Ariadne
Entre dans la salle daudience un parchemin à la main, devisant avec Louise quelle a croisé sur le pas de la porte de la grande pièce, lorsquelle voit le porte parole aux prises avec deux habitants linterrogeant. Une jeune femme, et un homme
Plutôt vindicatif lhomme dailleurs. Interrompt sa conversation avec la jeune CAM et savance, entend plus nettement le discours de lhomme. Elle le reconnait, elle la déjà vu. Il avait mal pris une remarque qui, au demeurant ne sadressait pas à lui, ce jour là. Mais bon, là il commençait à abuser et faisait honte à son métier en se conduisant comme un rustre mal embouché. Décidément, il semble quil manque dhumour le lieutenant. Puis écoute la réponse de Merwyn qui prenait la parole suivie de Louise. Avec un petit sourire ironique sapproche à son tour du groupe pour les interrompre, salue la jeune femme dun signe de tête puis dit en se tournant vers lhomme
Pardonnez-moi, jai entendu ce que vous disiez. Je ne dirais pas «par hasard» car jai tendu loreille pour en savoir plus quand jai entendu une voix sélever. Lieutenant Blaise, bonjour. Vous me remettez ? Dans vos bureaux, il y a environ deux semaines, la régente qui na pas eu le temps de vraiment lêtre à cause du pillage, vous vous souvenez ? Et je suis, depuis la dernière reprise du château, le bailli du comté. Permettez que je vous présente à notre porte parole dans les règles de lart.
Voix plus que fraîche.
Lieutenant Blaise, François Mirabeau de la Rotonde, Seigneur de Champagnac la Rivière, plus connu sous le surnom de «Lafouine le tenace » ou plus simplement par ses amis et sa famille «Laf» ou « Lafouine». Mon époux et le porte parole du Comté.
Se tourne vers son mari, le visage crispé, les yeux pétillants de malice, se retenant à grand peine déclater franchement de rire
Alors, quentends-je ? Tu as ressorti cette histoire de droit de cuissage ? Tu sais pourtant que la moitié du temps les gens te prennent au sérieux, tu as lart dêtre un pince-sans-rire parfois !
Secoue la tête puis sourit à la jeune limousine présente
Vous aviez raison dame, il sagit ni plus ni moins que dune boutade
Manqueriez-vous dhumour lieutenant ? fait-elle en se tournant vers le bourganiaud en reprenant son air sérieux. De plus, daprès ce que jai pu comprendre lorsque Lafouine a fait cette remarque, premièrement il nétait pas encore au conseil, cela cest joué à quelques petites heures et deuxièmement, cétait en réponse à une remarque du lâche qui na pas eu le courage de parler à visage découvert et se faisait appeler «le roquet». Mais bon, visiblement sortir des propos hors de leur contexte est une habitude chez vous. Vous devriez vous méfier, un jour cela pourrait avoir des conséquences plus graves quun simple quiproquo. Je ferai l'impasse sur vos autres remarques, Lafouine y répondra mieux que moi, mais, pour le procès, il y a déjà eu des explications et pour le Régent Raspoutine, Vicomte de Lastours, bien que cela soit regrettable, il n'a vraiment le temps de venir se pavaner ici alors que le Comté manque de tout.
Essaie d'imaginer Rasp faisant le paon... Décidément non, impossible de lui coller cette étiquette sur le dos. Bref... Fait un signe de la tête à Blaise en guise dau revoir, sourit chaleureusement à Louise, salue la jeune bourganiaude, et finit par un clin dil à son époux
Excusez-moi, mais les animaux nattendent pas.
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Pardonnez-moi, jai entendu ce que vous disiez. Je ne dirais pas «par hasard» car jai tendu loreille pour en savoir plus quand jai entendu une voix sélever. Lieutenant Blaise, bonjour. Vous me remettez ? Dans vos bureaux, il y a environ deux semaines, la régente qui na pas eu le temps de vraiment lêtre à cause du pillage, vous vous souvenez ? Et je suis, depuis la dernière reprise du château, le bailli du comté. Permettez que je vous présente à notre porte parole dans les règles de lart.
Voix plus que fraîche.
Lieutenant Blaise, François Mirabeau de la Rotonde, Seigneur de Champagnac la Rivière, plus connu sous le surnom de «Lafouine le tenace » ou plus simplement par ses amis et sa famille «Laf» ou « Lafouine». Mon époux et le porte parole du Comté.
Se tourne vers son mari, le visage crispé, les yeux pétillants de malice, se retenant à grand peine déclater franchement de rire
Alors, quentends-je ? Tu as ressorti cette histoire de droit de cuissage ? Tu sais pourtant que la moitié du temps les gens te prennent au sérieux, tu as lart dêtre un pince-sans-rire parfois !
Secoue la tête puis sourit à la jeune limousine présente
Vous aviez raison dame, il sagit ni plus ni moins que dune boutade
Manqueriez-vous dhumour lieutenant ? fait-elle en se tournant vers le bourganiaud en reprenant son air sérieux. De plus, daprès ce que jai pu comprendre lorsque Lafouine a fait cette remarque, premièrement il nétait pas encore au conseil, cela cest joué à quelques petites heures et deuxièmement, cétait en réponse à une remarque du lâche qui na pas eu le courage de parler à visage découvert et se faisait appeler «le roquet». Mais bon, visiblement sortir des propos hors de leur contexte est une habitude chez vous. Vous devriez vous méfier, un jour cela pourrait avoir des conséquences plus graves quun simple quiproquo. Je ferai l'impasse sur vos autres remarques, Lafouine y répondra mieux que moi, mais, pour le procès, il y a déjà eu des explications et pour le Régent Raspoutine, Vicomte de Lastours, bien que cela soit regrettable, il n'a vraiment le temps de venir se pavaner ici alors que le Comté manque de tout.
Essaie d'imaginer Rasp faisant le paon... Décidément non, impossible de lui coller cette étiquette sur le dos. Bref... Fait un signe de la tête à Blaise en guise dau revoir, sourit chaleureusement à Louise, salue la jeune bourganiaude, et finit par un clin dil à son époux
Excusez-moi, mais les animaux nattendent pas.
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