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[RP] La Gnôme terrassera le Géant des Plaines du Nord...

Griotte
Et BIM ! Le coup dans l'arrière du genoux n'était peut-être pas très fort, mais comme la gamine était entrain de faire la mariole en se tortillant dans tous les sens pour simuler une carole dansée par une folle furieuse qu'aurait un sacré coup dans le nez, sa stabilité était déjà précaire à la base. Elle sautillait sur un pied en agitant l'autre dans les airs, comme si elle battait le vent au rythme d'une musique endiablée. L'épée qu'elle tenait mollement à la main, ajoutait à sa posture en total déséquilibre. Une pichenette aurait suffit à la faire trébucher, alors l'attaque d'un nabot - par derrière en plus, le traitre ! - c'était le vol plané assuré.

BADABOUM ! Une morveuse vient de s'écraser au sol.
PATATRA ! Dingue ce qu'une épée heurtant de la pierre dure peur faire comme fracas !


AaaaaaYaaaaaa !

Ca, c'est le cri de douleur d'une môme qui s'est réceptionnée sur le tranchant de la lame. La Gnome qui devait terrasser le Géant des Plaines du Nord, c'est fait vaincre par un Lilliputien. La narratrice va porter plainte ! C'est son héroïne qu'était censée gagner !
Breiz24
Vous avez déjà vu une rouquine fatiguée et complètement dépassée par les évènements ? Bah c’est maintenant ou jamais. Parce que là, là, c’est le drame. Oui ma bonne dame.
Elle a à peine le temps de réaliser qu’une tête rousse a surgit, lame – de bois – au clair, que déjà c’est la cohue, dans une mêlée de bras et de jambes, ça crie, ça piaille et… et… et il y a même du sang !


Gauvain ! Bordel de merde, Gauvain c’est de la grosse connerie ça !

Vous aussi vous avez noté le charme inégalable avec lequel elle s’adresse à son gamin ? C’est rare. C’est l’émotion. D’ailleurs le gamin est sorti de là avec une grande dextérité : choppé par son fond de culotte, puis par le dos de son habit.

Tu as fait mal à Griotte ! Un gros bobo qui saigne ! Non, elle n’a pas encore vu que ça saignait beaucoup. Juste elle veut que le gamin comprenne que les vraies épées, c’est pas des jouets. Alors tu vas sortir d’ici, et quand tu seras calmé, tu viendras dire pardon à Griotte !

Non mais, qui qui commande ici, hein ?
Bon, d’accord, Gauvain vient de signer une des pires conneries de sa vie. Voyons maintenant ce qu’il en est de la cerise. Parce que tomber sur le tranchant d’une lame, ça pique un peu en général, hein.


Bordeeeeeeeeeeeel ! Griotte ? Tourne toi, montre moi ton bras !

Mais il leur prenait quoi à tous en ce moment hein ? Parce que bon, là ça saignait un peu plus que ce qu’elle avait prévu tout de même. Elle se concentra pour garder un air détendu-je-vais-bien-tout-va-bien, parce que d’une elle ne voulait pas voir s’affoler la brune, et aussi parce qu’elle guettait près de la porte les petits pas qui indiqueraient le retour de Gauvain. Qui n’allait pas mettre bien longtemps à réaliser l’ampleur de sa bêtise et reviendrait donc fissa s’excuser pour ne pas garder une maman fâchée après lui.

Griotte ?

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- Yolanda n'est pas une boite a idées, C'est un personnage original et copyrighté! -
Gauvain.
La connerie était faite et le gamin se bidonnait devant celle qu’il venait de terrasser. La mère arriva telle une furie, lâchant des jurons que Gauvain s’amusa à répèter évidemment.
Mais voilà, quand on voyait sa génitrice vraiment en pétard, la bêtise dont on était l’auteur et que l’on trouvait trop drôle jusque là devenait tout de suite moins marrante !

A ce moment là, Gauvain ne comprit pas l’ampleur de ce qu’il venait de faire. Il avait beau regarder, il ne voyait aucune trace de sang. Mais puisque sa mère le disait, c’est que ça devait être vrai…

Obligé de sortir, le gamin partit tête baissé, réalisant que ce qu’il venait de faire aurait pu être dangereux.
Alors là, forcément, se sentant tout de même coupable d’avoir fait mal à Griotte, le gamin laissa échapper ses larmes, silencieusement.
Derrière la porte, il passait sa petite frimousse pour voir où en était sa mère et son amie. Ca va, elle n’avait pas l’air mourut la brune. Heureusement pour le fessier du gamin d’ailleurs…

Le temps des excuses. Faire face à sa victime. Que c’était dur et humiliant, même à trois ans ! Avec ça, une chose était sûre, c’est que le gamin ne ferait plus jamais la même erreur. C’est qu’il ne voulait pas s’attirer les foudres divine de maman.
Alors, d’un pas hésitant, toujours tête basse, Gauvain s’approcha. Il se mit à côté de sa mère, n’osant croiser le regard de l’une des deux. Et se triturant les doigts, tordant son pied droit dans tous les sens, il murmura d’une voix chevrotante :


Ppp… pppp… pa’don…
Griotte
Assise parterre, l'épée sanglante gisant à coté d'elle, la môme s'était soudain tu. Compte tenu de la situation, elle était affreusement calme. Ses émeraudes restaient rivées sur sa manche déchirée, sur laquelle une tache vermeille s'étendait un peu plus à chaque pulsation de son coeur. La lame avait mordu la chair. La môme était obnubilée par la couleur dont s'imprégnait le tissu. Elle avait toujours aimé le rouge. C'était sa couleur préférée, mais putain ! Qu'est-ce-que le rouge fait mal !

Le minois se redressa à peine lorsque le petit rouquin se présenta devant elle pour lui faire des excuses. C'était à cause de lui qu'elle avait mal comme ça ! La colère l'ébranla soudain. Elle avait une envie folle de lui balancer à la tronche toute une série de noms d'oiseaux, mais quelque part, bien enfouie au fond d'elle, sa conscience lui disait qu'elle ne devait pas s'emporter contre son jeune ami alors qu'il quémandait son pardon.

Ne pas hurler sur Gauvain...
Si elle ouvrait la bouche la maintenant tout de suite, elle n'allait pas y arriver.

Inspire... expire...
Prend sur toi.
Inspire... expire...
Tu peux y arriver.
Inspire... expire...
Inspire... explose !


Par l'froc du 'Stote ! Ca maaaraaave grave sa raaaace !

Ca lui rappelait la fois où elle s'était fait fracasser sur la route et que la vioc' Corleone l'avait trouvé inanimée dans le fossé. Ca douillait à mort ! La différence, c'est que la Tata Sadique avait préféré lui coller son pied dans la gueule, plutôt que de lui prodiguer des soins. Fort heureusement, la rouquine n'était pas comme ça. On pouvait compter sur elle. On pouvait aussi crier sur elle - c'était toujours mieux que de vociférer sur son mouflet.

Mais merde ! Breizh bouge ton fion ! Fait que'qu'chose. J'ai maAAaaal !
Milo
Mais qu'ouïe-je, qu'entends je, que ne vois je pas ?

Le cri d'une cerise portée sur la prose et la poésie d'un entraînement intensif. Enfin, ça, c'était l'une des versions que l'on pourrait raconter. Lui, il ne savait même pas ce qui avait pu pousser la gamine à faire montre de ses talents de vocaliste, avant qu'il n'arrive dans la salle d'entraînement.

- Bordel Griotte, qu'est c'qu't'as à beugler comme une vache ?

Il s'agenouilla, interrogeant du regard la rouquine à la recherche d'indices, n'ayant pas vu le sang qui teintait les vêtements. Puis, avisant le rouquin, il tendit un bras pour le ramener vers lui.

- Viens là toi, t'risques d't'faire éclater les sableuses.

Car d'après ce qu'il avait entendu, la rousse aussi, s'était échauffée un peu avant.
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Breiz24
Milo, mon escarcelle avec mes produits pour soigner Griotte s’il te plait. Vite.

La coupure n’était visiblement pas profonde, mais tout le monde les sais, les blessures superficielles, ça pique, ça brûle, et après en cicatrisant, ça gratte sa race, et c’est pas DU TOUT agréable, tellement qu’on se demande si ça serait pas mieux de s’être tranché le bras ou sorti les tripes.
Et puis elle est longue cette coupure, alors forcément, ça impressionne – sauf les blonds qui ne remarquent jamais les choses impressionnantes comme ça, parce qu’ils n’ont d’yeux que pour (elle, tu du tu, tu du tu tu !)* leur sublissime épouse, toussa, toussa.

La rouquine se penche donc avec un air très concerné vers le bras sanglant de la cerise époumonée.


Tu sais… je crois qu’il va falloir amputer, Griotte. Mais t’inquiète pas, je l’ai déjà fait. Une fois.

Et de sourire en coin, à peu près certaine que la gamine – qui ne l’était plus tant que ça – ne serait pas dupe. Mais sait-on jamais…


*Pardon aux familles, toussa
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- Yolanda n'est pas une boite a idées, C'est un personnage original et copyrighté! -
Griotte
Ampu... AMPUTER ! Mais ça va pas la tête ?

La pointe d'humour était passée inaperçue aux yeux de la morveuse. L'ironie qu'elle avait l'habitude de manier lui faisait pourtant défaut en cet instant. Elle avait l'esprit focalisé sur sa blessure, dont la douleur lui semblait soudain amoindrie à l'idée que la rousse puisse lui couper une partie du bras.

C'est juste un bobo de rien du tout. J'vais bien !

La môme s'empressa de rabattre la manche de sa chemise pour cacher sa plaie, grimaçant lorsque le tissu frotta sur la chair à vif. Tout allait bien. Elle ne laissera personne toucher à son bras !

Et de se redresser avant que la rouquine ou le géant n'ait le temps de protester. De sa main au bras valide, elle ramasser son épée qui gisait au sol. Tournant un visage un peu palot en direction de sa maitre d'armes :


On peut poursuivre l'entrainement. C'est le métier qui entre...

Même pas mal. Même pas mal !
Gauvain.
Les excuses et la petite tête du rouquin n’avaient pas suffit à calmer Griotte. Normal en même temps. Et le gamin, ne s’y attendant pas vraiment, bondit lorsque son amie se mit à hurler. Il fit quelques pas en arrière, histoire de s’éloigner un peu d’elle. C’est qu’elle faisait peur quand elle se mettait en colère. Bon, moins que maman quand elle faisait les gros yeux mais tout de même.
L’avantage avec cette connerie, c’est qu’il ne la referait pas deux fois. Pas lorsque Griotte tiendrait une épée du moins. C’était bien encré dans sa petite tête maintenant.

Ah et v’là Milo. Le môme vint à lui et le regarda de ses grands yeux gris avant de regarder à nouveau la blessée et d’ajouter tout bas à l’adresse du blond :


L’a très bobo G… Gggg… Grrr…

Décidément, ce prénom était bien trop compliqué pour lui.

Et puis contre toute attente, v‘là que la blessée se releva et reprit son épée. Gros soulagement pour la petite tête rousse. Le gamin s‘avança vers la brunette.


T’as pu’ bobo ?
Milo
Il s'apprêtait à partir chercher la trousse de soins lorsque sa filleule se releva, vaillante et vacillante. Il haussa un sourcil, ébouriffa les cheveux de Gauvain en murmurant un « T'en fais pas, ça va aller », puis se pencha sur la brunette et l'observa pendant quelques minutes. Pâle, elle semblait tenir par la seule force de sa fierté et peut-être, de cette indicible peur de devoir perdre – virtuellement – l'un de ses membres chéris.

- T'es sûre qu'tu vas pas nous tomber dans les pommes ? T'es bien palote. Manqu'rait plus qu'tu nous joues aux vierges effarouchées !

Il lui souffla dessus, légèrement, pour voir si elle tiendrait le coup ou bien si elle allait s'effondrer comme un château de carte. Il connaissait un peu la fierté qui l'animait, pour avoir eu la même en son temps. Celle qui, pour un simple affront ou par simple peur, pouvait faire faire la pire des bêtises : croire aux autres que l'on pouvait se débrouiller, quand toute force nous abandonnait dans les instants cruciaux.

- J'vais quand même chercher la trousse. Il se baissa et pris Gauvain avec lui, avant de se tourner vers la rousse. Tiens là en vie, au moins, jusqu'à c'qu'j'r'vienne avec ta besace. Parc'qu'l'métier rentre p'tet, mais faudrait pas qu'elle s'mette à danser la gigue.
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Breiz24
Griotte d’Blanc Combaz, fais pas l’andouille !

Parce qu’elle aurait bien dit « fais pas la nouille », mais l’auteure n’est pas certaine que ça ait déjà été connu, et a la flemme de se renseigner plus avant. C’est comme ça, des fois, la vie et la flemme, ça transforme une nouille en andouille.

Et la rouquine donc de faire les gros yeux à la gamine, lui prenant fermement le poignet et dégageant avec douceur la chemise du bras sanguinolent.


’Videment qu’on va pas t’couper l’bras ‘spèce de dinde

La dinde, c’est comme le mais, ça vient d’Amérique, alors partons tous du principe que si les royaumes bouffent du mais, ils ont aussi le droit de traiter des nouilles de dindes. C’est bon vous suivez toujours ? je continue alors.

Elle maintient toujours le poignet de la brune entre ses doigts serrés, et tamponne la blessure avec un coin de tissu qui lui tombait sous la main. Sa propre manche donc. Ca va couter cher d’entrainer Griotte au combat. La prochaine fois elle penserait à l’entrainer avec des lames emmaillotées ça serait plus simple hein !
Et ce faisant, elle attend que Milo veuille bien lui rapporter sa sacoche, pour pouvoir soigner la gamine. Et elle l’abreuve de paroles.


Bon, ça va piquer un peu quand j’vais t’soigner, mais t’étais prête à faire semblant de pas avoir mal pour pas qu’on t’coupe le bras, ça veut dire que t’es courageuse. Puis comme ça tu pourras montrer à Gauvain que toi tu pleures pas, ça lui évitera de chougner à chaque fois que je soigne un genou écorché. Ca me rendrait drôlement service tu sais ! Ensuite je te ferais un bandage, et puis on ira voir Berthe elle nous fera un lait chaud épicé avec du miel. C’est bon ça, et ça revigore. Parce qu’on en aura bien b’soin ! Puis après si tu veux je te montrerais les robes que je suis en train de coudre, et puis la prochaine fois on fera avec des bâtons ou bien on protègera le tranchant des lames avec des chiffons hein ! Et tu verras ça pique presque pas ma petite lotion d’essences de plantes et…

Breiz ? La ferme…


[edit : retrait d'un "pas" qui changeait une brave en trouillarde -_-" ]
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Griotte
J'ai la tête qui tourne...

Etait-ce le flot de paroles intarissable qui assommait la morveuse ou bien avait-elle une baisse de tension suite à sa blessure ? Surement un peu des deux. Elle avait l'esprit cotonneux. Des petits points blancs commençaient à danser devant ses yeux. Sentant ses jambes devenir molles, elle se baissa lentement pour déposer son épée qu'elle tenait toujours de sa main libre. La chieuse rendait les armes. Elle s'agenouilla sur le sol et ferma les yeux.

Ca commence bien pour une première séance d'entrainement..., marmonna-t-elle d'une voix pâteuse.
Avec Milo t'utilises une brindille pour pas l'blesser ?

Sourire ironique au coin des lèvres. Hé ouais ! Même quand elle est à moitié dans le coaltar, la môme arrive encore à se moquer des gens. Ah, non ! Elle ne se moque pas. Jaaamaaaais ! Elle se marre avec eux, nuance.
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Breiz24
Pas de panique. Pas de panique.
Putain, PANIIIIIIIIIIIIIQUE !

Parce que la brunette rend les armes, et qu’elle s’agenouille, et ça c’est grave mauvais signe. Et la rouquine de s’agenouiller aussi, calant la gamin contre elle, les gestes devenant maternels. Elle dégage une mèche, savoure l’ironie – si elle ironise, c’est qu’elle est ni morte, ni dans les pommes, et c’est déjà ça ! – et patiente, l’air super over calme, si, si, je vous promets, même que pourtant ça cogne à l’intérieur toussa. Et elle attend que le blond daigne trouver la sacoche contenant ses herbes.


Je porte des pantalons moulants.

Oui, et croyez la, contre son mari en combat singulier, ça a une importance capitale. Ca, et aussi…

Pis je me démerde pour finir collée contre lui. En général à ce moment là l’épée devient le cadet de ses soucis.

Certes, elle extrapole un peu. A peine. Et puis surtout…

Surtout, on se bat avec des lames emmaillotées dans des chiffons. Je pensais que tu saurais faire sans… Excuse moi.

Oooooh, vous avez entendu ça ? Elle a vraiment des remords la rouquine si elle fait des excuses !
Et machinalement, les lèvres vont de glisser sur la tempe de la Cerise, affection toute maternelle pour cette gamine dont elle se sent responsable. Et dont elle est responsable des blessures.


Ca va aller tu veux boire un coup d’alcool pour te requinquer ?

Aaaah, mais que ferait-on sans le sacro saint marc de Bourgogne ? (à ne pas confondre avec le Marc qui nettoie votre carrelage dans la cuisine et la salle de bain, vous pourriez avoir des surprises bizarres !)

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