[RP] Un mausolée pour la duchesse

L'annonce avait été faite :
la duchesse voulait un mausolée pour son dernier repos

Amorri était très intéressé par ce projet et profita d'un weekend à Cluny pour en parler à ses deux frères et son père.
La discussion fut houleuse non pas sur la nécessite d'un tel bâtiment mais sur la taille de ce mausolée.
Rien n'avais été vraiment décidé mais Amorri retourna à Dijon avec un message à donner à la duchesse....

Il alla donc faire le porteur de courrier et donna le message au secrétaire de la duchesse au palais des ducs de bourgogne.

Il repartit ensuite vaquer à ses occupations de doyen de l'université de bourgogne
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Amorri qui était retourné chez lui retrouva son frère en train de travailler sur les plans du mausolée.
Erikh n'avait pas quitté une seule minute sa chambre et faisait courir le fusain sur le papier.
Comme à son habitude il avait envahi la chambre d'amis se servait des murs pour y accrocher ses plans dépliés et se servait du bureau au centre de la pièce comme réceptacle des ses idées passées et futures. Son lit était à côté du bureau au centre de la pièce comme cela si en pleine nuit il avait une idée il pouvait la coucher sur le papier.

« Voila, le courrier, je l’ai donné à la duchesse, reste plus qu’a attendre sa réponse sinon je vois que tu as bien travaillé….Tu veux que je t’aide à quelque chose? »
Erikh releva à peine la tête et fit un non de la tête.
Amorri haussa les épaules mais il connaissait bien son frère pour ne pas s’offusquer de cette réponse. Il se tut et regarda comme dans une galerie d’art les différentes constructions que son frère avait inventé, qu’il avait mené ou alors les modifications faites sur des plans d’autres architectes. Il était doué sans aucun doute, il était le génie de Cluny. Il se tourna et regarda son frère avec fierté et puis son regard se pencha sur son fauteuil, celui là même que Amorri lui avait fait alors que la maladie handicapait son frère, il avait fabriqué ce moyen de déplacement pour son ainé et n’avait pas hésité à y mettre tout son talent pour rendre ce fauteuil à roue, magnifique à regarder. Erikh était peut être malade physiquement mais son esprit lui était constamment en ébullition et il compensait sa perte physique par une créativité sans aucune limite.
Il le regardait faire qu’un avec son fauteuil mobile il volait presque entre son bureau et ses dessin pointés au mur, il semblait touché par la grâce quand il créait un bâtiment.

Amorri fut sortit de sa pensée par des coups à la porte et il laissa son frère à son travail et alla voir ce qu’il en était. Quelques minutes plus tard il revint poussa un immense cri de joie et donna le courrier à Erikh ne pouvant contenir sa joie.

« Tu es accepté par la duchesse, elle veut que tu fasses son mausolée, c’est une très bonne nouvelle mon frère, tu vas enfin pouvoir travailler pour celle que tu admire…. » Amorri tournait autour de son frère tandis que celui-ci lisait la lettre.

« Oui Amorri c’est une très bonne nouvelle alors on va tout de suite la voir, prends moi mes plans roule-les, puis prends ma besace…..allez dépêche-toi » Amorri s’exécuta, frénétiquement rangea ce que son frère lui avait demandé, mis la besace autour de ses épaules puis l’aida à franchir les portes de la maison, referma la porte à clé puis poussa son frère dans les rue de Dijon en direction du palais des duc de bourgogne.
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La Duchesse accueillit son architecte avec un grand sourire aux lèvres.

Elle l'aida à s'installer puis prit place en face de lui.

Je vous remercie pour vos compliments, certains ne seraient sans doute pas d'accord avec vous.
Concernant mon mausolée, je veux quelque chose de grandiose, comparable à ce que j'ai accompli durant ma vie. Que les volatiles qui ont tenté de me barrer la route bavent de jalousie.
Si en plus vous êtes économique côté dépenses, le chantier ira très vite, vous avez le droit de vous installer sur mes terres et de faire travailler toute ma mesnie.

Vous avez carte blanche, pour les dépenses, il vous suffira d'aller voir mon intendant. Je veux du marbre blanc partout, je veux des dorures, que ça brille.

Que ça en jette quoi.
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[Image à cliquer][blason en cours de réfection]

Erikh écouta la duchesse en se frottant sa main gauche qui le faisait souffrir.

"Ne vous en faites pas duchesse, pour ce qui est des matières de construction j'ai presque tout commandé dans des volumes suffisants. Me manque juste du marbre de carrare j'attends la réponse des mines italiennes de Carrare.

Vous aurez les plus grands artisans que je connaissent tous ont répondu favorablement. Je pense que demain, mon frère et moi irons sur vos terres pour voir l'implantation du mausolée. Je pense aussi prendre mes quartiers là bas et donc vous recevrez des courriers de ma part sauf si vous décidez de venir me rendre une petite visite.
Donc voila tout est prêt tout est réglé et les travaux démarreront dès que le terrain sera sélectionné. J'espère que tout cela vous convient."


Il se tourna ensuite vers frim

"Bonjour dame
pour ce qui est de la construction je pense à 3 mois sinon pour la duchesse je la trouve en assez bonne santé je ne pense pas qu'elle veuille mourir tout de suite. Le mausolée sera prêt pour quand la duchesse désirera y entrer et vous pourrez venir vous recueillir sur sa dépouille devant le superbe tombeau que mon frère va lui sculpter"

Il sourit à frim puis se retourna vers la duchesse

"Si tout vous convient je vais donc vous laisser vaquer à vos occupations de duchesse et j'espère vous voir bientôt sur le chantier"

Erikh remercia la duchesse d'un signe de la tête ainsi qu'à frim puis d'un mouvement de main sur la roue pivota sur lui même et se retrouva face à la porte.
Amorri se leva salua la duchesse et frim et précéda son frère pour lui ouvrir la porte...

Une fois celle ci passée le géant se plaça derrière son frère et le poussa jusqu'aux escaliers.
Là il retrouvèrent le servant et amorri souleva son frère et laissa le servant s'occuper du fauteuil. Ils arrivèrent en bas de l'escalier, amorri reposa son frère sur son fauteuil et le poussa en dehors des palais des ducs de bourgogne. Amorri était très heureux la réunion s'était bien passée, la duchesse semblait heureuse et erikh pourrais enfin faire un grand projet. Le trajet jusqu'à la maison était silencieux mais l'atmosphère était très détendue.

Ils arrivèrent chez amorri et entrèrent pour préparer le départ du lendemain. Amorri se permis même d'envoyer un pigeon à son père resté à Cluny lui indiquant qu'ils allaient sur le domaine de la duchesse et qu'ils pourraient se retrouver tous là bas.

La soirée se passa calmement erikh restant dans sa chambre à continuer de dessiner et amorri préparant la carriole avec les affaires de son frère.

Les deux carrioles furent vite déchargées et tandis que son père son frère et sa mère arrangeaient la dépendance à leur convenance amorri retourna voir son frère. Il arriva ne dit rien et regarda Erikh. Ce dernier se rendit compte de la présence du géant et dit :
« C’est ici….c’est ici que sera construit le mausolée, regarde juste à la sortie des jardins sans trop proche ni trop éloigné des appartements de la duchesse mais assez bien placé pour mettre en valeur la beauté de ce jardin. Prends ma canne d’arpenteur, trouve un marteau et 4 pieux de bois et mesure-moi 30 cannes de long par 20 cannes de large et plante un pieux dans chaque coin. Sublime ce sera tout simplement sublime. Pour débuter, part de ce rocher là bas qui sera le coin bas et droit du mausolée. Occupe toi de cela mon frère et ensuite je te libèrerai et tu pourras retourner voir celle que tu aime. » Erikh tourna la tête vers amorri et lui sourit. Le géant sourit aussi un peu gêné par la dernière phrase de son frère mais n’en oublia pas les ordres de son frère. Il retourna dans la dépendance trouva ce que son frère lui avait demandé et se mit au travail.

Pendant ce temps Erikh était rentré dans la dépendance surveiller la mise en place de ses affaires. Amorri revint presque 1 heure après et posa la cane contre le mur de la dépendance.
« Voila frérot c’est fini j’ai marqué les dimensions du mausolée. » Il fut interrompu par son frère.
« Allez sauve toi, tu as toute la fougue de la jeunesse va profiter de la belle. » Il sourit encore et son père en rajouta une couche.
« Tu viendras nous la présenter j’espère que l’on voit si ce que tu nous a raconté d’elle est bien réel. » amorri rougit ne sachant plus où se mettre et puis sa mère vint près de lui.
« Mais vous avez fini de le taquiner, laissez le vivre sa vie. » Elle prit son fils dans ses bras et l’embrassa en lui disant.
« Va mon fils et encore merci pour tout ce que tu as fait pour ton frère. » Amorri embrassa sa mère puis son père puis erikh et enfin son frère cadet.
« Portez vous tous bien et si vous avez besoin de quoique ce soit appelez moi bien que je suis convaincu que la duchesse à mit tout en œuvre pour que vous ne manquiez de rien. A très bientôt et écrivez-moi pour me tenir au courant de l’avancée des travaux. » Il ouvrit la porte fit un signe de la main puis sortit et referma la porte et partit avec sa carriole.

Le lendemain les travaux purent enfin commencer. Comme l'avait indiqué Riccardo, des gens des hameaux environnants étaient présents et armés d'outils de terrassement et de sac pour déblayer la terre et la pierre. Erikh indiqua ou creuser et son père et son frère donnèrent la main aux villageois pour faire avancer les travaux.

Durant la journée des matières de constructions arrivèrent ainsi que tous les artisans qu'Erikh avait contacté. Bien qu'il manquait beaucoup de matière les charpentiers purent se mettre à construire des rampe et une cage d'écureuil aidés par les deux forgerons qui firent des chevilles d'acier et des renforts pour solidifier le tout. Le chantier prenait tournure et cela ressemblait plus à une construction en cours qu'un pré laissé à l'abandon.

Les tailleurs de pierre, de leur côté, commencèrent à préparer les pierres des fondations pour qu'elles s'emboitent entre elles sans qu'elles puisses s'écarter et rendre le bâtiment fragile.La mère d'Erikh préparait les repas et les ravitaillements de nourriture et d'eau pour les travailleurs. Tout cela se faisait dans une mécanique bien huilée. C'était magnifique à voir comme une fourmilière avec pour rôle de la reine Erikh qui griffonnait toujours des détails sur les plans du mausolée. Le temps était beau le printemps commençait à reprendre ses quartiers en amenant une douceur bénéfique pour les travaux.

[Au palais des Ducs de Bourgogne]

La Mirandole était en train de vider ses affaires personnelles de ses tiroirs afin de faire la place au nouveau Duc de Bourgogne quand elle reçut la visite d'un Riccardo visiblement crevé qui lui remit un courrier.

Elle le parcourut rapidement et afficha un grand sourire.

Je suis trop contente que tout se passe bien Riccardo, allez aide moi à sortir toutes ces malles d'ici!! j'ai hâte de rentrer sur mes terres et de voir la progression du chantier.

Allez zou Riccardo, on va pas trainer ici! le Légendaire serait capable encore de me demander un droit de cuissage.Après un dernier regard rempli d'émotion en direction de son ancien bureau de Duchesse, la Persévérante se dirigea vers sa voiture puis partit en direction de son domaine.

[sur les terres de la Duchesse]

Ils n'étaient pas encore arrivés qu'Angelyque ouvrit de grands yeux devant l'ampleur du chantier, c'était encore plus énorme que ce qu'elle avait imaginé...et que ses moyens lui permettaient en fait...

C'est ravie, mais un peu contrariée qu'elle s'avança vers son architecte qui était en train de donner des ordres à ses compagnons.

Bonjour Erikh, c'est tout simplement..magnifique, je reste sans voix...d'autant plus qu'on en est qu'au début..vous enverrez la facture des travaux à mon adorable frère en lui disant que sa place est bien entendu réservée, il sera ravi de subvenir à mes besoins. C'est incroyable comme en quelques mois vous avez avancé...
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[Image à cliquer][blason en cours de réfection]

Comme promis, Erikh écrivit les dépenses engendrées et prévues pour la construction du mausolée. Il fit bien attention d'envoyer correctement le courrier au frère d'Angelyque en espérant que ce dernier ne fasse pas une crisse en voyant qu'il était créancier de sa sœur.

Angelyque reprenait des couleurs à l'idée qu'Erikh allait envoyer sa facture à son frère. Elle savait que celui-ci était richissime, il serait certainement ravi de venir en aide à sa soeur...de plus elle se trouvait très généreuse en lui laissant une place non loin d'elle. Oui, il paierait sans broncher...

Je vais à présent vous laisser Erikh, d'autres devoirs m'appellent. Je vous félicite encore d'avoir si bien pris en main l'organisation de ces travaux, je ne pensais pas que ce serait un chantier si...pharaonique...mais suis plus que satisfaite. Je remercie le Très Haut d'avoir permis à mon frère de venir à point nommé, vous verrez c'est un homme adorable. Mon père aurait sans doute fait une attaque en voyant le coût de ces travaux. Je pense que je le mettrai à contribution pour la réfection de ma demeure, il y a parfois des courants d'air...
Je reviendrai bientôt voir le déroulement des travaux.
Une dernière chose, tenez Riccardo à l'oeil, il a tendance à traînasser sitôt qu'on a le dos tourné.
Je vous souhaite la bonne journée

Un grand sourire aux lèvres, elle s'apprêta à quitter les lieux.
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[Image à cliquer][blason en cours de réfection]

Angelyque était sur le chemin du départ quand elle vit arriver son frère à grandes enjambées, une feuille à la main.
Elle supposa qu'il venait de recevoir la facture et venait la régler rubis sur l'ongle. Cela mit en liesse.
se jettant dans ses bras afin de déposer un baiser sur sa joue, elle s'écria d'un air exalté.

Bonjour Enguerrand adoré! vous ne pouvez imaginer à quel point je suis excitée en voyant le chantier! j'ai hâte que ce soit fini. Je vous remercie de venir régler les détails aussi vite.
D'ailleurs j'ai autre chose pour vous..

Un grand sourire aux lèvres, elle farfouilla sous ses jupons à la recherche de la facture des robes qu'elle avait achetées à Dijon, puis lui tendit le tout.

Vous n'aurez point honte de moi mon frère lors de notre voyage. Tout ceci est à la pointe de la dernière mode et d'excellente facture. Je vous ferai un défilé lors de nos veillées pour vous les montrer.
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[Image à cliquer][blason en cours de réfection]

Enguerrand était sur le cul. Il dû d'ailleurs s'asseoir sur une pierre encore mal cimentée à l'édifice pour ne pas tomber par terre. Sidéré, il n'y avait aucun autre mot. Ni Angelyque ni Erikh ne trouvaient cela malpropre ou bien d'aucune façon inhabituelle pour le borgne. Sa y est, il croulait sous les dettes. Il allait mourir pauvre, vivre pauvre et mangerait comme un pauvre. Tout ça pour un mausolée. Il cafouillait en ne sachant que trop quoi répondre.

« - Ha... ? ....
.....
.... »

Comme un nouveau-né il regardait le monde s'offrir à lui. Ou plutôt un univers dans lequel il était une proie facile à dévorer en une seule bouchée. Son regard ne pouvait que suivre la direction pointée par le bâtisseur. Le voilà le mausolée qui n'était pas encore construit. Tout ça pour un mausolée.

Enguerrand se sentait mal à l'aise.
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Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.

Erikh commanda Riccardo
"Riccardo allez chercher de l'eau pour le vicomte, je crois qu'il est abasourdi par la beauté du mausolée et il doit boire un coup pour se remettre."

Erikh regardait le vicomte et se demandait si c'était le choque de la construction ou la note de la construction. Il s'approcha ensuite du vicomte et lui tendit un verre d'eau que Riccardo avait ramener rapidement.
"Tenez vicomte, voici de quoi vous soulager." Il le laissa boire puis expliqua:

"Vous savez ce que je vous ai envoyé normalement couterai 3 fois plus. J'ai fait jouer mes relations de franc-maçon pour vous obtenir des prix si serré et surtout avec si peu de déchet à la fin de la construction. Mais je tiens à vous rassurer vous n'avez pas besoin de tout payer maintenant. Les fournisseurs ont été payés avec un fond spécial de la franc-maçonnerie qui vous avance l'argent en attendant le règlement. Ce font est utilisé pour les travaux urgent et aussi pas trop volumineux comme ce mausolée. J'ai pu vous obtenir ceci car la duchesse est très connue et que je soutien entièrement votre famille. Avec mon appui vous aurez donc plus de temps pour payer cela. Rien n'est urgent mais sachez qu'il ne faut pas oublier ses dettes auprès de la franc-maçonnerie. Certains ont essayé, et je peux le dire ils ont en eu des problèmes" Erikh se tue laissant le vicomte comprendre ce qu'il lui avait dit puis il repris.

"Mais je vous fait entièrement confiance et je sais que votre famille est une famille droite et respectueuse et qui honore ses contrats."

Erikh lui sourit en le voyant reprendre des couleurs.

Angelyque fût prise d'un gros doute d'un coup. La réaction d'Enguérrand était anormale.

Ses yeux s'emplirent de larmes

Vous allez accepter de payer, n'est ce pas? Je serai la risée de toute la Bourgogne si vous refusez. Snif. Je serai obligée d'épouser le vieux Vicomte au regard vicieux mais si riche qui a proposé de m'épouser. Snif.
Je vous jure que je vous rembourserai tout.
Un jour.
Dès que j'aurai enfin le mari que je recherche.
Mon frère bien aimé, je vous en supplie. Je n'ose imaginer le gloussement des dindes.
Ni ne supporterai de vous perdre si vous ne remboursez pas cette créance.

Elle lui prit la main et lui lança un regard suppliant.
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[Image à cliquer][blason en cours de réfection]

A la bonne heure!! Angelyque reprit vie et se releva

Vous n'oublierez pas aussi la facture des robes, Enguerrand!! Grâce à vous je trouverai le plus beau, le plus riche, le plus intelligent des époux!! et le plus fidèle aussi! et généreux, cela va de soi, il vous remboursera tout jusqu'au dernier denier!! foi de Mirandole!!

Elle fit un petit pas de danse et épousseta ses jupons.

Vous avez bigrement bien fait de venir en Bourgogne Enguerrand!! si j'avais su je vous aurai invité avant!

Se retournant vers Erik, un grand sourire aux lèvres.

Vous avez entendu? continuez les travaux Erikh! je veux du somptueux et du faste! je veux que ça brille de mille feux! je veux que mon frère en ait pour son argent!

Angelyque se retourna vers son frère et le contempla d'un air profondément inspiré, aucun lien de sang ne les unissait. Il ferait un époux parfait. Restait plus qu'à tester sa fidélité.
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[Image à cliquer][blason en cours de réfection]

La fin d'après midi, le repas fut disposé rapidement et tous les travailleurs furent conviés à venir partager la nourriture en l'honneur de la franc-maçonnerie.
Erikh, en maitre de cérémonie, prit la parole et fit une annonce des plus surprenante. Habillé d'une écharpe de couleur avec une cane de marche ornée de pompons et de dorures il dit:
"Mes frères et mes amis, en ce jours spécial je désire promouvoir une personne au grade de ami de Cluny. ce n'est qu'un titre honorifique mais il indique combien j'apprécie une personne."
Il se tue laissa le temps à l'assemblée de comprendre ce qu'il disait puis repris.
"Mes frères voici celui a qui je veux offrir ce titre et par cette symbolique lui donner l'insigne de la franc-maçonnerie. Riccardo vient ici, approche toi et vient recevoir e présent qui fait de toi un membre honorifique de notre grande famille."
Il fit signe à Riccardo de s'approcher et lorsqu'il fut devant lui continua la cérémonie.

"Moi Erikh bâtisseur de Cluny, architecte de la franc-maçonnerie, je te fais membre honorifique de notre ordre pour le travail que tu as fait sur ce chantier et pour l'aide que tu nous a apporté. Sache que cette récompense n'est pas juste une cadeau mais c'est aussi des fois un fardeau quand on ne fait pas honneur à son travail. Dorénavant tu seras reconnu ami de l'ordre mais tu devras aussi continuer de travailler comme tu le fait depuis le début de ce chantier."
Erikh de sa cane tapa sur l'épaule droite du jeune homme puis lui sourit en lui donnant une écharpe de la franc maçonnerie.
"Ceci ne veut pas dire que tu es franc-maçon mais qu'il te reconnaissent comme un ami. l'amitié chez nous est aussi importante que l'amour filial donc sois-en digne. Mes frères veuillez recevoir Riccardo comme il se doit."
Tous les uns après les autres donnèrent une tape de leur canne sur l'épaule droite du jeune homme avec une certaine vigueur mais avec beaucoup d'admiration. La fête continua ainsi la soirée durant et se termina dans les chants et les rire de tous les participants.

Quand il ne bronzait pas étendu au sommet d’une montagne de pierre ou de sable, il arrivait encore à Riccardo de joueur le valet de la Duchesse.
Certes, là il avait repris le ton brun qu’il arborait pendant son adolescence chez les Andaloux… Mais ce n’était pas encore suffisant pour lui ! Depuis son arrivée en Bourgogne, il ne sait plus trop comment, il n’avait cessé de prendre soin de son corps. Travailler au service de Cruzy avait un certain avantage : l’exercice physique. Et il fallait de l’énergie pour subvenir à touts ses caprices ! Le dernier en date ? Un mausolée… Rien que ça. Mais au moins là on ne lui demandait pas de déplacer des masses énormes et ce genre de travail d’abrutis. Non, lui il se contentait de roupiller et de faire le service quand on venait inspecter le chantier. Il ne s’occupait même pas des courriers, se permettant de faire du sous-traitement avec un coursier encore plus bête que ses pieds et qui le prenait pour un grand seigneur. Un idiot.

Aujourd’hui, las de la boustifaille du chantier, il s’était rendu là où logeait la Patronne pour gratter quelques mets délicieux. Pour son plus grand malheur, elle l’avait croisé à cet instant et il fut forcé de d’accomplir une nouvelle mission pour elle, malgré les nombreuses tentatives pour la séduire et la faire craquer, elle ne changea pas d’avis. Mais il avait bien vu qu’elle n’était pas resté insensible à son charme et à ses muscles dorés et luisants.

Il pris le parchemin dans sa poche et s’en alla l’afficher.
Sur la route, il ne put s’empêcher de faire une halte et en s’asseyant, tel le penseur de Rodin, au bord d’une fontaine publique, il se rappela le contenu de sa poche. Rapidement, il mis la main dessus, brisa le seau et parcouru le parchemin à afficher.

Mah ? Qu’est cé qué cé qué ça ?

Elle va dé plous en plous mal la patronne… V’la qu’elle va faire enfermer ses précieux dans son mau…mo…mauss…Rhaaaa, saleté de mot ! Elle aurait pu mé lé confier, jé m’en serais aussi bien occupé. Et maintenant ils prendront lé poussiéres en plous. Qué honte !

Et… Qué ? Une statou ? Madre de dios ! A poil ! Elle va encore en cloque… Il faudra qué je sourveille lé scoulpteur.

Persuadé que sa patronne était en train de décliner de l’esprit, il reprit son chemin, perplexe, envisageant de demander avance sur son salaire au cas où celle-ci perdrait trop la tête que pour se rappeler de le payer dans les mois à venir.

Erikh avait continué de faire avancer l'édifice et enfin les derniers scellement de marbre furent fait. il n'avait pas voulu entrer dans le mausolée pour voir le résultat fini et se connaissant il aurait critiqué les artisans et il préférait leur laisser le soin de finir et leur faisait confiance.

Poussé dans son fauteuil par son père il entra enfin dans le mausolée et comme s'il était une personne étrangère au chantier. Tout était propre, les sols étaient satinés de la couche de graisse posé sur les carreau de pierre cuite, pour les nourrir. Les marbre avaient été poli pendant de longs jours pour donner un aspect lisse et immaculé. Erikh ne disait rien et fit signe à son père de le laisser se débrouiller dans le mausolée. C'est donc seul et sous l'œil inquiet des artisans qu'il erra dans la grande salle. Il passa devant les statuettes de marbre les toucha regarda les détails des coups de marteaux, puis alla voir les murs et fit le même cheminement dans l'auscultation des travaux. Tous savait qu'il était intransigeant sur la qualité du travail et surtout sur ce chantier ou il voulait faire bon effet auprès de la duchesse. il finit de visiter la salle principale puis silencieusement se dirigea vers la porte cachée menant au caveau familiale. Sans un bruit le père d'Erikh ouvrit la porte qui ne fit pas le moindre bruit ce qui fut impressionnant vu le poids qu'elle devait peser et le jeune architecte se faufila pour faire les mêmes vérifications. Il ressortit du caveau le regard noir et le visage sans émotions puis s'avança vers les artisans réunis devant l'entrée principales et s'arrêta à quelques centimètres d'eux.
"Je viens de finir l'inspection du mausolée et je peux dire que........" Il laissa peser un long doute sur les épaules des artisans et ont pouvait presque entendre battre leur cœur dans leurs poitrines puis erikh continua.
"Je peux dire que ce que vous avez fait là est le plus magnifique travail que j'ai jamais vu. Mes frères franc-maçons et amis artisans, sans vous je n'aurait pu faire cela et je peux dire que ce que vous avez réussit là dépasse ce que j'espérai de vous. Je vous dois beaucoup et vous ne serez pas oubliez lorsque je montrerai votre travail à la duchesse. Je vous libère donc de vos engagements et vous ferai parvenir la lettre du chantier pour que vous puissiez la joindre à votre cahier de travaux. Si un jours vous avez besoin de recommandation je serai là pour vous tous."
Il sourit enfin et tout le monde fut heureux d'entendre parler ainsi l'architecte.
Il les salua tous un par un puis une fois tout cela de fait il retourna dans le bâtiment qui lui servait de maison temporaire et s'isola un peu dans sa chambre.

Erikh assit derrière la table et ecrivant des lettres de recommandation pour tous les artisans leva la tête et vi la duchesse devant lui. Il lui sourit et posa sa plume sur la table.

"bonjour dame.
Alors le bâtiments vous convient?
c'est fini et moi je peux dire que j'en suis assez fier. Je suis en train de faire la paperasse habituelle à la fin des chantiers.
Tous ceux qui ont travaillez sur ce projet méritent que je leur offre quelque chose. Pour les artisans ce sera lettre de recommandation plus une prime payée par mes soins, chacun recevra 2000 écus pour leur travail en plus de la paye normale. Même vos gens qui nous ont tant aidé je leur donnerai quelque chose. Je vous confie donc ces 4000 écus et cette lettre de remerciement et je vous fait confiance pour distribuer tout cela à ceux qui ont si bien travaillés."

Il tendit à la duchesse un coffret rempli d'écus et par dessus une lettre roulée, fermée du sceau de la franc-maçonnerie.
"Je dois en référé aussi à l'ordre, que le chantier a été parfait sans aucune blessure ni mort et que la cliente, vous, est contente du résultat.
Pour ce qui est de votre courrier oui je l'ai gardé sous le coude"

Il chercha dans une pile de papier et sortit la lettre de la duchesse.

"Mais duchesse vous savez j'ai avancé l'argent avec mon compte d'architecte de la franc-maçonnerie. Cela vous laisse un peu de temps pour trouver des personnes ou les fonds nécessaires au règlement de la facture.
n'hésitez pas à venir me voir pour tout problème et puis il reste cette statue à faire et donc la dernière stèle indiquant grâce à qi ce bâtiment à été construit. En tout cas jamais je n'ai vu plus bel édifice et je ne dis pas cela car j'en suis l'architecte mais parce que c'est vrai. Et je suis aussi heureux de voir qu'il vous plait énormément. Pas mal pour un handicapé vous ne trouvez pas duchesse?"

Il se tue et sourit à la duchesse avec un regard amical et plein de respect envers la dame.

Angelyque prit la cassette contenant les 4 000 écus, bien décidée à en distribuer la moitié à ses gens et d'en garder l'autre afin de se vêtir correctement. Après tout ce n'était que justice, mieux elle serait habillée, plus riche serait l'époux qu'elle parviendrait à dégôter, et donc mieux traités seraient par le suite ses gens, elle pourrait même se permettre de les augmenter un jour qui sait....

Mon cher Erikh, vous êtes trop bon. Il est vrai que ce travail frise l'excellence, même dans mes rêves les plus fous je ne pouvais imaginer un travail frisant une telle perfection, cela donne presque envie d'y reposer au plus vite. Enfin, presque....

Prenant connaissance de la lettre envoyée par Amorri, Angelyque sourit

Hum, votre frère fait acte de candidature pour exécuter une statue. Est il aussi doué que vous?

C'est à ce moment là qu'elle vit débouler Riccardo avec une lettre et un petit coffre. Curieuse de nature, elle attendit d'en savoir plus.
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[Image à cliquer][blason en cours de réfection]

Erikh releva les yeux vers angélyque et avec un sourire lui dit:

"mon frère Amorri n'est pas à la franc-maçonnerie car il a demandé une suspence de 10 ans à l'ordre pour réfléchir à son implication comme franc-maçon.

A l'âge de 14 ans il a entreprit à lui tout seul la rénovation de la gargouille à l'entrée nord sur la la basilique de Cluny. Vous vous rendez compte à 16 ans il a fait cela tout seul il a porté la gargouille tout seul sur le toit et la mise ne place et quand un tailleur de pierre fut appelé pour réparer la gargouille il dit que la gargouille était réparée et une œuvre sublime. Nous n'étions point là avec mon père nous étions sur un chantier en champagne, donc il avait décidé de faire cela lui même.

Votre mausolée pour exemple, quelques techniques de taillage ou d'assemblage de pierre c'est lui qui a ressortit tout cela de la bibliothèque de Cluny. Il a remit au gout du jours bien des techniques et les a améliorée. Je vous conseille franchement de le prendre comme sculpteur. Que ce soit la pierre ou le bois, il est incomparable."

Erikh toujours souriant montra la caissette et les deux courrier reçus.
"Duchesse j'ai reçu des paiements de deux seigneurs de bourgogne. Messire Cuche de Fransac et de messire Sturm de Virloinval. J'ai donc noté leur noms pour que mon frère sculpte leurs noms sur la stèle comme très grands amis de la duchesse ayant voulu participer à la construction de ce mausolée. L'argent commence à arriver. Je suis heureux de cela madame."

Erikh pris un papier et se saisit de sa plume et cocha le paiement des deux messire et les nota sur la liste des mécènes de la duchesse.

Le jeune homme était en Bourgogne. En fait il se demandait toujours pourquoi il vivait à Langres puisqu'il n'y était jamais et passait sa vie sur les chemins, et depuis quelques mois sur ceux bourguignons. Des rencontres, des retrouvailles et après être reparti pour Conflans, il était revenu à Tonnerre, comme attiré, malgré les lettres qu'il recevait.

Mais une promesse était la cause de ce nouveau retour. Promesse à sa marraine d'amour, celle qu'il connaissait depuis qu'il était tout jeune à son arrivée à Joinville cet été cinquante cinq, et qu'il avait regardé d'ailleurs à cette époque là avec un regard rêveur et la bouche ouverte. Et cet été là, il avait donc jeté son dévolu sur ..... une jolie brune. Mais ça, c'est une autre histoire, longue, passionnée et ... longue.

Depuis, le temps avait passé, l'eau avait coulé dans les rivières et sous les ponts, mais Floriantis continuait à regarder son amie d'un air rêveur... il ne comprenait d'ailleurs pas trop pourquoi. Enfin si, mais il préférait faire comme s’il ne savait pas.

Et puis il avait appris qu'Ange recherchait des fonds. Il avait fait le compte de tout ce qu'il possédait, même de ses braies et chemises et s'était dit que ces écus serviraient au moins à une bonne cause.

Il mis donc toutes ses économies ajoutées à celle de la vente de son champ de courges dans un coffret de bois et sourit d'un air satisfait 1 000 écus c'était peu pour certains mais trop pour lui. Etre étudiant attendrait bien un peu, de toute façon il n'avait guère le temps d'étudier. Et puis tant qu'il avait son étalon pour ballader sur les chemins, le reste lui importait peu.
Quelques amantes fortunées lui procuraient quelques avantages sonnant, et en nature ce qu’il aimait particulièrement, régulièrement et le jeune homme trouvait donc la vie tres belle.

Arrivé à Dijon, il rédigea une courte missive.

Il porta lui même le message et la boite qu’il confia à un garde, avant de repartir pour Dijon.
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SturN qui passait devant l'annonce du franc maçon. Angelyque avait réussi a récolté des fonds mais apparemment ce n'était pas encore assez. Mais quand il regarda le nom des mécènes... Encore une fois on se trompé sur son nom. C'est Sturn avec un N et pas un M. Il y a longtemps déjà il y avait eu un Sturm en Bourgogne mais c'était un brigand et un pilleur de ville. Cette confusion lui avait valu quelque amalgame dont il se serait bien passé. Il prit donc son plumier qu'il avait toujours dans sa sacoche et corrigea la terrible faute.
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Un jeune messager se présenta sur le chantier du mausolée d'Angelyque et demanda à être introduit auprès d'Erikh. Quand il fut en sa présence, il lui tendit un coffret et une lettre, à l'écriture fine et élégante.

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La Duchesse du Charolais, prévenue par Erikh, fut surprise du nombre de personnes qui avaient participé au paiement de son mausolée, celui lui fit chaud au coeur.

Elle prépara un courrier de remerciement, sachant que l'architecte avait décidé de régler le solde, son mausolée était en fait fini d'être payé.

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[Image à cliquer][blason en cours de réfection]

Ha mais quelle horreur ce machin-là !

Aleryk se baladait avec Phillibert - aussi appelé Gilbert-Phil par sa mère mais peu importe puisqu’il ne la voyait jamais -, et longeait les terres de la Duchesse du Charolais avec le bambin. Un peu d’air ne lui ferait pas de tort le pauvre, à force d’apprendre des chansons paillardes avec les hommes d’armes de la Burgondière et de passer ses soirées en taverne avec Ale, il ne faudrait pas quand même que sa mère lui trouve le teint trop blafard si d’aventure elle revenait le chercher un jour.
C’est donc sur les terres d’Angelyque que se dressait ce « fameux » mausolée qui avait fait tant de bruit durant sa construction et qui avait obligé la Charolaise à vider les bourses de nombre de mécènes, probablement un peu contraints et forcés de s’exécuter.

Regarde Phillibert, voici les terres de ta maman. Et le gros truc là qui s’élève au milieu de nulle part c’est censé être la dernière demeure de ta chère mère.

L’enfant ne semblait pas trouver ca très joli non plus, il n’y posa pas un regard et préféra continuer à courir après les papillons.

Ha mais … j’y pense ! Mais oui mais c’est bien sur ! Pourquoi n’y avais-je pas pensé plus tôt ?
En voilà des pierres pour la maison de Frim et pour consolider les vieux murs de la Burgondière. Peut-être même qu’on trouverait un ou l’autre bout de marbre qui plairait à Arya à son retour.

Tout content d’avoir trouvé ce qu’il cherchait et plutôt que de continuer à parler tout seul comme un idiot au milieu de la campagne, Ale se souvint que son amie Frim possédait une charrette et qu’elle trouverait certainement son idée excellente. Ensemble ils pourraient prendre ce qu’il leur fallait et personne n’en saurait jamais rien. Il décida donc d’aller voir Frim, qui devait sans doute encore écumer une ou l’autre taverne, pour lui parler de son idée.

Et puis après tout, ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers parait-il, la Charolaise n’aurait donc pas besoin de ce monument de sitôt ! Pas de culpabilité à avoir dans cette affaire.
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Aleryk sourit à Frim tout en commadant une tournée de bières, y compris pour le bambin qui semblait avoir grand soif.

Bonjour Frim !

Mais que vas-tu chercher là ? Je ne mijotte jamais de coup pendable moi voyons, je trouve juste des solutions originales à certaines choses.

Je viens à l'instant d'aller me balader avec Phillibert du côté du domaine de son indigne maman afin qu'il ait tout de même la chance de voir un jour les terres de sa mère. On ne sait jamais qu'elle ne vienne jamais le rechercher, depuis le temps qu'il est chez moi, plus rien ne m'étonnerait.

En voyant cette espèce ce construction que la Charolaise fait appeler "mausolée" j'ai tout de suite pensé à toi ! Pas pour t'y enterrer hein, mais parce que tu m'avais dis que tu avais besoin de pierres et de poutres pour ta maison. Et là-bas ... il y a tout ce qu'il faut !
Après tout ce truc hideu ne sert à rien, et personne ne nous en voudra si on va en prélever quelques jolis cailloux.
Tu as toujours ta charette toi non ?

Il vit Frim sourire et se dit qu'elle avait tout compris et que l'idée lui plaisait.
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Ale savait que Frim serait partante, elle était de tous les mauvais coups !

Des gardes ?
En tout cas je viens de passer devant aujourd'hui et il n'y avait pas âme qui vive dans les environs.
Et puis de toutes manière, la Charolaise traite son personnel avec tellement de passion pour les coups de latte que je parie qu'ils viendraient bien nous aider si ils nous voyaient faire !

Aleryk rit en imaginant la scène.
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Aidant Frim à ateller son cheval à la charette, Ale l'écoutait en souriant.

Evidemment que c'est pour la bonne cause, et puis de toute manière cette construction appartient à tous les Bourguignons !
Certes il y eu bien quelques mécènes symboliques pour noyer le poisson, mais ne soyons pas dupes, 3 mandats ont offerts des relations et un Duché de retraite à la Charolaise, et c'est le peulpe qui a eu à la subir durant les longs mois de ces mandats. Il mérite bien en retour quelques jolis cailloux !

Aleryk sauta dans la charette et laissa Frim pendre les rènes, direction le mausolée !
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Phillibert dormait paisiblement à l'arrière de la charette. Les deux bières avaient suffit à le plonger dans un sommeil réparateur, il n'avait pas encore le coffre de sa mère.

Arrivés devant le mausolée, Ale se dit qu'il était toujours aussi laid que plus tôt dans la journée. Ce n'était pas une ou deux pierres en moins qui allait gêner, bien au contraire.
Le tout était maintenant de parvenir à desceller celles qui les interressaient. La construction était récente, ca ne devait pas poser trop de problème.

A ben ca, pour une corvée c'est une corvée ! Je suis certain que la Faucheuse n'est pas pressée d'entendre sans cesse les piaillements de la Duchesse dans son Royaume fait de clame et tranquillité.

Au boulot ! Fais moi plaisir, choisi ce qu'il te faut et laisse moi desceller la première pierre.

Aleryk sourit à Frim, prit avec lui sa hache et une dague et attendit que son amie fasse son choix.

Sans doute légèrement éveillé par le bruit et l'arrêt de la charette, l'enfant leva là tête et regarda en direction d'un troupeau de vaches charolaises qui brouttaient dans le champ voisin du Mausolée.

Moman ?

Ale éclata de rire en entendant le bambin.

Mais non ce n'est pas ta maman, je sais bien que tu ne la vois pas souvent mais je peux te guarantir qu'elle n'est pas dans ce lot là. Elle est à Cosne en ce moment.
Rendors-toi vite, c'est l'heure de la sieste et tata Frim et tonton Ale ont du travail.

Il reposa la tête sur un vieux sacs en toile qui trainait dans le fond de la charette et s'assoupi de nouveau.
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Elle observait attentivement l'édifice en cours de construction. S'il en fallait pour tous les goûts, elle était certaine qu'en subtilisant quelques éléments, cela rendrait le monument plus harmonieux. Un mur attira son attention et se décida. Quelques madriers, des pierres fraichement scellées, cela lui semblait parfait. Elle fit alors signe à Aleryk, le regard brillant.

- Ce pan de mur me semble parfait, Al.

Frim le laissa commencer son travail, avant de l'aider à charger. Tranquillement, elle observa les alentours, se demandant combien ils pourraient transporter de pierres. Elle allait partir à la recherche de quelques plaques de marbre, lorsqu'elle entendit un bruit furtif derrière eux. Des mois passés sur les chemins ou sur les remparts lui avait appris à rester sur ses gardes et entretenir ses réflexes. Prestement, elle se retourna en dégainant son épée, au moment même où une voix retentissait. Pas difficile à la reconnaitre, malheureusement, ni à identifier la silhouette du visiteur indésirable. L'épée levée, elle ne bougea pas.

- Tiens tiens, Messire CAM, auriez vous été embauché comme garde par notre chère Duchesse ? A moins que vous ne cherchiez des pierres pour la remise en service de nos mines ? Auquel cas nous pourrions même vous aider tant que nous sommes là. L'idée nous avait traversés l'esprit d'ailleurs

Frim eut un sourire ironique, jeta un très bref coup d'oeil à Al, puis reporta son regard sur l'intrus, ne doutant pas qu'il n'hésiterait pas à l'étriper.

- A vous de choisir, Messire Gothyra, je ne voudrais pas qu'il vous arrive malheur.
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Décidemment Frim était bien une femme, pas de doute la dessus !
Elle avait évidemment choisi les pierres les plus difficiles à desceller et Ale suait sang et eau pour les extraire unes à unes.
Surpris par une voix sortant de nulle part dans la nuit il manqua de s’écraser le doigt entre son marteau et le satané mur du satané mausolée de cette sata… heuuu non … de la Duchesse.
Il vit Frim bondir épée à la main aux paroles peu rassurantes du nouveau venu et l’entendit parler de Messire Gothyra. C’était donc lui, Aleryk ne l’avait jamais rencontré mais avait beaucoup entendu parler de lui, et en bien, dans les couloirs de l’université.
Il se leva et interrompit la discussion des deux protagonistes dressé l’un contre l’autres tels deux coqs dans une arène de combat.

Bonsoir Messire Gothyra ! Ravi de vous rencontrer !
Vous ne me connaissez pas, je suis Aleryk d’Obelerio del Balbianello, un ami de Dame Frim.

S’adressant aux deux hauts dignitaires de Bourgognes :

Voyons, vous n’allez tout de même pas vous étriper séant pour quelques cailloux issus de cette hideuse construction.
Avouez Messire que la Charolaise du Duché n’est pas prête d’avoir besoin de cette ultime demeure et qu’il serait dommage de gâcher si belle marchandise pour de la viande froide.

Pas vraiment certain que ses arguments les aient convaincus, Aleryk se recula tout de même un peu, il ne faudrait pas recevoir un mauvais coup. Les combats n’étaient pas trop son fort, il préféraient de loin les mots aux épées.
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Gothyra qui était remonté comme une pendule et prêt à en découdre avec sa compagne du Conseil, entendit les paroles de l'inconnu qui d'un calme olympien, se dressait devant lui et tentait de le raisonner. C'est ainsi que la phrase suivant fit fonctionner ses méninges lorsqu'il l'entendit :

Il est vrai qu'il n'avait pas encore eu le temps de bien observer la construction mais à la première vue, elle ne semblait vraiment pas fantastique... Certains diraient même qu'elle ne casserait pas 3 pattes à un canard ! Il assouplit donc sa position, baissa légèrement sa garde et se mis à réfléchir quelques secondes. Puis regardant le nouvel arrivant il lui répondit :

Je reconnais que la construction n'a pas l'air fantastique mais de nuit on ne parvient pas toujours à voir tous les détails qui bien souvent font toute la différence entre un simple cailloux et une sculpture d'un grand maître.


Puis d'un air agacé il ajouta :

Et puis que la Mausolée vous plaise ou non, cela n'a aucune importance ! Piller un tel lieu pour quelques pierres et morceaux de bois est tout à fait scandaleux et n'est pas excusable !

L'ancien Recteur repris sa position de défense et serra fortement son bouclier tout en regardant droit sans les yeux la future vipère sans tête.

Au bout de quelques secondes dans cette position Gothyra repensa aux paroles de l'inconnu au nom imprononçable et se dit qu'après tout, il pourrait peut être aussi récupérer ici et là quelques stèles de marbre afin de renflouer ses caisses car la Duchesse lui avait empreinté 1000 écus qu'il était certain de ne jamais revoir. Sans oublier aussi les parures et robes qu'il avait offerts ainsi que les 3000 écus qu'il venait d'investir dans la construction de cette chose. Tout cet investissement pour quoi ? Pour juste un bisous sur la joue droite et des remontrances à longueur de temps sur sa supposée pingrerie ?! La Duchesse valait elle vraiment la peine d'être mené sans arrêt par le bout du nez et risquer sa vie ? Il commençait à en douter et ses sentiments à son égard commençaient à se fendiller tout d'un coup. Les paroles de l'homme au nom incompréhensible étaient entrain de faire leur effet...

Gothyra regarda alors ce dernier et lui dit :

Hrum... en contre partie de votre vie j'aimerais bien savoir ce que vous seriez prêts à me donner en échange...?

Il avait à peine eu le temps de finir sa phrase que la future démembrée lui adressa la parole, toujours aussi sûre d'elle, lui brandissant la menace d'un procès. Il faillit mourir de rire car à moins de courir le 100 m en moins de 10 secondes, ce qui a peu de chance d'arriver vu les vêtements qu'elle portait, elle ne parviendrait jamais à lui échapper et éviter d'être découpée en tranches tout juste bonne à donner aux cochons. Par ailleurs, si par miracle elle parvenait à s'en réchapper, le juge se ferait un plaisir de la condamner et l'emprisonner pour pillage et destruction de biens privés car l'infamie était bien plus grave qu'une petite insulte à l'encontre de voleurs et pilleurs. Ainsi il lui répondit :

J'étais prêt à négocier votre vie mais je pense que pour vous je ferai une exception, ma proposition adressée à votre compagnon n'est valable que pour lui. Quand à votre menace de procès vous me faites bien rire ! Les paroles d'une voleuse ne pèsent pas bien lourd face à celui d'un ancien Recteur qui n'a jamais été mis en procès. Par ailleurs, il pour porter plainte il faudrait encore pour cela que votre tête soit encore à sa place, ce qui a peu de chance de perdurer encore longtemps si vous persistez dans votre volonté de détruire ce Mausolée...

Gothyra était très impatient de découper en morceaux la petite peste, il pensait à Saxaltesse et tous ses amis qui avaient que trop longtemps du subir les paroles vénéneuses de Frim.
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Frim regarda l'Ancien Recteur sans se départir de son calme. Elle aurait même pu être amusée à l'entendre s'enfoncer comme un grand. Mais voilà, il avait eu l'extrême amabilité de prononcer des paroles très malheureuses à son encontre. Et elle était peut être pas ancienne rectrice, pas CAM, ni rien de tout ça, elle était Frim, rien d'autre, libre de pensées et de paroles,et elle n'avait attendu qu'une chose, qu'il s'enfonce.

- Vérité sans conteste, Messsire, avant d'avoir un jour été mis en procès et condamné, il n'y a aucune raison de l'avoir été. Et comme vous, si j'ai passé beaucoup de temps dans les tribunaux, quoi que votre carrière ne m'ai jamais passionnée, je ne peux que supposer que oui, je n'ai jamais été accusée de voleuse ici ou ailleurs, ni de rien d'autre d'ailleurs, hors une chose qui m'échappe, vos attaques. Parce que je ne saisis pas cette haine envers moi qui semble vous faire perdre toute notion de bon sens. Mais il est dorénavant avéré que vous venez de me diffamer, et à plusieurs reprises, il sera donc dit que nous nous retrouverons au tribunal si Son Altesse Armoria, Procureur de Bourgogne, daigne m'entendre.

Frim, sans se démonter, pensa à la suite, puis reprit.

- Croyez bien que je souhaiterais que Justice de Dieu soit faite, mais je n'ai pas capacité de vous provoquer en duel, à ma grande déception... Du moins, sans respecter les convenances, mais je ne désespère pas de pouvoir le faire d'ici quelques temps. Toutefois, si vous y tenez, qu'on en découd tout de suite, à moins que vous ayez besoin d'un témoin pour garantir que j'aurais été la seule à vous pourfendre, sans quelques aides extèrieures.

Elle avait une vague idée des raisons de l'attitude de Gothyra mais ... Elle baissa son épée, quitte à se faire transpercer puis se retourna vers son ami, un peu crispée.

- Al, ne mets pas Philibert dans la balance, ni en danger, s'il te plait. Il n'y est pour rien.

Elle le regarda avec insistance.
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Frim éclata de rire en entendant l'acariâtre, et ne se donna même pas la peine de se retourner vers lui. Kidnapping maintenant ... Elle se demanda d'un coup si elle ne devrait pas prendre une pierre pour aider Gothyra. Après tout, quand on aime à s'enfoncer, autant le faire lester d'une bonne pierre, ça permet de couler plus vite, abrégeant d'autant les souffrances.

Elle jeta un oeil sur le kidnappé, s'assurant qu'il dormait paisiblement, et s'adressant à Al.

- Mon cher ami, finissons en au plus vite, j'ai quelque affaire à traiter avec le procureur.

Toujours l'épée dégainée, elle se retourna enfin.

- Messire, vous répondrez de vos propos devant la justice de Bourgogne, et je ne doute pas que ce sera votre parole contre la mienne, ou les nôtres. Nous verrons bien. Mais je dois reconnaitre que vous êtes vraiment très doué pour vous ... enfoncer. Toutes mes félicitations !

Frim avait le regard brillant, et elle dû se retenir pour masquer un sourire prédateur.
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Frim était toujours tendue, mais une chose la soulagea d'un coup. Al connaissait ses devoirs, devoir veut pas dire plaisir, mais c'était comme ça. Il fallait protéger l'enfant, et c'était bien le principal. Elle se mis entre Goth et la charrette où reposait l'enfant endormi, et attendit.
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Hum … pour un vieillard au cerveau truffé de toutes les connaissances du monde, il était encore habile et rapide le gaillard. Voilà qu’il se trouvait entre Aleryk et ses pierres, et plus gênant, il avait glissé la pointe de son épée sous son cou. Ca piquait cet engin-là, c’est bien pour ca qu’il évitait de se risquer à en manier, à coup sûr il se blesserait.
Il y a des moments dans l’existence ou on aimerait être plus grand, et bien l’instant présent était un de ceux là. Aleryk, sur la pointe des pieds, presque suspendu au bout de l’épée du défenseur du mausolée faisait des pointes telle une danseuse de balais à la cour des miracles.
Pas facile de parler dans de telles conditions.

Mm…ais M’ssire, on l’sait qu…qu…que ce lieuuuu est pppp‘rivé. C’est bieeeeen pou..rquoi nous y soooommes sur l’invita..ta..ta..tion du fils de la Dudu … de la Dudu … de la Duchesse !
L’est ausssssiiii sur ses terres le pt’tit et la vuuuue du maumau .. du mausolée lui fait peur.
Hein Fri..Fri..m que c’est lui qui qui nous a demandéééé de venir ?

Bigre, plus il parlait et plus la pointe s’enfonçait dans la peau de son cou. Pas commode du tout le vieux grincheux !
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Gothyra qui avait du mal à comprendre un brog de ce que lui racontait l'inconnu, fût tout surpris de sentir la pointe de l'épée de Frimousse dans son dos et se demandait bien comment elle avait réussis à se faufiler en une fraction de seconde dans les 30 cm qu'il restait entre son dos et le Mausolée... Certes elle ne pesait pas bien lourd la Frimette et il avait bien vu qu'il n'y avait pas une grande épaisseur de peau qui recouvrait ses frêles os, mais quand même ! Comment avait elle réussis cet exploit de s'amincir à ce point ?? Enfin, le résultat bien qu'incompréhensible et digne de la magie noire, était bien là ! Il abaissa donc son épée, laissant l'inconnu reprendre sa respiration, puis se souvint de la passe de l'Anguille que lui avait enseigné il y a bien longtemps son maître d'armes. Longtemps, longtemps... peut être même un peu trop longtemps se dit-il. Entre se souvenir des gestes à faire et les réaliser en une fraction de seconde il y a un pas, ou plutôt une vie, et il n'était pas certain d'y parvenir sans subir quelques blessures plus ou moins graves. Il décida donc d'occuper l'esprit de Frimminceur afin d'abaisser sa vigilance et tenter sa technique :

Très bien Frim, je laisse votre ami reprendre sa respiration.

Puis le CaM appela les gardes, s'égosillant au passage.

Quoi que vous fassiez, que vous m'embrochiez ou pas, les gardes seront là dans moins d'une minute ce qui ne vous laissera pas le temps de quitter les terres de la Duchesse, surtout pas avec votre charrette et cet enfant...

Voyant que la Frimeuse commençait à cogiter et relâcher très légèrement son attention, il tenta la passe de l'Anguille, trébuchant au passage mais se releva rapidement et se retrouva en face des deux compères, essoufflé, le bouclier au sol et l'épée dans la main droite. Tout d'un coup il sentis une forte douleur l'assaillir dans le dos, un liquide chaud coulant légèrement dans le creux de ses omoplates. Il passa rapidement la main gauche sur le bas du dos et se rendit compte qu'il saignait. Il jeta un coup d'oeil vers Frimminceur et vit dans son regard une lueur d'étonnement, de surprise, mais aussi de satisfaction. Ce pourrait-il que l'ancien Recteur se soit blessé tout seul en tentant sa manoeuvre audacieuse apprise du temps des calenques Grecques ? Certainement ! Il repensa alors aux paroles de Frimrâleuse et se dit qu'effectivement il n'était plus tout jeune... En d'autres temps il aurait non seulement réussis à s'esquiver sans une seule égratignure mais il aurait même réussis à porter un coup fatal à son adversaire tout en se retournant. Qu'il se fait vieux le Gothyra... !! Bientôt il se cassera une jambe en essayant de courrir... ou une dent en mangeant un morceau de pain provenant d'une de ses fournées matinales...

Il regarda autour de lui espérant que les gardes arrivent vite. Le bruit des cliquetis des armures et les voix disant "vite", "par là", lui firent comprendre qu'ils étaient en route et ne devaient pas tarder à arriver sur les lieux.
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