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[RP] Salle d'audience du Conseil.

Arnaut_de_malemort
Les conseillers n'avaient pas coutume de divulguer ce genre d'information, mais ne les cachait pas pour autant. Et puisqu'on le journaliste s'adressait personnellement au comte du Limousin & de la Marche, celui répondit sans confidences aucunes :

- « Quoiqu'il advienne, ces informations seront disponibles aux archives de France, que je vais m'empresser de compléter. Nul besoin de me convaincre de vous fournir de tels renseignements, voici les avis des différents conseillers : »

    Arnaut_de_malemort : Arnaut_de_malemort
    Kartouche : Arnaut_de_malemort
    Felix_auguste : Arnaut_de_malemort
    Sindanarie : Seleina
    Ratou42 : Arnaut_de_malemort
    Antonia : Sindanarie
    Seleina : Sindanarie
    Attila_caligula : Arnaut_de_malemort
    Aldaaregonde : Arnaut_de_malemort
    Wolfloner : Sindanarie
    Arthaud : Sindanarie
    Esyllt_catarina : Arnaut_de_malemort

_________________
Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Theognis
Captura les précieux renseignements sous sa plume effilée, mais n'oublia pas de demander:

Comte de la Marche, auriez-vous à disposition le détail des résultats des tours de scrutin précédents?
_________________
Les Terres d'Arquian
Sindanarie
Parce qu'elle n'était jamais bien loin de la salle d'audience, et parce qu'elle avait toujours une oreille trainant quelque part en plus d'être une archive ambulante du fait du nombre de lettres qu'elle trimbalait presque systématiquement avec elle, la jeune femme se permit d'intervenir à la suite du Comte, pour répondre à la dernière demande de Theo en un simple mot :

Tiens.

Trois lettres, soigneusement calligraphiées par quelque scribe obscur oeuvrant dans les entrailles du château de Limoges et annotées dans l'ordre où elles avaient été reçues, furent tendues. Un léger sourire et un clin d'oeil plus tard, Sindanarie avait filé. Mais en deux pas, elle se ravisa et fit volte face pour reprendre :

Oh, d'ailleurs, je n'ai pas oublié que je t'ai promis quelques mots, ça te gênerait de m'attendre ce soir ?

Un sourire de nouveau, on résiste à l'envie d'envoyer un baiser rieur du bout des doigts malgré le regard qui la dénonce, et pfiou, deuxième départ.

Citation:
Premier vote
Les membres du Conseil du Duché se sont exprimés. Ils ne sont pas tombés d'accord sur le choix d'un Duc capable de régner sur nos terres.

Voici les avis des différents conseillers :

Arnaut_de_malemort : Arnaut_de_malemort
Kartouche : Arnaut_de_malemort
Felix_auguste : Arnaut_de_malemort
Sindanarie : Sindanarie
Ratou42 : Sindanarie
Antonia : Sindanarie
Seleina : Sindanarie
Attila_caligula : Arnaut_de_malemort
Aldaaregonde : Arnaut_de_malemort
Wolfloner : Sindanarie
Arthaud : Sindanarie
Esyllt_catarina : Arnaut_de_malemort

Vous avez à nouveau 48h pour vous décider.


Citation:
Deuxième vote
Les membres du Conseil du Duché se sont exprimés. Ils ne sont pas tombés d'accord sur le choix d'un Duc capable de régner sur nos terres.

Voici les avis des différents conseillers :

Arnaut_de_malemort : Arnaut_de_malemort
Kartouche : Arnaut_de_malemort
Felix_auguste : Arnaut_de_malemort
Sindanarie : Sindanarie
Ratou42 : Sindanarie
Antonia : Sindanarie
Seleina : Sindanarie
Attila_caligula : Arnaut_de_malemort
Aldaaregonde : Arnaut_de_malemort
Wolfloner : Sindanarie
Arthaud : Sindanarie
Esyllt_catarina : Arnaut_de_malemort

Vous avez à nouveau 48h pour vous décider.


Citation:
Troisième vote
Les membres du Conseil du Duché se sont exprimés. Ils se sont mis d'accord pour reconnaitre Arnaut_de_malemort comme Duc.

Voici les avis des différents conseillers :

Arnaut_de_malemort : Arnaut_de_malemort
Kartouche : Arnaut_de_malemort
Felix_auguste : Arnaut_de_malemort
Sindanarie : Seleina
Ratou42 : Arnaut_de_malemort
Antonia : Sindanarie
Seleina : Sindanarie
Attila_caligula : Arnaut_de_malemort
Aldaaregonde : Arnaut_de_malemort
Wolfloner : Sindanarie
Arthaud : Sindanarie
Esyllt_catarina : Arnaut_de_malemort

Félicitations au nouveau Duc, qui prend ses fonctions dès aujourd'hui !

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Theognis
Sinda file comme un courant d'air, mais il parvient à lui laisser un petit mot à mettre sous l'oreille:

Une telle promesse, on l'attendrait toute une vie!
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Les Terres d'Arquian
--Gregoire_mirabeau


Il l'aimait bien la patronne, elle avait toujours un mot gentil puis elle faisait des tartes d'enfer... Presque aussi bonnes que celles de sa mère : Blanche mais bon, là il était partial. Grégoire puisque c'est son nom, est le fils de la cuisinière de la famille Mirabeau de la Rotonde, et aussi apprenti dans l'atelier de charpentier de ladite famille. Et à l'occasion messager quand la Vicomtesse ne pouvait ou voulait se déplacer pour x raison et il s'en fichait, tant qu'il pouvait en profiter pour se balader un peu. C'est comme ça qu'il prend la missive et file direction le château de Limoges à quelques rues de là...

Arrivé dans la salle d'audience, il avait été attentif aux explications pour ne pas se perdre dans le dédale de couloirs, il attrape un valet au passage et lui demande de remettre la missive au Comte, avant d'hésiter sur la conduite à tenir. Attendre une missive en retour, une réponse orale ou rentrer et advienne que pourra ? Bon, dans le doute, il se plante dans un coin et attend...





    De nous, Antoinette Diane de Tartasse Mirabeau de la Rotonde, Vicomtesse d’Ayen, Dame de Champagnac la Rivière,

    À Vous, Arnaut de Malemort, Comte du Limousin & la Marche,

    Salutations.

    La formulation ci-dessus n’est là que parce qu’elle t’est chère car personnellement tu sais ce que j’en pense : c’est d’un pédant innommable mais tu as toujours été un peu prétentieux n’est-ce pas ?

    Bon, trêve de babillages polis entrons dans le vif du sujet. À qui devons-nous nous adresser, je ne vois nulle trace de porte parole dans ton conseil. Il serait temps d’en nommer un que le peuple puisse faire ses remarques, doléances et autres requêtes non ? Enfin qu’en sais-je ? Ce n’est pas comme si j’avais été conseillère comtale/ducale durant de (trop ?) nombreuses années, n’est-ce pas ? La communication ne doit pas faire partie des priorités du conseil et donc, de deux choses l’une :

      - Soit, tous, n’avez rien d’autre à faire que de passer votre temps en salle d’audience pour répondre aux questions sans passer par une tierce personne.
      - Soit, toi seul te tournes les pouces puisque tu es le seul que nous ayons aperçu dernièrement.


    Mais bon, bref, je ne t’écris pas pour cela, enfin, pas tout à fait, mais je me serai adressée au porte parole plutôt que de te déranger pour si peu, à savoir : Tu clames et déclames partout et par divers courriers que la Touraine organise un bal masqué. Soit. Mais peut-être serait-il judicieux d’en fournir le plan (comprendre : où se passe le bal ? forum annexe ou gargote ? Si annexe, quelle est l’adresse dudit forum ?) car indiquer la direction que prendra la délégation «malmortienne» c’est bien gentil mais guère suffisant.

    Avec tout le respect qui t’est du…

Arnaut_de_malemort
Citation:
      De nous, Sa Grandeur Arnaut de Malemort, Comte du Limousin et de la Marche,
      A vous, Antoinette Diane de Tartasse Mirabeau de la Rotonde, Vicomtesse d’Ayen, Dame de Champagnac la Rivière,
    Salut et paix.

Antoinette, jamais nous n'avons eu pour volonté d'imposer nos formulations épistolaires ; si vous sentez le devoir de nous imiter, libre à vous ; mais nous prêter des allures d'arrogance sous le seul fait de notre plume est de trop. Bien qu'il nous paraisse condescendant de vous rappelez votre place, nous vous prions de ne pas nous dépeindre pareusseux trop prestement, car nous répondons toujours aux objections que nous opposent nos contradicteurs, bien plus qu'aux sottises qu'ils nous prêtent.

Nous avons à coeur de répondre personnellement aux doléances de nos sujets, et assurons, nous ou notre Vice Comte, une présence continue en salle du trône. Nous convenons aisément que cela rompt avec les usages établis par les conseils précédents, et nous objectons à ce point que c'est sous l'égide de la rupture que nous plaçons notre mandat.

Si nous n'avons pas communiqué de lieu précis quant au bal masqué tourangeau, c'est que nous sommes nous-même dans l'ignorance. Nous avons demandé à Sa Grâce Camille d'Anclair, Duchesse de Touraine, de bien vouloir nous en fournir des renseignements. N'osant lui attribuer des desseins qui ne sont pas les siens, nous gageons que des plans nous serons fournis avec célérité. Nous ne manquerons pas de vous les fournir.

Croyez bien cependant que nous sommes ravi de vous voir à nos cotés pour ces réjouissances, qui en même temps de fêter l'arrivé du printemps, célébrerons le retour en positif de la solde comtale, ultime objectif de nos prédécesseurs.

    Amitié Aristotélicienne,

      Arnaut de Malemort


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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Dorilys
Le soleil avait réveillé Dorilys très tôt ce matin. Tant mieux, parce qu'elle devait se rendre à Limoges pour poser une question au conseil.

Mais elle était bougonne, ce matin, la rousse. Et pour cause: voilà plusieurs jours qu'elle prenait son mal en patience, mais rien n'y faisait. Certes, elle aurait pu poser sa question plus tôt. Ça lui aurait évité de la ruminer et son humeur s'en serait mieux portée. C'est donc avec la petite moue de l'inexpérience de ses jeunes années, mais qu'elle posa sa question:


- Bonjour. Depuis l'élection du nouveau conseil, il n'y a pas moyen d'acheter un seul cochon. Une bonne âme aurait-elle l'amabilité de nous expliquer ce qui se passe?

Un rien rentre dedans sans pour autant être vindicative, elle avait fait l'effort d'y mettre un peu les formes. Elle s'adressait au conseil quand même! Et depuis quelques temps, elle avait appris à ses dépends qu'un peu de politesse, ça ne tuait pas.
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Arnaut_de_malemort
Le temps de son mandat, on aurait du rebaptiser la salle d'audience en salle du trône. Car c'était effectivement ici qu'il siégeait, lui, le Comte du Limousin et de la Marche, entre sa chaise de marbre et sa couronne d'or. Recevant aujourd'hui Dame Dorilys, il devait répondre aux manquements de ses conseillers économiques. De sa voix souveraine et sereine, il s'exclama :

- « Le bonjour ! Gente demoiselle. »

Le Comte, en humeur de grâce aujourd'hui, adressa un sourire innocent, comme s'il riait d'avance à une futur plaisanterie de son esprit. Nonobstant, son ton redevint presque glacé après avoir écouté les doléances de son interlocuteur.

- « Comment donc ? Depuis le début du mandat ? Ce ne sont point les informations transmises par mon bailli. Il est vrai que nous rencontrons actuellement de léger problème pour se fournir en bétail. Le Comté, sans le sous, a été longtemps dépendant des distributeurs royaux, ce qui ne fut plus le cas en fin de semaine, puisque nos comptes sont repassés dans le vert le plus vif. En conséquence de quoi, nous avons du nous fournir en blé et maïs auprès des mairies, malgré les problèmes qui régnaient autour du château. Vous auriez vu cela ! Quel tumulte ! Quelle agitation ! Impossible de se faire entendre ni obéir : tout allait de travers ! Mais rassurez-vous, grâce à la mairie de Tulle, nous avons pu engranger un stock suffisant. Ce problème a rencontré celui des parchemins d'états, que nous avons le plus de mal à obtenir en ce moment. Le bailli devrait très rapidement compléter le cheptel. Etes-vous rassuré ? »

Puis le Comte repris sa place sur son siège. En expliquant calmement la situation, il s'était calmé lui-même. Un vrai Boudha ce Comte ! Puis plongeant sa main dans un sceau cerclé rempli de prune, il en sortie une et dit :

- « Une prune ? »

(HRP)Je précise HRP parce que c'est amusant, enfin... Lorsque les comptes du Comté sont en négatifs, et qu'on ne possède ni blé ni maïs pour créer des animaux, on peut "acheter" des animaux, ce qui impossible lorsque les caisses sont en positifs, où il faut de la matière première. Comme nos comptes sont passés en positif en fin de semaine, il nous a fallu acheter blé/maïs, mais les bureaux étaient fermés tôt puisque nous n'avions pas réussi à obtenir suffisamment de PE. Désolé pour le soucie. Mais j'ai bien réussi à l'arranger en RP non ? . (/HRP)
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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Dorilys
Dorilys devait bien admettre que les explications étaient claires. Mais c'était plus fort qu'elle, il fallait qu'elle bougonne encore un peu:

- C'est peut être une coïncidence, mais cela fait effectivement plusieurs jours que je ne peux acheter de tête de bétail faute de naissance. Et ce n'est toujours pas possible à l'heure où je vous parle. Alors... rassurée, je ne sais pas.

Au tarif où sont les impôts, je trouverais normal qu'on nous permette de rentabiliser nos élevages afin de pouvoir les payer. Pourquoi ne pas diminuer exceptionnellement les impôts des éleveurs qui ont subi ce préjudice?


On pouvait toujours rêver, mais la jeune fille ne perdait rien à demander. Tout comme le comte semblait détourner son attention sur la prune, elle pouvait toujours essayer de faire de même. En effet, il y avait une chose pour laquelle la rouquine n'avait pas eu d'écho:

- Merci, je veux bien. C'est fort aimable à vous.
Si je puis me permettre une autre question... la galette que je vous aie fait parvenir en début d'année après la fête des rois était-elle à votre goût?

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Arthaud
Arthaud vint voir dorylis qui se plaignait pour le manque de betail

"pusique c 'est du bétail que l'on parle je vais être clair dorylis
Je t'explique jusqu'à present a tresorerie en negatif me permettait de faire des animaux comme je voulais c'etait debite directement sur la tresorerie sans soucis

grace à la bonne gestion de ces derniers mois , nous avons pu repasser en positif . il adonc fallu s'approvisionner en mais pour que je puisse faire du cochons et en ble pour les vaches et les moutons

jai refais tout le betail necessaire et je pense maintenant que tout va rentrer dans l'ordre
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Arnaut_de_malemort
Ce que Dorilys ne savait pas, c'est qu'elle dégustait actuellement les pruneaux du Louvre, donné par Sa Altesse Royale Béatrice de Castelmaure Von Frayner, dit Béatroce. Un délice royale,

- « Votre remarque sur les impôts et tout à fait pertinente, et ne relève nullement de l'utopie. Comme vous le savez, sur le chiffre total des impôts, le Comte enlève un certain pourcentage, qui revient donc à la mairie. Nous reconnaissons notre responsabilité dans cette affaire, et allons faire un petit geste en augmentant ce pourcentage, avec comme consigne de diminuer en conséquent l'impôt sur les éleveurs de cochons, ou de mouton qui ont été les plus touchés il me semble. »

Faisant suite à cela, elle l'interrogea sur une soit-disant galette... Ah ! p'tin oui la galette !! Celle que ses soeurs lui avaient honteusement volés alors qu'il vomissait ses tripes. Refusant de revenir sur cette sombre histoire de sa vie, qu'il avait du mal à déglutir, il lacha sans conviction :

- « Oui, c'était une galette délicieuse. Malheureusement, je n'ai pas eu la fève... »
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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Dorilys
La réponse du Comte surprit quelque peu Dorilys. Elle eut au moins le mérite de gommer la mine boudeuse de la rouquine. Finalement, elle avait bien fait de venir.

- Merci pour ce geste. Quoi qu'il en soit, il n'est pas tombé dans l'oreille d'une sourde.
Je suis désolée pour la fève. L'année prochaine, peut-être.


Arthaud vint à son tour lui expliquer le problème de trésorerie. La jeune fille l'écouta attentivement. Et effectivement, le lendemain matin, elle put acheter un cochon pour tenir compagnie à celui qui commençait à se faire vieux, et qu'elle allait bientôt devoir occire.

- Merci beaucoup. Je puis maintenant retourner à Roche pour les quelques jours qui restent à la ville. Je reviendrai si j'ai d'autres questions.

Elle allait ajouter "sans râler", mais ça risquait d'être un gros mensonge, alors elle s'abstint et se retira après avoir salué poliment.

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Plum
Petit toussotement avant de pousser la lourde porte de la salle d'audience. un moment qu'il n'était pas vu, et sa venue n'était jamais vraiment bon signe. Un tort sans doute car bien entendu les bonnes choses devraient être mises en lumière plus que les mauvaises m'enfin.. Il grommela avant de faire part de ses doléances.

Bien le bonjour cher porte parole regarde le siège vide, ah ba .. non pas de porte parole évidemment .. grumpf ! Il sortit donc sa plume de voyage, un parchemin ou peut-être même deux et entreprit d'écrire ses pensées.

Citation:
A vous nobles et moins nobles conseil du Limousin,

J'avoue qu'à la lecture du pigeon de notre comte je fut tiraillé entre rire de peine ou rire de moquerie. Des bonnes nouvelles .. ben tiens.

Alors si je résume de manière assez simplistes, les bonnes nouvelles sont le travail du conseil précédent, un traité diplomatique avec le Berry dont les agissements ont quand même conduits à plusieurs guerres. Mais surtout, se reprend pour ne pas rire dans cette salle prestigieuse, la SECURITE. Oui la sécurité mon bon messire.

Déjà celle là était bien diluée suite à l'agression de notre prevost, représentant le plus haut de la sécurité hors armée mais en plus de cela, on vient de s'enliser dans une belle pagaille générale.

Le sire Brownman, présent sur la liste de ce cher Atila, était installé dans le fauteuil rouge de la mairie. Aurait il appréhendé le résultat des élections auxquelles il se présentait ? Suite à cela, le capitaine du Limousin organise avec l'aide de civils la prise de la mairie à ce même. Encore un test sans doute, enfin, c'est ce que l'on nous vendra surement. Suite à cela, déclaration du prevost sans doute peu en forme incriminant la santé morale de notre Comte. Je veux bien me dévouer pour lui ouvrir la teste, par contre, ne maitrisant pas toutes les connaissances médicales, je ne saurais la refermer. J'en suis navré.
Suite à cette déclaration plutost pessimiste, le Vicomte Atila ouvre un procès, légitime, contre le comte.
Suffirait il d'une déclaration pour que le comte balaie cette mise en accusation ? Moi je dis clairement non. Je souhaiterais que tout les membres du conseils viennent faire part de ce qu'ils savaient. Il est trop simple de faire passer cela sous un camouflet de test, sachant que tout le monde connait pertinemment à quoi peuvent résister les défenses de Guéret, comme de toute autre ville.

Autre sujet, vos explications sur la rupture de bêtes est assez claire. En revanche deux questions. Quel est le préjudice financier de cette non vente ? Quelles sont les sanctions prévues contre le CAC qui a visiblement faillit ?

Il ponctua son parchemin en signant et se retira. Va pas attendre toute la journée qu'un membre du conseil se pointe, on en revient encore au rôle du porte parole tiens..
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Arnaut_de_malemort
Le Comte présent en salle des doléances, se trouvait en réalité sur une siège légèrement plus haut que celui du porte parole. Sûrement un privilège de sa charge. Bref, en levant les yeux, on pouvait facilement l'apercevoir, geste que ce refusa visiblement le Sieur, reconnaissable aisément à son manteau de fourrure... Grrr.... Quelle monstre ! Tuer ainsi des animaux sans défense. Bref. Plum ne prit donc pas la peine de s'adresser au Comte. Décidément, l'absence du Suzerain du Limousin en salle d'audience était à ce point devenu coutumier que personne ne s'attendait à le voir ?

N'osant point interrompre son dur labeur, sa plainte qu'il préférait mettre à l'écrit, ce que le Comte comprenait puisque lui aussi aimait à résoudre certaines difficultés par missive, il le laissa s'échapper. D'une clochette placé à disposition de son trône surélevé, il sonna qu'on lui apporte ladite lettre. S'adressant ensuite à ses valets :


« Messieurs ! Suis-je donc trop haut pour que personne ne me voit ? »

Et a tous de répondre en coeur :

- « Oh certes non Votre Grandeur, vous êtes à votre place. »

Un petit sourire satisfait du Comte avant de remettre sa couronne en place :

- « Bon ! Nous allons prendre le temps de répondre aux revendications du monsieur. Chaque supplique de nos sujets se doit de trouver une oreille attentive. Bon exceptionnellement, celui là, on le fera poireauter un peu. A moins que nous chargions le Vice Comte de lui répondre ? »
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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Sindanarie
A son tour, la jeune femme vint faire ce qu'elle avait annoncé, en d'autres lieux. Pénétrant dans la salle, un rouleau de parchemin à la main, elle salua d'un signe de tête le Comte, et ponctua son apparition de quelques mots soufflés et pourtant intelligibles :

J'avais dit que je le ferais peut-être. Je le fais. Pas avec les déclarations du Conseil, car je ne suis que moi. Mais ici, comme tous ceux qui ont quelque chose à dire au Conseil.

Et, sans autre forme de procès, elle déplia le parchemin dont elle avait déjà révélé la teneur un peu plus tôt. Hésitant un instant entre le lire et le remettre au Régnant, elle opta pour la combinaison des deux. De profil par rapport à Arnaut d'abord, le temps de déclamer ce qu'elle avait à dire, face à lui pour lui tendre le parchemin, qui portait les exacts mots qu'elle avait lancé de toute la force de sa conviction.

A tous ceux qui la présente liront ou se feront lire, salutations.

La présente annonce, première et, je l'espère, dernière que j'aurai à produire au cours de ce mandat, n'a pour objectif que d'éclairer davantage encore certains faits évoqués par le Comte régnant Arnaut de Malemort dans la précédente. Evaluer la réactivité et la défense des villes est en soi une idée juste. Cependant, diviser le Conseil, utiliser ses conseillers, ses maires et son armée comme autant de jouets ne sont pas des agissements dignes et responsables.

La prise de la mairie du 20 mars a eu lieu après une première tentative, manquée, le 17 mars. Cette démonstration aurait sans doute dû être suffisante quant à la défense de la ville en conditions réelles. Mais, dans la journée du 19 mars, le Comte a poursuivi son idée, et a ordonné que les défenses de Guéret soient baissées. Le maire alors en place, le sieur Hyacinthex, dont la constance et l'investissement ne sont plus à démontrer, a obtempéré. Et s'est retrouvé dépossédé le lendemain de la mairie que les habitants de Guéret lui avaient librement confiée.

Et ce pour quoi ? Pour prouver, une nouvelle fois, que les Guéretois et la COLM sont capables de reprendre leur mairie en une nuit, même avec un maréchal en défense ? Démonstration en a été faite il n'y a pas trois mois lors de la prise de la mairie par le Sieur Implicite, qui se fait désormais appeler Van Micky. Alors quoi ? Défiance envers l'armée ? Ses dirigeants ?

Une fois cela posé, je tiens à préciser que le projet exposé à Arnaut de Malemort alors que nous étions tous deux candidats aux élections comtales n'a d'autre but que de formaliser des réactions qui sont, pour leur immense majorité, entrées dans les moeurs de l'armée.

J'ajoute enfin que je condamne fermement la décision de mettre en péril une mairie, sciemment, en demandant au maire encore en exercice d'amoindrir sa défense une soirée. Je condamne également la désinvolture avec laquelle a été traité le Sieur Brownmann, qui pensait agir officiellement et dont la correspondance a permis d'éventer en partie "l'opération Jacinthe", puisque tel était le nom qu'elle semblait porter. Je condamne l'absence de confiance du Comte régnant envers les deux personnes qu'il a chargées de la COLM, qui justifient chacune d'une expérience militaire plus importante que le restant du Conseil réuni. Je condamne un exercice, enfin, qui nous ridiculise, qui instrumentalise les maires, qui fragilise les défenses, qui a un impact économique alors que le Comté peine encore à maintenir sa trésorerie positive. Je condamne une mesure contre-productive, enfin, qui aura fait plus de mal que de bien à la COLM, à son Etat-Major et à ses membres d'une part, et à la Maréchaussée et au Prévôt d'autre part.

Cependant, comme l'avenir du Limousin et de la Marche n'est pas l'oeuvre d'une personne, ni même de douze, mais de l'alliance de ses habitants, j'invite chaque homme, chaque femme, chaque personne jeune ou vieille, à entrer en contact avec le Capitaine Wolfloner de Gaillimh ou moi-même afin d'intégrer les rang de la Compagnie d'Ordonnance du Limousin et de la Marche. Défendons notre Comté, notre terre, pour lui assurer une autonomie telle que plus jamais un régnant du Limousin ne sentira le moindre besoin d'éprouver, sans autre raison que sa volonté, la puissance des forces dont il dispose.

Fait et lu à Limoges, le vingt-et-unième jour de mars mil quatre cent cinquante-neuf.


Une ombre de sourire effleura les lèvres de la jeune femme, et elle conclut à l'attention du régnant :

C'est tout ce que j'ai à dire.
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