de sa soeur mais qui avait bien aimablement proposé de payer ses dettes...
Angelyque en profitait allégrement, ce n'était pas une quinzaine de robes et accessoires supplémentaires qui feraient la différence au point où elle en était.

A la vue des missives placardées, elle éclata de rire.

Le légendaire commençait fort avec la dinde. Elle savait ce qui s'était passé, elle avait entendu les piaillement de la furie et savait que le grand Duc n'allait pas avoir sa patience légendaire. Après un claquement de porte le calme était enfin revenu.

Elle se tourna vers Riccardo, quasi invisble sous les emplettes de la Duchesse qu'il était en train de porter.


Vois tu, mon Riccardo, je peux partir tranquille. Le Magnifique a renvoyé Cou-Couche là où était sa vraie place, elle aurait pourri le conseil avec ses jalousies dévorantes. Dès sa première annonce elle commençait à se vanter d'avoir sa confiance. Ha ha, je ris aujourd'hui. Le peuple bourguignon est intelligent, il nous l'a sans cesse prouvé. Sa Grâce Eusaias ne s'en laissera pas conter, lui qui n'a nul besoin de mettre en avant ses connaissances pour tenter d'exister, il n'a plus rien à prouver. Ce n'est pas cette dinde qui ne manque pas une occasion de se vanter....de ses bêtises puisque nulle grande chose n'a été faite sous aucun de ses mandats je te le rappelle...du creux, elle a vendu du creux durant si longtemps...J'ai travaillé longuement avec lui durant mes trois mandats. Je sais que la Bourgogne est à l'abri. Le Légendaire va enfin pouvoir se révéler. La Bourgogne est grande et belle mon Riccardo, et ne cessera de briller!

Allez arrête de lambiner!!! Enguerrand m'attend!! n'oublie pas que je t'ai promis de t'augmenter, alors dépêche toi!

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Lison..
[à Autun]

Il faisait beau ce jour là, le soleil reprenait de la vigueur annonçant un printemps proche. Lison en avait profité pour musarder au marché avec sa petite Niria sautillant à ses cotés.

Une nouvelle affiche Comtale bariolée attira son attention. En bonne Bourguignonne, elle s’en approcha et pour en prendre connaissance, imaginant une énième apologie des soldats Bourguignons. Quelle ne fut pas sa surprise en lisant les mots… elle la relut plusieurs fois, afin de s’assurer que son esprit ne lui jouait pas quelques tours. Non…
Agacée d’attendre sa mère, et pressée de se régaler des friandises achetées quelques minutes auparavant, Niria tira sur le jupon maternel, les sourcils froncés prouvant son impatience.


Iens, iens, faim Ia.

Lison sortie de son ébahissement et regarda sa fille haute comme trois pommes et lui sourit:

Oui, on va y aller, mais avant, je vais te raconter une histoire.

Elle s’installa sur un banc de pierre et prit sa fille curieuse sur ses genoux.

Il était une fois, un Roy. Ce Roy régnait sur un grand Duché en Occident. Ce Roy était assis sur un trône immense, couvert des pierres, plus précieuses les une que les autres. Sur sa tête, une couronne d’or, lourde et richement ciselée. Malgré ses richesses, son trône et sa couronne, le Roy gardait une mine sombre et rageuse et toute la journée durant il grognait en tournant et retournant la garde de son épée entre ses mains.

Niria regardait sa mère et demanda:

Ouqoui pas ontent le Oy ? A une zolie couonne !

Et Lison de lui sourire :

Non, malgré sa couronne, le Roy n’était pas content, son Royaume était beau, mais désert, tous ses sujets étaient soit partis soit morts. Il régnait sur un Royaume… vide, sans plus personne à qui parler ou avec qui rire, seuls quelques chiens féroces pour lui tenir compagnie. Alors, ce Roy, toute la journée, cherchait un responsable à qui faire la guerre, pour se venger et prouver qu’il était le plus grand. Mais il ne trouvait personne, et sa colère était de plus en grande. Et oui, car à aucun moment il ne pensa que le responsable pouvait aussi être lui-même. Et non, pas un seul instant le Roy ne songea à se remettre en question, trop de prétention ou trop peu de clairvoyance.

Et Niria buvant les paroles de sa mère:

Dis, ourquoi tout e monde y est parti ? Z’avaient eur des méssant siens ?

Lison rit à la remarque de sa fille:

Oui, surement, ils devaient avoir peur des méchants chiens. Mais je crois surtout que les sujets du Royaume de ce Roy en avaient eu assez de l’autorité aveugle, des humiliations publiques, de l’absence d’écoute et de compréhension. Car tu vois la vraie force ce n’est pas d’imposer son point de vue ou ses idées par la violence et par la tyrannie, non, la vraie force, c’est d’écouter ce que l’autre à dire, de savoir reconnaître qu’on ne sait pas mais que l’autre, lui peut savoir et aider. La plus grande force, c’est de savoir que l’on n’est pas infaillible et qu’on à besoin de l’autre, même si l’autre nous agace.

Niria plissa ses petits yeux gris.

Ze comprends pas.

Mais si petit Ange, regarde, lorsque tu veux un jouet et que ta sœur joue avec, tu lui arraches des mains, sans rien lui demander, alors, elle pleure et ne veut plus jouer avec toi. Et toi, tu as le jouet, mais personne avec qui jouer. Si tu lui demandais, si tu lui parlais, vous joueriez ensemble seriez heureuses toutes les deux.

Soupire tristounet de la petite frimousse:

Vi, mais c’est du !

Sourire attendri de Lison et ébouriffant les cheveux de sa fille:

Oui c’est dur, mais il faut essayer, c’est comme ça qu’on grandit et qu’on devient fort. Aller, rentrons vite, je suis certaine qu’Anaëlle t’attends pour jouer. Allons-y vite.

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Arambour
[A Dijon]

Elle n'était plus Bourgmestre, et ce n'était point pour lui déplaire malgré ce qu'elle pouvait penser des agissements du nouveau. Ce n'était que pour un mois en fin de compte et puis, elle avait bien d'autres chats à fouetter depuis qu'elle était devenue Douanière et Chef Maréchal.
Lors qu'elle se rendait sur le rempart, afin de prendre son tour de garde, la Licors Démesquine tomba sur une, ou plutôt deux annonces. L'une magnifiquement signée et scellée, l'autre nonchalamment placardée à côté de la première, la Belle et le Bête si l'on veut.

Elle avait encore un peu de temps devant elle, et commença donc par la première : la Belle.
Son sourire en coin ricaneur ne manqua point d'apparaître sur son visage. Non, point à l'encontre de la Vicomtesse de Couches, à l'encontre du Bref. De Bref, il n'en avait point que le surnom apparemment.

Puis elle lut la seconde annonce, réponse de la première. Elle ne sourit point. Cette lettre écrite de la main d'un noble respirait tellement le "parlé et même l'écrit gueux", que cela tuait l'envie de sourire. Pauvre, pauvre noblesse bourguignonne où as-tu donc appris l'art de t'exprimer ?

Ce soir, elle écrirait à la Vicomtesse.


Citation:
A Madame la Vicomtesse Sorane de Voiturienvenir,

Le Bonsoir,

Ayant pris connaissance des faits à votre encontre de part votre annonce affichée à la Capitale & de part l'inutile réponse faite par le Bref, sachez que je comprends tout à fait que vous soyez outrée par de tels comportements puérils.

Je me permettrai une question cependant :

"Qu'attendiez-vous de plus ?"

Malheureusement cette pauvre Bourgogne n'est point encore libérée de l'étaux qui l’étreint depuis tant de mois & je ne sais si vous y arriverez un jour, vous et vos amis. Je crois en vous, mais est-ce bien suffisant ?
Je ne crois point aux miracles, et je ne sais si ce ne serait point votre dernier recours pour sauver la Princesse souillée & piétinée pour la simple envie de devenir le noble le plus fieffé de Bourgogne.
Ce n'est point de cette manière que l'on reconnait le noble, point par son nombre de fiefs, mais bien par le nombre de hauts faits qu'il a réalisé.

Vous méritez vos titres bien plus qu'eux, mais sans doute n'arrivent-ils point à le comprendre, vous avez trop d'intellect pour eux. L'on ne peut vous en vouloir d'être intelligente Madame la Vicomtesse, et je vous en pries, restez le. Ne tombez point dans leur cercle infernal de langues de vipères & gardez cette grâce. Vous n'êtes que Madame la Vicomtesse, mais vous valez bien plus que la plupart des Grâces de ce Duché. De gracieux, ils n'ont que l’appellation.

Puisse la Bourgogne resplendir de nouveau grâce à vous et vos compagnons politique.
Puissiez-vous ne jamais abandonner, vous & ceux qui ne souffrent point encore.


Ni Grâce, ni Noble.


Se tournant ensuite vers la jeune femme qu'elle avait recueilli avec elle, suite au décès de la Baronne de Mervans.

-Veux-tu porter cette missive au Domaine de Couches je te pries. Informe également la personne que tu rencontreras que je m'y rendrai prochainement, j'ai quelques questions à poser à la Vicomtesse.

Elle n'allait point passer par une lettre cette fois là. Il y a quelques temps déjà, la Vicomtesse lui avait dit qu'elle pouvait venir au Château & qu'elle l’accueillerait avec plaisir. Elle allait enfin honorer cette invitation.
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Turinge
[Cosne sur la Loire]

Comme tous les citoyens mal informés qui passaient par la gargote Bourguignonne, le le maire de Cosne ne comprit pas grand chose à tout ce raffut.
Il se douta qu'il s'agissait de politique et d'une discussion de couloir qui se poursuivait au dehors.

Eh bien...
lui qui regrettait d'avoir à supporter des tensions au sein de son propre village, il ne le quittait que pour en trouver de nouvelles au niveau ducal.
Ben ma foi, il allait faire comme tout le monde et laisser les querelleurs se quereller.
Il savait bien que seule la Foi dans les valeurs aristotéliciennes et la bonne volonté de chacun pourrait ramener la paix entre les Fidèles.
Il prit donc la bonne résolution de prier pour l'apaisement des coeurs. Après tout, c'était ça aussi son boulot de prêtre.

Père et maire de Cosne, deux boulots qui lui plaisaient bien, et qui après tout, allaient bien ensemble.

Krissdevalnor
[A Chalon]

Chaque jours, Kriss se baladait dans les ruelles de Chalon, donnant son bonjour aux quelques habitants qui restaient dans cette triste ville. Le reste de son temps, elle lisait, s'informait, travaillait sur ces devoirs universitaires. Quelques fois, sur la place principale arrivait un cavalier qui affichait une annonce officiel, plus rarement des lettres dont ceux qui les rédigeaient avaient pour les faire afficher un peu partout. Oui, rarement, et Kriss les lisait, d'un œil particulièrement désintéressé.

Ces derniers temps il en arrivait de plus en plus et quand elle lut les dernières, elle éclata de rire, malheureusement, le rire résonnait à Chalon et elle n'en recevait que l'écho, personne ne riait avec elle à Chalon et c'était vraiment pas drôle, encore si elle pouvait en parler... Kriss sourit, elle avait à faire à saumur, elle prit donc quelques affaires, un bourse bien pleine, ces armes et partit. Elle rirait ailleurs puisque ici il n'y avait personne pour rire avec elle...


[Sur les chemins]


Il faisait beau ce jour là... Kriss ne connaissait pas particulièrement le comte, il lui avait juste proposé de rejoindre sa compagnie, Kriss avait refusé naturellement, quitter l'Ost pour rejoindre la compagnie d'un duc ? Elle n'en voyait pas l'utilité, bien qu'elle jugeait plus prestigieuse la compagnie et que le Baron de Digoine n'était pas encore duc à ce moment là. Rien que pour cette raison, elle lui accordait sa sympathie. Par contre, elle n'avait pas aimé la "dégradation" de Sorane au rang de conseillère pour le vin, cela l'avait fait plus que rire et Kriss trouvait cet acte bien plus que mérité pour la femme mais ce n'était pas une raison. Un vote restait un vote, les bourguignons avaient votés, c'était leur choix que de mettre une peste plus que peste au conseil ducal.
Antonio
[Savigny - Centre de sécurité militaire de Bourgogne]

Le Connétable était assis à son bureau, il s'apprêtait à rentrer vers Dijon. Puis un intendant de Savigny entra et lui transmit une requête.

-M'sieur l'Connétable ! Y a un soldat de la garnison de Longvic qui a b'soin d'un bouclier tout neuf pour défendre les remparts cette nuit.

-Bien.
Le dijonnais gribouilla alors quelques mots sur un papier et le tendit à l'intendant.
Voilà, vous lui donnerez ceci, et vous lui direz de passer à l'armurerie. Il présentera cette autorisation de mandat, et l'armurier lui remettra un bouclier.

L'intendant s'exécuta, il sortit avec l'autorisation en main et alla le livrer au soldat en question.
Le Connétable avait passé une journée épuisante... Il avait passer tout son temps à courir de Dijon à Savigny, de Savigny à Dijon, multipliant les allées et venues. Cette fois-ci, il rentrait à Dijon pour de bon. Il comptait bien retrouver sa femme et passer cette soirée à ses côtés, en taverne tout d'abord, chez lui ensuite.
Le dijonnais après avoir salué les employés de Savigny qui travailleraient toute la nuit, grimpa sur sa monture et prit la route pour la Capitale.



[Dijon – Dans une auberge de la Capitale]

Quelques temps plus tard, quelques pas plus loin, il arrivait aux portes de Dijon, entier, il n'avait croisé que quelques patrouilleurs.
Sans hésiter, il se rendit aussitôt à l'auberge où les mariés avaient l'habitude de se retrouver. Il attacha son destrier devant l'auberge, et y entra, pressé de la retrouver.
Sauf que... elle n'était pas encore là... Que pouvait-elle donc bien faire à cette heure ? Il n'en avait aucune idée, mais il comptait bien lui poser la question une fois qu'elle arriverait.
En attendant il fit signe au tavernier, et commanda une bonne bière, histoire de se détendre et d'évacuer les tensions de cette journée épuisante.


-Tavernier ! Une bière je vous prie !

Le Connétable patienta quelques instants, il avait défait les deux premiers boutons de sa chemise, et sirotait à présent sa bière qui venait tout juste d'arriver... contrairement à sa femme qui se faisait toujours attendre.
_________________

Connétable de Bourgogne ~ Procureur en Cour d'Appel
Ex-Porte-Parole de Bourgogne, Procureur de Bourgogne & Maire de Dijon (5 mandats)
Eusaias
Citation:
Deux nous qui sommes pour la seconde fois Duc de Bourgogne,
A vous l'honorable conseillère aux Tavernes,
Salutations.


Chose promise chose due ! Voici le premier vote du conseil :

    "Pour ou contre la construction du port de Nevers ?"



Ceci en sachant que le financement ne provient pas des caisses du duché.

Que celui-ci, le financement, sera régi par un contrat solide fait par notre amiral.

Que les mines ne devraient pas en souffrir.

Ce port aurait trois vocations :

- D'abord défensif vu qu'on pourrait interdire les accostages non-désirés.
- Puis question de prestige, car oui il est mieux d'avoir deux ports qu'un seul.
- Economique, vu qu'on pourrait accueillir le double de bateaux marchands.


Vous avez deux jours pour répondre. Cette question doit rester secrète évidemment.

Portez vous bien et j'attends un petit bilan en fin de semaine, vu qu'on débute dans ce domaine il va falloir mettre les bouchées doubles.


Eusaias Blanc Combaz,
Duc de Bourgogne.



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.richard.
Quelques jours déjà et aucune réponse..
Pouaaah.. au moins l'Duc il répond lui.. c'est qui cette Sorane pour même pas daigner répondre à un courrier pourtant simple.

Rayane demandait juste à comprendre.. Pas de réponse dans son village, peut être à la Capitale..



Lettre ouverte à Sorane de.. Si, Si j'te vois v'nir



Bonjour Dame Sorane,

En esperant que vous vous portez bien , j'aurai souhaité discuter avec vous concernant le refus de mon admission au conseil..
Je crois savoir de quoi il s'agit.. mais profiter de votre pouvoir pour m'évincer est ce que vous pouviez faire de plus minable.
J'étais motivée à aider Autun, c'est ma ville autant que la vôtre.
J'y ai grandi, j'y ai fait mes premières expériences, les miens sont d'ici, j'ai autant le droit que vous de participer à son bon fonctionnement.

Autun aux Autunois non?

Je suis déçue, fortement déçue, on m'avait dit que vous étiez d'une droiture exemplaire.

Confusément

Rayane S.Floright


Lettre de relance..



Dame Sorane,

Encore une déception..
Pas de réponse, même pas une explication..
Bon j'ai pas votre niveau sociale et tout et tout.. Mais je crois savoir..

Vous avez refusé ma candidature parceque..
J'ai témoigné contre vous?
Parceque vous avez accusé et sali des personnes en public? Je cite, Garius et Williamss? Parceque j'ai témoigné de votre manque de tact et de votre stupidité en plein milieu de notre village?
Parceque j'ai juste dit la vérité?
Parceque vous avez eu un comportement odieux et que je n'ai pas réussi à me taire?
Ou alors parcequ'une autre fois j'ai défendu la voix du peuple?
Ou parcequ'il est tellement bon d'avoir un pseudo pouvoir et d'évincer ainsi toute personne qui a géné, qui géne, ou qui génera?
Parceque seuls votre petite personne et votre arrière train bien réchauffé comptent?

Comme dit mon parrain.. la justice est bien faite..
Je ris, je jubile.. j'en jouirai presque mais au moins, je savoure et je remercie Eusaias.. d'vous avoir viré d'la sorte, légal ou pas.. ça remet un peu les idées en place et tout et tout.

J'comprends votre déception et vous devriez au moins comprendre la mienne..

Espérons que vous redescendiez tous un jour.

Confusément

Bah toujours moi..


Quoi, de l'huile sur le feu? Nan, si peu..
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