Afficher le menu
Information and comments (2)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

Nos premiers aveux

Irella
L'hiver n'attirait que peu de monde sur sur les remparts en dehors des rondes des maréchaux. Irella connaissait le moindre recoin sur le chemin de ronde ainsi que les endroits où le vent dominant d'ouest laissait quelques répits. Les arbres dénudés eux, se pliaient à ses caprices dans une ondulation ininterrompue. Il lui tardait de voir apparaître quelques bourgeons qui signeraient enfin la fin de cet hiver rude et interminable.



Irella vint passer un moment sur les remparts.Les récents événements survenus à Montmirail la tracassait. Elle ne savait que penser des conséquences qu'ils avaient engendrées et c'est soucieuse qu'elle commença sa ronde.

Son regard fut attiré par la silhouette d'un homme qui prenait la route, celle en direction du Mans. Il partait seul visiblement. De dos, elle ne le reconnut pas mais demanda pour lui la protection d'Aristote...
Mahelyss
La capitale tombée, les patrouilles sur les remparts du village s'intensifiaient. Mahelyss marchait le long de la courtine tout en songeant aux récents évènements. Pendant quelques temps, elle ne croisa personne. Parfois, elle s'amusait à sortir son épée et tuer d'invisibles angevins, mais aucun envahisseur ne se montra.

Son regard posé vers l'horizon, elle soupira. La vue était magnifique et pourtant cette vision ne suffit pas à lui arracher un sourire. Son esprit trop occupé par d'autres pensées, elle ne put qu'apprécier à moitié un si beau paysage. Elle fit une petite prière à Aristote pour la protection de leur magnifique village, puis reprit son chemin.

Du côté du village, la jeune femme pouvait apercevoir la caserne et sa petite résidence. De temps à autre, elle distinguait un paysan ramenant sa récolte au marché ou un milicien en patrouille, mais les rues étaient bien vides.

Un calme exaspérant régnait sur Montmirail, malgré la chute du château. Peut être que cela allait changer, mais elle en doutait fort.
Aziliz
Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'Aziliz prenait très au sérieux son rôle dans la Milice de la Ville, elle arpentait les remparts, traversait les coursives, enfin bref surveillait d'une tour les alentours, se promenait dans les ruelles de la ville afin de traquer les petits voleurs à la sauvette, raisonnait deux trois paysans qui s'échauffaient un peu de trop pour le prix d'un sac de maïs quoiqu'en ce moment ils s'énervaient plus sur le prix de la viande si rare et si chère, mais bon Montimrail vivait des moments difficiles comme tout le Comté et les choses n'y étaient point aisées.

Elle même se levait aux aurores afin de trouver un emploi, et depuis qu'elle avait goûté à la liberté au grand air de ce poste, elle regardait la Mine de loin, faut dire qu'elle avait une crainte morbide des endroits étroits et noir et à la mine ben ! c'était gala tous les jours de ce côté là, alors tant qu'elle pouvait éviter bah ! elle ne s'en privait point.

Mais ce qu'elle préférait c'était aller au bord d'un des créneaux et admirer le paysage, la forêt immense où résonnait les coups de hache des bûcherons, la rivière qui scintillait lors d'un furtif rayon de soleil, toute cette nature qui ne se posait pas de question survivant par tous les moyens, tout celà lui donnait l'envie d'aller voir au dehors des remparts de la ville ce qui s'y passait, patience Liz bientôt avec un p'tit peu plus de force la route s'ouvrirait enfin à toi !

Elle reprit le chemin qui maintenant lui était si familier et se fondit dans la ville.
Myriam11
Elle arriva enfin près de remparts, son lieu préféré à Montmirail, complice de tant de moments de joie et d'amour...de roulades dans l'herbe fraîche, d'éclats de rire...de surprises et de siestes bien méritées...
Tout ceci était loin maintenant. Elle posa Clément sur une couverture, se débarassa du panier empli de victuailles, il commencait à peser, le chemin avait été long depuis la rue du bois mais elle était heureuse. Le soleil montait dans un ciel sans nuage, il allait faire beau...Installant son enfant confortablement, elle s'assura qu'il n'avait rien à portée de mains. Clément avait la facheuse manie de tout mettre à la bouche, comme tout les bébés il découvrait le monde à sa façon...Elle s'allongea près de lui, l'embrassa tendrement. Il ouvrait de grands yeux bruns, tournant et retournant la tête, surpris par les bruits nouveaux pour lui. Elle se mit à rire, le dévorant des yeux...il était si beau, comme son père.
Soudain elle se rendit compte que les deux chiens n'étaient pas à coté d'eux...ils faisaient parti de la promenade mais avaient profité de l'aubaine pour aller visiter les alentours...au loin elle ententendit des aboiements, se levant précipitament Myriam siffla...Elle aurait du se méfier, eux aussi étaient restés trop longtemps enfermés.
Deux masses noires arrivèrent à toute vitesse, ils venaient de derrière un fourré, heureux de pouvoir enfin se dégourdir les pattes...Elle s'imagina en souriant la tête que ferait un villageois s'il croisait au détour d'un chemin ses deux adorables monstres. Ils étaient impressionnants mais si gentils, la tendresse se lisait dans leurs yeux. Elle les gronda en souriant, ils se couchèrent sous un arbre proche...
Des pleurs se firent entendre derrière elle, se retournant vivement Myriam souleva Clément qui hurlait...il était rouge tant il criait, elle s'inquiéta tout en le berçant tendrement...ce n'était pourtant pas l'heure de la tété. Elle toucha son front...
Aziliz
Aziliz qui s'en revenait de sa ronde entendit au loin des aboiements et des pleurs d'enfançon, elle pressa le pas s'inquiétant de ce qu'elle risquait de trouver.

Elle distingua au loin une silhouette entourée de deux gros chiens noirs, elle ne courut point on lui avait appris ça dès son plus jeune âge dans le campement des bohémiens où elle vivait, alors se souvenant de toutes ces recommandations elle saisit fermement son bâton et s'approcha tout en ne quittant point du regard les deux bêtes qui l'avait aperçu.

Elle reconnut Dame Myriam et poussa un petit soupir de soulagement les chiens lui appartenait, ils foncèrent droit sur elle en montrant les crocs, elle comprit bien vite que son bâton les rendait agressifs et le posa le long d'un muret et à cet instant Dame Myriam leva la tête et la vit, elle rappela ses chiens qui obéirent dès l'ordre donné, elle la rejoignit alors que le petit Clément tout rouge pleurait de plus belle, se laissant renifler par les chiens afin qu'ils connaissent son odeur elle les caressa pour leur faire comprendre qu'elle ne leur voulait aucun mal, ils finirent pas la délaisser pour aller jouer un peu plus loin.

- Bonjour Dame Myriam enfin je découvre Clément quel joli bébé que vous avez là mais il a pas l'air dans son assiette on dirait, le regard inquiet de sa mère en disait long elle reprit avez-vous besoin d'aide ?
Myriam11
Elle fit un bond en entendant une voix près d'elle...les chiens aboyaient, elle ne les entendait point...Clément respirait mal, une quinte de toux l'avait laissé inerte dans ses bras. Elle se retourna vivement...


Aziliz, c'est toi, bonjour. Mon Dieu, je suis heureuse de te voir, oui, j'ai besoin d'aide. Clément allait bien ce matin, je ne sais pas ce qu'il a, il semble avoir prit froid mais celà m'étonne, tout est arrivé si vite. Il est fiévreux, que faire ? Aller à l'hospital, je pense que c'est la meilleure solution.

Elle regarda Aziliz avec angoisse...L'enfant toussait à nouveau, la toux était rauque...il se débattait dans ses bras. Myriam prit peur, le coeur déchiré elle ne savait que faire...l'hospital, elle n'avait pas le choix.
Aziliz
Aziliz l'écouta avec attention sans perdre de vue le nourrisson de plus en plus rouge, il fallait parer au plus pressé :

- Peut être devrions nous lui donner un bain afin que tombe sa température et après le transporter à l'hospital, je ne crois pas qu'il y ait un dispensaire ici et je ne connais point d'herboriste, j'ai quelques notions avec des simples dont je pourrais te faire une tisane pour faire baisser la fièvre... puis se mordant la lèvre il serait plus prudent avec l'épidémie que nous avons subi de le faire voir à un médicastre afin d'être complètement rassurées, mais bon l'hospital avec la contagion n'est peut être point l'endroit aussi, si jamais en l'emmenant là bas il attrapait cette affreuse maladie... enfin veux-tu que je t'accompagne où bon te semblera ?
Myriam11
Merci Aziliz, je vais écouter tes conseils. Un bain ne peut que lui faire du bien. Moi non plus je ne connais point d'herboriste, à part Max. Je rentre chez moi, j'aviserai une fois arrivée. Merci de ton aide.
Max_premier
Ils arrivaient en riant comme des enfants du baptême d'Aziliz et Decanisy, il faisait attention que les mains chargées de leur précieux cadeau, elle ne se prenne pas les pieds dans quelques herbes grimpantes, ayant toujours la manière de venir nous entraver lorsque l’on ne s’y attendait pas.

Il l’avait saisi par la taille pour mieux la guider et il sentit alors que ses forces s’étaient amoindries mais le bonheur de la revoir les décuplait et il fit tout pour qu’elle ne se rende compte de rien pour le moment.

Ils se mirent à un endroit qu’ils connaissaient bien c’est ici qu’il avait fait sa demande le 14 février dernier, une éternité il lui paraissait tant les choses ensuite s’étaient accélérées, même Clément à l’époque n’avait pas vu le jour et les voilà à nouveau à cet endroit symbolique pour eux deux.

Il s’assit comme la dernière fois sur la margelle de pierre à mi-ombre, l’endroit idéal pour découvrir son fils et redécouvrir sa promise. Il lui tendit les bras et l’invita à venir s’assoire sur ses genoux et à ouvrir le châle qui recouvrait Clément et le cachait à sa vue. Ses mains sur sa taille se firent empressées tant cette douce sensation, cette chaleur de l’être aimé lui avait manqué mais il était impatient de voir Clément, son fils qu’il ne connaissait encore pas et complètement béat, attendit que Myriam soit bien installée pour ça. Aucun mot ne lui venait, seuls ses yeux pouvaient tout lui raconter et se faire pardonner de cette si longue absence, lui semblait-il.

_________________
Myriam11
Les remparts...que de souvenirs, elle avait suivi Max le coeur battant, n'en croyant toujours pas ses yeux et ses oreilles. Enfin il était avec eux, le sourire ne quittait plus ses lèvres, riant aux éclats, un bras doux et chaud entourant ses hanches, sentant un frisson la parcourir, Myriam regardait Max qui s'était assis à sa place préférée...Son regard se fit tout à coup inquiet, il avait tant maigri, son visage était creusé par la fatigue des derniers mois passés à l'hospital, travaillant jour et nuit, son amant semblait à bout de forces...Timidement, comme au tout début, elle se pencha sur son visage, ses cheveux frôlèrent ceux de Max, doucement elle posa ses lèvres sur les siennes...son baiser devint plus hardi, passionné. Max ne bougeait plus...il attendait, le regard fixé sur le trésor qu'elle portait dans ses bras.
Le petit bonhomme recommençait à bouger avec vigueur...Clément était à présent bien reveillé. Se relevant doucement, les yeux se noyant dans ceux de son bien aimé, Myriam prit place près de lui. Lentement, comme dans un rêve, elle souleva le châle soyeux...un gai babillement, un sourire coquin...Clément la regardait avec amour.
Elle ota le châle, embrassa leur enfant sur le front puis avec une infinie tendresse, elle tendit à Max ce qu'ils avaient de plus précieux...le fruit de leur amour, Clément. Ce dernier posa un regard curieux sur l'homme qui se tenait face à lui, une petite main s'agita doucement, son bras se leva vers le ciel, comme quand il essayait d'attraper un papillon, puis avec un gazouilli heureux il tendit les bras vers son père...La stupeur lui coupa la parole, Clément semblait reconnaitre Max, il ne l'avait jamais vu...Elle regarda le père, puis le fils. Ils se ressemblaient tant qu'elle en eut le souffle coupé. Comme si elle lui tendait un cadeau, un merveilleux présent, elle le déposa dans les bras de Max...Clément riait...elle sourit, les regardant tous les deux avec amour...
Max_premier
Il l’avait trouvé pâle dans l’église mais avait pensé que c’était dû au manque de lumière de l’édifice mais là en plein soleil, malgré la joie de la voir, il se sentait responsable de son état. Elle avait les traits tirés et même si l’allaitement, la fatigue des nuits devaient avoir leur part, ses yeux ne pouvaient cacher la réalité. Alors quand il l’entendit rire avec lui et qu’il vit son sourire emplir son visage, il ne résista pas longtemps ; assise sur ses genoux, elle s’était penchée vers lui et l’avait embrassé tendrement puis intensément. Son visage caressé par ses boucles brunes, plus rien ne comptait autour d’eux. Les oiseaux chantaient à qui mieux mieux, voulant être nourris, protégeant leur portée, un chien au loin hurlait, des paysans étaient venus travailler leur terre mais eux, se retrouvaient là, seuls au monde.

Dans un souffle il lui murmura : tu m’as tellement manqué
puis entre eux deux se mit à bouger un petit être qui voulait faire sa place et le châle repoussé, il n’en crût pas ses yeux. Ne le quittant plus du regard, il n’osa pas bouger quand Myriam s’écartant doucement vient lui placer dans les bras.

Tout d’abord intimidé, souriant à s’en décrocher la mâchoire, béat de voir tant de perfection dans un si petit être, il se mit à rire quand celui-ci, avec ses petites mains frénétiquement se mit à gigoter comme pour attraper le doigt de son père et se mit à babiller gaiement presque à rire.

Surpris, il regarda Myriam et ne put que lui dire :
Merci… Merci pour ce magnifique cadeau. Tu ne peux pas savoir à quel point, je suis heureux là, près de vous deux. Je pourrai rester ainsi nuit et jour, rien qu’à vous tenir dans mes bras, à le regarder. Il tendit sa main à Myriam et l’attira vers lui pour l’embrasser passionnément au dessus de Clément qui en profita pour lui attraper les cheveux.

Aiiiieeeee…petit coquin, tu profites déjà de tes privilèges… pour me faire payer mon absence dis moi… Il se mit à rire de bon cœur et pour un moment oublia tout ce qu’il avait vécu dernièrement, tout ou presque mais pour l’instant, il voulait vivre pleinement ces retrouvailles. Puis d’un ton de confidence, il se pencha sur son fils : dis moi coquin, j’espère que cette nuit, tu vas être très gentil, car papa et maman vont avoir beaucoup de choses à se dire, il fit un clin d’œil à Myriam, à rattraper… dis.. tu me comprends ? Il lui avait tendu son doigt à nouveau et Clément s’y agrippait de toutes ses petites forces… Et mais tu es plus fort que moi dit donc.. je sens que l’on va en faire de belles choses tous les deux. Puis se tournant vers Myriam, dit.. si on rentrait à la maison ? Je rêve de m’allonger sur notre lit. Sourires complices, il se leva lentement, tenant Clément bien contre lui, comptant bien profiter du temps pour rattraper son absence, de son autre bras, il attrapa la taille redevenue fine de Myriam et attendit que celle-ci fasse un signe qu’elle le suivait.
_________________
Myriam11
Le visage rayonnant malgrè la fatigue causée par des semaines d'angoisse, regardant avec attendrissement les deux êtres qui lui étaient les plus chers au monde, elle plongea son regard dans les yeux rieurs de Max...il semblait ne pouvoir s'arracher à la contemplation de son fils qui avait finit attraper un de ses doigts...elle lui dit avec amour : Tu nous a aussi beaucoup manqué Max, ces mois passés loin de toi ont renforcé l'amour que je te porte. Je me doutais bien que vous étiez tous débordés de travail à l'hospital, je ne t'en veux pas. Tu m'avais laissé un merveilleux cadeau, grâce à notre enfant j'ai réussi à tenir, j'avais confiance en toi....Il ne savait plus ou donner de la tête, savourant leurs retrouvailles, jouant avec son fils, Max était heureux. Une fierté naturelle se dégageait de lui quand il regardait l'enfant...ils étaient si beaux tous les deux. Elle se mit à rire en repensant au premier prénom qu'elle avait donné à Clément...petit Max. Ils se ressemblaient tant, même regard, même profil...Elle était si heureuse qu'ils soient enfin réunis tous les trois...
Clément ne semblait pas vouloir lacher les doigts de son père. Depuis qu'il était né il n'avait pas vu grand monde, l'ayant protégé jours et nuits du monde extérieur, il ne connaissait que ses bras à elle, attendant le retour de Max avec une infinie patience...Myriam pouvait enfin respirer. Le père et le fils étaient ensembles. La famille était enfin soudée. Clément avait d'instinct reconnu son père...elle le sentait au plus profond de son coeur. En se levant, Max la prit par la taille, un frisson la parcourut...elle les regarda tous les deux avec tendresse et dit en posant un baiser sur les lèvres de son amant :
Notre enfant est très sage, il est calme, comme toi mon bien aimé. Allez viens, tu as raison, rentrons vite à la maison, tu dois avoir tant de choses à me raconter. Mais tu dois surtout être tès fatigué, notre demeure t'attend depuis si longtemps...les deux monstres noirs aussi !!! Collée contre Max, le coeur gonflé d'amour, Myriam se laissa guider rue du bois...
Aziliz
Aziliz par cette belle journée chaude et ensoleillée avait envie de voir un peu ailleurs qu'à l'intérieur des murailles de la ville et ses pas la conduisirent naturellement vers les remparts son lieu favori depuis son arrivée.
Pourquoi ici me direz vous ? pour elle dans ces lieux il soufflait un p'tit brin de liberté, de rêve, de calme, une impression d'être ailleurs dans une autre ville où la bonne entente et la solidarité seraient le mot d'ordre... ben oui j'ai précisé qu'ici on pouvait rêver et penser ce que l'on voulait alors Liz elle se lâche donc s'accoudant sur la base d'un muret entre deux créneaux, elle admirait comme à son habitude la forêt toujours aussi verdoyante et attirante, elle irait d'ailleurs la rejoindre plus tard le temps d'emprunter une hache à la Mairie et couper quelques stères, elle préférait utiliser sa force pour la forêt plutôt que la vendre pour quelques écus, elle avait lu lors de sa Pastorale à l'archevêché un passage parlant de l'esclavagisme et quand elle regardait les embauches à la Mairie elle se disait que ça y ressemblait étrangement. Mais bon après tout si elle était la seule que ça dérangeait et que tous suivaient docilement depuis bien avant son arrivée apparemment, c'est qu'ils étaient heureux de leur sort .... elle imaginait déjà les réflexions qu'elle entendrait si jamais elle soulevait le sujet et elle en avait ras le bol alors elle préférait maintenant ignorer cette vie qu'on lui imposait et vivre comme elle l'entendait, il fallait quand même bien se nourrir.

Elle repartit dans ses rêveries bien plus agréables et s'imagina en princesse surveillant du haut de sa tour le retour de son chevalier sur son destrier blanc, elle souria des souvenirs de son enfance lui revinrent ; elle la p'tite bohémienne qui écoutait les merveilleux contes racontés par les Nobles Dames lorsque la troupe dont elle faisait partie avec ses parents s'arrêtait dans de beaux et grands châteaux. En grandissant elle comprit que le Prince pour elle ne serait certainement pas celui de ces si belles histoires mais que l'habit ne faisant point le Moine c'était point grave, tôt ou tard sans se presser, il se présenterait bien à elle et si les sabots remplaçaient les bottes et le bâton une épée, elle hésiterait pas une seconde.... c'est à ce moment qu'elle entendit comme un appel à l'intérieur de l'enceinte se retournant elle l'aperçut et oui son Prince au chapeau mauve, (ben oui il aimait le mauve ) il avait oublié le destrier mais on s'en fichait nous étions dans la vraie vie là, dévalant les escaliers elle le rejoignit et après lui avoir donné un baiser :

- Alors mon Cher Decan... nous y allons couper du bois dans cette forêt qui n'attend plus que nous

_________________
Lantarius
Suite au derniers exploits de son disciple en peinture, il monta sur les murailles avec un chevalet.

Il le posa face au paysage.


Pfiou, ce que c'est lourd ce machin.

Lantarius s'assied sur le tabouret en face de son chevalet, sortit des peintures et pinceaux et posa une toile sur le chevalet.

Il admira le paysage puis commença à peindre la campagne mainoise.

Il peint les rivières claires et brillantes du soleil d'été, les forêts vertes, les arbre déployant leur branche couvertes de feuilles vertes ou alors de fruits juteux, il peint les champs pleines de bonnes récoltes, les chemins, puis la ville du Mans de loin avec la pointe de la cathédrale et les tours du château, les chemins menant les voyageurs à destination, le Soleil brillant et le ciel parcouru par quelques nuages de beau temps.

Il continua de peindre tout ça.
Irella
En cette fin d'après midi, Irella vint passer un moment sur le chemin de ronde. Cela faisait bien longtemps qu'elle n'avait monté les marches et pris un bol d'air sur les remparts.
Et pourtant, elle avait tant arpenté ce chemin, jour et nuit qu'il vente ou qu'il neige, elle avait patrouillé à l'affut du moindre bruit. Elle avait goûté aussi au soleil chauffant des belles saison. La nuit sous la voûte étoilée, elle avait souvent rejoint Anorion qui faisait sa ronde de son côté et ils faisaient des vœux en regardant la pluie d'étoiles filantes de l'été.
Dans la journée, elle avait vu de bien drôles de choses aussi du haut de ces remparts.

Et en cette saison, la vue imprenable prenait tout son sens...



_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)