Bradwen
Un sourcil se lève. Des points d'interrogations fleurissent dans ces yeux comme les étés les fleurs parsemaient le jardin de Michel. N'était-elle pas entrain de comparer son fessier à un épi de maïs ?!?!? Mais oui, c'était ben cela ! Et quelque part cela l'interpella ! Cette idée trotta dans la teste dans paysan sans qu'il puisse réellement sans défaire, l'envoyer aux oubliettes.
A table, après avoir donné ses explications, le paysan se jeta à son tour sur un épi qu'il savoura avec passion. Croquant et ferme ! Oui, il l'était ! Et cuit à point surtout ! Le beurre fondait sur l'épi brulant. Le paysan commença par la pointe de l'épi, la partie la moins chaude. Tournant tout autour, il y traçait des sillons... Non, il rasait littéralement le champ de grains dorés. Ses dents croquaient dans l'épi comme le paysan croquait dans la vie. Le jaune étincelant était au beau fixe, tant dans sa nourriture que dans sa vie !
Un coup d'oeil jeté vers la paysanne... Elle ne se débrouille pas si mal mesme si elle ne met un peu à costé. Quelques grains s'éparpillent de part et d'autre de ses bras, mais surtout le beurre... Le beurre lui vient prendre place autour de ses lèvres, allant mesme jusqu'à se nicher sur la pointe de son nez, déclenchant chez Bradwen un sourire qu'il ne put réprimer. Le paysan se leva et alla chercher un linge propre posé sur le buffet.
Prenant sa chaise, il vint s'asseoir à costé de Kaelig et se mit en frais de lui nettoyer le bout du menton, les lèvres et le nez en trompette. Certes, il avait imaginé d'autres façons de pratiquer, mais celà était un autre sujet...Bon, la voilà un peu plus présentable maintenant ! Le paysan la regarda droit dans les yeux... Non... surtout ne pas craquer... résister...
Distes-moi Kaelig.... Voudriez-vous fermer vos doux yeux un instant ? Et ouvrez-les que lorsque j'vous l'demanderai hein ?
Alors que la légumière s'éxecutait, le paysan lui prit la main.
N'vous en faites-pas... ayez confiance !
Puis, il s'empara d'un épi de mais de sa main libre et vint poser la main de Kaelig dessus, lui faisant caresser le légume de haut en bas.
Distes-moi ma mie... C'te texture alvéolée, c'te sensation légèrement rebondi, c't'impression d'capitons... Vous pensez que c'te quoi ? Mon fessier ? Vraiment ? Pensez vraiment que j'suis aussi gondolé qu'ça ?
Il posa l'épi sur la table et avant qu'elle n'ouvre les yeux, déposa un chaste baiser sur ces lèvres qui l'appelait.
Il est temps qu'j'vous quitte Kaelig. Vous avez b'soin d'repos. J'avions assez abusé d'vous pour aujourd'hui !
Joignant le geste à la parole, le paysan lacha lentement la main de son asme-coeur, se leva et se dirigea vers la porte, l'ouvrant dans un grincement de bois gonflé par l'humidité.
Bonne nuitée ma doulce. Vous pourrez ouvrir les yeux quand vous entendrez c'te porte s'refermer.
Aussitost dit, aussitost fait ! Sans se retourner, car il se savait faible et ne voulait faillir, le paysan partit dans la nuit au travers du dédale des rues montmirallaisses, accompagné d'un éternel grincement de roue de charrette.
_________________
A table, après avoir donné ses explications, le paysan se jeta à son tour sur un épi qu'il savoura avec passion. Croquant et ferme ! Oui, il l'était ! Et cuit à point surtout ! Le beurre fondait sur l'épi brulant. Le paysan commença par la pointe de l'épi, la partie la moins chaude. Tournant tout autour, il y traçait des sillons... Non, il rasait littéralement le champ de grains dorés. Ses dents croquaient dans l'épi comme le paysan croquait dans la vie. Le jaune étincelant était au beau fixe, tant dans sa nourriture que dans sa vie !
Un coup d'oeil jeté vers la paysanne... Elle ne se débrouille pas si mal mesme si elle ne met un peu à costé. Quelques grains s'éparpillent de part et d'autre de ses bras, mais surtout le beurre... Le beurre lui vient prendre place autour de ses lèvres, allant mesme jusqu'à se nicher sur la pointe de son nez, déclenchant chez Bradwen un sourire qu'il ne put réprimer. Le paysan se leva et alla chercher un linge propre posé sur le buffet.
Prenant sa chaise, il vint s'asseoir à costé de Kaelig et se mit en frais de lui nettoyer le bout du menton, les lèvres et le nez en trompette. Certes, il avait imaginé d'autres façons de pratiquer, mais celà était un autre sujet...Bon, la voilà un peu plus présentable maintenant ! Le paysan la regarda droit dans les yeux... Non... surtout ne pas craquer... résister...
Distes-moi Kaelig.... Voudriez-vous fermer vos doux yeux un instant ? Et ouvrez-les que lorsque j'vous l'demanderai hein ?
Alors que la légumière s'éxecutait, le paysan lui prit la main.
N'vous en faites-pas... ayez confiance !
Puis, il s'empara d'un épi de mais de sa main libre et vint poser la main de Kaelig dessus, lui faisant caresser le légume de haut en bas.
Distes-moi ma mie... C'te texture alvéolée, c'te sensation légèrement rebondi, c't'impression d'capitons... Vous pensez que c'te quoi ? Mon fessier ? Vraiment ? Pensez vraiment que j'suis aussi gondolé qu'ça ?
Il posa l'épi sur la table et avant qu'elle n'ouvre les yeux, déposa un chaste baiser sur ces lèvres qui l'appelait.
Il est temps qu'j'vous quitte Kaelig. Vous avez b'soin d'repos. J'avions assez abusé d'vous pour aujourd'hui !
Joignant le geste à la parole, le paysan lacha lentement la main de son asme-coeur, se leva et se dirigea vers la porte, l'ouvrant dans un grincement de bois gonflé par l'humidité.
Bonne nuitée ma doulce. Vous pourrez ouvrir les yeux quand vous entendrez c'te porte s'refermer.
Aussitost dit, aussitost fait ! Sans se retourner, car il se savait faible et ne voulait faillir, le paysan partit dans la nuit au travers du dédale des rues montmirallaisses, accompagné d'un éternel grincement de roue de charrette.
_________________