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domaine de la Lergue

Ruthy.
Ruthy assise à la table de la cuisine, epluche la montagne de legumes que Berthe a prévu pour la soupe du soir ...

Dis donc la môme ... te voilà bien endimanchée ... t'a pris froid que tu t'couvre la gorge ?

Il est vrai que la crevette n'est pas vêtue comme d'habitude ... elle a mis les guenilles les plus convenable qu'elle ait ... et a même degotté dans la malle de la grande tante de Rack, un espèces de châle, un truc comme mettent les grenouilles de benitier pour aller le dimanche à l'église .... celui ci recouvre la gorge generalement plûtot exposée de la jeune fille ...

Pourquoi ce deguisement ? mais parce qu'elle vient pardi ! Elle ... la maman de Neko ... le dragon ... elle ne l'a encore jamais rencontrée ... mais elle en a entendu parlé ... et ce matin, elle doit venir examiner Noellie ... alors la crevette ... bein , elle veut faire bonne impression ...


Froid ... mais non Berthe .... c'est juste que ... que ... bein ... que .... que j'en ai marre que Moulinet louche sur mon decoletté ! voilà ...

Bon c'est vrai qu'il louche ... mais a vrai dire elle s'en fout ... la Berthe quand a elle grimace ...

Alors le vieux y s'rince l'oeil ... j' m'en vais lui dire deux mots moi ...

Gling Gliiiiing Gling ...

La brunette lève le nez de ses épluchages et regarde la Berthe ...

Bein reste pas plantée comme un poireau ... vas donc ouvrir ...

La crevette s'essuie les mains et se dirige vers l'entrée ... la ... ce tient une dame avec une canne ... ce doit être Arzelig ... la jeune fille s'approche avec son plus beau sourire ... ouvre la grille et fait une petite reverence ... on lui donnerait le bon dieu sans confession ...

Bonjour Dame ... vous devez être la maman de Neko ... donnez vous la peine d'entrer, nous vous attendions ...

Elle ne se presente pas parce que les servantes ne le font pas ... et precede la dame , prennant soin de ne pas marcher trop vite pour qu'elle n'ait pas de mal à la suivre ... arrivée devant la chambre de Noellie , elle frappe 3 petits coup à la porte ... de la porte en face on peut entendre la grosse voix de Rack qui patauge dans son bain chantant des chansons paillardes ... la brunette parle plus fort pour en couvrir les paroles ...

Dame Noellie ...

Oui ça fait mieux de dire Dame ...

Dame Arzelig est là ...

Elle entre , ayant entendu Noellie lui repondre et s'efface pour laisser passer Arzelig ... nouvelle petite reverence ...

Si vous avez besoin de moi , je reste pas loin ...

Elle ressort et frappe un grand coup sur la porte de Rack pour qu'il arrête son tintamarre ...
N0ellie
Noëllie avait suivi les conseils de Neko et de Ruthy et était rentrée s'allonger dans le calme de sa chambre.

C'est vrai qu'elle avait besoin de repos car le voyage aller retour jusqu'à Béziers l'avait beaucoup fatiguée.
Quatre jours de voyages en une semaine... C'était trop et elle avait un peu présumé de ses forces.

Il faut dire que jusque là sa grossesse s'était bien passée. À peine barbouillée au premier trimestre, elle avait vécu les mois suivants le mieux du monde.
Elle avait bon appétit, avait bonne mine, n'avait aucune douleur, le bébé se portait bien, du moins lui semblait-il.
Elle l'avait senti bouger au début du quatrième mois dès qu'elle était au repos, c'était un peu comme une grosse bulle d'air qui éclate, une vague... Puis c'était de plus en plus souvent et de plus en plus fort.

Aujourd'hui, c'était parfois douloureux et son ventre se déformait à vue d'œil, il avait des bosses, arrondi d'un côté, creux de l'autre... C'en était inquiétant.

Elle se sentait mal, n'arrivait pas à dormir, ses jambes la faisaient souffrir, elle transpirait au moindre effort... Et puis elle avait des remontées acides, ses repas passaient mal...
Elle se sentait moche et grosse, elle avait mal au dos...

Pfffff

Et puis dans la petite tête de Noëllie ça cogitait sévèrement.

La solitude lui pesait énormément. Elle se croyait indépendante et forte, elle était devenue une petite chose qui avait besoin de réconfort, d'encouragements.
Elle avait besoin d'être rassurée, entourée par des grands bras et d'être câlinée.
Mais rien de tout ça.

Elle n'avait pas envisagé sa grossesse de cette façon.
Sa rupture avec Bali avait été brutale même si elle ne regrettait pas d'avoir retrouvé sa liberté, simplement, elle aurait aimé avoir quelqu'un qui l'accompagne dans cette grande aventure.
Qu'il pose ses mains sur son corps, qu'il assiste à sa transformation, qu'ensemble ils parlent longuement du bébé, de son avenir...

Après l'amour avec Bali, ils parlaient des heures, se chamaillaient pour lui trouver un prénom.
Si c'était une fille il voulait qu'elle s'appelle Jehanne comme sa mère... Noëllie avait trouvé ça trop snob et il avait été vexé...
Elle préférait les prénoms courts comme Fleur, Léa, Rose, Lou... Et pour un petit garçon Arthur, Paul ou Théo...

Ils n'avaient pas réussi à se mettre d'accord...

Elle en était là de ses réflexions quand on frappa à la porte.
Une vieille dame prenait appui sur une canne, elle entra dans la chambre à la suite de Ruthy qui se s'enfuit sans demander son reste.

Merci Ruthy !

Noëllie s'extirpa de son lit pour accueillir celle qui devait être la maman de Neko.

Bonjour Madame, je vous remercie d'être venue jusqu'à moi, je m'appelle Noëllie...
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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

--Arzelig
Je n’attends pas longtemps avant de voir arrivée une jeune femme, visiblement une servante vu ses guenilles. Au moins elle est propre et je ne trouve rien à redire dans son accueil et son attitude en général. Je la gratifie donc d’un sourire aimable.

En effet, mon enfant, je suis dame Arzelig, la mère de Neko.

J’ai malgré tout un frisson en la voyant de plus près. Elle semble bien jeune, presqu’une enfant… Et si le maître des lieux vit dans le stupre et la luxure qui sait ce qui pourrait lui arriver ? Il faudra que je tache de lui parler en particulier pour être sure qu’elle est bien traitée et qu’elle ne risque rien.

Je la suis dans les couloirs de la maison et j’entends des chansons paillardes. Nous sommes à l’étage noble, cela ne peut pas être des domestiques. Il s’agit certainement du maître des lieux. Je regarde la pauvre enfant devant moi qui m’introduit auprès de sa maitresse. Oui, je ne peux pas l’abandonner dans un tel lieu, je vais la prendre sous mon aile. Je lui adresse un nouveau sourire et lui glisse que j’espère pouvoir lui parler avant de partir.

J’entre dans la chambre et vois Dame Noëllie allongée sur son lit qui tente de se lever, elle a le teint pâle et les traits tirés.


Restez allongée si vous avez des contractions !

J’ai peut-être parlé un peu sèchement mais il est important de ne pas prendre de risque. Je m’approche du lit.

Bonjour ma chère. Je suis Arzelig. Ma fille m’a dit que vous aviez des contractions alors que l’enfant ne devrait pas naitre avant un mois ou deux, c’est bien ça ? C’est votre premier il me semble. Avez-vous perdu les eaux ou du sang ? Vous le sentez bien bouger ? Décrivez-moi bien tous vos symptômes pendant que je regarde votre ventre.

Je m’assoie d’autorité au bord du lit baisse un peu les draps et lui remonte sa chemise. Je vois le bébé donner des coups. Une bonne chose. Je palpe avec douceur le ventre en écoutant la jeune femme.
N0ellie
Avec autorité, la vieille dame intime à Noëllie de ne pas se lever. Celle ci n'ose plus bouger et se laisse palper docilement.
Arzelig, c'est ainsi qu'elle se présente et commence à lui poser quelques questions. Ses petits yeux la toisent, sa bouche est pincée mais c'est avec douceur, presque tendresse qu'elle l'examine.


Oui, Madame, c'est en effet mon premier enfant et il est prévu pour la fin mars.
Depuis quelques jours je ne me sens pas très bien, j'ai le ventre dur mais ce n'est pas douloureux, si j'inspire et souffle lentement, ça passe mais ça revient souvent.

Le bébé bouge bien !

Et comme pour appuyer les dires de sa mère, le voilà qui lui donne un coup de pied ou de coude, allez savoir.

Noëllie sourit, Arzelig a perçu le coup elle aussi.


Mes jambes sont si gonflées que je ne peux plus mettre mes bottes, je me suis achetée des chausses, deux pointures au dessus de la mienne pour être à l'aise.

Un frisson la parcourt pendant qu'elle parle, il ne fait pourtant pas froid dans la chambre, le feu ronfle doucement dans la cheminée, mais les joues de la jeune femme sont en feu et ses mains glacées.

Il m'arrive d'avoir des étourdissements... Hier soir, en sortant je suis tombée...
J'ai dit que je m'étais tordue la cheville pour ne pas inquiéter Ruthy, la jeune fille qui vous a amenée ici.


Noëllie ne sait pas si elle doit dire le plus important. Cela lui fait tellement peur que si la dame confirme ses craintes, elle sera anéantie et elle ne se sent pas les épaules assez solides en ce moment pour supporter pareil drame.
Cependant, elle est venue pour l'aider et Noëllie doit cracher le morceau. Elle se racle la gorge et prend sur elle avant d'annoncer.

Du sang oui... Ce matin au lever...

Sa voix s'est cassée sur ces derniers mots. Elle se tait...
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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

Rackam
Le barbu barbotait dans son bain en chantant ( braillant ? ) une chanson paillarde ou il était question d’orfèvres et du bon st éloi …. Et enchaine sur les souvenirs d’une demoiselle ….

« Que c'est bon d'être demoiselle
Car le soir dans mon petit lit
Je me fais sucer la friandise
Je me fais caresser le gardon
Je me fais empeser la chemise
Je me fais picorer le bonbon
Je me fais frotter la péninsule
Je me fais béliner le joyau
Je me fais remplir le vestibule
Je me fais ramoner l'abricot ….


Rhooo la coquine … le barbu est plié de rire et sort de son baquet s’entoure d’une serviette et sort dans le couloir juste au moment ou Arzelig quitte la chambre de Noellie ….

Houps … pardon , mais qui etes vous madame ?


Le barbu se drape dans la serviette de bain nettement trop petite pour camoufler son corps nu et velu …

De tout façon je ne fait que passer …. Heuu mes hommages chère Madame …..

il se carapate dans le couloir offrant en spectacle des fesses musclées
--Arzelig
Je suis satisfaite de l’attitude de la future maman. Elle est polie, elle semble honnête et au bord des larmes. Son âme n’est peut-être pas perdue.
Je termine mon examen, regarde également ses jambes qui sont effectivement pleine d’œdème. Je me rassois au bord du lit et la regarde dans les yeux. Je suis touchée d’y lire de l’inquiétude. Je lui tapote la main pour la réconforter.


Pour le moment je pense que votre bébé va bien. Mais c’est une sérieuse alerte. Il n’est plus question de partir en voyage ni de faire n’importe quoi. Désormais vous restez au lit. Vous pouvez faire une petite promenade dans la journée mais à condition de ne pas vous fatiguer, que vous n’ayez pas de contraction douloureuse et que vous soyez accompagnée. Si des contractions douloureuses surviennent durant la promenade vous vous allonger, même si c’est au bord de la route. Si vous souhaitez aller au village l’idéal est que quelqu’un vous tire dans une charrette, c’est ce qui vous fatiguera le moins.

D’autre part il faut que vous gardiez toujours les jambes surélevées. Vous allez faire en sorte que vos pieds soient toujours plus haut que vos hanches et ne soit jamais plus bas que vos genoux.


Je joins le geste à la parole en prenant un des oreillers et le lui fourrant sous les pieds.

Je vais également vous préparer de quoi faire des infusions que vous prendrez 3 fois par jour, et je vais voir avec votre cuisinière pour que vos repas soient bien consistants. Quand une femme enceinte perd du sang il faut qu’elle mange du boudin !

Je me radouci un peu et tente de l’apaiser un peu.

Ayez confiance mon enfant. Votre cas est à prendre au sérieux mais il est loin d’être désespéré, bien au contraire. Je repasserai vous voir pour suivre l’évolution. Et je penserai à vous dans mes prières. Reposez-vous bien et tout ira bien. N’hésitez pas à me faire appeler en cas de besoin.

Je vais appeler votre servante pour qu’elle m’emmène parler à votre cuisinière à présent. Vous m’avez dit qu’elle s’appelait Ruthy c’est bien ça ?


Je me lève et m’appuie sur ma canne pour aller ouvrir la porte de la chambre, espérant trouver la servante rapidement. Mais au lieu de ça je tombe sur le maitre des lieux, nu, sortant visiblement de son bain. Je peux constater qu’il est velu comme un ours dont il a visiblement les manières ! Mériterait des coups de canne lui aussi ! Se promener dans cette tenue alors qu’il y a une jeune fille dans la maison. La pauvre enfant. Devoir obéir à un tel maître…
Ruthy.
La crevette qui traine dans le coin au cas ou on aurait besoin d'elle, deboule dans le couloir au moment ou Arzelig sort de la chambre de Noellie et ou la paire de fesses de Rack disparait ... elle rosi violement ... oh pas a cause des fesses de Rack ... le patron est plutot nature et a tendance a s'exhiber , dés qu'i y a un point d'eau peut pas s'empêcher de se mettre les gonades à l'air ... non elle rosi a cause de la presence d'Arzelig ...

C'est donc les joues bien roses qu'elle s'adresse à Arzelig ...


Dame Arzelig ... comment se porte Dame Noellie ?

Elle reserre son châle autour de son cou ... et la regarde l'air inquièt ... c'est qu'elle serait vraiment très affectée s 'il arrivait quelques chose à Noellie ou au bébé ... Elle presente machinalement son bras à la vielle dame pour l'aider à marcher et à redescendre au rez de chausée ...

Faut vraiment qu'Arzelig l'impressionne beaucoup pour qu'elle se retrouve soudain si devouée ... on peut pas vraiment dire que ce soit habituel chez elle ... elle est plûtot genre " après moi les mouches" ... en tous cas la reputation de la vielle dame est à la hauteur de la realité ... elle a un regard qui vous transperce et vous glace ... sur qu'elle essaye de sonder les âmes ... brrrr ... si elle arrive a sonder celle de la crevette , elle est foutue ... autant brouiller les pistes ... et pour ce ... elle lui decoche un sourire avenant ....
N0ellie
Noëllie boit les paroles d'Arzelig. Ses premiers mots lui arrachent un soupir de soulagement et d'instinct, elle pose la main sur son cœur.
Tout bas, elle murmure...
Merci mon dieu, merci...

Elle attend que la vieille dame lui ai fait toutes ses recommandations. Dans l'ensemble rien d'impossible, juste du repos et du ménagement.
Pour aller au village, elle pourrait demander au père Moulinet s'il n'est pas trop occupé, personne ne l'a vraiment vu depuis leur retour au domaine.
Il faudrait l'amadouer, peut être qu'en lui offrant une chopine...


Noëllie est attentive et elle sera obéissante pour une fois. Ça la changera. C'est qu'elle le veut ce bébé, elle le veut en bonne santé et elle ne fera rien qui pourrait le mettre en danger.

Quand elle entend boudin, elle grimace.


Arf... Je n'aime pas beaucoup ça... Mais j'en mangerai trois fois par jour s'il le faut.

Noëllie serre les doigts de la vieille main ridée posée sur la sienne. Les larmes aux yeux, elle est reconnaissante à cette inconnue à l'air mal commode qui s'emploie à cacher sa bonté d'âme on ne sait pour qu'elle raison... Il faudra qu'elle demande à Neko..

Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle... C'est la devise de Noëllie depuis toujours et encore aujourd'hui elle la met en application. Elle va cependant éviter le baiser, c'est sans doute trop tôt, mais le cœur y est !
Elle adresse un sourire franc et chaleureux à Arzelig avant de lui répondre.


Je serai prudente, c'est promis. Fini les voyages jusqu'à la naissance, pas de fatigue inutile, pas de contrariétés superflues. Je mangerai tout ce que me donnera Berthe et je boirai la tisane.
Je demanderai à Ruthy de m'accompagner au village, elle sera ravie d'échapper à ses corvées !


Elle rit doucement et adresse un petit clin d'œil complice à Arzelig.


Je vous remercie encore d'être venue jusqu'ici par ce temps, je ne manquerai pas de vous faire appeler si besoin.
J'ai eu grand plaisir à faire votre connaissance Madame.


Ruthy doit être dans la cuisine à aider Berthe, la gouvernante du domaine. Vous la trouverez sans aucun mal en bas, à droite en descendant l'escalier...

A très bientôt !

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Un sourire, un baiser et la vie est tellement plus belle !

--Arzelig
Ayant trouvé la jeune fille, je prends congé de dame Noëllie. Je ne lui ai pas encore parlé de prière et de foi aristotélicienne, ce sera pour ma prochaine visite. Je suis sure qu’il est possible de la ramener dans le droit chemin. Il faudrait quand même qu’elle se marrie. Je vais y réfléchir, voir s’il n’y a pas au village de jeunes gens bien sous tous rapport que je pourrai lui présenter.

Je regarde la jeune servante, Ruthy à ce que j’ai compris, rougissante suite à l’exhibition de son maître. Je vois qu’elle a le sens des convenances et je lui souris. Elle s’inquiète de la santé de sa maîtresse, et je lui explique mes recommandations alors qu’elle me donne le bras pour m’aider à descendre les escaliers. Je suis vraiment touchée de sa gentillesse et de sa prévenance, alors qu’elle a sous les yeux le spectacle désolant d’un maître vivant dans le stupre et la luxure.

Je profite que nous soyons seules pour l’interroger, en essayant d’être discrète. Je ne suis pas là pour lui apprendre la rébellion contre son état de servante. Non, nous ne sommes pas sur terre pour nous amuser et il faut savoir rester à sa place. Je tiens juste à m’assurer du respect des bonnes mœurs.


Dites-moi, mon enfant, êtes-vous bien traitée ici ? Je suis un peu inquiète pour vous je dois dire. Je crains qu’il y est dans cette maison des personnes… comment dire… qui vous soient néfastes.
Ruthy.
La brunette ecoute les recommandations pour Noellie et promet à la vielle Arzelig de veiller à ce qu'elle les respectes ... arrivées au bas de l'escalier, juste avant d'arriver à la cuisine ... Arzelig lui demande si elle est bien traitée ... la crevette lui adresse un petit sourire timide ... habituée qu'elle est à la fourberie pour arriver à ses fins ... son minois innocent est des plus convaincant ... alors qu'elle lui repond d'une voix timide... enfin ... qu'elle veut timide...

Et bien c'est à dire ... oui ... je suis bien traitée ... oh , c'est vrai que je suis peu renumerée ... le patron a tellement de frais avec le domaine et ses sorties à la porte rouge , vous comprennez il donne souvent rendez vous la bas pour parler affaires ou politique ... mais j'ai le gîte et je mange à ma faim ... bien sur je fais tout ce que je peux pour le meriter et travaille sans relâche du matin au soir ...

Elle baisse les yeux au sol ... pour se donner un air faussement humble ...

Et si Berthe est si dure avec moi ... c'est surement pour mon bien ....

On aurait pu l'appeller "cosette", elle lève à nouveau le regard vers la vielle femme ...

Mais je ne pense pas que Noellie ou le patron soient nefaste pour moi vous savez .... Monsieur est très gentil avec moi ... il me dit toujours " Ruthy il va falloir que tu trouve un gentil garçon pour te deniaiser" j'avoue que je ne comprend pas bien ce que ça veut dire ... mais comme il sourit ne me disant ça ..... je suppose que c'est gentil !

Ah ça elle fait bien la niaise ... si avec ça la vielle Arzelig ne tente pas de trainer Rack jusqu'à l'église pour expier ses fautes ...

Elle observe les differentes emotions qui peinent à apparaitre sur le visage impassible de la mère de Neko ... et bien sur en son fort interieur , elle se marre ....
--Arzelig
J’écoute la réponse de Ruthy. Pauvre enfant… elle est bien naïve… enfin si elle croit que son patron va à la porte rouge pour affaire c’est que son âme est encore pure et chaste. Je suis satisfaite de la voir si travailleuse. C’est sur elle mérite qu’on l’aide et je vais m’y employer de mon mieux !

Mon sang ne fait qu’un tour losqu’elle me rapporte les paroles de son maître :

Citation:
Monsieur est très gentil avec moi ... il me dit toujours " Ruthy il va falloir que tu trouves un gentil garçon pour te deniaiser" j'avoue que je ne comprends pas bien ce que ça veut dire ... mais comme il sourit ne me disant ça ..... je suppose que c'est gentil !



Qu’Aristote me vienne en aide ! J’en étais sure ! Ce vil pervers n’a dû l’embaucher que pour assouvir ses bas instincts ! bien sûr, il préfère avoir de quoi se satisfaire sur place, plutôt que de devoir payer dans cet infâme lupanar !

Ruthy, mon enfant… je crains que ton maître ait de mauvaises intentions envers toi. Surtout ne le laisse pas te toucher. Si un jour il essaie n’hésite pas à fuir et à venir te réfugier chez moi, enfin chez ma fille je vis chez elle. Je vais tacher de lui parler, bien que je ne suis pas sure de parvenir à quelque chose avec un tel pêcheur…

Nous entrons dans la cuisine où je rencontre la fameuse Berthe, qui semble peu aimable avec la pauvre Ruthy. Je lui explique mes recommandations pour l’alimentation de dame Noëllie.
La_berthe.
La Berthe elle reste alerte malgré ses 70 printemps bien tassés et elle a l’ouie fine … ........... elle entend la vieille pie d'on la reputation d' emmerdeuse est bien connue dans le village , tiens y a qu'a demander a ce brave garçon de Kelak ...



Ruthy, mon enfant… je crains que ton maître ait de mauvaises intentions envers toi. Surtout ne le laisse pas te toucher. Si un jour il essaie n’hésite pas à fuir et à venir te réfugier chez moi, enfin chez ma fille je vis chez elle. Je vais tacher de lui parler, bien que je ne suis pas sure de parvenir à quelque chose avec un tel pêcheur…


Quoi on critique son Rack … ce petit qu’elle a nourri de son sein quand sa mère lui a donné en nourrice … cet enfant d’exception incapable de faire le moindre mal et d’avoir la moindre mauvaise pensée …. C’est cette trainée de Ruthy qui lui tourne autour … toujours a l’aguicher avec ses petits sourires et ses fossettes … et qui ouvre un peu plus son décolleté a chaque fois qu’il est dans les parages et s'arrange pour que sa robe se soulève pour y montrer ses gambettes …. Ha mais ça va pas se passer comme ça … z’allez voir de quel bois elle se chauffe la Berthe quand on critique son protégé … c’est d’un œil noir qu’elle accueille le vieille grenouille de bénitier et la chipie ….

Vi c’est pourquoi ? z ‘avez rien a faire dans MA cuisine … des instructions pour Dame Noellie bon d’accord …. et n’écouter pas cette vaurienne qué toujours les tétons a l’air des qu’elle voit un matou … que ça défile en face sa fenêtre toute la sainte soirée … depuis qu’elle a voyagé avec Rack et dame Noellie l’a vla ti pas qui péte plus haut que son cul …. M’en va te dressé cette gourgandine moi …
Tiens toi plutot que de bailler vas donc chercher des œufs au poulailler .. et pas besoin de faire le detour par la taverne j’t’ai a l’œil moi …..
Ruthy.
Oups elle a peut être exageré ... mais pas le temps de rectifier le tir, la Berthe bondit de sa cuisine , poitrine opulente en avant, rouleau à patisserie en main,les babines retroussées et l'oeil mauvais ... La brunette rentre les épaules ... pique un phare ... resserre le châle de la grande tante de Rack autour de ses épaules ... comme pour dementir les dire de la Berthe ...

Oui Berthe .... j'y vais tout de suite ...

Sans oser regarder Arzelig ... comme morte de honte ... fausse pudeur ... elle lance d'une voix timide ... eteinte ...

Aurevoir Dame Arzelig ...

Petite reverence à la vielle dame ... elle empoigne le panier à oeuf et disparait dans la coure direction le poulallier ... Elle deteste les poules ... ces sales bestioles essaye de lui piquer les jambes à coup de becs ... et le coq la terrorise avec ses grands ergots ... Avant de s'engouffrer dans le poulallier elle prend une poignée de cailloux ... qu'il s'approche seulement et il sera caillassé ...
N0ellie
Les heures s'égrènent, les jours passent... Ça va pas vite... Ça use...

Pendant sa grossesse, Noëllie avait toujours eu bon appétit et mangé pour deux.
On sait bien que ni le chien Calva, ni le maître, ni la future mère ne devaient suggérer qu'on lésine sur la nourriture.

Alors là qu'elle devait manger du boudin, la Berthe elle lui en servait tous les jours... Du boudin bien gras, du lait, du fromage, du pain, des gâteaux. Pire qu'une oie ! Elle était gavée.

Et puis à rester allongée toute la journée sur son lit n'arrangeait rien.
Elle aurait aimé faire de l'exercice mais dès qu'elle mettait le nez dehors, elle n'avait encore fait que quelques pas qu'elle voyait Ruthy arriver en courant avec sa brouette.

Elle s'empâtait grave.
Elle avait beau mettre ses pieds en l'air, ils étaient de plus en plus gonflés, puis ça gagnait ses mains, elle avait mal à la tête, des bourdonnements d'oreilles....
Bref c'était pas la grande forme...

Elle n'allait pas faire revenir Arzelig, à son âge, les trajets jusqu'au domaine devaient être épuisants.

Et puis Noëllie s'ennuyait à mourir.

Le trousseau pour le bébé était terminé brassières et bottons étaient soigneusement rangés, le linge de lit brodé, lavé, le berceau était prêt.
De toute façon elle n'avais plus envie de tricoter, elle n'arrivait plus à se concentrer sur les mailles, elle qui adorait quand c'était compliqué...
Plus ça l'était plus elle s'éclatait : jetés, surjets, mailles endroit, envers, les points irlandais, les ajourés...

Elle n'avait plus envie de lire non plus, sa vue se brouillait, ses yeux larmoyaient après un quart d'heure...

En bas ça jacassait, Berthe rudoyait Ruthy qui essayait de lui échapper, Noëllie ne voyait plus Rack...

Il se disait son ami... et il l'évitait. Était-elle si laide, lui faisait-elle peur ? Il n'avait rien à lui dire... Et elle ne savait plus quoi penser.

Et puis Neville qui n'arrivait pas...

Pfff... Encore un mois à tenir...

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Ruthy.
Comme chaque jour la brunette a echappé a une partie de ses corvées pour aller trainer en taverne. Az le mentor de Rack , lui a apporté un etrange trophée et bien entendu le patron s'est empressé de charger la brunette de le ramener au Domaine ... Le trophée à l'abri des regard au fond de sa besace, elle entre dans la cuisine ...

Desolée Berthe, je suis un peu en retard ... tu ne croira jamais ce qui m'est arrivé !

T'as raison la môme , je ne te crois pas ...

Mais Berthe je t'ai pas dis encore !

Bein epargne ta salive et va rechercher le plateau repas que j'ai fait monter à Dame Noellie ... allez allez bouge tes fesses ...c'est y pas possible d'être aussi mollasse ...

La mine renfrognée, elle pose sa besace sur la table de la cuisine , monte les escalier quatre à quatre ... frappe quelques légers coups à la porte de la chambre de Noellie et entre ...

Bonjour Noellie ...

S'approche et lui bise le front avant de tapoter ses oreiller pour les regonfler un peu ....

Berthe m'envoie chercher ton pla...

Les yeux noirs se pose sur le plateau intacte ...

Mais tu y a pas touché ...

C'est qu'elle a pas bonne mine la future maman , ses traits son tirés et elle est toute pâle ... elle s'assoit au bord du lit et lui prend la main, qu'elle trouve bien froide ...

tu as pas faim ? tu ne te sens pas bien ? c'est pas bon ? tu en as marre du boudin .... tu voudrais plutôt du foie ?
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