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domaine de la Lergue

Ruthy.
La "crevette" entend brailler le barbu , depuis la cuisine ou elle est occupée ... Pfff .... il ne l'appelle même pas en premier ! bah , elle lèvera pas le petit doigt pour lui préparer son petit déjeuner , ça lui fera les pieds ... Mais c'est sans compter sur Vanessa, qu'elle observe du coin de l'oeil ...

Qu'est ce tu fait Vanessa ?

Elle continue d'éplucher une pauvre pomme de terre qui diminue à vue d'oeil alors que d'épluchure elle n'en a plus depuis un moment ...

et bien je vais préparer le petit déjeuner de monsieur !

La brunette jette le bout de patate et le couteau sur la table et se dirige vers la blonde , lui arrachant le pain des mains ...

Mais de quoi je me mêle ! pousse toi de là !

La blonde obtempère, elle n'a pas envie de se prendre une nouvelle fois une furie sur le dos ... sa magnifique chevelure garde encore quelques traces des ses méfaits ... enfin heureusement la tonsure est bien cachée !

Oui oui t'énerve pas ... je voulais juste rendre service !

La crevette pose bruyamment le pot de confiture sur la robuste table de cuisine ... et la fusille du regard ...

Oui bein si tu veux te rendre utile va plumer les poulets ... Berthe en a besoin pour ce soir ...

Elle la regarde sortir en soupirant ...

Bon débarras !

Entre alors le patron qui s'installe visiblement de bonne humeur ... La brunette s'approche et verse dans son bol du lait chaud ....

Bonjour patron ! bein heureusement que je suis là ... Berthe est au marché et Vanessa a préféré allez plumer les poulets que de te préparer ton petit déjeuner ...

Se sert un bol aussi tient, et s'assoit face à lui un air satisfait sur le visage ...

Moi au moins je te laisse pas tomber ...

Plonge le nez dans son bol , le repose et lui fait un joli sourire relevé d'une belle moustache de lait ...
Rackam
Plusieurs jours plus tard , Au petit matin .....

on ne saura jamais qui du cheval ou de l' homme a ramené l'autre au bercail ..... toujours est il que c'est en chantant a tue tete que le barbu franchi le portail de la batisse ...

L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons
L'eau ne fait rien que pourrir le poumon
Goûte, goûte, goûte, goûte compagnon
Vide-nous ce verre et nous le remplirons..

chanson de try yann)

Il tombe de cheval en jurant et s'etale au milieu de la cour ...

qui m'a foutu des pavés aussi mal jointés ... bou diou .... il se leve ce brouillard ...... c'est tout trouble ....

il se releve peniblement ... part a tatons vers la cuisine et s'affale dans le fauteuil ou Berthe fait sa sieste l'apres midi ...
s'endort aussi sec dans des ronflements sonores ....
Ruthy.
[Même jour ... un peu plus tard ...]


La brunette rentre au domaine ... ravie de sa nuit , elle a vidé les poches des miliciens en remportant plusieurs partie de cartes ...
Elle referme doucement la porte derrière elle pour ne pas réveiller la maisonnée ... Mais très vite entend les ronflements du barbu ...


Tssss ...

Remplit un verre d'eau et s'approche ... il semble mort saoul ... sans pitié , elle laisse couler l'eau sur son visage ....

Si c'est pas malheureux de se mettre dans un état pareil ! pfffffff ... je suis sur que tu n'as plus un ecu sur toi et qu'elles t'ont fait les poches ....

Profitant du fait qu'il ait un soupçon de lucidité , elle passe un bras autour de sa taille et l'aide à se relever ... monte l'escalier, manquant plusieurs fois de se rétamer avec lui ... Entre dans la chambre ... le pousse sur le lit sur lequel il s'écroule ... ôte ses bottes ... marmonne ...

J'espère qu'il aura bien mal à la tête demain ....

Pour le reste il se débrouillera ... elle referme la porte et grimpe dans sa mansarde ....
Rackam
aaaabbbbrrrrrrrr c'est quoi ? ??? il pleut ?

ha c'est qui .... Ruthy ? Vanessa ? t'es pas couchée ? pourquoi je suis tout mouillé
?

le barbu se sent secoué ... trimballé ..... ouvre un oeil ....

rrhhoooo c'est toi " crevette" ... tu viens me border ? c'est gentil ...

Le barbu sourit ..... s'appuie sur elle .... monte les marches tant bien que mal .... respire son parfum ...

humm tu sent bon ....
tu me preparera un bain ?


s'ecroule sur le lit ...........
--Georgette.
Des semaines plus tard


Voilà maintenant quelques temps déjà que le Clan de Rackham avait quitté Lodève pour la guerre, et s’ils manquaient à Lodève, il y avait tout de même une personne qui se réjouissait de ce départ… Georgette la domestique des Domazan…

Fini les passages de cette petite trainée de Ruthy au domaine…comme Georgette ne supportait pas la voir faire des courbettes devant la Dona du domaine et de copiner avec la matriarche… la terrible Arzelig

A chaque fois c’était pareil, Georgette s’en souvenait

Citation:
« Oh dona Arzelig vous qui êtes de si bon conseil blablabla »

« méfiez vous de georgette bliblibli »

« Et pour les couverts la fourchette c’est à gauche ou a droite »


Georgette fulminait en repensant à tout cela, ses doigts se crispèrent, ses ongles s’enfoncèrent dans la paume de sa main, il lui fallu un effort considérable pour se relâcher.


Non vraiment la vie était bien plus douce et plus belle pour Georgette depuis le départ de cette crevette…

Les nouvelles du front n’étaient pas des plus favorables pour les troupes françaises, pas étonnant si on envoyait des crevettes au front,
avec de la chance la dite crevette gisait dans un fossé…

Comme si cette douce pensée ne suffisait pas à son bonheur, un autre jeu du sort vint égayer la journée de la soubrette… elle reçu la mission de porter un courrier à la Berthe… l’occasion rêver pour elle de marquer des points chez la vieille matriarche du domaine et de pouvoir lutter à arme égale avec Ruthy…

Seulement voilà…ne s’improvise pas Ruthy qui veut…

la flatterie est un art qui ne s’apprend pas

Et jouer au sournois quand on a autant de jugeote qu’une galinette cendrée s’est s’exposé à bien des soucis…[/quote]
















Ruthy.
[Retour au bercail ...]


La route fût longue et sans escale depuis Aurillac. Le patron semblait pressé de retrouver son domaine et il faut bien l'avouer , la "crevette " aussi. Un sourire s’élargissait sur son minois habituellement boudeur, au fur et à mesure qu'ils se rapprochaient des impressionnantes murailles qui entourent Lodève ... Berthe elle aussi devait être impatiente de les retrouver ...

Le petit convoi s'engouffre enfin dans la cour du domaine ou Berthe , Vanessa et le père Moulinet, alertés par les aboiements de "calva" , sont sortit pour les accueillir ...

La brunette impatiente saute en bas de la carriole pour aller claquer deux bises bruyantes et chaleureuse sur les joues de la vielle cuisinière ... qui a sa grande surprise se raidi ... bon Berthe n'est pas très démonstrative mais quand même ...


Madame ... faut pas embrasser l'personnel comme ça !

Les petits yeux inquisiteurs de Berthe se rétrécissent alors qu'ils se posent sur la jeune fille ... qui reste bouche bée pour une fois et ouvre de grands yeux étonnés ...

M'enfin Berthe ... pourquoi tu m'appelle madame ?

Éludant la question, la vielle femme respire un grand coup visiblement contrariée ...

Madame , j'ai donné vot' chambrette à Vanessa ... et fait installer vos affaires dans la chambre de Monsieur Rack

La brunette fronce les sourcils .... sans doute encore un sale coup de Vanessa , depuis le début elle veut sa chambre ... mais qu'est ce qu'elle a bien pu raconter ... et pourquoi ses affaires dans la chambre du patron ? ou il va dormir lui ?

Berthe je ne comprend rien ... mais je ne me laisserais pas faire ... cette chipie de Vanessa va me rendre ma chambre ...

Déjà elle fonce sur la blonde prête a en découdre mais est arrêtée dans son élan par la voix de la cuisinière ...

Madame , c'est a cause de votre lettre ... j'avoue avoir eu un choc ... mais si c'est l'choix de Monsieur Rack je f'rais avec même si permettez moi d'vous l'dire ... j'pense que vous avez bien manoeuvré pour l'mettre dans vot' lit et lui passer la corde au cou !

Elle fait un cauchemard c'est ça ... ça ne peut être que ça ... elle se pince ... grimace ... et légèrement agacée revient vers Berthe ...

Mais quelle lettre ? quel lit ? quel cou ... je comprend rien !

La cuisinière sort de la poche de son tablier une lettre dont le papier froissé montre qu'elle a été lue et relue et même chiffonnée rageusement ...

Cette lettre là ...

La "crevette" interdite prend la lettre et parcoure des yeux l'écriture maladroite ....

Citation:
Ma chère Berthe,

Alitée à cause d’une petite blessure à la tête, je prends enfin le temps de vous envoyer quelques nouvelles.

Suite à une terrible bataille, nous nous retrouvons en convalescence à Limoge. Oh ne vous inquiétez pas nos blessures sont superficielles et nous seront vite sur pieds. Mon merveilleux époux , votre cher Rack est lui blessé au bras , il a de la chance il n’a pas fallut l’amputer et en retrouvera l’usage dans quelques jours …

Notre brave et fidèle écuyère Noëllie se porte bien , elle ne sait toujours pas cirer les bottes convenablement mais nous ne pouvons lui en tenir rigueur, elle est si dévouée.

Je profite de ce courrier pour vous demander de préparer deux chambres supplémentaire pour notre retour … Une pour le père Hugues un brave curé qui a pris a cœur le salut de l’âme de notre bonne Noëllie et Aristote sait qu’il y a du travail ! Dame Arzelig sera sans doute heureuse de le rencontrer et de converser avec lui !

Et l’autre pour ma mère … Lucie, qui a été bien amochée, une vilaine blessure au ventre !

J’espère que tout se passe bien au domaine et plus généralement à Lodève. Embrassez pour nous tout nos amis …

Je vous quitte donc sur ces mots car je fatigue vite et mon cher et tendre Rack ne va pas tarder à arriver.


Crevette de la Lergue.


Son visage se décompose , vire au cramoisi ...

Mais Berthe ... j'ai jamais écris ça ...

Elle se tourne vers ses compagnons de voyage ... l'oeil noir ...

c'est vous hein ... c'est un coup monté !

Puis vers Berthe , cette fois carrément en colère !

Chuis pas mariée au patron .... et puis je suis pas crevette de la Lergues ... et j'vous déteste tous ....

Elle fait volte face .... va chercher ses affaires à la carriole ... et chargée comme un âne se dirige sans un mot vers la grande bâtisse ... Berthe dont le visage s'est soudain détendu, l'interpelle ...

Hey ... la môme ... y a un problème ... y a plus de chambre ... va falloir que tu trouve un coin pour t'installer dans l'étable ...

Trop vexée pour protester ... elle fait demi tour la tête haute , passe devant une vanessa hilare qui jubile ... ah si la blonde aux fesses graisseuse lisait dans les pensées , elle rirait moins parce qu'elle ne perd rien pour attendre ... bouscule au passage le patron et tout ce qui se trouve sur son chemin , disparaît dans l'étable "calva" sur les talons et en claque la porte ...

Vlan ...
N0ellie
Hey ! Berthe ! Vanessa ! Bonjour Bonjour !
Père Moulinet quelle bonne mine ! Comment allez vous tous ?


Noëllie sauta à bas de la charrette et suivit Ruthy pour embrasser les gens du domaine.

Elle resta coite devant la réaction de Berthe face à l'élan de Ruthy mais compris très vite de quoi il s'agissait et se cachant derrière Rack, elle gloussait, morte de rire.

La bonne humeur de la crevette ne dura guère et tous la regardèrent filer le menton levé et l’œil noir.

Sa chambre à Vanessa ? Rhooo il y avait de quoi faire la tête n'empêche...

Il faudrait vite trouver une solution.
Après les rapides effusions, Noëllie confia son paquetage et fila vers le village et son échoppe qu'elle avait hâte d'ouvrir.


Je reviens pour le déjeuner, je file à la boutique !
Berthe j'ai une faim de loup et c'est jour de fête ! Épatez nous !


Elle colla une bise à Rack et à Lucie, lui laissant le soin de présenter celle ci à tout le monde et de lui faire faire le tour du domaine.

A tout à l'heure !
_________________
Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Rackam
Lodève enfin ....

Des que les méandres de la Lergue apparurent du haut de la colline le sourire du barbu ce fit plus large ... c'est qu' il en connaissait chaque coin de ce paysage pour l'avoir maintes fois parcouru ... il fit presser le trot au Frison ... son regard vérifiant l'état des champs et des arbres fruitiers ... les vignes tardives étaient bonnes a récolter, les grains ce racornissaient gorgés de soleil, concentrant le sucre et fourniraient ce délicieux vin cuit qui parfumait certains plats et faisait tourner la tète aux filles ...

Ils franchirent enfin les portes du domaine ... Rack saute a bas de "Nuit" et en confie les rênes a un gamin qui le mène a l'abreuvoir ... il salue Vanessa d'un sourire en constatant que sa poitrine a encore pris du volume ... donne une affectueuse accolade au père Moulinet qui s'apprête déjà a ronchonner et se retourne vers Berthe sa nourrice pour assister a une scène peu banale ....

Voila t'y pas quelle donne du Madame a la" Crevette" .... et l'a installée dans sa chambre a lui suite a la lecture d'une lettre ...

Fait voir cette lettre Berthe !!! ....

Au fur et a mesure de la lecture, le barbu étonné d'abord ... sourit ... puis rigole franchement pour finir en se tenant les cotes ...


Arffff c'est bien l'écriture de Ruthy .... mais je crois qu'elle a écrit ce courrier mémorable alors qu'elle était a l' hôpital suite au violent coup qu'elle a reçu sur la tête et qui l'a laissée pour morte ..... a son réveil et pendant quelques jours elle hallucinait grave me prenant pour son époux, confondant No avec une écuyère et Lucie avec sa mère ... heureusement son délire n'a pas duré et grâce aux soins de l'infirmière major et de ses potions elle a retrouvé la raison .... elle n'a jamais voulu croire qu'elle c'était cru une autre pendant quelques temps ... . rassure toi ma brave Berthe je suis toujours célibataire ... ta sais bien que après ma chère défunte mère , tu es la seule femme de ma vie ...



Il embrasse affectueusement une Berthe rosissante et encore toute retournée ... se retourne vers Lucie ....


Tiens je te présente Lucie qui était dans la même armée que nous et après s'être bien battue comme tous d'ailleurs a été blessée aussi , elle a sympathisée avec le groupe et tu verra c'est une jeune femme charmante et une excellente cuisinière aussi .. vous pourrez parlez fourneaux installe la dans une chambre confortable ....

No toujours aussi énergique est déjà partie vers la ville voir sa boutique ...

L'ami de No, Hugues arrivera dans quelques jours tu l'installera avec elle et on va pas laisser cette pauvre " crevette" ce geler dans l'étable, il reste bien une chambre pour elle ...

Le Barbu rigole encore du qui pro quo et entraine Lucie ...

viens je vais te faire visiter ...
Ruthy.
[Dans l'étable ...]

La "crevette " en pétard installe un drap de lin sur un lit de paille pour se confectionner une couche convenable ... En bas la porte de l'étable grince ... Vanessa envoyée par Berthe entre ...

Chtooooiiiing ...

... et voit une fourche lui raser les cheveux et se planter dans la porte, elle s'y plaque le coeur battant...

Fout le camp !

C'est Berthe qui m'envoie ... pour te dire qu'il y a une chambre pour toi ...

Dressée sur ses ergots à l'étage de l'étable les poings sur les hanches , la brunette la regarde l'oeil mauvais ...

Je veux pas une chambre ... je veux MA chambre ... et tant que je l'aurais pas , je resterais ici ...

La blonde jubile ... elle sait combien la "crevette" tient à sa mansarde ... allez savoir pourquoi ... et c'est un peu pour ça qu'elle a sauté sur l'occasion pour l'avoir ... elle retorque l'air moqueur ...

ça tu peut toujours attendre ... jamais je ne te la rendrais ... crevette de La lergue ... tu as fait fort ! c'est sur que tu doit être déçue d'être retombée au rang de souillon ... ça te va bien tient de vivre à l'étable ...

Eclat de rire qui secoue les mamelles graisseuse ... mais qui s'interrompt très vite sous la pluie d'objet qui pleuve sur la blonde ... seau , pot à lait ... râteau ...

Fout le camp ou je descend te régler ton compte encore une fois ! tu finira par me rendre ma chambre tu verra ...

La blonde sort ... seule sa tête passe encore par l’entrebâillement de la porte ...

J'ai bien faillit y croire tu sais ... mais avec le recul ... je vois pas ce qu'il aurait pu te trouver le patron ... il aime les femmes ... les vraies ... avec des formes ... un peu comme moi tu vois ... tu as vu comme il a lorgné sur ma poitrine ...

c'est est trop , elle l'agace ... elle va lui faire manger sa langue ... la "crevette " saute en bas et se jette sur la porte qu'elle referme au nez de la bécasse ... lui écrasant les doigts dans la lancée ...

Aiiiiiiiiiiiiiie ... espèce de malade !

La brunette ricane soulagée ...

Bien fait ... et ne reviens plus ... et dis leur bien que je ne veux voir personne ... c'est chez moi ici !

Elle avait imaginé son retour autrement ... elle enrage mais elle est un peu tristounette la "crevette" cela dit , plutôt crever que le leur montrer ... tout ça pour une lettre qu'elle n'a pas écrit ! Comment aurait elle pu écrire autant de conneries ... bientôt elle retournerait dans ses collines ... avec ses chèvres .. et elle sera bien tranquille ...
Lucie
Elle pouvait voir sur le visage de ses amis, tout le bonheur qu'ils avaient de revenir chez eux... mélange de sérénité et d'excitation.

Et elle... discrète, fatiguée mais souriante, avait vu défiler devant ses yeux les paysages languedociens... des odeurs bien particulières lui chatouillaient les narines, les couleurs automnales explosaient à chaque mètre de parcourus.

Le domaine. tant de fois elle en avait entendu parlé.. et le voilà qu'il se découpait devant eux... Imposant, posé parmi les champs, les vignes... adossé à la forêt... était ce parce que ses amis lui en avait parlé si souvent ? Elle sentait qu'elle se sentirait bien ici.

Ruthy fut la première à sauter hors de la charrette... le personnel du domaine vint accueillir le maître des lieux... Lucie resta un instant sans bouger, observant encore les alentours... Elle descendit enfin de la charrette, mais c'est une Ruthy furibonde qui tournait les talons... suivi d'une No toute guillerette qui la bisa... Lucie lui sourit et laissa Rack à ses retrouvailles.

Ca allait un peu vite pour elle, mais elle s'y ferait... entendant son prénom, Lucie sourit doucement à Berthe, rougissante...


Bonjour Berthe, Je suis Lucie.

A peine le temps de la saluer, que la voilà déjà embarquer par Rack, à la visite du domaine...

Ben oui mais.. mes affaires ? enfin elles sont pas nombreuses mais bon... Et Berthe va tout faire ? et... et elle s'arrêta de parler, suivant Rack... s'abreuvant du spectacle qui s'offrait à elle.... (le domaine hein, pas Rack ! bon ça, c'est ,la narratrice qui le dit)

C'est vraiment magnifique... et tu chasses sur les terres ici ?
La_berthe.
La Berthe chantonne dans sa cuisine ..... elle est soulagée de savoir que son Rack ne c'est pas laissé prendre au filet de la gamine .... c'est qu'elle y a cru un moment a voir comment il l'emmene partout avec lui et les fous rires qu'ils se prennent tous les deux a dire des aneries ... en plus il l'a même fait diner plusieurs fois a sa table avec les invités ... et puis certains bruits supects des fois le soir dans sa chambre ... hummm enfin c'etait des bobards , tiens je m'en vais te la dresser moi la morveuse pour m'avoir fait tourner les sangs pendant 15 jours ...
Elle léve la téte a l'arrivée d'une Vanessa pleurnicharde , la main enveloppée dans un chiffon ....


Berrrrtthe , Berthhhhhe sniiiiiiiifffffff , ouiilllleeeeeeeee , ça fait mallllllll , la Ruthy a voulu me tuer, faut l'enfermer, la battre, la tondre, ssniiiiiiffffffff, je vais le dire a messire Rack, il va la renvoyer ....




Qu'est ce que t'a encore toi ? arrete donc de geindre et va plutot faire les chambres .... moi j'ai des paupiettes a preparer et un gateau a mettre au four .... . et la Ruthy cette tête de mule elle reviens ? Rack a dit de lui donner la belle chambre qu'occupait le professeur ... pffffff pour moi elle serait bien restée a l'étable ça lui aurait adouci le caractère ...
c'est pas possible des volailles pareilles qu'est ce quelles ont toutes a être excitées pire que des sauterelles ??, tiens c'est pas comme cette gentille petite Lucie qui m'a l'air bien convenable ........
N0ellie
Noëllie croisa une Vanessa gémissante et braillarde qui se tenait la main.

No se cacha pour la laisser passer et écouter ce qu'elle avait à raconter à Berthe. Elle ricana en entendant les remontrances que la vieille femme lui fit sans se préoccuper de ses plaintes... Humm et on mangeait des paupiettes à midi !

Vanessa reniflait et hoquetait et ça faisait tressauter sa poitrine volumineuse. Pas étonnant que Rack ne soit pas insensible devant de tels obus... No regarda ses seins et les soupesa...

Mouais... je suis petite à coté... Mais je ne suis pas difforme moi !

Quel vilain tour lui avait encore joué Ruthy.
Il faut dire que le coup de la chambre était bas... Très bas...
Si quelqu'un qu'elle détestait s'était installé dans son lit... posé la tête sur son oreiller, fouillé ses tiroirs, lus ses lettres... Elle n'agirait pas autrement.
C'était tout à fait le genre de Vanessa... Et No comprenait sa crevette chérie.
Bon elle n'était pas très partiale... Il faut dire qu'elle n'aimait pas beaucoup Vanessa.

Elle se faufila dans l'étable où la crevette fulminait sur son ballot de paille. Noëllie la rejoint et l'entoura de ses bras.


Ma pauvre Ruthy.. tu ne peux pas rester là... viens dormir avec moi cette nuit...

NON ! je reste là ! Je veux MA chambre !

Noëllie jeta un coup d'œil circulaire à l'étable.. c'était plein de toiles d'araignées, il devait même y avoir des souris... Et puis les vaches meuglaient, ça puait fallait bien le dire ! Ce n'était pas un endroit pour une jeune fille.

Mais Ruthy n'en démordait pas, quel fichu caractère ! Une vraie tête de mule !


Bon... je me doutais de ta réponse... aussi je t'ai apporté ma courtepointe, un oreiller, une chandelle....mets pas le feu dans la paille hein !
Et puis je te rapporterai des paupiettes et une part de gâteau, une grosse !


Elle embrassa Ruthy, plus fermée que jamais et caressa sa joue.

Tu verras, tout finira par s'arranger... à ce soir jolie Ruthy !
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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Ruthy.
[il parait que la nuit porte conseil ...]


Que dire de l'état d'esprit de la" crevette " ? ses tentatives de convaincre le patron de virer Vanessa de sa chambre sont restées vaines ! ajoutant un peu plus à sa colère ! Si bien qu'elle avait décidé de prendre ses clique et ses claques et de partir ... Puisqu'il lui préférait la poitrine dégoulinante de la blonde ... trois fois qu'elle avait refait sa lettre pour informer Cornelius qu'elle voulait bien qu'il l'accompagne ... c'était quand même plus prudent d'être accompagnée, d'un géant de surcroît ... Mais faut avouer qu'elle avait un peu les jetons ... après tout elle ne le connaissait pas ...

Et puis le sourire narquois de la greluche à chaque fois qu'elle la croisait, l’énervait au plus haut point ! et surtout ... il y avait No ... douce No ... comment l'abandonner ? bien sur a aucun moment son esprit tourmenté n'a envisagé que son patron lui manquerait ! ah ça non ... plutôt crever que de se l'avouer ... Non ... si finalement, elle avait renoncé à écrire sa lettre à Cornelius et donc renoncé à partir c'était ... c'était juste pour ne pas abandonner Calva, c'est vrai qui lui donnerait de bons os à rogner ? hein ...

Il ne restait donc qu'une seule chose a faire ... virer l’indésirable de SA chambre ! c'est donc une brunette décidée qui ouvre violemment la porte de l'étable et se dirige d'un pas vif vers la grande demeure ... bouscule la poupée gonflable au passage, grimpe la volée d'escalier ... et ouvre la porte de la petite mansarde ...


Pouwa ... ça pue la poule de luxe ici ...

Elle ouvre la fenêtre en grand, admirant au passage la vue ... d'ici elle voit tout le domaine , c'est le plus beau point de vue de la maison ... un large sourire sur les lèvres , elle commence le travail ... vide le placard ... jupon ... corset .... pfiout ... tout pas la fenêtre ... elle peut entendre dans la cour la blonde couiner ...

Hey ... Ruthy ... mais qu'est c'que tu fait ... touche pas mes affaires .... Beeertheeee ....

Allez hop ... un corsage au décolleté plongeant ... par la fenêtre .... tient ... c'est quoi ça ? rhoooo .... la brunette éclate de rire ...

Une gaine !

Alleeeeeeeeeez ... par la fenêtre ... sur le petit secrétaire de bois vermoulu ... un cahier ...

Rhooo ... son journal ... voyons voir ...

Mais d'abord bloquer la porte ... une chaise sous la poignée fera l'affaire ... puis le journal est feuilleté ...

Citation:
Aujourd'hui j'ai rencontré georgette, une servante qui travaille au domaine de Dame Neko et Mestre Kelak ... nous nous sommes découvert un point commun ... nous détestons cette teigne de Ruthy ...


Bein tient ...

Citation:
Mestre Rack est trop craquant ... je le voit bien qu'il aimerait plonger autre chose que son regard dans mon décolleté ... si seulement Ruthy n'était pas toujours là à nous épier ... elle est jalouse , je le sens bien ... Il y a bien longtemps que l'affaire serait faite ... mais ce n'est que partie remise ...


Tsss ...

La page est déchirée et envoyée par la fenêtre ...

Citation:
ça y est ... j'ai la chambre de la peste ... mais quel triste jour ... il parait qu'elle a réussit a embobiner le patron ... désormais, ils sont mari et femme ... mais qu'est ce qu'il lui trouve ? Je n'ai plus que l'espoir d'être son amante et de faire souffrir cette garce ...


Mais n'importe quoi ! allez hop ...

Déchirée aussi et envoyée par la fenêtre ...

Citation:
... Quelle merveilleuse journée ... cette idiote de Ruthy avait en fait déliré ... elle n'est pas madame de la Lergue ... mais une bonniche , j'aurais honte à sa place ... et comme je jubile de lui avoir pris "sa" chambre ... elle crêche désormais à l'étable ... et cerise sur le gâteau, Rack est de mon côté ... quelle déchéance pour la petite souillon ... ah nous avons bien rit Georgette et moi au lavoir ... on a d'autant plus rit ... que Georgette m'a raconté avoir surpris ses maîtres à faire des galipettes dans leur forge ... parait que ça y allait ... et moi je peux a nouveau espérer me faire épouser un jour de mon merveilleux maître ... Ruthy est à point pour quitter le domaine , je le vois bien ... quelle niaise !


J't'en foutrais moi des niaises ... allez hop , ça je garde ... c'est pour Neko ....

elle fourre la page griffonnée dans son corsage ... derrière la porte la blonde tambourine ...

Ruthy ... laisse moi entrer ! tu vas te faire renvoyer ... tu vas voir ....

Compte la dessus ... moi j'obéi aux ordres du patron ... il a dit " c'est a toi de régler ça " c'est fait .... et si tu veux ton journal descend dans la cour ... j'envoie ...

Eclat de rire ... ce que ça fait du bien .... allez hop ...

Chaud devant ...

Le journal voltige .. suivit d'une paire de bas ... d'une culotte de taille conséquente .... faut bien ça pour ses grosses fesses ... tout y passe jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien ... derrière la porte ça trépigne ... ça tambourine ... la "crevette " n'en a cure ... elle est enfin chez elle ...

t'as qu'a reprendre le kagibi dans la chambre de Berthe ... sinon ... y a l'étable ...

Et la blonde de dévaler les escaliers en hurlant ...

Beeeeeeeeeerthe .... Beeeertheeeeeeeeeeeeeee ....

La brunette l'imite narquoise ...

Beeeeeerthe ... beeeeeeeeeeeeeeerthe ... tsss ... on dirait une chèvre ...
N0ellie
Noëllie rentrait du village, plus précisément de la taverne taverne municipale aussi, avait-elle le sourire jusqu'aux oreilles et le pas léger. Toute guillerette la No, comme si elle avait des ailes..

En arrivant dans la cour elle resta figée un instant devant la pagaille qui y régnait. Vanessa hurlait à la mort.


Beeeeeeerthe Beeeeeeerthe !

Elle courait en tous sens comme un canard affolé à qui on aurait coupé la tête.

Noëllie avança et ramassa une partie de ses affaires que Ruthy avait sans doute balancé par la fenêtre de sa chambre, restée grande ouverte.
Visiblement c'était avec pertes et fracas que la petite mansarde avait retrouvé sa propriétaire légitime.

Sympa la gaine, Noëllie se la mit sur la tête... ça pourrait être utile comme casque... D'humeur taquine, elle s'amusait comme une petite folle en fouillant dans les choses qui se trouvaient éparpillées au sol. C'est ainsi qu'elle trouva, accroché à une branche, un truc énorme et rose...



Une espèce de truc à seins qu'elle enfila par dessus ses braies. Chaque bonnet, (ça ressemblait à ça sans les pompons au bout) épousait parfaitement chacune de ses fesses... Ainsi affublée, elle s'installa pour lire les feuilles arrachées d'un livre...


Citation:
Mestre Rack est trop craquant ... je le voit bien qu'il aimerait plonger autre chose que son regard dans mon décolleté ... si seulement Ruthy n'était pas toujours là à nous épier ... elle est jalouse , je le sens bien ... Il y a bien longtemps que l'affaire serait faite ... mais ce n'est que partie remise ...


Rhooooooo !

Citation:
Ce matin je suis allée m'enfermer dans ma chambre. J'ai serré mon oreiller sur mon ventre comme pour effacer la douleur. Le maître part pour longtemps... Je suis amoureuse de lui, je ne sais pas si je vais tenir le coup alors que l'autre sera à ses cotés chaque jour... pourquoi ne m'emmène t il pas à sa place ?


Outch ! Quand même !!

Citation:
J'ai croisé Ruthy ce matin, elle m'énerve avec son petit sourire satisfait... si je pouvais lui écrabouiller le nez, elle rirait moins, mais je dois rester calme, sinon je vais me mettre Berthe à dos, j'ai réussi à me la mettre dans la poche, faudrait pas tout gâcher à cause de cette petite grue.


La garce !

Citation:
J'ai acheté une nouvelle gaine, elle m'amincit, j'ai un peu forci ces derniers jours, je serai ainsi plus séduisante... Même sans gaine je plais à Ugolin... je me le suis tapé quel mufle ! Maintenant il m'évite. Et le père moulinet quel vieux dégoutant ! Il m'a mis la main aux fesses !


La cochonne !!!!!

Je suis outrée ! Ruthy !!!!!!!!! T'es où ?????

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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Cornichons
Venelles Languedociennes, une ombre gargantuesque déambule parmi la plèbe, à la recherche du domaine Bourgeois dit « De la Lergue ».

Lodève, c’est grand, et de par ce fait, il arrive bien souvent que quelques malandrins se perdent.
En cette journée, ce fut le cas de deux rigolos, fils d’un vigneron du coin, qui s’exclamaient à haute voix qu’ils avaient mis très cher à une catin qui faisait le tapin sur la voie principale de la Bourgade.

Pis, il semblait que les deux gus étaient du genre radasse, et qu’ils avaient pris la poudre d’escampette sans payer la malheureuse rombière.
Mais ca on s’en tamponne, elle n’avait qu’à pas être putain, et gagner son argent honnêtement, comme Cornélius d’Alichons.

Le géant des mers, aussi surnommé la bête humaine, le teint halé, la bouche sans cesse étirée en un rictus carnassier où manquait quelques dents, savait que les deux hommes avaient encore leurs bourses pleines, tout du moins celle contenant écus, et attendait donc ses futures victimes, prise en chasse bien plus tôt, à l’intersection d’une rue. Il savait que pour rentrer chez eux, les deux malandrins emprunteraient cette ruelle, vide à cette heure, ce qui en faisait le lieu propice pour commencer ses activités.

Deux ombres se dessinent, et stoppent net devant une silhouette massive, la plus haute qu’ils n’aient jamais aperçue de leurs courtes vies
.

-Salut les donzelles, alors comme ca on r’vient du marché, les affaires furent bonnes ? Vot’ catin aussi ?

Glapissement instinctif d’un des deux malheureux, alors que l’autre, plus hardi, s’empare d’un couteau qu’il pointe avec hérésie devant l’Alichons.

-Casse toi gros tas, où j’te montre d’quel bois c’chauffe un Languedocien !!!

Gloussement du dit gros tas, qui émet sans plus de cérémonie un grondement involontaire. Sa respiration, bien que calme, soulève par à coup son poitrail volumineux, où trône majestueusement au bout d'un lacet un pendentif en forme d’Ancre, seul lien qui rattachaient le géant des mers à son ancienne vie de piraterie.
Il avance d’un pas, puis d’un autre, avant de se saisir sans plus de cérémonie du poignet armé du gus qu’il enserre avec une force phénoménale, l’autre tentant de s’enfuir. En vain.
L’Alichons l’agrippe par la crinière, et c’est bientôt deux cris de gorets qu’on égorge qui retentissent
.

-Vos gueules les bouseux, où j’vous fais bouffer chacun vot’ tour l’chibre d’l’autre.

La menace fut prise au sérieux, car la ruelle redevint bien vite silencieuse, seulement ponctuée de quelques sanglots d’un des deux gus qui c’était pissé dessus.

-On va faire simple…Z’allez m’donner vos bourses, et disparaitre.

Et ce fut chose faite. Contenu des bourses vidées dans la sienne, Corni’ laisse les deux hommes s’éloigner. Avant de se reprendre..

-‘tendez, l’domaine de la Lergue, c’par où ?

********

Chemin indiqué fut suivit, et c’est maintenant aux grilles que l’homme fait face. Rictus qui se veut engageant sur la trogne, il sonne sans plus de cérémonie la cloche, déclamant de sa voix rauque et grave.

-OHéééééé C’est Corni’, l’nouvel employé !!!
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