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[RP] Salle d'audience du Conseil.

Neti
Elle écoute Gueld, s'apprête à répondre... et puis non. Il faut se rendre à l'évidence. Il ne lui sera rien dit de plus franc que le baratin officiel, les réponses biaisées, le tout et le rien dans un joyeux mélange d'apitoiement et de fatalité.

Les audiences se succèdent et elle les regarde défiler sous ses yeux... Des gens tous aussi mécontents les uns que les autres... Tous aussi désespérés et ne trouvant ici nul espoir. Tous aussi déçus... C'est le lot des salles d'audience, j'imagine... L'on n'y vient pas vraiment pour boire le thé et se féliciter pour parler de la dernière mode.

*soupire*

Y'a pas à dire, elle ne sert à rien ici. Elle salue Gueld, entre deux entre-vues.


- Désolée d't'avoir fait perdre ton temps.

Quelques pas en direction de la sortie, elle s'immobilise en croisant Kartouche, et avant de reprendre la route de Tulle.

- Merci quand même...
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Gueldnard
Pif paf boum voilà du monde qui entrait à tour de rôle dans la salle d'audience.

Calmement il se mit à répondre à chacun.


Oui messire, il faut une autorisation mais au vu du courrier que je viens de retrouver, vous pouvez passer sans encombre.

Ainsi répondu, il se tourna vers la furie.

Huhu amusante description. Vous savez si je veux voir ma trombine sur le château, suffit que je demande à un peintre qu'il me dessine. Les discussions ont abouties ce matin d'où le fait qu'il n'y ait plus aucune personne aux postes assigné. Le gérant des clefs les a toutes reprises et elles ont été confiés durant la journée. D'ailleurs une annonce indiquant la répartition des postes devrait très rapidement être affichée.

Haussant les épaules ne sachant même pas si elle avait entendu ce qu'il lui avait dit il se retourna vers Neti. Amusant de voir les gens faire des demandes mais de s'en aller avant qu'ils aient obtenu réponse. La démarche n'impliquait elle pas une recherche de réponse ? S'en aller avant de les avoir obtenu était … étrange.

Il regarde le soupir de Neti et se retient d'en faire un lui aussi. Il comprenait leur déception mais assaillit de toute part et ne pouvant pas être sur tous les fronts ils devaient choisir. Valait il mieux perdre une ville ou perdre un château. Quels étaient les conséquences pour les deux cas, lequel avait plus d'importance. Le blond se contente d'hausser une nouvelle fois les épaules devant la remarque de Neti. Comme si on lui faisait perdre son temps...


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Zeinar
Un exemplaire du coutumier sous le bras, le brun gambadait vers le lieu de rencontre avec le conseil, et plus particulièrement avec le Comte. Deux grands gaillards postés de part et d'autre de la porte d'entrée croisaient leurs hallebardes, lui bloquant ainsi l'accès.

- Que voulez-vous Sieur ?
- Danser la tarentelle avec l'un de vous !
- Gné ?
- Non, plaisante uhuh. Je souhaiterais que le Comte m'accorde une courte audience si cela est possible.
- Attendez ici.

Un signe de tête pour acquiescer que déjà un messager s'empressait d'aller porter le message auprès de la tête couronné.

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Zeinar
Après plusieurs minutes de latence, il réalisa subitement que réclamer une audience pour le peu qu'il avait à dire était clairement inutile. Sortant tout son nécessaire pour écrire, il concocta une missive en y mettant un minimum de formes.
Accostant un des domestiques qui passaient et repassaient devant lui, il lui confia son pli en le scrutant de plus près pour s'assurer qu'il avait l'allure suffisamment sportive pour courir vite.


- Dépêchez vous d'apporter ça au Comte et à personne d'autre. Présentez lui mes excuses s'il pense qu'il faille m'accorder audience. Finalement je ne préfère pas le déranger pour si peu.

Courrez, volez, vite, vite, vite, acheva t-il un glissant ce qu'il fallait de piécettes dans la paume libre afin que le serviteur file à la vitesse de l'éclair pour sauter sur le comte et lui remettre la missive comme si sa vie en dépendait.

Citation:
A Gueldnard de Saint Viance, comte du Limousin et de la Marche,

Je prends ma plume en ce jour pour vous faire part de mon profond étonnement en ce qui concerne plusieurs affaires de Justice. Ayant davantage de temps libre, je me suis baladé par hasard dans un lieu qui m'est cher : le Tribunal.

Quelle ne fut pas ma surprise en constatant que nombre de chefs d'accusation étaient mal ficelés et surtout non conformes à notre Coutumier. Je ne vais pas établir la longue liste des procès concernés puisque le Juge me semble assez malin pour s'en rendre compte lui même, mais quelques noms d'accusés me reviennent comme par exemple ceux de dames Isatan et Fleurinne.
Les actes d'accusation ne rapportent pas la moindre preuve. Or le Coutumier est assez explicite sur ce point :

Article III.1.4 : L'acte d'accusation doit mentionner certaines informations pour être recevable.
Elles sont les suivantes:

* Le nom du procureur
* Le nom du juge
* Le nom de l'accusé
* Le nom de la victime
* Le lieu et la date de l'infraction
* Le détails de l'infraction
* Les références juridiques
* Les preuves
* Le nom du ou des témoins


En l'absence de preuve(s), l'article est bafoué. Il y a vice de procédure et le procès est alors caduque.

Ma réserve naturelle m'interdit d'aller jusqu'à dire que la procureur est totalement incompétente d'autant que je ne suis pas bien placé pour affirmer cela et que je crois surtout que le mal vient d'ailleurs.

Je trouve toutefois malheureux de ne pas avoir pris le temps de se conformer aux lois établies sur nos terres. Des erreurs, plus minimes ou pas, j'en ai fait également. Mais ici c'est pour moi d'autant moins excusable que la procureur avait toutes les cartes en main pour éviter de tels écueils.

Je m'explique.

Pour avoir été juge lors du mandat précédent, j'ai eu connaissance de l'offre émanant de la procureur précédente : Seleina Romans. Cette dernière a donc gentiment proposé ses services à dame Catherine elisabeth afin de l'épauler et de la conseiller de façon à faciliter sa prise de fonction. Notre procureur actuelle a décliné la délicate attention, imaginant certainement qu'elle n'en aurait pas besoin.

Pourquoi ne me suis-je pas directement adressé à ladite dame Catherine Elisabeth ?
Simplement parce qu'elle refuse d'aborder toute discussion concernant la Justice. Mon corps endolori s'en souvient encore lorsque je me suis fait proprement balancé d'une taverne pour avoir eu l'outrecuidance de mettre en doute la conformité d'une démarche juridique. Surement n'a t-elle plus rien à apprendre. Ou pas grand chose à dire. Assez contradictoire lorsqu'on sait que j'avais moi même dû répondre à ses critiques sur le fameux procès Arnaut de Malemort qu'il m'a été donné de juger. Mais le débat n'est pas là.

Étant Comte, j'imagine sans mal que votre parole a davantage de poids que la mienne. C'est pourquoi je vous serai reconnaissant de lui indiquer qu'on ne nait pas savant et que la connaissance du fonctionnement d'un poste comtal quel qu'il soit n'est pas une chose innée.

Naïvement j'ai espoir qu'elle puisse éviter de réitérer des boulettes de la sorte à l'avenir et qu'elle fasse un grand pas en avant en comprenant ça.

Merci du temps accordé à la lecture de mon courrier,
En espérant que vous en prendrez acte,
Respectueusement,
Zeinar.

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Gueldnard
Citation:
Zeinar,

Une discussion a été ouverte au conseil concernant le point que tu soulèves. Néanmoins, même si les séquelles de ta dernière entrevue avec Catherine semblent te peser une confrontation en public ou en salle d'audience aurait pu être plus bénéfique. Au besoin j'aurai pu te protéger de tout projectile et rappeler à Catherine qu'en tant que conseiller nous devons écouter tout le monde et donner une réponse à toutes les personnes qui le demandent. C'est notre rôle.
Pour en revenir au sujet initial, le procureur a été convié à se mettre en relation avec son prédécesseur afin que tout soit traité au mieux.

En espérant te voir rapidement en salle d'audience ou sur une autre place afin de faire part directement de tes opinions à Catherine Elisabeth et que vos expériences puissent s'échanger calmement.

Gueldnard

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Merwyn
Ayant reçu un courrier du gouvernement du Limousin, Merwyn se présente en salle d'audience comme le secrétaire du château lui as conseillé.
Une fois introduite par le garde, elle salue les personnes présentes.

Bonjour. Je viens de recevoir missive me demandent de suppléer a la défection de dame Léanice.
Pour ce faire, il me faudrait pouvoir accéder a la salle du conseil.


Théoriquement, cela relevait du comte de donner les ordres en conséquent.
La jeune femme attend donc sa réaction ou celle d'un subordonné a qui il aurait confié la chose.
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)
Gueldnard
Glin gling, y'a du monde en salle d'audience. Relevage de tête et quelques pas plus tard.

Bonjour Merwyn. Voici le trousseau de clef, faites en bon usage.

(forum secondaire, Conseil Comtal et Conseil des Maires)
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Merwyn
Merwyn sourit en voyant l'ancien bourganiaud maintenant comte lui tendre les clefs.

Merci bien votre grandeur.
Pour ce qui est d'en faire bon usage, vous savez bien que je ne suis pas du genre a avoir ma langue dans ma poche.
Reste a espérer que je puis par cela apporter mes maigres talents pour le bien de notre comté.

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)
Kartouche
Citation:
Kartouche, maire de Limoges, conseiller comtal, etc.,
À Gueldnard, comte du Limousin, et au restant des conseillers,

Salut et Paix.

Aujourd'hui, je salue l'aube nouvelle le coeur léger, et la sagesse du comte l'esprit reconnaissant. Monsieur le comte, vous avez choisi une voie qui semble raisonnable. Discutons un peu, si vous le voulez bien.

Fait à Limoges, le 7 octobre.
K.
Erabal
ayant quitté pour un court moment son tabouret et sa petite table des doléances, Erabal, arrive ici comme rapporteur d'une question posée ailleurs...

Chers membres du Conseil, Comte,

On me pose la question suivante aux "doléances"... de savoir si un maire peut acheter n'importe quelle marchandise à bas prix pour la revendre sur le même marché à un prix plus élevé, voir bien plus élevé ?

On me précise bien que la mairie peut faire des bénéfices, en achetant ailleurs avec des Marchands Ambulants et revendre sur son marché, mais qu'en est-il lorsque la mairie achète et revends sur le même marché... en bref qu'en est-il de la spéculation qui pourrait être ici avérée ?


Erabal, espérant avoir correctement re transcris la question posée regarde ses collègues dans l'attente d'une réponse à donner...
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Kartouche
Je ne pense pas que l'on puisse parler ici de spéculation (déjà faudrait-il définir ce terme...). Un maire est libre de gérer son bourg comme il l'entend, tant qu'il concourt au bien-être de ses habitants et à la bonne santé de sa ville ; c'est une mission fondamentale fixée par la charte des villes du Limousin. Il est évident qu'une ville dispose en ce sens de droits supérieurs à ceux d'un individu, dont le maire peut user pour exercer son office.

D'ailleurs, il suffirait de demander aux maires et anciens maires du Limousin ce qu'il en est : je gage que la moitié au moins concéderaient pratiquer ou avoir dû pratiquer, dans l'application de leur politique économique, le commerce local.

Cela dit, si j'ose m'exprimer en tant qu'ex-maire de Limoges et probablement personne visée par cette interpellation, je trouve un peu curieux qu'il n'en soit fait état que maintenant, un mois après que cette politique économique a été annoncée et mise en place.

Sans savoir qui en est l'auteur et sans vouloir préjuger de ses motivations, j'aurais tendance à dire qu'à 15 jours des élections comtales, ça fleure bon les attaques pré-électorales. Si ces gens-là, Ephyael et les héritiers qu'il semble nous avoir laissé, plutôt que d'éternellement déblatérer et attaquer, mettaient leurs actes en conformité avec leur posture, on avancerait peut-être un peu.
Seleina
La brune qui avait suivi Erabal de près, histoire d'avoir les réponses en direct, arriva dans la salle pendant que Kartouche expliquait sa vision des choses.

Sa réponse ne se fit pas attendre.


Jour Kartouche.

La question c'est moi qui l'ai posée.

Hum... Pourquoi ne pas avoir réagi avant ? Et bien tout simplement parce que c'la ne fait qu'une bonne semaine que je me suis mise à retravailler la viande et qu'avant c'la je n'm'étais pas rendue compte de la chose, étant trop occupée à défendre à droite à gauche.

Vous pensez sincèrement que c'sont là manoeuvres politiques pour vous évincer du pouvoir ? Allons donc, vous prêtez aux gens des intentions qui n'sont pas les leurs... Ma seule motivation est de pouvoir vendre ma viande au prix qui me convient sans la voir être rachetée pour être vendue plus cher. J'appelle cela de la spéculation. Racheter une marchandise pour la revendre plus cher, permettant par là même un bénéfice substantiel.

Cette viande je la mets sur le marché à ce prix là afin que les villageois puissent l'acheter à ce prix là.

Vous comprendrez donc que vos façons de procéder me dérangent grandement


Et tenez, puisque j'vous ai sous la main...

Vous pourriez m'indiquer pourquoi j'ai reçu un courrier de vous il y a peu alors même que je rentrais sur Limoges avec l'armée, me demandant de rejoindre les lances armées en faction pour défendre la ville contre un danger imminent.

J'en ai déduis, comme aucune autre armée que la notre ne bivouaquait aux alentours que ce danger imminent c'était donc nous...

Vous avez refusé de donner l'autorisation à vos miliciens de nous faire entrer ? Pourrais-je savoir quelle mouche vous a piquée ?

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Adele_du_niffelheim
Citation:
De moi, Adèle du Niffelheim
dicte le pilier de taverne de Bourganeuf depuis trop longtemps déjà

à Vous, Gueldnard de saint viance
Comte viandard et hyalin du Limousin

Votre Majesté suprême,

Après un certain nombre de jours, que dis-je, de semaines passées à rêver d'une potence au bout de laquelle vous vous agiteriez pathétiquement avant de rendre votre dernier souffle, approche pour moi le temps de la libération.
Encore huit jours et il me sera possible de quitter Bourganeuf, son maire dévoué et ses tavernes où règne une ambiance chaleureuse, pour rejoindre d'autres horizons.
Je sais la haine qui vous anime à mon égard, sans pourtant en connaitre les raisons, et je pense qu'il est mieux pour moi de prendre des précautions avant de rejoindre mon logis à Limoges, d'y récupérer mes maigres biens et de foutre le camp de cette terre que par votre simple présence vous salissez.
J'attends donc de votre part une réponse à cette missive, m'assurant que vous veillerez comme un bon père de famille respectable à ma sécurité.
Non je ne vous appellerai pas "papa" pour autant. Le faire serait renier mes origines certainement plus nobles que les vôtres, et renier surtout les valeurs d'honneur et de courage que certainement votre grandissime grandeur ne connait pas.
Il est arrivé à mes oreilles que vous vous faites très rare en place publique Limousine. Pour le cas où vous seriez mort sans avoir eu la délicatesse de me prévenir, j'espère que l'un de vos toutous bien dressé prendra le temps de me répondre.
Il va de soi que si quoi que ce soit m'arrivait à nouveau sur les terres limousines, votre situation, si vous êtes encore vivant bien entendu, s'en trouverait davantage difficultueuse. (si si ce mot existe, demandez à l'un de vos renifleur de bottes).
Dans l'attente de votre réponse, Ô grand Sultan Limousin, je vous prie de recevoir mes... heu... mes.. pffffffff... ben...
recevoir.




Seleina
Avisant le blond qui mettait un certain temps à réfléchir avant de lui répondre, la brune eut quelques frayeur et ajouta l'air de rien.

N'oubliez pas de respirer pendant qu'vous réfléchissez à votre réponse m'ssieur l'juge, vous avez le teint légèrement bleui...
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Kartouche
Interloqué par la présence de la brune qu'il n'avait pas aperçue — comment cela pouvait-il seulement arriver ? —, muet un temps qui ne lui sembla pas dépasser la soixantaine de nanosecondes — et pourtant déjà s'impatientait-elle —, le fantasque Kartouche finit par lâcher quelques mots.

Ben oui, ça vous dérange, et alors ? Je trouve ça curieux, que vous n'me l'ayez pas dit directement... c'est pourtant pas trop votre genre, si ? La réponse : ça faisait partie de ma politique économique comme maire de Limoges (et même de celle de la majorité du conseil municipal, pourtant ouvert à tous les bourgeois de la ville...) ; et puis pour vous retourner votre argument, comme j'aime bien ça, je vous dirais moi, ça m'dérangeait grandement que des gens comme vous cassent les prix.

Un partout.

Par ailleurs, je ne pense pas avoir mis la mairie dans l'illégalité en agissant ainsi.

Quant au reste, ma foi, spéculez tant que vous pouvez. Toutefois, vous ne manquez sans doute pas de savoir que Gueldnard avait proféré des menaces sans ambiguïté, qu'il y avait des gens qui défendaient, de façon ostensible, le droit de Limoges à se doter d'une armée, et que la Marguerite n'avait pas demandé l'autorisation d'entrer dans la ville. Trois points qui laissent la place à beaucoup d'interrogations ; on peut effectivement se demander ce qui se serait passé si Gueldnard avait donné l'ordre à ses volontaires d'entrer dans Limoges en troupe organisée. Mais je ne suis pas le fou sanguinaire pour lequel certains aiment bien me faire passer.

Le commun des mortels ne saura sans doute jamais si la Marguerite aurait combattu avec la défense régulière ce jour-là, en tentant d'entrer sans avertissement et malgré que j'ai attendu toute la journée une demande de passage.

Personnellement, j'aurais tendance à en déduire qu'il n'était pas dans les intentions dans la Marguerite d'entrer. Mais bon, peut-être suis-je un peu naïf.
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