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Nos premiers aveux

Swanhilde.
Quelques marches encore et ils arriveraient enfin en haut du mur. Pascal avait proposé à Swan de sortir et de faire une balade avec elle. La jeune fille trouvait le garçon sympathique et elle avait accepté avec plaisir. Le froid n'arrêtait pas la jeune suédoise qui avait connu de bien plus rudes hivers dans son pays d'origine, même si elle s'était acclimatée dans le Royaume de France depuis déjà quelques années.

On y est Pascal ! Regardez !!!

Swan était excitée par cette expédition en haut des remparts de la ville. On disait que la vue y était magique ! Elle s'était précipitée dans les escaliers, les montant 4 à 4. Elle se retourna pour chercher Pascal des yeux et lui sourit en le voyant arriver derrière elle.
Appuyée entre deux créneaux, elle fixait l'horizon, laissant ses longs cheveux flotter au vent, malgré qu'il soit glacial. Rien n'arrêtait Swan, surtout quand elle se retrouvait à découvrir de nouveaux lieux.


C'est vraiment magnifique ...
Pascal29
Pascal s'était enfin décidé à inviter demoiselle SWAN, à faire une promenade en sa compagnie.Swan se déplaçait en direction des remparts avec une grâce féline et escalada littéralement les marches.Pascal le souvenir de la salle des fête toujours en tête montait prudement les marches glissantes.Arrivé en haut il vit swan la chevelure au vent et resta une seconde à admirer cette magnifique jeune fille.Enfin prenant son courage à deux main il sapprocha.Elle se retourna en l'entendant, il lui sourit.

Voulez vous que je passe ma chemise autour de vos épaules, j'ai peur que vous ne preniez froid.

Au loin dans la forêt, les loups chantaient.
Swanhilde.
Les loups hurlaient au loin et Swan semblait fascinée par ce chant particulier. La jeune fille admirait le soleil couchant lentement sur la forêt environnante. Pascal lui proposait sa chemise mais que porterait il lui-même dans ce cas ?

C'est gentil Pascal mais ne vous souciez pas de moi et du froid ! Regardez comme c'est beau ! Et ... oh ! Là-bas ! N'est ce pas un aigle posé sur le toit de la tour ?

Toute excitée, elle s'approcha de l'oiseau, parcourant le chemin de ronde lentement. Les loups, l'aigle, et quoi d'autre ? Cette expédition commençait sur les chapeaux de roue pour Swan et elle en était emmerveillée !
Pascal29
Swan montra à pascal un magnifique aigle royal qui se posait sur la tour, celui-ci semblait les regarder comme pour les inviter à s'approcher.
Soudain au dessus de l'aigle dans le ciel étoilé, une étoile filante passa juste au dessus de l'aigle.

Swan, regarde une étoile filante, fais vite un voeux, dit pascal en pointant son doigt vers le ciel.

Pascal frissonnait dans ses fines braies, mais peu lui importait, il se sentait si bien avec son amie.
Secrètement il esperait que le voeux de swan, le concerne intimement.

Pascal s'approcha doucement de swan,et lui dit:

on dirait qu'il nous regarde, dis lui quelque chose, je suis sur qu'il va te comprendre, les animaux reconnaissent ceux qui les aiment
Irella
Le froid et la neige avaient de nouveau fait leur apparition...



Irella s'empressait de passer la porte du village. Du haut des remparts, au détour de sa ronde, elle pourrait voir les alentours enneigés.

...Il lui tardait de voir le printemps.
Anorion2
Anorion, qui passait par là, ne put s'empêcher de concocter un petit plan foireux...

Il s'approcha furtivement d'Irella afin de la surprendre...

Une fois à quelques pas derrière elle ...

La bourse ou la vie ma belle dame ...

Dans le même temps, il dégaina à moitié sa lame afin de produire ce son particulier ...

Tout doux ... On se retourne lentement maintenant ...
Irella
Irella s'arrêta tout net.

Aristote! Venez-moi en aide!
pensa-t-elle furtivement.

Elle serra fortement le bâton qui ne la quittait jamais et qui lui servait pour l'heure à ne pas glisser dans la neige et aux dernières paroles de son agresseur elle asséna un rude coup par dessus son épaule. Le bâton fit mouche, à la tête surement. Elle entendit un cri de douleur et quelque chose tomber dans la neige.

Irella se retourna et planta le bâton sur la poitrine de l'homme qui gisait à terre.


Plus un ges...

Elle plaqua la main sur sa bouche et resta interdite. Elle s'agenouilla aux côté de son bien aimé.

Ano! Ça va? Réponds-moi!

Le coup l'avait juste un peu estourbi et il ouvrit les yeux. Elle passa la main dans ses cheveux.


Te voilà quitte pour une belle bosse! Je suis tellement désolée!

Elle aurait trouvé un trou de souris qu'elle s'y serait glisser...
Anorion2
Ayiiiieuuuuu !

Puis Anorion, toujours étourdi, de rire ...

Hé bien ! Toutes mes félicitations ! Je ne m'attendais pas à une telle réaction ... Tu as de bons réflexes ... Je suis fier de toi !

Très honnêtement, je ne pensais pas être à la portée de ton bâton ...


Anorion se releva.
Il en serait en effet quitte pour une bosse...
Pas grave ... Les risques du métier ...

Il s'approcha de sa bienaimée et l'embrassa ...

La prochaine fois, je resterai à 10 mètres, et j'utiliserai une arbalète ...

Anorion fit un grand sourire à Irella ...

Tu m'accompagnes pour un tour des remparts ?
Irella
Corne de bouc! Une arbalète? C'est du sérieux ça! Jeux de mains jeux de vilains! dit Irella en secouant au rythme des mots son index tendu. Cupidon passe encore... pouffa-t-elle. Oh tiens en parlant de Cupidon, il faudrait que tu m'apprennes à tirer à l'arc. Je me suis inscrite à un championnat mais il me faudrait savoir au moins tenir l'arc!

Mais où est ton chapeau? Tu devais avoir ton chapeau!


Irella regarda alentours et aperçut le couvre-chef.

Encore un peu tu oubliais ton chapeau! Je suis de ces filles qui font perdre la tête, enfin.. la tienne! ,lui susurra-t-elle accompagné d'un clin d'œil.

Un tour des remparts avec toi? hum volontiers! C'est parti!

Irella attrapa le bras d'Anorion et s'en allèrent arpenter le chemin de ronde.
Anorion2
Hmmmm ... T'apprendre à tirer à l'arc ...
Bien volontiers ...
Il est temps que nous nous y mettions d'ailleurs ...

Terminons notre petit tour, et allons nous entraîner au moulin ...
Tu vas voir, c'est assez simple, somme toute ...
Max_premier


14 février presque midi au clocher

Myriam commençait à s’essouffler en venant du lavoir alors Max enlevant son mantel, vint le poser sur une margelle de pierre et s’asseyant il pris son ange sur ses genoux remontant les pans du manteau sur eux deux.

Regardant les jardins endormis sous la couche de neige, se pelotonnant contre Myriam, il repensa à la surprise qu’ils avaient eu ici… quand ils s’étaient fait surprendre par un chien et par une enfant curieuse, curieuse de la vie en générale d’ailleurs au vu des questions qu’elle leur avait posé.


Tu te souviens Myriam ? Je crois que nous avions un peu abusé du soleil et de la sieste ce jour là. Il faisait chaud c’était peut-être à la fin de l’été, je ne suis plus trop sûr mais quelle frayeur nous avons eu et puis comment j’étais mal à l’aise de t’avoir mis dans un tel embarras et pourtant cela avait été un si bon moment, je découvrais comme une friandise ton corps et tu me laissais faire, nous étions comme deux jeunes jouvenceaux. Ses mains enserrèrent la taille et rencontrant le ventre arrondi, se posèrent dessus, ressentant les petits coups que donnait le bébé. Je crois que lui aussi se souvient bien de ses moments là… Il riait. Cela va ? Dès que tu te seras un peu reposé, nous repartirons. Pour l’instant, profitons de ces rayons de soleil veux-tu ? Tu n'as pas froid ?
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Myriam11
Elle regardait Max avec des yeux emplis d'amour ...oui, elle se souvenait de tout...la fatigue l'avait quitté,elle n'avait plus froid... écoutant les paroles de son amant, elle se mit à sourire...

Bien sûr Max, je me souviens de tout , surtout de ces longues siestes , allongés sous l'arbre. Siestes qui, se terminaient parfois...hum, par de longs baisers, nous étions si bien sur l'herbe fraîche que nous tardions toujours pour rentrer. Et nos courses folles qui nous rendaient encore plus fougueux quand nous tombions, enlacés, dans la verdure du bas des ramparts. Pose ta main sur mon ventre, tu vas sentir ce que notre amour à fait grandir, le fruit de notre passion, notre bébé.

Blottie contre son bien aimé, Myriam avait les yeux emplis de souvenirs...de merveilleux souvenirs. Max avait la main posée sur son ventre, bébé était calme, il devait rêver lui aussi...ou se souvenir. Elle regarda la blancheur du paysage...quel endroit magnifique...il lui tardait les beaux jours pour revenir en ce lieu avec celui qui lui avait fait découvrir le véritable amour, elle voulait revenir avant la naissance du bébé, pour se souvenir et rêver encore...

Je vais bien Max, tes bras et tous ces souvenirs m'ont réchauffé, je suis persuadée que je peux me promener éternellement avec toi. La fatigue m'a quitté, il est vrai que marcher dans la neige n'est pas facile, mais tu es là pour m'aider, je ne veux surtout pas glisser. Je suis heureuse d'être ici, tant de choses merveilleuses s'y sont passées, je me souviens bien de cette frayeur quand nous avons entendu des bruits, et cette petite fille un peu trop curieuse, sa maman la cherchait partout. Mais d'autres moments passés ici sont aussi bien ancrés dans mon coeur.

Elle lui sourit tendrement...

Je suis en pleine forme, si tu veux nous pouvons continuer. Il vaut mieux marcher un peu maintenant pour ne pas avoir froid.
Max_premier


Toujours le 14 février l’après-midi s’est avancé, le soleil décline légèrement.

Oui tu as raison mon Ange, reprenons notre marche, mais cette fois-ci ce ne sera pas très loin, j’aimerai t’emmener faire un peu la fête mais avant… je voulais te remettre ceci :

Il sortit de la poche de son gilet un petit rouleau de parchemin qu’il tendit à Myriam la laissant lire un instant.

J’en ai fait un double que j’ai apporté pour le concours mais en fait, le concours n’a pas grande importance pour moi, ce qui compte c’est que je l’ai fait vraiment pour toi et je voudrai aussi que tu acceptes ça. Il sortit d’un petit tissu de soie, un présent

Voilà, la dernière fois, c’était une déclaration passionnelle, là ... je l’ai un peu mieux organisée. Il sourit, c’est un peu plus officiel, il ne manque plus que ton grand oui et nous pourrons décider de la date si tu le souhaites.

Il se leva, la laissa assise sur le muret et se mit à genou devant elle et attendit sa réaction. Il grelottait mais ce n’était pas que de froid.
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Myriam11
Myriam était prête à continuer leur promenade près des ramparts,assise sur le muret, les souvenirs affluaient, quand Max sortit un rouleau de parchemin de son gilet...il le lui tendit pour qu'elle puisse le lire.

En le parcourant, elle sentait monter en elle une émotion si forte qu'elle en avait les larmes aux yeux...

Mon amour, ce poème est magnifique...dit-elle en se jettant à son cou, les yeux emplis de larmes de bonheur...

Le regardant à présent sortir une bourse de soie de son gilet, Myriam écarquilla les yeux quand elle vit la bague, tout en écoutant Max, elle n'en croyait ni ses yeux, ni ses oreilles...la bague était une demande en mariage, un cadeau d'amour magnifique, brillant de mille feux...elle en eu le souffle coupé. Elle ne s'y attendait pas, son coeur battait la chamade...Max était à ses pieds, il attendait une réponse...son regard était implorant, ses membres tremblaient...elle se leva, lui prit la main pour le relever à son tour et se jetta dans ses bras...

C'est un grand oui que je te dis mon amour, je veux être ta femme, pour la vie, tu le sais déjà, je t'aime tant Max, et bébé aussi, je suis persuadée qu'il ressent déjà toutes mes émotions. Cette bague est magnifique, merci mon tendre amour, je sais maintenant que tu as été baptisé...en cachette , ou presque, Irella a bien gardé secret, j'imagine que c'est elle qui t'as baptisé. Mais comment as tu fais? Je n'ai rien su, tu as bien gardé ton secret mais je suis si heureuse. Enfin nous allons pouvoir vivre ensemble, pour toujours, unis devant Aristote et les hommes.
Elle embrassa Max longuement, elle avait tant d'amour à lui donner...puis, se reculant pour mieux admirer le bague...les yeux brillants de joie, Myriam la glissa à son doigt. Elle lui allait à merveille...
Encore oui, oui...ouidit-elle tant elle était heureuse...Nous pouvons fixer la date quand tu le désire mon coeur. Il me tarde tant, tiens...bébé semble être content lui aussi, il me donne de petits coups, il sera aussi doux que toi, j'en ai le sentiment, j'en suis sûre.

Elle se blottit dans ses bras, les yeux fermés, elle était aux anges...plus rien ne pourrait les séparer...
Max_premier
Il passa des frissons de froid et d'émotion, à un réchauffement soudain quand Myriam vint se jeter dans ses bras et l'embrassa avec une telle fougue... Il sentit ses joues s'échauffer ainsi que son corps d'ailleurs mais repoussant le désir qu'il avait à ce moment là, il voulait surtout que son ange se repose au chaud avant d'aller faire la fête...

Il souriait, heureux d'avoir réussi sa surprise jusqu'au bout. Il remit son manteau et prenant la main de Myriam, il commença à lui expliquer en l'entrainant vers la salle des fêtes.


Voilà, tu vois l'autre soir quand je suis rentré tard en fait ma pastorale était finie et j'avais convenu avec Irella de me faire baptiser cette semaine, car elle devra bientôt partir en retraite, j'ai pensé que ce serait une surprise pour toi et puis ensuite tout s'est enchainé. L'évêque Honoré de Saint Cyr a accepté d'être mon parrain, j'ai accepté avec un grand honneur tu peux l'imaginer.
Il continua à lui expliquer tout le périple qui les avaient amener jusqu'ici.
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