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[RP] Salle d'audience du Conseil.

Ratou42
Ratou42, présente en Salle du Conseil, assistait à un coutumier spectacle de cris et de forts dialogues en ce lieu.

Elle avait entendu les questions, réponses, critiques et commentaires divers qui s'étaient ouies icilieu et n'avait pas l'intention d'émettre la moindre critique sur l'un ou sur l'autre en cette période de festivités qui devrait être une période de rapprochement et de paix intérieure pour chacun.

Elle aperçut le Comte Jakamer au centre du groupe et s'approcha de lui.


Votre grandeur,

Je ne hurlerais pas et ne me permettrais de juger en ce jour où la traditionnelle bûche de Noël brûle délicatement pour la paix dans chaque demeure du royaume.

Je connais Dame Louise et je sais que cette dernière est là pour défendre son marché, chose tout à fait honorable pour un Maire et dont elle peut être fière car son acte est loyal et respectable.

Une chose et néanmoins certaine pour moi, c'est que Pinpin42 est un homme intègre et parfaitement droit. J'ai une confiance totale en lui.
Son honnêteté est telle que rien ne peut me faire douter et me poser ne serait-ce qu'une simple question sur son acte.

Il a vendu ses sacs de blé à Limoges, sans doute devenus trop lourds à traîner pendant son voyage. Rien ne l'en empêchait et certainement pas la Loi limousine devenu bien permissive depuis la libéralisation des prix.

Le pourquoi du comment, les raisons pour lesquelles il devrait s'en expliquer ? Il n'a pas agi sur son siège de Juge, siège qu'il a en notre Conseil, mais tel un vendeur comme un autre sur un marché.
Ses raisons sont en tout premier lieu celles de n'importe quel vendeur limousin qui vend ses produits et là, je doute que chaque vendeur ait le moindre besoin de s'expliquer tant qu'il agi dans le cadre de la loi limousine.
Il s'est démis de ses sacs de blé pour rentrer au plus vite, la charriotte plus légère, ma foi, qui peut l'en blâmer. Personne.
Et puis, 110 sacs de blés ... Je suis allée ce matin même faire mon tour sur le Marché de Tulle et je peux vous dire que les propositions sont importantes pour de nombreuses denrées (195 bouteilles de lait, 89 miches de pain, 95 sacs de farine, tous à des prix identiques pour chacun d'entre eux).
Le cas n'est pas rare, bien au contraire.

Notre Comté a choisi de libéraliser les prix depuis quelques temps, et bien, que le Comté assume et respecte ce choix récent ou changons légalement cette situation mercantile.

Je n'ajouterais rien et je vous laisse le soin de réfléchir sur cette situation.



Ratou42 recula et vit Maxiime assis sur un banc. Elle le rejoint et espéra que le calme allait revenir icilieu.
Maxiime
Maxiime sourit à Ratou42 qui venait d'arriver près de lui. Il lui chuchota:

J'ai pris le parti de Pinpin. C'est bien triste ce qu'il lui arrive. Transmets lui mes plus sincères amitiées quand tu le verras, et dis lui que Max a essayé de le défendre.

En tout cas, tu as un grand talent d'oratheur... Cicéron serait fier de toi


Maxiime rit, attendant la suite du "débat".


Joyeux noel a tous les joueurs qui passeront par ici
Enguerrand_de_lazare
[HRP désolé pour le décallage du RP, mais fêtes de Noël obligent et surcharge professionnelle ne m'ont pas permis de répondre dans les temps]

[Juste avant l'intervention de Louise de Mal...Patay]

Regard et expression impassibles en entendant la réponse du Vicomte, le baron put tout juste retenir discrète grimace de dépis tant les paroles le navraient. Mais avant même qu'il ne puisse répondre à son interlocuteur, une jeune femme s'interposa dans leur discussion, se lançant dans diatribe passionnée.

Le silence revenu, il resta immobile un instant avant d'incliner légèrement la tête, fin sourire en coin.


Damoiselle, vous qui semblez me connaitre mais dont je ne connais même point le nom, ou ne m'en souviens, hélas, pas, permettez moi de vous répondre.

Inutile de m'étendre sur cette attaque tout aussi inattendue qu'injustifiée, tant votre vision de la chevalerie semble plus proche des chansons de gestes et autres contes au coin du feu que de la réalité et de ses nécessités. Sachez toutefois qu'il n'y a nulle condescendance ou arrogance de ma part, juste surprise et désabusement de voir ainsi sans que nul n'ait daigné s'en expliquer, le départ d'une province de l'Alliance, alliance qui depuis de nombreuses années est l'une des forces majeures du Limousin. A croire même que ce départ était attendu, ou plutôt...désiré.


Geste de la tête en direction du Chambellan.

Les réponses du Vicomte ne me suffisent effectivement pas, mais elles auront au moins permis de m'éclairer sur certains points. N'attendant pas de sa part l'entière vérité des faits, chose que j'ai cessé d'espérer tant je l'ai vu œuvrer nombre de fois, je pourrai néanmoins me renseigner à qui de droit afin d'avoir en mains tous les éléments dans cette affaire. Comme quoi je n'aurai pas perdu mon temps à venir demander audience, ce qui est déjà à noter...

Regard se posant dans celui de la jeune femme, plantée bras croisés devant lui.

Si mes propos vous ont choqués, cela effectivement me chaud fort peu car ils n'étaient pas à vous destinés, mais bien au Vicomte. Et si ces propos je les ai tenus c'est parce qu'ils expriment le fond de ma pensée. Je me souviens d'une Alliance puissante. Plus puissante encore que toute autre alliance, et même en certaines occasions que le Domaine Royal lui même, et j'en sais quelque chose, je peux vous l'assurer. Je vois cette alliance peu à peu se déliter, affaiblissant encore et encore nos frontières et réduisant notre force par réguliers morcellements. L'Alliance était une Oeuvre, elle aurait pu avoir un dessein à nul autre pareil. Elle sombre désormais, s'engluant lentement dans la terre meuble où elle prend maintenant ses assises. Cela est déplorable, car je sais que dans cela le Limousin a tout à perdre.

Léger haussement d'épaules, tout en continuant.

Nul doute toutefois que projets préparés plus ou moins en secret depuis de longs mois sauront réapparaitre sous peu. Depuis le temps que certains attendaient la destruction de l'Alliance pour affaiblir plus encore les instances royales et établir leur propre organisation, basée sur plus de fédéralisme, au prix s'il le faut d'alliances avec ceux qui ont jadis voulu envahir nos terres ou aidé au pillage de nos caisses. Hélas je crains que les dés n'en soient dés à présent pipés et que ce qui ressortira de tout cela ne sera bon ni pour le Royaume, ni pour le Limousin...

Paupières se plissant légèrement, inspiration profonde avant de conclure.

Mais baste, brisons là, damoiselle, si vous le permettez. J'entends bruyante arrivée en cette salle d'audience, la représentation doit donc continuer par nouvelle entrée en scène. L'entretien fut intéressant, presque pittoresque même dirais je, tant votre arrivée, telle improbable deus ex machina, pimenta cet échange.

Nouvelle inclinaison de la tête, sourire amusé réapparaissant sur le visage fatigué.

Je vous souhaite donc la bonne journée, damoiselle, et espère par ailleurs qu'elle ne sera pas remplie de trop d'interventions de la sorte de votre part, tant je craindrais par là même pour votre santé, votre atrabile risquant de vous bruler les entrailles de la plus désagréable des façons qu'il soit.

Se retournant vers la sortie de la pièce, il fit quelques pas avant de s'arrêter et de reprendre, d'une voix neutre, regardant droit devant lui, la main dextre s'élevant au dessus de son épaule.

Si d'aventure vous souhaiteriez deviser sur la chevalerie, puisque ce sujet vous tient visiblement des plus à cœur, je pense que vous n'aurez nul mal à me trouver.

Reprenant son chemin, il croisa l'arrivée d'une jeune femme visiblement des plus en colère.
Dame, le limousin savait décidément toujours autant produire ce genre de femme, prompte à monter sur des chevaux, peut être parfois trop grands pour leur hauteur, mais au moins n'hésitant pas à exprimer ce que d'aucuns préfèrent garder au fond de leurs âmes.

La pièce, comme il l'avait dit, devait se poursuivre, et nul doute que les acteurs de cette comedia feraient tout leur possible pour la rendre tout autant éternelle qu'inoubliable...

_________________
Karyaan
[Juste avant l'intervention de Louise de Mal...Patay]

Elle ne l'avait pas quitté des yeux quand il répondit. Le fixant de son regard de pluie, sans sourciller.
Bras croisés, elle lui faisait face et encaissait, dépitée, toutes les âneries qu'il pouvait baver.
Finalement il fit demi-tour et sortit.

Elle secoua la tête, désabusée mais resta silencieuse.
A quoi bon lancer un débat sur la chevalerie, se n'était ni le lieu ni le moment.
Mais encore l'éternelle rengaine du: "Qu'est-ce que vous y connaissez vous, l'ignorance ?"
Bla bla bla...
Apparemment il ne la connait pas... elle ne lui a pas parlé d'elle.
Tant mieux !

Oh oui, elle le connaissait et oh oui elle sait comment le trouver.
Mais qu'a-t-elle à faire d'un lourdeau qui ne pense qu'à ses braies alors que son amie...
Elle inspira profondément, les yeux chargés de colère, posé sur ce dos qui s'en retourne.
A craindre pour sa santé ?
S'il savait à quel point sa verve pouvait être bien plus assassine...
S'il savait à quel point elle s'était retenue de ne pas aller le gifler en lui demandant ce qu'il faisait là alors que son autre risquait sans doute sa vie.
Pitoyable mâle qui se croit investie d'une mission alors qu'il n'est déjà pas capable de prendre soin de ce qu'il prétend être cher à son âme.

Sortez donc... Chevalier... retournez donc à votre hôtel.
Fuyez puisque vous n'êtes apparemment capable que de ça.
Plaise aux Dieux qu'il ne lui arrive pas malheur car sa bile, Seigneur, deviendra tellement acide que se seront les votre d'entrailles qui vous bruleront.

Elle le regardait sortir, une expression malsaine sur le visage, un regard de colère, mêlée d'une haine presque sauvage.
Les dents serrées pour se forcer à garder le silence, elle fini par murmurer malgré tout.


On se recroisera...
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Dragonet


Dragonet observa la jeune femme..Il etait un temps où la chevalerie l'avait lui même fair revé, sans doute comme tout les idéalistes et il àvait découverts ses fameuses "nécessités et réalités" dont parlait enguerrand, effectivement bien loin d'un idéal courtois. L'ancien hospitalier qu'il avait été en était ressortit cynique et désabusé sur ce type d'idéa, même si les Dames Blanches elle n'avaient jamais faiblis face à leur idéaux.

Rien de ce que disait Enguerrand ne le surprenait vraiment, et il y avait effectivement 2 camps, ceux qui tentaient par la force d'imposer un pouvoir parisien d'une élite, et ceux qui aimaient leur province et voulait simplement faire vivre le royaume de France par ce qu'il avait de plus nobles, ses peuples.

L'AC n'etait pas ressortit plus affaiblis, mais effctivement infiniment plus forte, et c'etait sans doute cela que lui reprochait le licorneu.

Ce qui l'etonnais le plus etait de voir la jeune femme capable en si peu de temps d'un tels discernement concernant le Baron. Il lui avait fallus du temps pour passer les apparences, elle était infiniment plus fine que lui en la matiére.

Un talent qu'il faudrait utiliser à bon escient assurement.

En attendant, il connaissait le désir de la jeune femme d'aller en Tourraine, et s'arrangerait pour que ses charges s'adaptent à sa quête personnelle. Tout en y songeant, il commença à comparer l'age apparent de Karyaan et de sa "mentor", et à y chercher des traits de ressemblance physique..cet engouement n'était peu être pas si anodin.

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Louise_
Elle repassa une nouvelle fois la porte du conseil, salua Dragonet, absorbé dans de grandes pensées (au moins aussi grandes que sa stature d'ailleurs pensa-t-elle elle aussi), d'une petite révérence et arriva devant le trône Comtal.

Me voilà encore devant vous votre grandeur afin de demander JUSTICE. Oui je demande une vraie et réelle justice.

La vengeance votre grandeur est mesquine et puérile. Elle n'apporte rien au conseil et à ses membres et pose discrédit sur vous et les vôtres. Mais au moins l'un d'entre vous s'en sert. Écoutez donc cette histoire:

Il était une fois un juge, juge que j'ai pris en flagrant délit de déstabilisation de marché à Limoges. Je lui ai fait un camouflet qu'il n'a pas du apprécier alors il a réfléchis, tellement qu'aveuglé par son désir de se venger qu'il a commis une faute lourde de conséquence pour notre Comté. Lourde comment? Eh bien lourde au point de priver Limoges de sommes importantes dues par certains qui ne paient pas leurs impôts. A me direz-vous, le juge est incorruptible et ne peut se tromper. Eh bien moi j'affirme que si il se trompe.

J'ai été convoquée par le tribunal le 30 du mois de décembre. Les moines m'ayant invités à leur rendre visite je n'ai bien sur pas reçu la convocation puisque pas chez moi. Je suis rentrée le samedi soir mais je n'avais plus de bougie et il faisait déjà nuit et était fort tard. Le dimanche étant jour de notre seigneur aristote il était hors de question pour moi de témoigner dans un tribunal et ayant du me rendre à la foire aux bestiaux lundi, je ne pus me rendre au tribunal que Mardi. Lasssss les gardes m'en interdirent l'entrée au prétexte que les procès étaient déjà finis. Connaissant la lenteur de notre juge pour rendre ses verdicts je m'en suis étonnée et voici ce qu'il m'est venu aux oreilles à propos des deux procès auxquels j'étais convoquée et leurs verdicts rendu le 4 janvier apparement puisque le mardi je n'ai pu entrer:


Pinpin42 a écrit:

Messire Procureur!! je ne vois aucunes preuves de la culpabilité du prévenu !!
De plus l'accusateur principal, Louise_de_malemort ne prend même pas la peine de venir s'expliquer !!
Par conséquent, Nous Pinpin42, Juge du limousin et de la Marche ordonons la relaxe pure et simple du prévenu.


4 jours pour rendre un verdict. Votre GRANDEUR on pourrait féliciter notre juge pour tant de rapidité. Hors c'est là que le bât blesse. Il n'a été rapide que pour ces deux procès là. Jugez plutôt vous même je suis allée à la pêche aux procès pour voir un peu:

Citation:

Le 23 du mois de Décembre de l'an de grâce 1457

Procureur : Jésus-2
Juge : Pinpin42
Prévenue : Deubs0
Victime : Ville de Limoges
Date et lieu de l'infraction : Limoges le 21 décembre 1457


Citation:
Nous, Pinpin42, Juge du Limousin et de la Marche, aprés avoir entendu tous les témoignages, considerons que le prevenu est coupable des faits qui lui sont reprochés.
Par consequent, le prevenu payera une amende de cinq écus pour non respect du decret affiché.
Verdict rendu ce jour 04 janvier 1458.


une semaine et demi

Citation:

Le 15 du mois de décembre de l'an de grâce 1457

Procureur: Jésus-2
Juge: Pinpin42
Lieu et date où l�acte a été commis : Tulle, le 13 décembre 1457
Prévenu : Lunedor
Victime : Ville de Tulle.


Citation:
D'habitude il est de coutume que quand une loi ou un decret sort, on laisse une semaine voir quinze jours aux habitants d'en prendre connaissance.
Par consequant, Nous Pinpin42,Juge du Limousin et de la Marche en ce jour 04 decembre 1458,
Ordonnons la relaxe de la jeune Malmort.
En ésperant qu'à l'avenir vous ferez attention.


Près de 3 semaines

Citation:
Le 07 du mois de décembre de l'an de grâce 1457

Procureur : Ealaena
Juge : Pinpin42
Prévenu : Romainvii
Victime : Jakamer, Comte du Limousin et de la marche
Date et lieu de l'infraction : Limoges, le 30 Novembre 1457
Chef d'inculpation : Trouble à l'ordre public - Insultes.


Citation:
Vos paroles envers notre Comte sont intolérables messire.
Par conséquant , Nous Pinpin42, Juge du Limousin et de la Marche , en ce jour 20 decembre 1457, vous declarons coupable des faits qui vous sont reprochés soit TAOP pour insultes envers notre Honnorable Comte du Limousin.


13 Jours...

Alors en cette période de retraite attendre que je revienne et puisse passer aurait-il été intolérable à notre bon juge qu'il ne puisse attendre une petite semaine? Ou alors le juge règles-t-il ses comptes après le petit épisode qui a eu lieu à Limoges avec son blé?



HRP retraite de mon perso depuis le 29 décembre pas là jusqu'au Samedi soir ou étant en famille pas été là pour du RP avant lundi jour de reprise du boulot. Et hors de question que je fasse du RP sur le lieu de mon travail. Le joueur de Pinpin n'a-t'il que les RR dans sa vie qu'il ne tolère pas que les autres aient d'autres occupations un peu plus importantes comme être en famille ou avec des amis ou gagner sa vie?

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Carmody
Le Carmo venait de faire une découverte qui le laisser quelques peu perplexe sur la place de Limoge. Fort de son questionnement il se rendit dans la salle d'audience comtale où l'on pourrait certainement lui apporter des réponses claires a cet interrogation.

Attendant qu'un silence se fasse dans la salle et qu'il puisse poser sa question , il ne cesse de se mâchonner la lèvre tant cela lui paraissait bien improbable et très intrigant. Prenant enfin une grand respiration , il laissa les mot sort de sa poitrine avec son souffle.


Voila bien longtemps que je n'étais pas venu et encore moi en tant que porteur d'interrogation.

Mais voila, désirant me faire baptiser, j'ai pris par un rassemblement qui se tient a Limoges et organiser par le Maire. Mais quelle ne fut ma surprise de voir que sur la liste des personne voulant faire de même figurait notre Comte. Donc je viens ici poser la question. Est ce une erreur de la part du scribe ou bien le comte n'était vraiment pas baptisé?

Si nous sommes dans le cas de a dernière possibilité, je pense que nous nous trouvons face a un gros probleme. N'avons nous pas un Concordat avec l'église qui nous stipule que nos Comtes ou Comtesse doivent avoir connu le sacrement du baptême déjà? Si Messire Jakamer n'est point oint, alors de quel droit s'arroge t il la couronne au mépris des lois et accords qu'il prétend défendre et faire respecter en tant que Comte. Pire encore il est a ce jour au commencement de son second mandat de Comte et il est donc monter une fois déjà sur le trône de maniéré frauduleuse.

Je m'étonne aussi que Ni le juge, ni les instance religieuse n'aient relevé ce fait et vérifier que la couronne comtale allait bien a un enfant de la Famille d'Aristote. Mieux encore je crois me souvenir que l'évêque Childebert était pressent et officiait lors de la première investiture du Comte Jakamer.

Enfin je suis certain que l'on va Calmer mes craintes en ce lieu ou alors, si je ne me suis pas tromper, Qu'il sera fait le nécessaire pour que cesse l'occupation du trône contraire aux Edits signés par nos comtes précédents et portant le sceau du Limousin. Ou peut être apprendrais je que le Concordat avec l'Église a été brisé aussi.

Mais pour toute ses raisons, je viens m'interroger ici. Quelle est la situation? Comte oint ou Comte illégitime pour la seconde fois?


Penchant légèrement la tête sur le coté, un air interrogateur ne quitta le visage du roux alors qu'il attendait de voir les nouvelles que l'on pourrait lui donner sur ce cas.
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Ariadne
Dans le brouhaha ambiant, une voix de fait entendre par dessus les autres... Elle tourne la tête, la reconnaissant et avise la chevelure de feu de sa moitié gemellaire... Au passage elle demande à Louise si celle-ci a obtenu une réponse et que si ce n'est pas le cas, que le juge nouvellement en place ferait surement le nécessaire, qu'elle lui demanderait où en sont les dossiers. Cela fait, quelque peu abasourdie, elle se dirige vers ce rouquin... Et c'est quelque peu taquine qu'elle le salue par ces mots qui le titilleront et l'amuseront...

Le bonjour mon frère.

Baiser fraternel déposé sur la joue de l'homme face à elle...

Je suis ravie de te voir ici mais ce que tu me demandes m'interpelle quelque peu, si tu permets, je vais rapporter ce que tu viens de dire au Comte et au conseil, et encouragerai Jakamer à venir te répondre au plus tôt.

Sans attendre son autorisation, elle file droit en salle du conseil, sourcils froncés.
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Carmody
Tiré de ses réflexions par la voix familière de sa sœur, le Roux, cligne des yeux yeux et laisse apparaitre un sourire quand la sensation des lèvres sur sa joue se fait.

Il écoute les parole de la Voix du conseil et hoche la tête pour marquer son assentiment. Voyant la jeune femme partir sans demander son reste, Carmo se contenta de prendre place contre un mur en attendant que le comte ou une preuve du baptême vienne se présenter.

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Leandredecastelcerf
Ariadne était revenu furieuse de la salle d'audience et avait présenté la situation au Comte. Celui ci se précipita donc en salle d'audience afin d'apporter clarté à la situation.

Il retrouva le rouquin face à lui.


Bonjour,

J'ai eu vent de vos intérrogations et il est normal que lumière soit apportée. J'ai été baptisé le 8e Jour de Novembre de l'an de grâce 1457 par Monseigneur Childebert à la chapelle de Castelcerf qui a été consacrée par Monseigneur Mytthia, en février 1457. J'ai pris pour parrain le Vicomte Dragonet de Castelcerf et la Vicomtesse Alda Arégonde de Rien. Donc le maire de Limoges sait parfaitement que je suis baptisé.


Il sortit un parchemin de sa poche.



Puis, il reprit.

Pour tout vous expliquer, la cérémonie a été faite à la va vite, échéance électorale oblige, peu de personne avait pu être présente pour cet évènement. Le Vicomte ayant la folie des grandeurs, il voudrait faire une cérémonie plus imposante, plus importante, plus organisée, plus grandiose, ... Cérémonie qui inclurait la vassalité de sa fille et nos fiançailles avec la déclaration des bans. Ceci n'empêche pas que au yeux de l'Eglise, je suis Aristotélicien depuis le 8 Novembre 1457.

J'espère vous avoir apporter les précisions nécessaire, et je m'excuse par avance d'avoir dû vous raconter en partie ma vie privée, qui doit bien peu vous intéresser, mais j'estime que c'était nécessaire afin de vous apporter toutes les lumières.
Carmody
Le roux avait a peine eu le temps de se trouver une place confortable qui ne lui endolorissait pas trop les muscle qu'il vit entrer dans la salle le comte et que celui ci vint le trouver pour éclaircir la situation.

Ce dernier était bien baptisé selon les rites aristotéliciens en bonne et due forme d'après ses dires et il avait même apporter le certificat de baptême qu'on lui avait remis pour en attester.

Hochant la tête a mesure que les explication du comte se poursuivait, le Carmo sourit de la petite histoire qui était rajoutée pour illustrer la situation.


Je comprend mieux a présent les raison de la presence de votre nom sur ce parchemin. Il aurait certainement été plus judicieux que le Maire vous adjoignent au coté de ceux qui n'était pas encore baptisé et que vous puissiez faire cette ceremonie imposante de renouvellement de votre sacrement dans un cadre plus privé qui aurait été plus propices a des festivités personnelles. Mais je vois où était mon erreur a présent.

Mais dites mois n'auriez vous pas préférez une ceremonie plus centré sur vous et votre fiancé que d'être dans la masse de ceux qui désirent être baptisés? ce me paraitrait plus agréable pour vous surtout vu la tenir de al festivité que vous me décrivez.

Enfin j'ai apprécié votre intervention pour me rassurez et vous en remercie. Mes craintes se sont échappées et je vous pressente mes félicitations pour vos fiançailles a venir.

Certainement que dans son empressement le Maire a desiré trop bien faire comme souvent et qu'une nouvelle erreur s'est glissée dans les rouages de la machine.

Je vous laisse donc vaquer a des occupations plus habituelles pour vous.


Légère inclination du torse et nouveau sourire de la part du roux vers la Grandeur. Puis il se remit contre son mur coulant lentement vers les ombres.
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Leandredecastelcerf
Le Lieutenant semblait comprendre la situation et manifestement il était rassuré.

Nous n'avons pas encore planifié tous les détails de cette cérémonie que nous envisageons déjà depuis quelques temps. Nos emplois du temps étant relativement chargé, les choses traînent trop à mon gout ... Mais bon ...

Il est donc possible que le Vicomte est une vision différente de la mienne ou bien même de sa fille pour cette cérémonie, vu qu'en effet, je préférerais une cérémonie privée. Mais, nous peaufinerons tous les détails en famille, je ne vais pas vous ennuyer avec ça.

En tous cas, je suis ravi de voir que vous attachez à servir le Limousin au mieux.

Je vais donc prendre congé, comme vous vous en doutez surement, beaucoup de travail m'attend.


Il se retourna et quitta la salle d'audience pour retourner à son bureau.
Mirdan
Mirdan entra dans la salle d'audience et chercha du regard la porte-parole.

Bonjour dame Ariadne,
Je reviens des archives du castel et je ne retrouve point certains documents relatif aux produits artisanaux et marchandises exotiques.
D'où j'ai une question pour la vice-comtesse Antonia en tant que CAC.
A Rochechouart, ville fruitière, nos charpentiers produisent principalement échelles et seaux non cerclés. Toutefois, lors de périodes d'abondance sur le marché, l'ennui aidant, nos charpentiers mettent en vente des tonneaux.
Dans mes souvenirs, les tonneaux ne servent qu'aux moines brassant de la bière. Les dit-tonneaux servent-ils maintenant à brasser de la bière en taverne ? Peuvent-ils être exportés et à quel prix ?
Bref, quelle est la vision comtale sur le sujet ?

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Ariadne
Installée à sa table de travail dans l'alcôve à demi cachée au fond de la salle, Ari voit arriver Mirdan qui fouille la salle des yeux, devançant l'homme, elle s'approche de lui en souriant...

Le bonjour Sieur Mirdan.

Ecoute attentivement, et hoche légèrement la tête...

Je vois... Je vais transmettre votre question à dame Antonia et vous tiendrai informé de la réponse, qui je le pense, ne devrait pas tarder.
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Ariadne
Revient dans la salle d'audience et se dirige directement vers Mirdan...

Pardonnez moi d'avoir tardé mais j'ai les réponses à vos questions. A ce jour, en Limousin les tonneaux ne sont d'aucune utilité car nous n'avons ni brasserie, ni viticulteurs. De plus, je cite dame Antonia "je doute que les villes nous attendent pour ce produit à l'exportation, alors qu'ils peuvent les fabriquer chez eux". Ensuite il y a aussi le problème de l'encombrement (à partir de février, si l'encombrement maximum est atteint on ne peut plus bouger afin de favoriser le transport fluvial) les charettes ne pouvant transporter que 8 tonneaux à la fois... Quant aux taverniers, ils n'en ont pour le moment aucun besoin non plus.

J'espère avoir répondu à vos questions.

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