[RP] Vachette : prenez le Limousin par les cornes !

Pour la liste Vachette, le temps était venu d'exposer publiquement le contenu de son programme. Si les éléments principaux étaient publiquement disponibles depuis le début de matinée à la sénéchaussée, la présentation publique se faisait attendre. C'était déjà chose faite pour marche ou rêve, et les bruits courraient qu'il en serait bientôt de même pour le Vicomte de Saint Partout. Après des études longues et pointues au Collège Saint Louis de France, Arnaut disposait d'un savoir généreux. Jeune et beau garçon, le malemort avait vu son anatomie grandir de plusieurs pouces. Bien loin du maigrichon prévôt qu'il incarnait il y a peu, il se disposa sur une estrade, prêt à apostropher ouvertement la population. Bientôt, son équipe le rejoindrait.

- « A vous, Limousin et Limousine de tous âge, salut ! Pour ceux qui ne me reconnaîtrons pas, je suis Arnaut de Malemort, fils de sa magnificence Nebisa de Malemort, Grand Chambellan de France.

Je suis venu conter devant vous le formidable rêve porté par la liste Vachette. C'est un programme nouveau, comme le Beaujolais, du jamais vu. Il est à noter trois points fondamentaux : participation, simplicité, particularité.

Participation de tous dans la vie publique, du village au comté. Simplicité de la législation, des formalités, de la réglementation. Particularités locales. Cela se concrétise par une ligne ferme : redistribuer les cartes du pouvoir, en accordant aux cités plus d'autonomie, aux citoyens plus de pouvoir. »

Interrompant temporairement son discours, le jeune homme pris le temps à la foule de se concentrer. La suite de la présentation, organisé de façon beaucoup plus cartésienne, nécessitait toute l'attention du publique. Heureusement pour lui, l'originalité du programme suffirait en grande partie à obtenir la bienveillance du publique. D'un ton calme, il repris en ces termes :

• Compétences accrues pour les villes : les municipalités représentent le pilier central, les fondations de toute la vie comtale. Les replacer aux centres des préoccupations, et non les relayer au poste de fournisseurs de fonctionnaires comtaux représente le but absolu de notre liste. L'identité du Limousin se définit par ses villages et sa population. Leur accorder une certaine autonomie, économique, législative, et judiciaire est une évolution nécessaire et légitime.
  
  Sur le plan économique : en créant un statut particulier de bourgeois, catégorie dont l'avancement social ou l'oisiveté permettrait de participer aux échanges économiques (sans limitation de niveau IG), et ce de manière indépendante et autonome. Le comté ne jouerait alors qu'un rôle secondaire de soutiens. En échange d'avantages économiques (droit à la spéculation, remboursement de la taxe comtale pour l'utilisation de la foire, possibilité de louer des mandats) les bourgeois auront le devoir de fournir gratuitement et régulièrement les institutions en Parchemin d'État.
  
  Sur le plan législatif : en replaçant la coutume comme source principale du droit. La coutume se définissant comme un usage juridique oral, consacrée par le temps et acceptée par la communauté municipale. Le comté, bien loin des réalités municipales, ne doit avoir qu'un droit minime sur les décrets municipaux. Pour être officialisée coutume municipale, et faire force de loi, une coutume devra être portée par une bourgeois, et confirmé par un nombre large d'individu. Le rendu de la justice sera recentré sur un véritable droit coutumier, harmonisé, simple et basé sur le bon sens. Afin d'éviter les vieux décrets désuets dont personne -hormis les plus pointus jurists- ne sait dans quelle mesure ils doivent être appliqués. Sur le plan comtal, la validité d'un décret sera limitée au temps d'un mandat.
  
  Sur le plan judiciaire : la création de juge des litiges, autorité judiciaire locale, permettrait aux municipales de solutionner les conflits de la ville selon leur propre coutume.
  
  
• Économie comtale - Organiser les rachats comtaux. Actuellement, les rachats de blé, maïs ou autres denrées se font de manière anarchique, et parfois totalement inéquitable. Une enveloppe hebdomadaire, calculée selon les besoins comtaux, permettrait aux villes de structurer leur économie et d'optimiser leurs productions locales.
  
  
• Sécurité - Fusionner l'armée et la prévôté permettrait de mieux répondre aux attentes sécuritaires. Prises séparément, ces institutions sont limitées et peinent parfois à répondre aux attentes, comme l'ont montré les défauts de communication durant l'état d'alerte.
  
  
• Communication - Créer un calendrier avec des objectifs clairs, concrets, raisonnables, connu du peuple. Les projets électoraux ne resteront pas des promesses en l'air, chacun pourra demander des comptes aux responsables.
  
  
• Diplomatie - Consolider les liens diplomatiques avec nos voisins directs particulièrement, et organiser des compétitions sportives et culturelles. Permettre aux Limousins de découvrir de manière plus poussée les cultures frontalières. Continuer le travail de la chancellerie sur les traités à actualiser et optimiser.
  
  
• Culturel - Création d'une encyclopédie du Limousin, composée d'une histoire basée sur les témoignages de toute la population, ainsi que des avancés scientifiques, éducatives et culturelles réalisées par les personnalités limousines.
  
  
• Animation - Corrida pour tous le monde ! et distribution gratuite de vachette miniature !
  
  
• ... Et tout ce qui va avec. Le travail habituel du conseil n'a pas à faire l'objet d'un programme. Assurer la sécurité, gérer les mines et les élevages, organiser les échanges commerciaux avec les provinces étrangères, etc., cela va de soi. Ces acquis sont implicites pour les membres de VACHETTE.

Relisant ses notes, rien ne sembla avoir été oublié. Peut-être un ou deux points nécessitant une explication approfondie, mais cela se ferait bien évidemment en fonction du questionnement de la foule. Fin prêt à distribuer la parole, il attendit, patiemment, les réactions.
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Comte du Limousin & de la Marche.

Pour Esyllt, nul Collège Saint Louis de France, non .. Pour elle, la formation pratique en Bourgogne, tenir une maison, connaitre ses prières, administrer les comptes, écrire et coudre. C'est d'ailleurs cette qualité qu'on avait sollicité chez elle. Dessinatrice et confectionneuse de tous les écussons de ses colistiers et bien plus. Mais il faut dire que son enseignement s'était brusquement interrompu cet été aussi, si les idées étaient bien présentes dans sa petite caboche, le rendu n'était pas forcément celui espéré. Elle survivrait ..

Et le jour dit, la rouquine et bâtarde se rendit au lieu dit, pour faire le discours dit. Enfin, non, là ça ne fonctionnait plus car les questions ils ne les connaissaient pas, les réponses par conséquent seraient sincèrement improvisée, reflétant le fond de leur pensée et aucune technique électorale éprouvée par tant d'autres.

A la vue d'Arnaud, non loin, la Vicomtesse de Vitry-sur-Loire scanda un strident "Vachette" pour lui signifier son soutient, et se rappeler au bon souvenir des habitants des Comtés du Limousin et de la Marche.

VACHETTE !

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Esyllt Catarina de la Louveterie-Juliani Monfort

Du haut de ses 3 ans, Jordi le petiot, fils de Fatima, saintes pucelles, professionnelle de la prostitution, trottait entre les jambes de la foule. Pour Jordie, pas de nounou, pas d'école, et même pas de champ, juste quelques poubelles par ci par là, et surtout, l'asile de l'Eglise. Nu pied, gambadant furtivement dans la cours des grands, il jouait au milieu des passants venus écouter le discours électoral. Vêtu d'une simple tranche de tissu, cachant maladroitement petite fesse rose, il se stoppa net à coté d'un géant. Pliant ses genoux, s'installant à son aise, ses joues se mirent à gonfler dangereusement. Une énorme veine apparu de même au milieu de son front, tandis qu'à l'opposé, une énorme fiente suintante fit son apparition. Flop ! et Paf ! Rien n'arrête l'innocence d'un gamin. Une fois sont besoin satisfait, il reparti furtivement. Sa démarche nonchalante ne laissait en rien présager de son horrible et crasseux accidents. Tirant la jupette de sa môman, il l'interpella en ses termes :

- « Maman ! Maman ! J'ai fini ! Je fais quoi, je m'essuie ou je laisse sécher ? »

Le magnifique Kartouche, qui avait nettoyé son chapeau et ses bottes pour l'occasion, échangeait distraitement quelques mots avec Arnaut. «Pas très curieux aujourd'hui les Limousins.» «Forcément, notre programme met la misère.» «Certes, mais vu au vu de résurgences anarcho-contestataires qui resurgissent à chaque élection, c'est quand même foutrement étonnant.» ...

Et tout en causant avec le jeune Malemort, notre buse de Kartouche observait le presque désert qui s'étendait devant lui, les yeux irrémédiablement attiré par ce petit mioche en haillons qui courait dans les jupes d'une mendiante après avoir conchié les braies d'un badaud malchanceux, à l'extrême opposé de la place. Et de s'écrier, quand même, parce qu'on est en campagne :

«Avec VACHETTE, fini les pirouettes !»

Sortant un peu de la cohue qui se passe à coter, Wolf s'avança vers les lister "vachette", en toute amitié celà va sans dire. Ils ont beau se présenter sur des listes différentes, ils cherchent tous à travailler pour le bien du limousin et seul ceci intéresse l'homme qu'il est.

Bien le bonjour membre Vachette, peut être nous nous connaissons pas encore, je me présente Wolf Loner, je suis de la liste RÊVE,votre programme est intéressant. J'ai put remarquer que nous avions un projet commun:

Je ne chercherai pas à savoir laquelle de nos liste à eut cette idée en premier, les dates d'affichages feront lieu d'être, de même il est possible que les grand esprit se rencontre.

Etant moi même Vétéran de la COLM depuis maintenant plus de trois ans, ça n'a pas l'air mais le temps passe vite lorsque nous sommes sur le terrain entre conflits et entrainements, je me demandais lequel d'entre vous répondra à ma question sur ce sujet bien que je vois la jeune recrue Kartouche parmi vous.

Il sourit se rappellant avoir vu ce jeune soldat de Limoges se promener à Guéret voici quelques jours alors que la garnison du village était encore en alerte orange.

Comme je disais, qu'entendez vous par fusionnement de la prévoté et de l'armée ? Et comment allez vous vous y prendre ? Car vous le savez certainement la communication entre ces deux institutions est effectivement très difficile, mais en général ceci est dut à une mésentente entre le Prévot et le Capitaine.
Je ne vous ai pas connu comme prévot messire de malemort, mais j'ai eut moi-même la chance de travailler en parfaite coordination avec l'un de vos prédécéceur et ce trois mandats de suite. La sécurité du Limousin était alors assurée, mais ceci était en d'autre temps, à une époque bien moins trouble, nous sortions tout juste de la Campagne du Berry.
Malheureusement dirai-je, j'ai fait la connaissance de votre soeur ou cousine Louise de malemort, excusez-moi si je me méprend sur vos liens de parentés. Mais effectivement la communication est très mal passé entre nous, ce qui est regrétable car appartenant à l'Etat Major j'aurais aimé qu'elle me renseigne sur certains troubles alors que nous devions défendre le Limousin. Je vous rassure, je ne vous tient pas responsable à sa place, tout ce que j'espère c'est que la communication dont vous parler, ne soit pas la même que celle-ci a employée.

Donc de ceci me vient la question du comment comptez vous réhabilité la communication entre nos deux institutions ?
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Arrivant bouteille à la main pour rincer le gosier de ses colistiers Katarinna laissa sortir en s'installant Votez Vachette car vous le valez bien.
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Voilà qu'il attend une réponse à ses questions. Ce n'est pas parcequ'il appartient à une autre liste, que Wolf ne puisse pas voter selon son Libre Arbitre, mais encore faut-il que quelqu'un puisse le convaincre du bien fondé de celle-ci.
Enfin bref, il était là, tapotant du pied le sol boueux qui s'étendait devant cette estrade, où de foule ne venait pas à s'amasser pour y poser des questions, car à première vu de réponses il n'y avait pas.
Ils présentent un programme de part leur personnes, ils auraient mieux fait de simplement l'afficher, celà éviterait la LONGUE file d'attente des questionneurs.

Il REVE ou pas, une jeune femme vient de rejoindre les personnes dormant sur cet échaffaut, lui criant dans les oreilles un slogan et tenant une bouteille à la main.
Même pas un bonjour, le dédain complet semble règner ici.
Et bien !!! si c'est de ce civisme qu'ils sont les représentants, il y a très certainement des cheveux blancs à se faire.
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Merwyn rejoint l'ancien capitaine de la COLM et se place a coté de lui en le saluant. Il semblerais que celui ci attende depuis un moment une réponse. Elle allait en rajouter avec sa question.


Bonjour
Moi ce serait plutôt le plan économique qui m'intéresse.
Vous parlez de droit a la spéculation pour une tranche de la population qui a mon avis n'en as pas vraiment besoin. En tant que tribun, je m'inquiète pour les nouveaux arrivants qui viennent s'installer dans nos villes et dont ces villes ont justement tant besoin. Si spéculation il y as, ils en seront les premières victimes je le craint.
Si vous pouviez développer ce point pour moi et me rassurer sur ce que vous entendez par la ?
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«Le premier point important, pour nous, dans la perspective d'une fusion, serait effectivement la nomination d'un prévôt et d'un capitaine qui soient prêts à coopérer...

Mais on ne peut pas se contenter, à long terme, d'une solution soumise à la bonne entente entre deux personnes. Il faut que les institutions -et vu la taille de celles-ci, ce n'est évidemment pas facile- soient repensées dans une logique d'optimisation des efforts de défense. Si cela s'avère nécessaire et qu'il c'est possible, alors il faudrait les "fusionner". C'est notre position.»

Petite pause.

«Quelques exemples. Pourquoi un soldat ne pourrait-il pas faire office de chef-maréchal au besoin ? Pourquoi un chef maréchal ne partagerait-il pas les locaux de la garnison de sa ville, de façon à mettre en commun les rapports de garde et de patrouille, ou bien pourquoi la prévôté n'aurait-elle pas accès aux rapports de garde de l'armée ? Il est inutile de rappeler combien ces rapports sont cruciaux à une époque où le nombre de voyageurs ne prenant plus la peine de s'annoncer au maire va croissant [pack furtif].

Pourquoi, encore, les tours de garde de la maréchaussée ne pourraient-il pas alterner avec des tours de garde de l'armée, sans qu'il ne soit nécessaire de remplir douze formulaires et de s'entretenir avec vingt-et-un responsables pour être sûr que le travail ne sera pas fait à double ? Pourquoi un service émérite de chef-maréchal ne se verrait-il pas couronner par une promotion militaire, ou l'inverse ?

Il n'est évidemment pas question que le prévôt ne se mette à commander des missions armées, ni que le capitaine ne se transforme en super-policier qui monte les dossiers d'accusation en cour de justice.

Ce sont des idées comme ça, nous n'avons évidemment pas rédigé de textes arrêtés, avec une structure déjà définie pour cette super-institution que nous voudrions voir naître, fille de l'armée et de la prévôté. Il n'est pas dans la logique de notre liste d'imposer quoi que ce soit à ceux qui font le Limousin ; de tels projets ne peuvent se monter qu'au fur et à mesure, avec la coopération de toutes les parties, en tenant compte de tous les avis.

Nous voyons d'un très bon oeil le fait que nous ne soyons pas les seuls à avoir envisagé une action menant vers un rapprochement étroit entre la prévôté et l'armée. Il n'en sera -j'en suis sûr- que plus facile de tenir nos programmes.»

Se tournant vers Merwyn.

«Hmm, la spéculation, très bonne remarque que vous exposez là, dona Merwyn... Les nouveaux arrivants sont en effet les seuls à ne pas bénéficier des effets positifs d'un marché où les prix sont élevés (qui n'est rien d'autre qu'une conséquence du commerce, ou de la spéculation). De fait, si l'autorisation de spéculer est suivie des effets escomptés -à savoir des prix soutenus- il est évident que nous encouragerions, voire soutiendrions, les mesures locales visant à fournir de la nourriture de première nécessité à prix réduit pour les vagabonds, un «pain des humbles» ou quelque chose dans le genre...»

Regard circonspect.

«Je vous sens toutefois quelque peu perplexe sur la notion de spéculation. Si dans mon souvenir elle n'est pas formellement interdite en Limousin, la coutume la condamne fermement. C'est à mon avis une erreur et un anachronisme, erreur basée sur des croyances erronnées, anachronisme issu d'un autre temps. Dans cette époque lointaine, l'argent était concentré dans les mains d'un très faible nombre d'artisans -on ne parlait alors même pas de notables ou d'université- exploitant une énorme masse de vagabonds. La très faible capacité de production d'objets manufacturés faisait qu'il était aisé pour quelqu'un avec quelques centaines d'écus de créer des pénuries puis de revendre ses stocks beaucoup plus chers. Les miséreux n'avaient que très peu d'opportunité de faire fortune.

Là-dessus, quelques belles gens aux bonnes idées, dont pas une de nos auditeurs ne doit avoir jamais entendu le nom, vint fonder le LYS, un parti politique visant à représenter la masse de pauvres. Rapidement furent mises en place des mesures visant à favoriser le développement des plus démunis : salaires minimaux, interdiction de la spéculation (c'est aussi à eux que l'on doit les tribuns... eh oui!). Des mesures exemplaires, que j'applaudis des deux mains. Elles étaient jadis indispensables à l'époque pour permettre le renversement de la société : pensez-vous, sur 20 personnes, il y avait peut-être un artisan, 3 paysans et 16 vagabonds... C'est de cet héritage que se réclament des dizaines de provinces.

«La diabolisation de la spéculation repose principalement sur des dogmes historiques dépassés. Un peu aussi sur des croyances bien-pensantes mais erronnées. Le commerce local, la spéculation implique des prix élevés. Des prix élevés signifient aux producteurs -que nous sommes tous, avec un ou deux champs, pour certains d'entre nous un atelier- des revenus plus élevés. Le bourgeois qui commerce permet au producteur de vendre rapidement sa production sans casser les prix.

«S'il est vrai que l'argent ne fait pas le bonheur, il contribue définitivement au bien-être et à l'évolution rapide de chacun en société. L'expérience a montré que les habitants des villes où le marché est maintenu haut -que ce soit à l'initiative de la mairie ou bien des bourgeois- deviennent artisans puis étudiants bien plus rapidement qu'ailleurs...

«Nous proposons donc dans un premier temps "d'autoriser" la spéculation pour une partie de la population. C'est un symbole qui vise avant tout à encourager ceux qui ont des milliers d'écus dormant dans leurs propriétés à les réinvestir dans le circuit économique. L'argent caché ne sert à rien. Mais dans le même temps, il est à craindre qu'une autorisation totale, massive de la "spéculation" ne déclenche au sein de la population des peurs d'un autre âge.

Petit sourire navré, puis regard concupiscent jeté à la bouteille de sa colistière..

«Hmm, je crois que je me suis un peu étalé, mais j'espère que les choses sont maintenant plus claires quant aux raisons qui motivent ce point du programme. Naturellement, il n'est pas question de donner un blanc-seing à la déstabilisation économique ou au pillage de marché. Des mesures seront toujours possibles contre les vrais délinquants.»

Ah ... sieur Kartouche. Bien le bonjour.
Je vais vous donner un exemple concret de ce que je craint.
Après les troubles, alors que les mines étaient fermées et que le fer se faisait rare, de jeunes éleveurs se sont retrouvé en pénurie de couteaux pour tuer leurs bêtes. Peu après sont apparus sur le marché des lames a un prix que je qualifierais de honteux. Stock ou import, je ne saurais le dire mais ce que je sait c'est que au moins un des jeunes éleveur a perdu un animal de son cheptel pour ne pas avoir pu payer la somme. De mon coté, j'aie fait ce que j'aie pu pour pallier a la situation en prenant sur ma propre réserve et les revendant a prix coutant au point de me retrouver également en difficulté.
Vous comprendrez que cette libéralisation de la spéculation m'inquiète. Et dans une telle situation ce ne seras pas un "pain des humbles" qui pourras aider.
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Enfin quelqu'un pour répondre, il ne fut pas surpris de voir l'homme de plume qu'est Kartouche répondre à ses questions en bon technocrate. Quoique pour lui, l'explication fut courte, il plaind merwyn qui à peut-être dut s'endormir durant la réponse à sa question, si bien sur elle se rappellait encore la question posé avec toutes cette prose débitée.
Un sourir, comme à son habitude, naquis sur le visage du Lieutenant de la COLM.


Je tiens à vous faire noter, qu'il ne faut pas confondre la Police du prévot qui inter-agit localement et les Gens d'Armes de la COLM qui agissent partout à l'intérieur du comté et à son extérieur, si demandé.
Si la reyne demande un soutien militaire et en hommes de la part du Limousin par exemple, les premiers à partir serait les soldats de la COLM, que deviendraient nos villages si leur maréchaussée dut à un cumul de poste, se doit de partir ?

Cependant vous n'expliquez pas ce que vous entendez par "Fusionnage". Si ce que vous m'avez expliquer est de faire faire le travail des soldats par les chefs maréchaux et celui des chefs maréchaux par les soldats, je pense que vous allez d'autant plus destabilisé la défense de notre comté et ce n'est pas pour celà que vous obtiendrez plus d'agents de la prévoté ou de gens d'armes de l'armée.

Maintenant si vous parlez d'un fusionnage de locaux, nous sommes tout deux sur la même longueur et la défense comme le mouvement des informations sera optimisées.
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Il rend son sourire au lieutenant, avant de se tourner vers Merwyn. Honneur aux dames.

«L'exemple que vous rapportez rentre exactement dans ce que nous qualifierions de pillage de marché ou de pénurie artificielle. Il est tout à fait envisageable, et même souhaitable, que les maires puissent prendre à court terme, en fonction de la situation locale, des mesures pour lutter contre cela : interdiction du commerce de certains produits ou prix maximaux.»

À Wolfloner.

«Ah, mon cher lieutenant, je n'en pense pas moins. Toutefois, si lorr.. la reine peut lever le ban et demander une contribution au comte du Limousin, rien ne nous oblige à envoyer toute l'armée ; encore moins les forces nécessaires à la police interne. Et cela est fort heureux.

«Pour répondre à votre question, je pense que je n'étais pas assez précis. Ce qui nous semblerait bon, c'est que des soldats de l'arrmée régulière, de la COLM, effectuent ponctuellement les gardes dévolues à la maréchaussée, lorsque cette dernière serait indisponible, ou bien pour entraîner les jeunes recrues. Ce qui nous semblerait bon, c'est qu'en cas d'alerte, les forces de la maréchaussée et de la COLM soit mise sous le même commandement, qui pourrait naturellement être collégial. L'idéal serait évidemment que ce soit tout le temps le cas...

«Sur tous les autres détails -locaux, correspondances, rapports,...- j'imagine, j'espère qu'un consensus pourra rapidement être trouvé.»[/i]

Le questionneur entra dans la pièce. Il avait une question, comme toujours.

Bonjour a tous, j'ai reçu une lettre ce matin. De votre tete de liste plus précisément. Comment se fait-il que vous incitiez les Limousins a voter pour vous contre de l'argent ? Proposer une sorte de loterie, moyen de participation le vote pour votre liste et la recompense 200 écus, ou alors j'ai mal compris la lettre ou bien il n'y a que corruption dans votre campagne ? Si vous pouviez m'eclaircir sur ce point, je vous en serais reconnaissant.

- J'offre 300 !!!

puis se marre.
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Vicomte de St Pardoux, Baron de La Roche Canilhac

La Volpilhat passait, repassait, écoutait un peu mais pas trop sans ne jamais répondre pour le moment, mais la... oui pour sur elle avait une réponse!

La petite rousse sourit au questionneur, et puis sur le ton de la malice

Je crois que cela est une touche d'humour, à prendre au 3ème degrés une façon amusante d'interpeler, aucune corruption la dedans non bien sur.
Nous savons tout deux que la corruption est une chose qui ne devrait exister...


Un coup d'œil au Vicomte, et elle hausse les yeux au ciel!
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