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[RP] Salle d'audience du Conseil.

Titca
Vous vous baladiez tranquillement dans les rues de Limoge en pensant à rien et tout, quand soudainement une folle -navrée- vous prend la main et vous tire sans explication... C'était Limoge ! Bon autant le dire que la Soye n'avait pas trop le choix si elle voulait récupérer sa main un jour. Alors elle protesta un peu, refusa d'avancer et fini par suivre boudeuse.

Lorsqu'elle s'assit au sol et fut trainée par le cols, la Vipère commençait à être curieuse ou voulait-elle en venir ?!


Aieuh... Bordel Prudence vous me faite mal là.Divine qui court et regarde sa main, elle était jolie toute douce et souhaitait être libre ! Aieuh...ouille, outch ! Oui oui j'arrive. Hein ? La Salle d'audiance ? Dans quoi elle aillait encore être trainée ?! Arrivée et bla bla en tout genre, Soye qui a toujours le poignet bloqué dans la main et ronchonne de plus belle. J'exige que vous me lâchiez à présent...S'il vous plait.

Elle retira sa main avec force et enfin libre la secoua de gauche à droite, levant enfin les yeux sur la scène. Le Juge qui eut droit à un sourire, la Berrichonne et Seleina à laquelle Prudence donna un écu ? C'était quoi cette histoire encore ?!

Euuh ? Heum..Bon...Jour.
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{Mouchette}
Pas de HRP dans un RP. Post de ljde Poumona retiré en attendant décision du chef et mis de côté. A ne pas refaire bien sur. Et à règler par mp aussi entre joueurs. On peut normalement écrire à un pnj. Essayez.
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--Ze_narrateur
[ Option 2 : On prend les mêmes et on recommence]


Option numéro deux.

Ah ah !! Je vous y prend vils truands ! Vous faites financer votre liste par des ennemis à la couronne ! Pourquoi ne pas faire importer des caisse d'argent venue de pays pauvres tant que vous y êtes !


Deux gardes au faciès peu amène s'avancèrent et dans un même élan patriotique aboyèrent à l'attention de la borgne unijambiste :


Un ennemi de la couronne ? C'est vous l'ennemi de la couronne ?
Poumona
[J'aime mieux l'option deux, ça roule on continue comme ça !]


Et la brune de regarder les gardes, apparemment elle n'était pas encore tant recherchée comme avait voulut lui faire croire la rousse. Sinon les deux hommes se serait saisit d'elle bien avant. Il faut avouer qu'elle n'avait pas été très prudente de hurler ainsi en plein castel françoys qu'elle était une ennemie de la couronne.. Avisant le monde autour d'elle, elle chercha un échappatoire, mais son handicap premier ne lui permettrait pas d'aller bien loin avant de se faire rattraper et pour sur la girole les aiderais ! Une feinte une feinte vite !

Je.. Heu...

L'épée au fourreau, elle pouvait toujours choisir de sa battre, mais doucement son doigt se pointa sur Seleina.


Non ! C'est elle ! Voyons ai je l'air d'être une ennemie de la couronne ? Norf de... hé meerde !

C'était le norf de trop, elle avait porté la main à sa propre bouche pour rattraper cette expression berrichonne, mais il était trop tard. Doucement elle sortit son arme il ne restait plus que le combat.


D'accord c'est moi ! Bon qu'es ce qu'on fait ? Je tente de me défendre et vous vous essayez de m'attraper ?

Doucement elle arqua un sourcils et attendit une quelconque réponse.
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Bah moi j'ai une bannière faite par JD Aldraien ! nananananèreeee !
Aldraien
Vous l'attendiez ? Bien sûr qu'elle est là !

La Carsenac, Vice-chancelière, Capitaine et Vice-comtesse de son état, de passage dans la Capitale, profitait de son retour en Limousin & Marche pour se balader dans les ruelles sa ville de résidence, même si ces derniers jours elle n'y était guère présente. C'est que c'est occupée, une rousse Carsenac sur le point de se marier.
Toujours en tenue de voyage -ce qui se résumait à des braies noires, des bottes noires, une chemise noire et...et une cape azurée, frappée d'une Licorne argentée. Errante elle était, et sur les routes du Royaume en particulier, épée de la Licorne toujours au côté -, elle passait de panneau d'affichage en panneau d'affichage, avant d'aller faire un tour au castel comtal.

La suite n'est pas vraiment dure à deviner. Elle pensait que rien n'aurait changé depuis son dernier passage, et que les choses seraient toujours aussi calmes que lorsqu'elle était partie, mais des éclats de voix en provenance de la salle d'audience lui mirent la puce à l'oreille. Qui pouvait donc bien faire un raffut pareil ?
Un homme ivre mécontent de la gestion du Comté ? Un Kartouche en colère ? Non, un Kartouche ne pouvait pas être en colère. Alors quoi, un paysan qui avait perdu sa vache, dévorée sauvagement par un loup affamé ?

Bien pire. Alors qu'elle s'approche de la zone de tension, deux mots arrivent jusqu'à ses oreilles : "Ennemie de la couronne" et...et "Norf". Ni une ni deux, le regard de la Carsenac se fait acier, tandis qu'elle reconnait peu à peu la voix de celle qui foutait le bordel dans une salle du castel comtal. Et l'orage se lève.
Elle avait osé remettre un pied en Limousin & Marche. Et en plus elle ne se faisait pas discrète du tout. Le fait de lui avoir crevé un oeil n'avait pas dû suffire comme avertissement...La Carsenac tire l'épée du fourreau en entrant dans la salle, devant le regard certainement ahuri des personnes présentes dans la salle, auxquelles elle ne prête même pas attention, fixant la borgne unijambiste de son regard glacial.


- On peut savoir ce que tu fous là, Poumona ? On dirait que l'avertissement de la dernière fois n'a pas suffit.
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Poumona
Toujours dans l'attente d'une réponse des gardes, un long silence parcourait la salle. Quand soudain, un bruit de pas qui se voulait être précipité se fit entendre suivit du bruit d'une épée sortit de son fourreau. Elle eu à peine le temps de se retourner épée à la main que déjà les deux prunelles grise de la Carsenac la pétrifièrent. Son unique œil pivota pour finir par se poser sur l'épée de la rousse... Jamais jusqu'à là elle ne l'avait sortit. Un doux sourire vint ce poser sur ses lèvres.

Votre avertissement ? Humpf je m'y fait et ce n'est pas si mal il m'enlève de moitié la vision de votre visage immonde ! Aussi j’apprécierais que vous m'appeliez Prudence car c'est ainsi que je me nomme !


Et de tourner le dos à la rousse, pour regarder de nouveau les gardes, toujours aucune réaction elle haussa les épaules. Le dos toujours tourné elle s'adressa de nouveau à la Vice Chancelière.

Pour ce que je fait là... Je suis juste venue dénoncer la liste Aube qui reçoit des financement d'ennemis à la Couronne ! Si c'est pas scandaleux !

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Seleina
Amusée par la situation, notre brune éthérée prit la quittance des mains de la Berrichone, en regarda le montant, rendit l'écu sans autre forme de procès.


On sent comme une pointe de regret dans votre voix, allez je vous rends votre argent.
C'est un type assermenté par la province qui recueille l'argent des listes quelles qu'elles soient.


Et j'ai d'autres personnes qui ont voté pour notre liste, j'irai leur écrire quand j'en aurai terminé ici avec le sieur Kartouche, si tant est que l'on puisse avoir cette conversation...

Mais voyez plutôt :


Citation:
18-10-1459 Mickey Mouse a donné 30 écus pour la liste Aube.

16-10-1459 Le pape a donné 200 écus pour la liste Aube.


On a l'aval de Rome dites donc !

Citation:
17-10-1459 La Reine d'Angleterre a donné 1 penny pour la liste Aube et a laissé une spéciale dédicace à l'attention de Seleina Romans : "You're so lovely, get all my affection"



Ouais je sais ça en jette grave... Je continue ?


Citation:
15-10-1459 : Freddy Mercury le célèbre troubadour a donné cinq entrées gratuites aux membres de la liste Aube pour aller le voir à Paris au parc des rois.



Là on est entrain de se foutre sur la gu... Enfin de négocier les entrées à Mirabeau, on va bien finir par y arriver. A la courte paille que ça va se terminer c't'histoire, j'en suis sûre...


Enfin voilà...

J'ai le relevé chaque jour du type qu'est aveugle. Alors, j'pense qu'il n'a pas dû vous reconnaitre. Pi faut dire que depuis la dernière fois, vous êtes carrément méconnaissable. Vous êtes en un seul morceau ou on va livrer quelques pièces détachées ?

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Aldraien
Dire que la rousse avait des envies de meurtre aurait été un doux euphémisme. Revoir cette femme qui avait non seulement attenté à sa vie, mais également à celle de sa presque soeur, avait fait faire à son sang plusieurs tours à vitesse élevée. Elle aurait pu la tuer sur place, s'il n'y avait pas eu tant de personnes dans cette pièce.
Et oui, elle venait de sortir son épée pour la première fois devant la Berrichonne, et il y avait une raison à cela, même plusieurs. Déjà, elle était dans une salle officielle du Comté, et en tant que Capitaine elle devait protéger les personnes qui s'y trouvaient contre une menace évidente.

Ensuite, elle devait se protéger elle-même, et surtout le petit être qui grandissait en elle, d'une éventuelle blessure. Après tout, la dernière fois elle avait été touché au ventre, et elle se refusait à voir cela se reproduire parce qu'elle n'avait pas été assez rapide. Elle ne laisserait rien arriver à cet enfant, son enfant, la chaire de sa chaire. Elle ne l'avait pas souhaité, mais maintenant qu' il était là, elle comptait bien le protéger comme une louve protège ses petits. Certainement la raison pour laquelle son épée faisait rempart entre elle et la berrichonne, d'ailleurs.


- Prudence ? Que tu portes mal ton nom...Poumona. Tu devrais pourtant savoir ce qui arrive lorsqu'on me provoque.

Elle ne supporte pas qu'on lui tourne le dos. Elle ne supporte pas qu'on l'ignore, ou qu'on lui parle sans la regarder. Pire encore, elle se moque d'elle, et ça la mettait hors d'elle, qu'elle ose se pavaner dans la salle d'audience du Limousin et de la Marche sans se sentir le moins du monde en danger, et que les gardes ne bougent pas leur derrière pour la foutre au trou ! Dieu qu'elle l'agaçait...mais elle ne verserait pas son sang, pas ici. Alors elle range son épée, et elle fait deux pas bien décidés pour rejoindre la Berrichonne et la chopper par la peau du dos, la colère lui donnant une force bien insoupçonnée pour une femme de sa taille et de sa carrure, puis elle la tira sans ménagement vers l'extérieur de la salle.

-Les Indésirables...C'est comme ça qu'on s'en débarasse ! Et parfois il faut rajouter un petit coup de botte bien placé...
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Poumona
La girole de s'essouffler à nouveau, et de raconter des choses que seule elle pouvait comprendre, ou bien peut être les autre hurluberlus de sa liste... Elle se grattait le sommet du crane essayant de comprendre, puis après avoir baillé longuement elle pris le plat de la lame de son épée et en donna un petit coup sur le crane de Seleina.

Seleina... Vous me fatigu..arg !

Avant d'avoir put finir sa phrase une chose l’attrapa par la peau du dos se sentant emportée elle essaya de se dégager mais rien à faire l'adversaire avait trop de force et la prise ne lui permettait pas de se dégager.

Mais boudiou lâchez moi chienne !


De toute façon c'était peut être la meilleur solution, ainsi le Limousin l'a laisserait encore filer et elle pourrait continuer de vivre librement... Malgré la douleur une touche d'humour s'imposait !

Ah entendre les bruits... aie !!! Gutturale que vous pouvez produire, j'imagine aisément que vous êtes la Carsenac ! Aie mais aie ! En ce cas votre service de transport est pas mal du tout ! Conduisez moi jusqu'à Bourges je vous pris !


Elle n'eut pas le temps de dire ouf qu'un coup de pied donné avec force, la propulsa contre le mur d'en face. Dans un bruit sourd la Champlecy tomba au sol. Après quelques minutes elle se releva en crachant aux pieds de la rousse en la fixant de son unique œil...

L'épée toujours à la main et sourit avant de la lever et de tenter de lui donner un coup de cette dernière au ventre.


Je vous tuerais Carsenac ! Vous et la Malemort !


Sa voix avait changer, l’expression de son visage également. Son œil ne luisait plus et paraissait sec, comme si plus aucun souffle de vie ne circulait en elle.
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Aldraien
Chienne...Savait elle seulement à qui elle s'adressait ? Ah ! Comme elle aimerait lui arracher cette langue qui ne savait que proférer des insultes et du venin qui ne l'atteindrait jamais. Avec ou sans, cette femme ne servirait de toute façon à rien.
Et voilà que la Capitaine sortait manu militari la félonne de la salle d'audience, et du castel comtal même, sous les regards certainement interrogatifs des gardes qui feraient bien d'en prendre un peu de la graine. Ca se disait veiller à la sécurité du Comté et de ses Conseillers, et ça n'était même pas fichu de bloquer l'accès à une unijambiste, borgne, et armée qui plus est, tsss !

Elle se retrouve donc dehors avec son paquetage, et c'est un coup de pied au fondement bien placé qui termina son trajet. Si elle avait pu la renvoyer en Enfer de cette manière, voilà qui aurait été bien pratique, mais cette chose était pire que de la mauvaise herbe, ainsi la rousse savait qu'il en faudrait bien plus pour la faire crever.
Elle l'aurait bien laissé là pour s'en retourner à des affaires plus intéressantes, mais c'était sans compter sur la connerie tenace de la Berrichonne qui ne tenait visiblement pas tant que ça à sa vie.

Vous avez déjà vu une rousse briser à mains nues une épée ? Non ? C'est pourtant ce qui a bien fallu se passer alors que la lame de la félonne se dirige vers son ventre. L'orage se lève dans le regard, et elle attrape la lame entre sa main pour la dévier de son ventre encore à peine arrondi, mais où grandissait sa descendance. Le sang perle sur l'acier de la lame, la rousse garde la pression.
Elle la fixe, furieuse, et elle gronde.
Elle va la massacrer...
Elle va lui arracher l'autre oeil et lui faire bouffer...
Et les mots continuent de fuser...Elle veut la tuer, elle et Elisa. Mais elle n'a pas conscience qu'elle mourra bien avant de toucher à son Autre. Bien avant de pouvoir porter la main sur son Tout.
Elle va l'éventrer et lui faire bouffer ses tripes avant de donner ses restes à bouffer aux corbeaux.

Et le coup de pied part.
En plein estomac de la Champlecy.
Un arrière gout de déjà vu, mais on ne change pas une équipe qui gagne. Elle profite d'avoir coupé le souffle à cette dernière pour lui faire perdre l'équilibre en balayant ses pieds, commençant par la jambe de bois.
Comme elle aimerait la saigner là maintenant...
Au sol, elle continue. Un coup dans les côtes qu'elle sait fragiles. Un autre au visage. Et elle crache sur celui-ci pour achever son oeuvre, avant d'essuyer sa botte souillée sur les vêtements de la berrichonne. Glaciale, calculatrice. Une toute autre personne.


- Tu ne toucheras plus jamais à un Malemort ! Que ce soit elle ou moi, ou n'importe quel membre de ma famille. Elle est ma soeur...La garante de mon âme. Tu as de la chance que nous soyons en public...Ordure...Mais je vais te traquer...
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Poumona
Pas le temps de réagir au coup de pied que déjà la Berrichonne tombe au sol... Ou plutôt l'ombre de la berrichonne . Car ce n'était plus Prudence qui se faisait frapper mais bien Poum'. Pour une fois cet esprit malin ne fuyait pas à Prudence la vision de la mort venant. Les coups étaient sec et elle ne cessait de sourire, même en voyant la botte de la Rousse s’abattre sur son visage avec force. La douleur était intenable et un hurlement de douleur raisonna bientôt en écho contre les parois de pierre du castel comtal.

Recroquevillée sur elle même, la berrichonne cracha du sang contre le sol, la respiration haletante elle tentait en vint de récupérer son souffle.
Cette chienne avait le dessus sur l'instant, mais un jour elle la tuerait.
Si ce n'était pas dans ce monde elle l'aurait en enfer ! Car il n'y avait pas d'autre endroit pour des créatures de ce genre...

Son sourire dément toujours là à lui barrer le visage couvert de contusions naissante, elle ne cessait de fixer la rousse. Et doucement, comme sortit des bas fond de la décadence, un long rire monocorde s’échappa de sa gorge, il était de plus en plus fort et de plus en plus fou.


Hahahahahahahahahahahahahahahahahahahahahaha ! Frappez ! Frappez encore Carsenac ! Jamais vous ne me tuerez ! Et ne dit ont pas que ce qui ne me tue pas me rend plus forte ? Chaque coup que vous me donner me donne de la force et si jamais j'en succombe, sachez que nous nous reverrons sur la lune ! Le sans nom vous y accueillera avec plaisir comme il m'as déjà réservé ma place ! Ce n'est pas avec vos Malemort que vous passerez l'éternité mais avec moi !


Et un nouvel éclat de rire glacial pour venir ponctuer la phrase.
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Aldraien
Craquement de la nuque de la Carsenac, signe presque rituel chez elle lorsque quelque chose l'agaçait. Il ne fallait pas que des gens se ramènent, et à force de gueuler, c'est ce qui allait finir par arriver. La Berrichonne allait rameuter tous les charognards du Comté à crier comme ça. Alors il vaut mieux pour la rousse ne pas trop s'attarder ici. Non pas qu'elle aurait honte d'être vue entrain de corriger une personne -ou une chose, plutôt- qui ne méritait que ça, mais elle n'aimait pas devoir se justifier. Surtout quand cela coulait de source.

Elle s'arrêta de frapper après s'être essuyé la botte, les paroles de la folle se trouvant sous son pied lui indiquant qu'être frappée d'avantage lui ferait bien trop plaisir, et elle ne comptait pas l'exhaucer.
Les yeux plissés, elle appuya de son talon contre la cage thoracique de la brune, assez pour lui couper la respiration, et continuer de la regarde aussi froide que meurtrière.


- La ferme.
Tu seras seule, sur l'Enfer Lunaire, espèce de folle. Moi j'ai toujours fait le bien. Et te frapper, te rappeler ta condition de misérable insecte...Ce sera rendre service au Très Haut, et à tous ceux que tu as fait souffrir. Je ne te ferais pas le plaisir de te faire souffrir encore ce soir. Mais regarde bien derrière toi...Car je ne serai jamais loin.


Et sur une dernière pression du pied, elle laissa là le corps à terre. Il lui fallait maintenant partir d'ici, et s'en aller rejoindre son campement avant de reprendre la route.
Le Très-Haut saurait lui pardonner d'avoir protégé les siens...

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Titca
Comment vous dire ? Elle n'y comprenait plus rien la Divine, mais prenons du début voulez-vous ? Prudence donna un écu à Seleina ce qui fut suivit d'un débat long, ennuyeux que la Vipère n'écouta pas trop occupée à chercher à comprendre pourquoi elle ce retrouvais soudainement là alors qu'il y a moins de dix minutes elle achetait ses légumes au marché... Bref ca c'était un détail dans notre histoire en soit. La suite était légèrement plus intéressant, la Capitaine de retour en Limousin ?! Wouhaaaa c'était chouette ça, décida de s'en prendre à la Berrichonne... La tirant dehors ?!

Dilemme : Retourner au marché ? Suivre les deux femmes ? Ou tenter de prendre racine dans le coin ? Regard à Seleina sourire énorme avant de s'incliner devant le juge et suivre les deux femmes, cela lui semblait la solution la plus amusante... Amusante ?! A ben nan, pas vraiment en soit.


Ald qui attaque Prudence, Poumona qui attaque Ald, Ald qui attaque encore et Poum qui répond, la Soye grimaça et décide de prendre appuie sur un mur de toute façon tout allait trop vite et elle n'avait pas vraiment le temps de réagir, puis bon c'était Poumona et Titca tenait à sa vie... Voilà que la Capitaine décide de partir et de laisser la Berrichonne a terre. Regard de la Vipère sur la folle et tête qui ce penche avant de s'approcher posant une main sur son épaule.


Horvy aurait apprécié. Qui pourra comprendra hein, main légèrement tremblante qui presse doucement sur son épaule et Vipère qui s'agenouille non sans garder une bonne distance, regard sombre. Vous n'êtes pas raisonnable, elle ne vous lâchera pas aussi facilement... Partons, je doute que rester ici trop longtemps soit une solution pour vous trois, aucunes de vous trois.

Titca ce redressa et sans tourner le dos à la Berrichonne, haussa les épaules.

Venez...
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Seleina

Salle désertée par les tornades blonde, brune et rousse, du moins le suppose le narrateur.
Stoïque la jeune femme à la beauté éclatante reprit, s'attendant à voir débarquer un troupeau de licornes ou autre bestiole mythique, une autre entrée fracassante servant de diversion au blond Judaïque ? Une façon d'éviter les questions qui dérangeaient, un pacte qu'il aurait passé avec le malin, allez savoir, la brune avait une imagination débordante.




Avez-vous entendu ma dernière réponse Kartouche ou faut-il que je récapépète depuis le bégut ?
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Kartouche
Navré, j'étais plongé dans le spectacle de ces demoiselles réglant leurs torts, et je me demandais bien ce qui pouvait rendre une femme aussi furieuse...

L'article que vous mentionnez est intéressant en soi, mais n'a aucun intérêt pour votre problème : la loi n'interdit pas la politique économique menée par la cité de Limoges sous mon mandat, ET le comte ne s'y est pas opposé opposé. Ce texte ne sert donc à rien dans ce contexte, sans démonstration du contraire.

La bonne journée, j'ai d'autres choses à faire. Si la loi était contre moi, cela fait longtemps que vous auriez porté plainte ; vous n'avez pas besoin de m'avoir sous la main pour ça.

Sourire narquois qui raye le visage du juge, avant qu'il ne remette son chapeau.
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