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[RP] Salle d'audience du Conseil.

Seleina
Interloquée par ce qu'elle entendait, la brune reprit, légèrement moins affable cette fois :

Dites voir Kartouche, vous vous écoutez parler un peu ?

Le comte en fonction, vous demander une autorisation d'entrer en les murs ? Alors que c'est lui qui dirige ce comté ?

On croit rêver. En tant que maire vous auriez dû ouvrir les portes et en grand de surcroît.

Le comte n'a certainement pas à demander l'autorisation pour entrer à Limoges. On marche sur la tête là.

Et concernant votre politique de spéculation, aviez vous reçu une autorisation du conseil pour agir de la sorte et outrepasser les lois avec une telle allégresse ?

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Gueldnard
Citation:
De nous Gueldnard de Saint Viance, Comte du Limousin et de la Marche,
A vous Adèle du Niffelheim dict la chialeuse,

Salutation,

C'est avec un certain amusement que nous cessons de vous voir vilipender à notre égard. Votre fiel et vos menaces ne font naître en nous qu'un léger amusement même si nous sommes bien plus friand de bouffons. La corde et la potence n'illustreront que vous doux rêves mais nous pouvons vous proposer une lice si vous souhaitez réellement en découdre.

Nulle haine à votre égard mais juste un souci de protéger le Comté de personnes potentiellement nuisible. L'on ne refera pas le débat car l'on sait tout les deux où celui ci se mènera. Vous pensez que nous salissons la terre du Limousin et de la Marche mais au final c'est pour son bien. Un peu comme lorsque vous étalez du fumier dans les champs. Bouh c'est sale, ça pue mais au final ça fait beaucoup plus pousser et le rendement s'en retrouve bien augmenter. Bref, pour en revenir à l'objet de votre lettre, nous ne pouvons garantir a sécurité de votre personne en temps de guerre. Si des brigands venaient à vous détrousser ou une vilaine maladie s'accrocher à vous nous ne ferions qu'attendre le nouveau spectacle que vous nous offrirez.

Cordialement Gueldnard.



Kartouche, la politique de Limoges ne peut fonctionner. Les prix haut assassinent plus les villageois que ce qui leur rend service. Ha pour sûr ils paient moins d'impôts ou plus du tout mais à force de les saigner sur les produits du quotidien c'est sûr qu'il vaut mieux ne pas les ponctionner une fois de plus. Il y'a un marché à prix fort avec pleins de marchés à prix faibles à côté, que se passe t'il ? Les gens vont acheter à côté et vont vendre en masse sur le marché à prix fort pour se faire du bénéfice. Les producteurs locaux viennent à ne plus vendre et donc ne plus se faire d'argent. Une fois qu'une base à plus ou moins 0.50 écus est mise en place sur les cours du Royaume, l'offre et la demande gèrent d'eux même les prix. Là sur le marché de Limoges vous contrôliez vous même l'offre et la demande et au final il n'y a eu aucun intérêt. Car admettons que l'on poursuive encore cette politique, lorsque les stocks seront combles, les prix baisseront d'eux même et l'export sera impossible car les prix seront encore bien élevé.
Encore une fois, pour caricaturer c'est une méthode d'arriviste qui est amenée avec un " ça marche ailleurs donc ça marchera ici" sauf que chaque village et chaque région à ses spécificités.

En ce qui concerne l'armée. Limoges a eu l'accord de lever une armée sous certaines conditions, conditions que vous n'avez pas acceptez et ce malgré de nombreux avertissements. Il aura fallu le concours bien heureux de votre fidèle ami Arnaut de Malemort pour qu'il aille chouiner auprès de sa Reyne mère. Vous avez après décidé de servir vos propres intérêts en appelant à la défense contre une attaque. L'attaque n'était que l'aboutissement des injonctions faites à votre encore concernant le destruction de cette armée. Si vous agissiez pour Limoges, pourquoi avoir continué la construction de cette armée malgré l'interdiction en cours ? Pourquoi avoir persisté et embarqué plusieurs personnes vers un affrontement puisque vous connaissiez ma position de longue date. Pourquoi ne pas avoir laissé une personne nommée par le Capitaine ou moi même lever une armée pour la défense de Limoges ? Pourquoi cette armée qui avait pour but de défendre Limoges est passé à un statut d'armée offensive pour rejoindre le front Poitevin malgré sa faiblesse avérée dans le but avouée de voir cette armée subsister ?
Depuis quand le régnant d'une province demande t'il le droit de rentrer chez lui ? Lorsque vous rentrez à votre domicile, vous demandez à ceux que vous hébergez l'autorisation de rentrer chez vous ?
Le coup de force réussi par vous et Arnaut auprès de la Reyne est passé. La Reyne a choisie d'agir en mère plutôt qu'en régnante et aujourd'hui elle a beaucoup plus perdu sur le front Poitevin en vous accordant autant de crédit. Aussi bien en force armée qu'en soutien dans d'autres provinces.
Cessez de me faire passer pour un tyran qui est prêt à massacrer sa population alors que vous n'avez fait que monter les gens en criant à l'aide sous de vils procédés afin de justifier vos propres intérêts.
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Adele_du_niffelheim
Citation:
De nous, Adèle du Niffelheim de Guermantes (j'avais oublié le nom de maman dans le précédent message)
Dicte la chialeuse (moi qui ne pleure jamais c'est un affront)
A vous Gueldnard de saint Viance
Comte du limousin et de la marche et à l'occasion assassin officiel de ce même limousin.

Maitre, votre grandeur et tout le reste,

J'ai bien reçu votre missive qui m'a ravie le coeur. Vous êtes en vie, et j'aurai donc peut-être un jour le bonheur d'assister à votre pendaison ou en tout cas à votre déchéance, ou en tout cas à votre descente vertigineuse et rapide de votre piedestal. Merci d'être en vie, merci d'être là.
Je prends note que seuls les brigands pourraient me faire du mal sur le chemin qui me ramènera chez moi. Je ne crains donc pas grand chose, et en tout cas pas la mort. Quant aux maladies, j'ai entendu dire que dans votre entourage les coucheries diverses et variées pourraient vous attirer quelques pustules de vérole si vous n'y preniez garde. Prenez ceci comme un conseil amical. Je suis bonne, que voulez-vous. Quant à moi qui suis la pureté même, et de plus gavée grace à vous de potions diverses et variées pour me remettre de mes blessures, je pense ne pas craindre grand chose à ce niveau là. Merci tout de même de vous en être inquiété. Sans dire que ça me touche, ça me fait bizarre, là, comme des guiliguilis au creux de mon ventre. Non je plaisante, je m'en cogne.

Figurez-vous que j'ai ouï dire depuis mon précédent courrier que vous n'aviez plus d'armée. Du coup je me sens plus sereine et beaucoup moins en danger. Que voulez-vous, tout le monde n'est pas en mesure de jouer aux petits soldats passé l'âge de six ans. Vous avez certainement d'autres qualités et savoir faire, peut-être devriez vous vous y attarder davantage.
Vous semblez en particulier bien connaitre le fumier et la façon d'utiliser son potentiel fertilisateur à son maximum, ce qui, mais juste entre nous, ne m'étonne pas du tout.
Allez, je veux croire que vous avez quelque part un avenir qui ne sera pas aussi pitoyable que ce que l'on peut imaginer si vous estimiez devoir rester en politique.

Pour ce qui est de la lice, je vous reconnais bien là aussi. Figurez vous que quand bien même je suis remise de mes blessures je ne pense pas être en mesure de vous affronter en lice. Personne n'est parfait et je manque quant à moi d'un peu d'expérience pour vous affronter en seul à seule. Je peux cependant si vous le souhaitez, dans les semaines à venir trouver un champion qui se fera un plaisir de venir vous démonter la tête en mon nom. Tenez moi au courant si cela vous intéresse.
Cordialement



Mirdan
De la spéculation des mairies, un vaste sujet.

La spéculation des mairies est nécessaire.
Une mairie n'a que deux sources de profit les impôts et revendre plus cher ce qu'elle achète.
Les dépenses de la mairie sont les miliciens, la corruption (si je tenais ce pilleur de caisse !!!), l'importation de marchandises non produites localement.

A l'équilibre, l'impôt municipal paye l'impôt comtal pour une ville de 100 habitants.
Le bénéfice du commerce et de la spéculation permettent d'importer des marchandises et de payer les miliciens (et le corrompu).
Si une mairie importe des marchandises sans concurrence, elle revend plus cher. Si un marchand ambulant passe par là, la mairie ne peut que s'aligner sans bénéfices.
De même, à l'exportation, il est de bon ton de revendre plus cher.

Avec cette manne financière, le maire peut acheter massivement. L'habitant reçoit rapidement un somme d'argent. Les achats automatiques de maire marchent sur le même principe.
Mieux vaut vendre beaucoup et rapidement à la mairie que cher et rarement via le marché.

Si un maire revend trop cher sa marchandise, l'argent est immobilisé et sans transactions, la mairie ne peut plus acheter et payer des miliciens.
C'est un équilibre entre l'offre et la demande.

Pour ma part, j'adore déverser des quintaux de marchandises à Limoges. Si ce n'est pas le maire, ce sont les habitants qui se ruent dessus. En une journée, Rochechouart vend tout...
En passant souvent, l'argent des Limogeais(es) part à Rochechouart plutôt qu'à la mairie de Limoges.
Surtout, continuez

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Kartouche
Gueldnard, c'est avec grand plaisir que je vous entends spéculer sur toutes ces choses dont vous ne savez rien. Je sais que vous n'avez malheureusement plus grand chose d'autre pour occuper vos journées. Armées, reine, Poitou, stocks, spécificités (oui, parfaitement, puisque l'on parle de Limoges...), autant de sujets qui apparemment vous dépassent, ou vous aveuglent.

Sourire narquois qui s'affiche sur les lèvres de Kartouche. Avant que ses traits ne s'adoucissent quelque peu en se retournant vers la bouchère.

Dona Seleina, n'entendez pas seulement ce que vous voulez bien comprendre. Comme moi et Gueldnard, vous savez bien que, naturellement, s'ils n'en ont pas reçu l'ordre contraire, les défenseurs d'une ville ont tendance à s'opposer à une armée qui entrerait. D'où la nécessité pour un chef d'armée de s'assurer, avant de faire mouvement d'entrer, qu'il n'y aura pas d'incident ; j'espère ne rien vous apprendre.

Cela étant dit, hormis moi-même, personne ne sait quels ordres avaient été donnés. On peut donc gloser longtemps...

En ce qui concerne la politique appliquée par la mairie, au risque de me répéter, il n'y a là rien d'illégal. La nécessité -légale- de gérer la bonne ville de Limoges dépasse évidemment une norme particulière portant sur le commerce local. À mon humble avis. Cela étant, on pourrait voir ce qu'il en est devant un juge ; ça ne me dérange pas.
Erabal
Léger sourire...en coin... à la dernière remarque du juge Kartouche
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Kartouche
Avisant le sourire du commissaire au commerce.

Tiers, évidemment...

Sourit à son tour.
Seleina
Se grattant le bout du nez qu'elle avait de fort joli, la brune asséna d'un ton sans appel.

Vous êtes déc'vant Kartouche.

Une mairie est bien évidemment là pour tenter quelques bénéfices là d'ssus nous sommes d'accord. Logiquement elle le fait avec les marchandises qu'elle importe d'autres marchés. Pas avec les propres denrées des producteurs locaux.

La est la nuance de taille entre faire du commerce et spéculer.

Si vous préférez tenir les gens à la gorge avec des prix exhorbitants, moi j'estime que ça n'est pas là le rôle d'un maire. Et encore une fois, montrez moi un texte de loi qui vous autorise à spéculer en tant que maire ?

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Kartouche
Tout dépend de l'angle de vision que vous adoptez. Vous voyez les consommateurs perdre parce que les prix augmentent. Je vois les producteurs gagner parce que les prix augmentent. Au final, cela profite de toute manière aux autochtones... et aux autres villages apparemment.

Montre Mirdan du menton, sourire en coin.

La politique économique que j'ai appliquée n'avait pas comme finalité d'enrichir la mairie. Au contraire. C'est faire preuve d'une vision étriquée que de restreindre son analyse aux seuls -supposés- bénéfices indécents de la mairie commerçant sur le dos de ses producteurs. S'ils existent, tant mieux, cela permet de lever moins d'impôts ; l'un dans l'autre, cela revient au même pour les autochtones généralement producteurs. S'il n'y en a pas, tant mieux.

Cela dit, j'aimerais bien savoir ce que vous voulez. C'est pas pour dire, mais je n'vois pas trop l'intérêt d'introduire un débat d'ordre économique par des considérations juridiques...
--Duquon
En passant par là, il entend la voix au combien désagréable et pénible de la bouchère. L'est pas noble celle là ? Doit pas travailler de ses mains ? Hu hu faut dire qu'elle travaille plutôt avec son c...
Sale ricannement.


Hey Ho elle l'sait comment la tite dame que la viand' révendue par l'bgrmestre c'est la sienne ? Elle l'a tatouée ? Marquée ? Empoissonée ?
Nan parcqu'là ya pas moyen d'savoir si c'est la tienne qu'tu dis ou celle de m'sieur l'mestre. Tu vas prouver comment que ça s'rait ta tienne ?
Aut' question à deux d'niers : comment qu' tu vas prouver qu'c'est pas un stock d'avant ta viande à toi ?
Seleina
Reprenant les propos de Kartouche, la brune lui répondit de sa voix au combien agréable et douce. Faut dire qu'elle travaillait plutôt avec son c...erveau, à n'en pas douter :



Je pense simplement qu'il faut un cadre afin que les bourgmestres ne fassent pas tout et n'importe quoi.

Vous me parlez des producteurs. Et les nouveaux venus qui eux ne produisent même pas et n'ont pas accès aux embauches bien rémunérées vous en faites quoi ? Parce que rien que sur Limoges y en a quand même une trentaine.

Et je persiste, même si vous ne me répondez pas. Quel texte de loi utilisez vous pour vous permettre de spéculer et de maintenir des prix aussi élevés ?

C'est drôle, ça sent l'ail par ici.


Reprenant elle ajouta :

Je me permets... Les producteurs ne gagnent rien de plus, le prix des matières premières ayant augmenté lui aussi. Les coûts de revient sont supérieurs aux bénéfices engendrés... Tout le monde y perd et vous le savez bien, d'autant que les salaires n'ont pas suivi comme vous l'aviez annoncé.
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Kartouche
D'une voix calme et posée, mais atone, sourire faible qui lui donne un air las.

J'espère que vous le faites exprès... Avez-vous fait le calcul ? Combien gagnait un boucher avec de la viande à 17,50 écus et des carcasses à 15 ? Combien gagne-t-il avec de la viande à 18,80 et des carcasses à 16 ? J'en conviens, trois écus, c'est ridicule.

En ce qui concerne les nouveaux venus, vous exposez là un problème épineux. En considérant qu'un va-nu-pied mange une miche de pain tous les jours (c'est beaucoup), l'augmentation de 50 deniers sur le prix du pain représente donc, sur la dizaine de jours où il leur faut travailler sans encore posséder de champ, 5 écus ; au pire un jour de travail supplémentaire. C'est vrai que pour le coup, c'est énorme...

Quant aux salaires, s'ils ne suivent pas, c'est bien parce que le maire de Limoges n'a, en trois ou quatre semaines, reçu aucune réponse de Gueldnard sur la demande d'arrêté du conseil municipal, malgré le devoirs du comte au regard de la loi. Un maire ne peut pas édicter unilatéralement, malheureusement ; et je me garde bien d'enfreindre la loi. Toutefois, j'ai remarqué plusieurs généreux bourgeois qui embauchent systématiquement à 18, 19, voire 20 écus les gens qualifiés. Ce dont je ne puis que me réjouir.

Et si vous m'écoutiez, vous auriez entendu que j'ai répondu à votre première question : le mandat fixé aux maires dans le premier article charte des villes du Limousin est une nécessité particulière -dévolue à la mairie seulement- qui me semble dépasser une éventuelle interdiction du commerce local en général. Ce cher Mirdan vous a aussi apporté un élément de réponse : la coutume semble autoriser la mairie à commercer, à l'interne comme avec ses voisins.

Retournons la question, si vous le voulez bien : sur quelles notions juridiques vous basez-vous pour alléguer l'illégalité de l'action municipale au cours des trente derniers jours ?
Seleina
Ce ton condescendant, en un mot... Reprenant sur le même mode que son vis à vis, histoire de s'adapter, elle répondit :

Premier article ... Bien relisons le, ça tombe bien j'ai mon coutumier de poche...

Allons-y....


La brune l'ouvrit à la bonne page et lut :


Citation:
1. De la gestion municipale.
a. Les maires sont les garants du bon ordre public dans l'enceinte de leur municipalité. Ils se doivent donc d'assurer paix, sécurité et prospérité à leurs administrés.
b. Il peut s'entourer pour cela d'un Conseil Municipal ayant pour but de l'assister, selon une répartition des postes laissée à sa seule appréciation.
c. Le maire dispose sur le ressort de sa commune du droit de lever l'impôt.



Où parle-t-on de nécessité particulière ? Vous avez rajouté un paragraphe que je n'aurais pas vu ?


De surcroît, m'étonnerait que Mirdan s'amuse à spéculer avec les denrées vendues par les producteurs de Rochechouart sur sa propre ville. Limite il revendra ses viandes et son lait en faisant une marge sur son prix de revente aux autres maires, ce qui s'appelle encore une fois du commerce... Mais nulle part il n'ira renvendre plus cher la propre production de ses administrés sur son propre marché afin de garantir des prix exorbitants...


Et sur quoi je me base moi pour vous demander des comptes ? Sur cet article précisément :



Reprenant ladite charte, elle lut un passage sur les limites des droits des maires :


Citation:
a. Les mairies sont sujettes au Comté du Limousin et de la Marche, et à ce titre, ne peuvent s'opposer à l'exercice du pouvoir du Comte ou à l'application des lois du Comté.


Insistant sur les derniers mots, elle releva la tête, fixa le blond.


Voilà où son vos limites. Donc, en spéculant sur le marché limougeaud avec les denrées de vos administrés comme vous le reconnaissez aisément et c'est tout à votre honneur, vous passez les limites qui vous sont octroyées puisque vous ne respectez pas l'application des lois limousines, soit ici, l'interdiction de spéculation.


J'ajoute que je ne vends pas ma viande à 18.80 mais à 18 écus. Parce que je n'ai pas envie de la vendre plus chère. Parce que j'estime que les prix sont trop hauts, et que les va nu pieds qui voudraient pouvoir s'élever dans leur condition et manger autre chose que du pain pour pouvoir y accéder sont encore freinés dans leur ascension, ce que vous n'avez pas envie d'entendre.

En matière de prospérité pour une frange de la population, on se pose là avec un tel système. Ce sont les plus pauvres qui paient le plus. Ca n'est pas admissible.

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Poumona
Elle avait longtemps cherché dans les rues de la capitale, mais aucun bureau politique n'avait été ouvert. Pourtant elle tenait à encourager sa liste préférée parmi toutes... Cherchant surtout à l'aide de son odorat, n'ayant plus qu'un œil, la berrichonne flairait une douce odeur de girole.

Ah c'est par ici !

Après quelques virage serrés elle arriva enfin dans la salle de discutions avec le conseil, ou elle trouva son champignon préféré. Le reçut de son dont dans la main elle lui tendit .



18-10-1459 20:37 : Vous avez donné 1 écus à la liste Aube.


Ah ah !! Je vous y prend vils truands ! Vous faites financer votre liste par des ennemis à la couronne ! Pourquoi ne pas faire importer des caisse d'argent venue de pays pauvres tant que vous y êtes !


Doucement elle pointa sur Seleina un doigt accusateur. Tout en trainant derrière elle la dame de Soye pour la faire témoigner que la liste Aube à bien accepter son argent !
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Bah moi j'ai une bannière faite par JD Aldraien ! nananananèreeee !
--Ze_narrateur
[ Option 1 : Dans les toilettes de l'entrée du château, à gauche]


Bonjour madame, que puis-je pour vous ?

Demanda dame pipi à la borgne qui se tortillait devant elle avec son reçu.

Ici ce sont les toilettes du château, vous devez vous tromper de personne.

Nous n'acceptons aucun paiement par lettre de change. Seul 1 écus est prélevé à votre bon coeur, pour service rendu. Ici on n'utilise que du produit vendu par un certain Seal. Il a l'avantage de récurrer les boyaux les plus récalcitrants.

Tendant une petite coupelle, la préposée aux toilettes attendit que cette dernière verse la somme dûe. Parce qu'il ne fallait pas déconner. Jamais les gardes n'auraient laissé une traître dans son genre passer les portes de la salle d'audience sans la passer par les armes. Ca relevait de la plus pure utopie. Ou de l'esprit dérangé de la jeune femme aux prises avec les germes qui rongeaient son pauvre corps.
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