Kathykathe
Les jours sassemblent et se ressemblent ...
Vrai. Le temps a défilé depuis son retour de lAnjou et de la belle Bretagne. Le jour succède la nuit qui précède laube et qui sen suit de la pénombre pour renaître d'un ciel porteur de la brillance du soleil d'un hiver qui tire à sa fin. Donner temps au temps de faire ce quil sait faire
Mais il savère faux que le journel se ressemble. Le quotidien nest en aucun cas de monotonie enivrante et se voit plutôt bien empli de faits diversifiant qui garde les corps et esprits fort occupés .. cest ainsi lorsquon fait sa vie en le Berry.
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Bien installée en la selle de sa monture, la jeune DiCésarini fait son bout de chemin, se sachant en toute sécurité auprès du Gambiani de Valrose, pouvant ainsi sabandonner à la beauté offerte par le Très-Haut, en ces moult paysages qui se dessinent de toute part. Elle laisse vagabonder son regard brillant sur les terres qui défilent lentement, ses pensées sont dirigées vers un amas de rêveries et de réalités qui s'entassent en sa petite tête de blond. Kathy secoue lune main délicate devant son visage, essayant ainsi de chasser tout et rien. Réussite alors quelle recentre ses énergies sur elle, lui, elle et lui.
Un repas quasi familial est prévu. Vivement de retrouver Johanara et ce Valezy pour festoyer, papoter, rire, et simplement avoir que de plaisir. Mais, brin d'inquiétude vient titiller en creux de son ventre. Comment seront les hommes .. ensembles ? Les damoiselles de noblesse noble devront-elles sortir les armes afin de les séparer ou seront-ils moindrement civilisés lun envers lautre ? La Miss tourne la tête et interroge damusement son fier matou. Des heures et des heures de plaisir en devenir ! Haussement subtil de ses épaules alors quelle restreint un rire narquois en son fort.
Et la route continue. Chevauchant dune grande aisance, la cavalière caresse le cuir de ses mains, gantée est sa doigtée, et apprécie la mêlée des cuirs en sa paume. Ses parents ayant voulu lui donner tout des meilleurs enseignements, lavait cloitré pendant de longues années en un couvent Savoyard. Comble fut-elle car elle navait pas passé que ses journées sur les bancs de classes et la ptiote avait appris même la droiture de chevaucher, portant grande attention pour la fière bête quest le cheval. Souvent, osant même défier le rôle féminin, elle grimpait au dos de lanimal tel que lhomme peut si bien faire.
Sortant de ses pensées sur le passé, devant vivre du présent, elle fait claquer discrètement la langue dun geste fort masculin. Les oreilles de sa bête se redressent et Kathy offre un sourire espièglement tendre à Valric. Elle donne deux coups secs des rênes ainsi pressant le pas de sa monture et vient de suite rattraper la distance entre eux deux, se rapprochant pour être botte contre botte à celle de léleveur de légumes, guerrier soit-il.
Encapuchonnée, bien enveloppée, restant au chaud sous le lourd mantel et bien près de son compagnon, Kay s'arrête qu'une fois devant l'impressionnante enceinte dun domaine quelle connait, reconnait, apprécie et chéri.
Ils sont .. arrivés. Petit soupire dallégresse séchappe dentre ses lèvres qui tracent finement un sourire.
Le chemin s'ouvrait devant eux, les vastes terres de Lignières. Les yeux dun azur clair se déportèrent sur la mire faite par l'espace entre les oreilles de son cheval, se portant sur la herse habilement forgée. Kathy rabat le capuchon contre ses épaules, ses boucles ambrées s'affalent à son dos, battant à ses reins. Son corps ressent du coup la brise froide, elle en frissonne alors qu'elle quémande attention à qui mieux mieux, idéalement essayant que sa voix capte louïe de la Baronne.
Heyyy hoooo ! Chantonne-t-elle. Marrainnnneuh ? Vos filleuls sont arriiiiivés !
La jeune Kay se mordille la lèvre en jetant un coup dil vers son guerrier alors quelle se dit quelle aurait pu user dun peu plus de finesse alors quelle tentait dinterpeller sa marraine qui est, je ne sais trop ou et qui est mieux de sempresser pour venir les accueillir ! Elle se reprend, le ton se fait doux et posé mais sa voix sera adressée à son cavalier.
Valentin, pêtre devrions-nous confier nos bêtes et voir à se rendre droit en salle de réception de par nous même ? Jai faim, moua !
Elle sourit dune moue affamée puis attendra la suite qui viendra
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Vrai. Le temps a défilé depuis son retour de lAnjou et de la belle Bretagne. Le jour succède la nuit qui précède laube et qui sen suit de la pénombre pour renaître d'un ciel porteur de la brillance du soleil d'un hiver qui tire à sa fin. Donner temps au temps de faire ce quil sait faire
Mais il savère faux que le journel se ressemble. Le quotidien nest en aucun cas de monotonie enivrante et se voit plutôt bien empli de faits diversifiant qui garde les corps et esprits fort occupés .. cest ainsi lorsquon fait sa vie en le Berry.
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Bien installée en la selle de sa monture, la jeune DiCésarini fait son bout de chemin, se sachant en toute sécurité auprès du Gambiani de Valrose, pouvant ainsi sabandonner à la beauté offerte par le Très-Haut, en ces moult paysages qui se dessinent de toute part. Elle laisse vagabonder son regard brillant sur les terres qui défilent lentement, ses pensées sont dirigées vers un amas de rêveries et de réalités qui s'entassent en sa petite tête de blond. Kathy secoue lune main délicate devant son visage, essayant ainsi de chasser tout et rien. Réussite alors quelle recentre ses énergies sur elle, lui, elle et lui.
Un repas quasi familial est prévu. Vivement de retrouver Johanara et ce Valezy pour festoyer, papoter, rire, et simplement avoir que de plaisir. Mais, brin d'inquiétude vient titiller en creux de son ventre. Comment seront les hommes .. ensembles ? Les damoiselles de noblesse noble devront-elles sortir les armes afin de les séparer ou seront-ils moindrement civilisés lun envers lautre ? La Miss tourne la tête et interroge damusement son fier matou. Des heures et des heures de plaisir en devenir ! Haussement subtil de ses épaules alors quelle restreint un rire narquois en son fort.
Et la route continue. Chevauchant dune grande aisance, la cavalière caresse le cuir de ses mains, gantée est sa doigtée, et apprécie la mêlée des cuirs en sa paume. Ses parents ayant voulu lui donner tout des meilleurs enseignements, lavait cloitré pendant de longues années en un couvent Savoyard. Comble fut-elle car elle navait pas passé que ses journées sur les bancs de classes et la ptiote avait appris même la droiture de chevaucher, portant grande attention pour la fière bête quest le cheval. Souvent, osant même défier le rôle féminin, elle grimpait au dos de lanimal tel que lhomme peut si bien faire.
Sortant de ses pensées sur le passé, devant vivre du présent, elle fait claquer discrètement la langue dun geste fort masculin. Les oreilles de sa bête se redressent et Kathy offre un sourire espièglement tendre à Valric. Elle donne deux coups secs des rênes ainsi pressant le pas de sa monture et vient de suite rattraper la distance entre eux deux, se rapprochant pour être botte contre botte à celle de léleveur de légumes, guerrier soit-il.
Encapuchonnée, bien enveloppée, restant au chaud sous le lourd mantel et bien près de son compagnon, Kay s'arrête qu'une fois devant l'impressionnante enceinte dun domaine quelle connait, reconnait, apprécie et chéri.
Ils sont .. arrivés. Petit soupire dallégresse séchappe dentre ses lèvres qui tracent finement un sourire.
Le chemin s'ouvrait devant eux, les vastes terres de Lignières. Les yeux dun azur clair se déportèrent sur la mire faite par l'espace entre les oreilles de son cheval, se portant sur la herse habilement forgée. Kathy rabat le capuchon contre ses épaules, ses boucles ambrées s'affalent à son dos, battant à ses reins. Son corps ressent du coup la brise froide, elle en frissonne alors qu'elle quémande attention à qui mieux mieux, idéalement essayant que sa voix capte louïe de la Baronne.
Heyyy hoooo ! Chantonne-t-elle. Marrainnnneuh ? Vos filleuls sont arriiiiivés !
La jeune Kay se mordille la lèvre en jetant un coup dil vers son guerrier alors quelle se dit quelle aurait pu user dun peu plus de finesse alors quelle tentait dinterpeller sa marraine qui est, je ne sais trop ou et qui est mieux de sempresser pour venir les accueillir ! Elle se reprend, le ton se fait doux et posé mais sa voix sera adressée à son cavalier.
Valentin, pêtre devrions-nous confier nos bêtes et voir à se rendre droit en salle de réception de par nous même ? Jai faim, moua !
Elle sourit dune moue affamée puis attendra la suite qui viendra
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