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[RP] Un mausolée pour la duchesse

Frim2811
Elle observait attentivement l'édifice en cours de construction. S'il en fallait pour tous les goûts, elle était certaine qu'en subtilisant quelques éléments, cela rendrait le monument plus harmonieux. Un mur attira son attention et se décida. Quelques madriers, des pierres fraichement scellées, cela lui semblait parfait. Elle fit alors signe à Aleryk, le regard brillant.

- Ce pan de mur me semble parfait, Al.

Frim le laissa commencer son travail, avant de l'aider à charger. Tranquillement, elle observa les alentours, se demandant combien ils pourraient transporter de pierres. Elle allait partir à la recherche de quelques plaques de marbre, lorsqu'elle entendit un bruit furtif derrière eux. Des mois passés sur les chemins ou sur les remparts lui avait appris à rester sur ses gardes et entretenir ses réflexes. Prestement, elle se retourna en dégainant son épée, au moment même où une voix retentissait. Pas difficile à la reconnaitre, malheureusement, ni à identifier la silhouette du visiteur indésirable. L'épée levée, elle ne bougea pas.

- Tiens tiens, Messire CAM, auriez vous été embauché comme garde par notre chère Duchesse ? A moins que vous ne cherchiez des pierres pour la remise en service de nos mines ? Auquel cas nous pourrions même vous aider tant que nous sommes là. L'idée nous avait traversés l'esprit d'ailleurs

Frim eut un sourire ironique, jeta un très bref coup d'oeil à Al, puis reporta son regard sur l'intrus, ne doutant pas qu'il n'hésiterait pas à l'étriper.

- A vous de choisir, Messire Gothyra, je ne voudrais pas qu'il vous arrive malheur.
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Gothyra
L'ancien Recteur qui pour certains était aussi vieux que les dinosaures, avait les avantages et les inconvénients de son grand âge, à savoir qu'il avait l'expérience du maniement des armes et l'habitude des combats, mais aussi des réflexes un peu moindre qu'à sa plus belle époque. Certes, il n'était pas encore au stade de devoir prendre une canne pour se déplacer et il savait qu'il serait vite essoufflé s'il devait combattre deux jeunes freluquets, mais il savait aussi que l'expérience était une arme souvent bien plus puissante que la fougue de la jeunesse. Ainsi lorsqu'il vit la râleuse l'épée à la main, appelant son compagnon à la rescousse, il se mis en position de défense.

Lorsque la morpionne l'interloqua que la raison de sa présence ici, son sang se mis à bouillir et il s'exclama :


Comment osez vous porter atteinte à ce lieu ! C'est un scandale mais cela ne m'étonne point de vous ! Jamais il ne me serait venu à l'idée de venir me servir en pierres afin de les utiliser pour l'entretien de nos mines. Il n'y a que des fourbes comme vous pour faire preuve d'une telle infamie !


Puis regardant ses futures victimes droit dans les yeux il termina :


Mon choix est fait, et c'est avec une grande joie que je vais séparer cette langue de vipère du reste de son corps...

Gothyra serra fortement son épée et son bouclier, le pied gauche légèrement en avant par rapport au droit, fléchit ses jambes et se tint prêt à passer à l'action.
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Aleryk
Décidemment Frim était bien une femme, pas de doute la dessus !
Elle avait évidemment choisi les pierres les plus difficiles à desceller et Ale suait sang et eau pour les extraire unes à unes.
Surpris par une voix sortant de nulle part dans la nuit il manqua de s’écraser le doigt entre son marteau et le satané mur du satané mausolée de cette sata… heuuu non … de la Duchesse.
Il vit Frim bondir épée à la main aux paroles peu rassurantes du nouveau venu et l’entendit parler de Messire Gothyra. C’était donc lui, Aleryk ne l’avait jamais rencontré mais avait beaucoup entendu parler de lui, et en bien, dans les couloirs de l’université.
Il se leva et interrompit la discussion des deux protagonistes dressé l’un contre l’autres tels deux coqs dans une arène de combat.


Bonsoir Messire Gothyra ! Ravi de vous rencontrer !
Vous ne me connaissez pas, je suis Aleryk d’Obelerio del Balbianello, un ami de Dame Frim.


S’adressant aux deux hauts dignitaires de Bourgognes :

Voyons, vous n’allez tout de même pas vous étriper séant pour quelques cailloux issus de cette hideuse construction.
Avouez Messire que la Charolaise du Duché n’est pas prête d’avoir besoin de cette ultime demeure et qu’il serait dommage de gâcher si belle marchandise pour de la viande froide.


Pas vraiment certain que ses arguments les aient convaincus, Aleryk se recula tout de même un peu, il ne faudrait pas recevoir un mauvais coup. Les combats n’étaient pas trop son fort, il préféraient de loin les mots aux épées.
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Frim2811
L'épée menaçante, elle écouta l'acariâtre débiter ses propos diffamants et ses ineptes insultes. Au moins, si on devait en venir là, elle savait avoir sa chance. Depuis qu'une armée lui était tombée un jour dessus, elle n'avait cessé de s'entrainer, et de s'aguerrir, dans différentes armées, quand ce n'était pas dans la sienne. Frim, sans quitte Gothyra des yeux, sentit Al s'écarter, ce qui n'était pas plus mal. Elle le savait peu porté sur les armes et la violence brute, ce qui n'était pas son cas, si nécessaire.

Sans se retourner, elle s'adressa à son ami.

- Al, quand penses tu ? Ne sommes nous pas venus ici pour de bonnes causes ? Répartir des richesses inutilisées, rendre certains quartiers de Dijon plus salubres, évitant ainsi des maladies de se propager, fournir quelques pierres aux mines, du bois pour Dijon, et faire prendre l'air au fils de la Duchesse ?

Sans attendre la réponse, elle reporta son attention sur Gothyra.


- Dites moi, Messire, de quel droit vous permettez vous de nous n'insulter, de me diffamer? Êtes vous doué de prescience à connaitre les raisons de notre présence ici ? Souhaitez vous que je vous traine dans un procès en diffamation ? Et d'ailleurs, libre à vous de porter plainte, je doute que vous ayez guère d'arguments à exposer.

Puis, elle ne put s'empêcher d'avoir un air plus sombre.

- Toutefois, Messire, si aucune de ces propositions ne vous convient, je me ferai un plaisir de vous embrocher, proprement et sans souffrance.
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Gothyra
Gothyra qui était remonté comme une pendule et prêt à en découdre avec sa compagne du Conseil, entendit les paroles de l'inconnu qui d'un calme olympien, se dressait devant lui et tentait de le raisonner. C'est ainsi que la phrase suivant fit fonctionner ses méninges lorsqu'il l'entendit :

Citation:
Voyons, vous n’allez tout de même pas vous étriper séant pour quelques cailloux issus de cette hideuse construction.


Il est vrai qu'il n'avait pas encore eu le temps de bien observer la construction mais à la première vue, elle ne semblait vraiment pas fantastique... Certains diraient même qu'elle ne casserait pas 3 pattes à un canard ! Il assouplit donc sa position, baissa légèrement sa garde et se mis à réfléchir quelques secondes. Puis regardant le nouvel arrivant il lui répondit :

Je reconnais que la construction n'a pas l'air fantastique mais de nuit on ne parvient pas toujours à voir tous les détails qui bien souvent font toute la différence entre un simple cailloux et une sculpture d'un grand maître.


Puis d'un air agacé il ajouta :

Et puis que la Mausolée vous plaise ou non, cela n'a aucune importance ! Piller un tel lieu pour quelques pierres et morceaux de bois est tout à fait scandaleux et n'est pas excusable !

L'ancien Recteur repris sa position de défense et serra fortement son bouclier tout en regardant droit sans les yeux la future vipère sans tête.

Au bout de quelques secondes dans cette position Gothyra repensa aux paroles de l'inconnu au nom imprononçable et se dit qu'après tout, il pourrait peut être aussi récupérer ici et là quelques stèles de marbre afin de renflouer ses caisses car la Duchesse lui avait empreinté 1000 écus qu'il était certain de ne jamais revoir. Sans oublier aussi les parures et robes qu'il avait offerts ainsi que les 3000 écus qu'il venait d'investir dans la construction de cette chose. Tout cet investissement pour quoi ? Pour juste un bisous sur la joue droite et des remontrances à longueur de temps sur sa supposée pingrerie ?! La Duchesse valait elle vraiment la peine d'être mené sans arrêt par le bout du nez et risquer sa vie ? Il commençait à en douter et ses sentiments à son égard commençaient à se fendiller tout d'un coup. Les paroles de l'homme au nom incompréhensible étaient entrain de faire leur effet...

Gothyra regarda alors ce dernier et lui dit :


Hrum... en contre partie de votre vie j'aimerais bien savoir ce que vous seriez prêts à me donner en échange...?

Il avait à peine eu le temps de finir sa phrase que la future démembrée lui adressa la parole, toujours aussi sûre d'elle, lui brandissant la menace d'un procès. Il faillit mourir de rire car à moins de courir le 100 m en moins de 10 secondes, ce qui a peu de chance d'arriver vu les vêtements qu'elle portait, elle ne parviendrait jamais à lui échapper et éviter d'être découpée en tranches tout juste bonne à donner aux cochons. Par ailleurs, si par miracle elle parvenait à s'en réchapper, le juge se ferait un plaisir de la condamner et l'emprisonner pour pillage et destruction de biens privés car l'infamie était bien plus grave qu'une petite insulte à l'encontre de voleurs et pilleurs. Ainsi il lui répondit :


J'étais prêt à négocier votre vie mais je pense que pour vous je ferai une exception, ma proposition adressée à votre compagnon n'est valable que pour lui. Quand à votre menace de procès vous me faites bien rire ! Les paroles d'une voleuse ne pèsent pas bien lourd face à celui d'un ancien Recteur qui n'a jamais été mis en procès. Par ailleurs, il pour porter plainte il faudrait encore pour cela que votre tête soit encore à sa place, ce qui a peu de chance de perdurer encore longtemps si vous persistez dans votre volonté de détruire ce Mausolée...

Gothyra était très impatient de découper en morceaux la petite peste, il pensait à Saxaltesse et tous ses amis qui avaient que trop longtemps du subir les paroles vénéneuses de Frim.

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Aleryk
Tiens tiens, l’ancien Recteur semblait finalement réfléchir à un arrangement. Aleryk ne savait pas si c’était dû aux menaces de son amie Frim ou bien à la simple cupidité humaine mais qu’à cela ne tienne ça n’avait en fait aucune importance.
Et voilà que Frim s’en mêlait de nouveau et que les deux coqs se redressaient se disputant le même tas de fumier … heuuu non, plutôt le même mausolée. Ironique pensée vu qu’ils voulaient tous deux faire passer l’autre de vie à trépas.

C’est pas tout ca mais il fallait maintenant trouver quelque chose à proposer à Gothyra qui soit susceptible de l’intéresser suffisamment pour fermer les yeux et éviter qu’il ne le découpe en rondelles, ainsi que Frim d’ailleurs. Aleryk n’abandonnait pas ses amis !
Cherchant au tour de lui le cerveau en ébullition, son regard se posa sur la charrette de Frim. Mais oui mais c’est bien sûr ! Il avait trouvé !


Messire Gothyra, je suis ravi de voir que nous sommes en présence de personnes censées et intelligentes. Nul besoin de souiller vos lames, j’ai bien mieux à vous proposer !

Aleryk sourit et poursuivit.

J’ai cru voir sur la stèle de cet édifice que vous faisiez partie des malheureux mécènes que notre Charolaise Ducale a cru bon d’escroqué pour aboutir à ses fins mégalomaniaques.
Il se trouve que justement j’ai ici quelque chose qui pourrait vous permettre de récupérer vos écus, et même de réaliser probablement un substantiel bénéfice.
Permettez ?


Il se dirigeât vers la charrette et revint avec le bambin de la Duchesse endormi dans ses bras.

Je pense qu’en échange de son Philibert chéri qui se serait bien entendu perdu seul dans la campagne Bourguignone et que vous auriez sauvé faisant preuve d'un immense courage, notre Duchesse consentirait sans problème à vous rembourser jusqu’au dernier denier en guise de récompense !
Et de plus, et ce afin de vous persuadez de ne point faire de mal à mon amie ici présente, je puis même vous desceller la stèle en question qui serait la preuve irréfutable de votre infinie générosité envers la Bourgogne et ses habitants.


Espérant que la cupidité humaine n’avait pas épargné l’ancien Recteur de Bourgogne, personne respectable s’il en était, Aleryk attendit sa réponse se disant qu'il serait sans doute au moins sensible au fait de ne pas laisser un enfant la nuit dans de pareilles conditions.
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Frim2811
Frim regarda l'Ancien Recteur sans se départir de son calme. Elle aurait même pu être amusée à l'entendre s'enfoncer comme un grand. Mais voilà, il avait eu l'extrême amabilité de prononcer des paroles très malheureuses à son encontre. Et elle était peut être pas ancienne rectrice, pas CAM, ni rien de tout ça, elle était Frim, rien d'autre, libre de pensées et de paroles,et elle n'avait attendu qu'une chose, qu'il s'enfonce.

- Vérité sans conteste, Messsire, avant d'avoir un jour été mis en procès et condamné, il n'y a aucune raison de l'avoir été. Et comme vous, si j'ai passé beaucoup de temps dans les tribunaux, quoi que votre carrière ne m'ai jamais passionnée, je ne peux que supposer que oui, je n'ai jamais été accusée de voleuse ici ou ailleurs, ni de rien d'autre d'ailleurs, hors une chose qui m'échappe, vos attaques. Parce que je ne saisis pas cette haine envers moi qui semble vous faire perdre toute notion de bon sens. Mais il est dorénavant avéré que vous venez de me diffamer, et à plusieurs reprises, il sera donc dit que nous nous retrouverons au tribunal si Son Altesse Armoria, Procureur de Bourgogne, daigne m'entendre.

Frim, sans se démonter, pensa à la suite, puis reprit.

- Croyez bien que je souhaiterais que Justice de Dieu soit faite, mais je n'ai pas capacité de vous provoquer en duel, à ma grande déception... Du moins, sans respecter les convenances, mais je ne désespère pas de pouvoir le faire d'ici quelques temps. Toutefois, si vous y tenez, qu'on en découd tout de suite, à moins que vous ayez besoin d'un témoin pour garantir que j'aurais été la seule à vous pourfendre, sans quelques aides extèrieures.


Elle avait une vague idée des raisons de l'attitude de Gothyra mais ... Elle baissa son épée, quitte à se faire transpercer puis se retourna vers son ami, un peu crispée.

- Al, ne mets pas Philibert dans la balance, ni en danger, s'il te plait. Il n'y est pour rien.

Elle le regarda avec insistance.

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Gothyra
Gothyra écouta attentivement les paroles des deux voleurs et fût extrêmement étonné lorsqu'il vit le fils de la Duchesse sortir de la charrette et lui être présenté par l'homme au nom imprononçable. Mais que faisait cet enfant en pleine nuit en compagnie de pilleurs de monuments ? Regardant Frim il lui répondit :

Votre passé n'a aucune importance, seuls vos actes actuels compteront au tribunal et en l'occurrence, vous aurez du mal à justifier votre pillage ! Par ailleurs il n'y a aucun autre témoin ce soir, c'est la parole de vous deux contre la mienne, et dans ce cas, je doute que le Juge prenne en compte celle de deux voleurs ! Et encore, voleur est un faible mot, devrais-je rajouter celui de kidnappeur d'enfant ?

Puis il se tourna vers l'homme qui tenait l'enfant par la main et lui répondit :

Votre proposition est intéressante, je pourrais peut être vous laisser la vie sauve en échange de l'enfant. C'est toujours mieux que la tombe ou la prison !

Gothyra se mis à réfléchir, la proposition de l'inconnu avait fait l'effet d'une bombe dans sa tête. S'il venait à rapporter l'enfant à la Duchesse cela lui économiserait une fortune en robes et accessoires divers et permettrait peut être de conquérir le coeur de la belle Angélyque... Regardant l'homme il rajouta :


Je pourrais même vous laisser prendre quelques pierres restantes sur le tas de déchets derrière le mur la bas, après tout elles ne sont à personne, cela vous permettrait d'obtenir ce que vous étiez venu chercher et de laisser le monument intact, même si ces pierres ne sont pas de si belles factures que celles utilisées dans la construction.
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Frim2811
Frim éclata de rire en entendant l'acariâtre, et ne se donna même pas la peine de se retourner vers lui. Kidnapping maintenant ... Elle se demanda d'un coup si elle ne devrait pas prendre une pierre pour aider Gothyra. Après tout, quand on aime à s'enfoncer, autant le faire lester d'une bonne pierre, ça permet de couler plus vite, abrégeant d'autant les souffrances.

Elle jeta un oeil sur le kidnappé, s'assurant qu'il dormait paisiblement, et s'adressant à Al.


- Mon cher ami, finissons en au plus vite, j'ai quelque affaire à traiter avec le procureur.

Toujours l'épée dégainée, elle se retourna enfin.

- Messire, vous répondrez de vos propos devant la justice de Bourgogne, et je ne doute pas que ce sera votre parole contre la mienne, ou les nôtres. Nous verrons bien. Mais je dois reconnaitre que vous êtes vraiment très doué pour vous ... enfoncer. Toutes mes félicitations !

Frim avait le regard brillant, et elle dû se retenir pour masquer un sourire prédateur.
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Aleryk
Voleur ? Kidnappeur d'enfant ? Mais de quoi parlait l'ancien Recteur ? Il n'y était pas du tout !
Et finalement Aleryk se dit qu'il vallait mieux ne pas mettre le chérubin de la Duchesse dans les mains d'un homme qui accepterait tel marché. Après tout, même si jouer la nounou l'exaspérait profondement et que l'idée de refiler le "cadeau" à un autre semblait séduisante, il ne pouvait pas faire une chose pareille.


Messire ! Vous vous méprenez totalement !
J'ai la garde de Phillibert qui m'a été confié par sa mère en personne, et même si il a un caractère aussi difficile que celui de sa Charolaise de maman, je ne le confierai pas à une personne qui l'échangerait contre quelques pierres.


Quand aux pierres ... nous ne sommes nullement des voleurs ! Il s'agit là d'un édifice parfaitement inutile et payé en grande partie grace au deniers des citoyens du Duché, dont vous êtes.

Aleryk recula avec l'enfant, qui comme le disait Frim n'avait rien avoir la dedans.

Faites donc ce que bon vous semble Messire, mais si vous voulez prendre la jolie stèle sur laqeulle apparait votre nom en souvenir, servez-vous !

Aleryk les laissa tous les deux à leur discussion politico-judiciaire et après avoir remis Phillibert dans la charette retourna desceller des pierres.
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Frim2811
Frim était toujours tendue, mais une chose la soulagea d'un coup. Al connaissait ses devoirs, devoir veut pas dire plaisir, mais c'était comme ça. Il fallait protéger l'enfant, et c'était bien le principal. Elle se mis entre Goth et la charrette où reposait l'enfant endormi, et attendit.
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Gothyra
Gothyra écouta attentivement les deux compères du vices parler puis voyant que l'homme recommençait à s'attaquer aux pierres il bondit tel un guépard entre le Mausolée et l'inconnu, se mis en position d'attaque et mis la pointe de son épée sous le cou de l'homme au nom imprononçable. Le regardant fixement il lui dit :

Halte là ! Que vous soyez ou non le gardien de l'enfant il n'en reste pas moins que vous êtes tous les deux des voleurs, il n'est donc pas en bonne compagnie! De plus je ne crois pas vous avoir autorisé à continuer votre entreprise de destruction ! Vous avez du mal entendre ou mal comprendre mes paroles ! Seules les pierres sur le tas la bas peuvent être prises, les stèles et autres pierres de marbre scellées sur le Mausolée vous sont interdites.


Jetant un rapide coup d'oeil à la Frimousse :

Ce lieu est privé, sur les terres de la Duchesse et cette construction n'a été payée que par des mécènes et la Duchesse, aucun écus du peuple n'a été utilisé pour son édification. Vous correspondez donc parfaitement à la définition de voleur : prendre le bien d'autrui sans son autorisation.

Gothyra appuya un peu plus fortement sur son épée tout en n'égratignant pas l'individu, pour le moment, et le regardant il lui dit :

Je n'ai nullement l'intention d'échanger cet enfant contre de la pierres. Soit vous me donnez l'enfant pour que je le rendre à sa mère et vous stoppez votre pillage sur ce monument, et dans ce cas je vous laisserai en vie, soit vous persistez dans votre crime et je n'aurai d'autre solution que d'appeler la garde et vous mettre aux arrêts, ou vous transpercer le coeur avant, ou les deux, à vous de choisir...

Puis il jeta un oeil rapide vers Frim afin de surveiller ses actes, ne prenant pas la peine de lui répondre plus amplement car elle n'arriverait de toute façon jamais envie chez le procureur.
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Aleryk
Hum … pour un vieillard au cerveau truffé de toutes les connaissances du monde, il était encore habile et rapide le gaillard. Voilà qu’il se trouvait entre Aleryk et ses pierres, et plus gênant, il avait glissé la pointe de son épée sous son cou. Ca piquait cet engin-là, c’est bien pour ca qu’il évitait de se risquer à en manier, à coup sûr il se blesserait.
Il y a des moments dans l’existence ou on aimerait être plus grand, et bien l’instant présent était un de ceux là. Aleryk, sur la pointe des pieds, presque suspendu au bout de l’épée du défenseur du mausolée faisait des pointes telle une danseuse de balais à la cour des miracles.
Pas facile de parler dans de telles conditions.


Mm…ais M’ssire, on l’sait qu…qu…que ce lieuuuu est pppp‘rivé. C’est bieeeeen pou..rquoi nous y soooommes sur l’invita..ta..ta..tion du fils de la Dudu … de la Dudu … de la Duchesse !
L’est ausssssiiii sur ses terres le pt’tit et la vuuuue du maumau .. du mausolée lui fait peur.
Hein Fri..Fri..m que c’est lui qui qui nous a demandéééé de venir ?


Bigre, plus il parlait et plus la pointe s’enfonçait dans la peau de son cou. Pas commode du tout le vieux grincheux !
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Frim2811
Elle regarda la scène sans pouvoir réagir immédiatement. Mais d'un coup, elle sentit son cœur manquer un battement quand elle vit l'épée pointée sur son ami. Une lueur sauvage et meurtrière assombrit son regard, d'autant plus marqué par le fait qu'elle se savait devenue très pâle. Pâle, elle l'était, mais pas paralysée pour autant. On ne menaçait pas ses amis sans en payer les conséquences. Elle n'avait pas porté le premier coup agressif, et elle n'avait attendu que ça, qu'il agresse en premier.

Dans un geste contrôlé, elle se retourna et posa le pointe de son épée sur un endroit très précis de l'acariâtre, entre deux cotes, elle le savait, et un seul de ses égarements allait lui transpercer le cœur par le dos. Si on avait certes besoin d'un Cam, on pouvait bien se passait de celui là.


- Messire, un geste malheureux, et vous êtes mort !!! Baissez votre arme, je vous le conseille vivement ou je vous transperce dans l'instant. Que vous vouliez ma mort est une chose, mais ne touchez pas à mes amis !!!

Elle attendit, avec une envie furieuse qu'il refuse, et qu'elle finisse le travail.

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Gothyra
Gothyra qui avait du mal à comprendre un brog de ce que lui racontait l'inconnu, fût tout surpris de sentir la pointe de l'épée de Frimousse dans son dos et se demandait bien comment elle avait réussis à se faufiler en une fraction de seconde dans les 30 cm qu'il restait entre son dos et le Mausolée... Certes elle ne pesait pas bien lourd la Frimette et il avait bien vu qu'il n'y avait pas une grande épaisseur de peau qui recouvrait ses frêles os, mais quand même ! Comment avait elle réussis cet exploit de s'amincir à ce point ?? Enfin, le résultat bien qu'incompréhensible et digne de la magie noire, était bien là ! Il abaissa donc son épée, laissant l'inconnu reprendre sa respiration, puis se souvint de la passe de l'Anguille que lui avait enseigné il y a bien longtemps son maître d'armes. Longtemps, longtemps... peut être même un peu trop longtemps se dit-il. Entre se souvenir des gestes à faire et les réaliser en une fraction de seconde il y a un pas, ou plutôt une vie, et il n'était pas certain d'y parvenir sans subir quelques blessures plus ou moins graves. Il décida donc d'occuper l'esprit de Frimminceur afin d'abaisser sa vigilance et tenter sa technique :

Très bien Frim, je laisse votre ami reprendre sa respiration.


Puis le CaM appela les gardes, s'égosillant au passage.


Quoi que vous fassiez, que vous m'embrochiez ou pas, les gardes seront là dans moins d'une minute ce qui ne vous laissera pas le temps de quitter les terres de la Duchesse, surtout pas avec votre charrette et cet enfant...

Voyant que la Frimeuse commençait à cogiter et relâcher très légèrement son attention, il tenta la passe de l'Anguille, trébuchant au passage mais se releva rapidement et se retrouva en face des deux compères, essoufflé, le bouclier au sol et l'épée dans la main droite. Tout d'un coup il sentis une forte douleur l'assaillir dans le dos, un liquide chaud coulant légèrement dans le creux de ses omoplates. Il passa rapidement la main gauche sur le bas du dos et se rendit compte qu'il saignait. Il jeta un coup d'oeil vers Frimminceur et vit dans son regard une lueur d'étonnement, de surprise, mais aussi de satisfaction. Ce pourrait-il que l'ancien Recteur se soit blessé tout seul en tentant sa manoeuvre audacieuse apprise du temps des calenques Grecques ? Certainement ! Il repensa alors aux paroles de Frimrâleuse et se dit qu'effectivement il n'était plus tout jeune... En d'autres temps il aurait non seulement réussis à s'esquiver sans une seule égratignure mais il aurait même réussis à porter un coup fatal à son adversaire tout en se retournant. Qu'il se fait vieux le Gothyra... !! Bientôt il se cassera une jambe en essayant de courrir... ou une dent en mangeant un morceau de pain provenant d'une de ses fournées matinales...

Il regarda autour de lui espérant que les gardes arrivent vite. Le bruit des cliquetis des armures et les voix disant "vite", "par là", lui firent comprendre qu'ils étaient en route et ne devaient pas tarder à arriver sur les lieux.

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