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[RP] Salle d'audience du Conseil.

Seleina
Hum...

Une précision au passage. Si je n'ai pas porté plainte c'est justement parce que cela demande éclaircissements. Je n'ai pas pour habitude d'agir inconsidérément et en dépit du bon sens. Ceci étant dit, vous ne m'avez pas convaincue. Le fait d'avoir agi comme vous l'avez fait démontre les limites de cette loi dont on peut faire trop facilement l'interprétation que l'on veut.

Il faudra sans aucun doute la revoir. Afin d'éviter que tout et n'importe quoi soit mis en place parce que politiquement économique comme vous dites.

De plus j'éxècre le genre d'arguments que vous m'avez servi quand je suis arrivée... Vous n'êtes pas au dessus des lois, tout conseiller que vous êtes, il serait bon que vous ne l'oubliiez pas. Et cessez d'imaginer que vos opposants cherchent par tous les moyens à vous coincer, c'en devient lassant. Sur ce... Je vous remercie et vous souhaite une belle journée.


La brune s'inclina, légère et partit vaquer à ses propres occupations.
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Hema
Une gamine se présente devant la garde de la salle du conseil vêtue de haillons et d'une couverture miteuse autour de la taille.

J'demande une audience auprès du comte pour embauche illégale de la maréchaussée de Limoges.


Elle attend ensuite qu'on la reçoive dans la salle du conseil.
Arnaut_de_malemort
De Comte reconnu il n'y avait point encore, mais seulement un candidat dans l'attente de la royale approbation. Le Malemort, déjà très largement lancé dans ses projets ambitieux pour le Limousin, dont il ne tarderait pas à faire part à son peuple, fut prévenu qu'une jeune demoiselle souhaitait le rencontrer. Comme à l'accoutumé, le Malemort avait à souhait d'être proche de son peuple, et de répondre aux doléances de lui-même. Avisant les huissiers d'introduire la jeune femme, il se repris la lecture d'une missive en attendant.
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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Hema
Suivez moi.

Surprise, elle l'était. Mais elle suit, docile, jusqu'à être menée face à un homme d'un âge indéfini.

Maladroitement, elle se lance dans une sorte de révérence qui n'en a que le nom, puis, après s'être éclairci la voix, s'adresse à lui, ne sachant pas du tout qui il était.


Le bonsoir. Je viens vous voir car j'ai été victime d'une injustice.
Hier, j'ai été embauchée par la maréchaussée pour monter la garde à Limoges. Le salaire promis était de 15 écus. Seulement en demandant mon dû aujourd'hui, j'nai rien eu... sir. Rien du tout. Et en plus, on me dit que j'ai eu tord de quitter le groupe de la maréchaussée alors que le clocher avait sonné les onze heures de la journée depuis un moment. Une excuse... mais pas une raison... j'pense...
Je demande réparation. J'ai du accepté la générosité de Dame Victoire, la tribun de la capitale, pour pouvoir manger. Il me reste tout juste un écu afin de régler la taxe nocturne de Limoges, sans quoi, en plus, on m'aurait jetée sans hésitation dans une geôle...


On pouvait bien voir qu'elle était gênée. De quoi ? Ca pouvait bien être d'être ainsi fagotée devant un noble. Ou de se trouver dans un lieu de hautes instances. Ou encore parce qu'elle venait quémander pour un salaire jugé minable par certains. Ou encore parce...
Enfin, bref. Elle s'était tue. Attendant un verdict qu'elle craignait contre sa faveur.
Hema
Hema ne savait pas comment interpréter le silence. Réflexion ? Indifférence ? Indignation ? Gêne ? Allez savoir.
Un peu mal à l'aise, elle reprit la parole, pour prendre congé.


J'vais devoir me retirer, parce que j'dois travailler chaque jour si j'veux manger et rembourser Dame Victoire et payer les impôts qu'on me demande et...
J'espère recevoir réparation de la part de la maréchaussée. Bien que le lieutenant se soit excusé en son propre nom, j'imagine qu'on me mettrait en procès si je ne payais pas le salaire d'un employé... J'pensais que ce serait la même chose pour le comté... Mais j'ai du m'tromper...


Elle se retint de dire ce qu'elle pensait, et d'ailleurs, je ne dirai pas ce qu'elle pense à ce moment là. Elle ne s'était pas retenu en présence d'autres personnes à Limoges.
Une chose est sûre, c'est que bien que polie en sortant de la salle d'audience, on pouvait voir qu'elle était aussi déçue.
Mais ça, ce ne serait certainement pas la dernière fois.


J'vous souhaite la bonne soirée, sir.
Arnaut_de_malemort
- ZZZZZzzzzzzZZZz

Le Malemort, en manque complet de sommeil, c'était endormi sur son parchemin, et déjà, un filet de bave émergée, venant dissoudre l'encre qui s'imprimer peu à peu sur le visage du Comte.

- Votre Altesse, réveillez-vous ! Heu... Vous vous êtes assoupie en pleine audience. C'est que... la demoiselle est partie... je... enfin...

Sursaut ! Fin de doux rêves. Les malheurs du Malemort avait vraiment rongé son énergie. Evidé, le jeune homme pourtant en pleine force de l'âge, avait honteusement perdu le fil.

- Hein quoi ? Pourquoi vous ne m'avez pas réveillé ? Le soleil est déjà couché ? Je dois prendre la route pour Paris. Par les saintes couilles de feu le pape Eugène ! Faites prévenir Elisa qu'elle me remplace ici.

Dans un geste délicat, il se remit les idées en place, et sur le chemin, donna tout de même les ordres afin que la requête qu'il n'avait pu ouïr sans traiter prestement.
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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Plum
Ah cette fameuse salle d'audience, toujours aussi accueillante, enfin fallait s'en persuader. On aurait plutôt dit que tout avait été fait pour faire fuire la populace. Remarque, ceci était une constante la communication limousine étant relativement proche du cerveau d'une huitre.

Il éclaircit sa voix en voyant le valet le regarder d'un regard inquisiteur.

Bien le bonjour,

Plum de Sault sur Sisson je requiert une audience auprès du conseil afin d'avoir des compléments sur la dernière publication comtale datant d'il y a deux jours et signer par le comte lui même. Notamment le retrait de la charge de recteur en fait.


Il le regarda consigner le registre, le salua de la teste amical pour une fois qu'il grognait pas, ou pas encore et s'installa dans l'attente d'être reçu, enfin si il avait de la chance. Quelques paysans étaient là, sans doute pour des histoires de poules ou de patate, à moins que la poule ne sot une patate ? il se perdait dans ses réflexions ..
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Erabal
Passant par la salle d'audience... aperçoit Plum... entre et l'écouteSalut à toi Plum... je vais attendre avec toi si tu veux bien...
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Arnaut_de_malemort
- Messire Comte, un certain Plum de Sault Sur Sisson souhaite avoir audience auprès de votre personne.
- Plum de Saucisson ? Qu'est-ce qu'il me veut ?
- Il a évoqué votre dernière annonce, notamment le retrait de la...
- De la charge de recteur à Antonia, je me doute. Je pensais qu'on aurait droit à des prémisses plus classiques, les murmures en taverne, les monologues indiscrets, tels les oiseaux de nuit qui régnent sur un décor obscur...

A certain moment d'extrême lassitude, on met soudain, sans condition, sa complaisance entière dans un être, ou une décision inattendu. Naïveté ou lâcheté, ou tire un trait sur l'avenir en perpétuant l'instant. C'est alors le Malemort, l'enfant, qui régente soudain celui qui plus que jamais, se croit un adulte.

- Et bien non ! Je n'ai ni le temps ni l'envie d'accorder mon temps à un querelleur. Les mauvais élèves ne se moquent des bons que pour leurs qualités. Je ne le recevrais donc pas aujourd'hui. Vous n'avez qu'à inventer une excuse.

Le valet avait reçu ses ordres. Contre le Malemort, inutile de discuter. Hochant d'un dodelinement de tête, il se retira, avant de retourner en salle du trône, où l'attendait l'homme.

- Heu Maistre Plum, Notre Grandeur est indisposé pour le moment... heu... il est... heu... l'hiver... il est prit d'une méchante colique... Préférez donc une missive.

Ah misère ! ça pour excuse, s'était vraiment de la bonne ! Plus c'est gros, plus ça passe. Le valet perla quelque goutte de sueur devant le mensonge, qu'il du concéder malgré lui, et se retira à ses affaires communes.
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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Erabal
sourit en voyant entré le valet... se dit que le comte ne viendra pas...

léger haussement d'épaules... regarde Plum

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Plum
Il sourit en voyant le valet, bougonnant bien plus à la réponse marmonnant dans sa barbe imaginaire : La colique, au vu ses mandats, il doit y être habitué pour conduire une politique si proche des latrines. Grommelant de plus belle, il haussa les épaules et regarda le valet, mi figue mi raisin.

Une colique ? il en a pour deux trois jours, je repasserais à ce moment, plutôt qu'un échange informel de pigeons, enfin par pigeons. J'ai suffisamment l'impression de me faire pigeonner pour lors. Il glissa deux piécettes dans la paume du valet, et sourit à Erabal,

Allons donc boire une bière si tu le veux bien, le porte parole a aussi une courante ou il a la tête dans les caniveaux à moitié saoul ? ou sous un jupon quelconque peut-être ? tu sais quelque chose toi qui siège au conseil ?
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Erabal
Sourit à la remarque de Plum...et répond... poliment

Je t'invite, je ne me mêle pas trop de ces discussions de jupons ça ne mène à rien, intéressant à entendre... il y a toujours une ou deux informations qui traînent sous certains jupons... mais à répéter, bof. Et je ne pense pas qu'Elisa. laisse quiconque entrer sous ses jupons...

sourit, imaginant la scène... secoue la tête

Allez, allons y une et ensuite je reviens ici, un peu de travail à faire quand même.
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Gueldnard
L'heure était venu de sortir de sa tanière. Ressourcé le blond de l'autre côté de la barrière allait pouvoir demander quelques éclaircissements.

Bonsoir, pourrais je avoir audience avec le Comte du Limousin et de la Marche ?
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Victorine
Victorine passait par-là, houlala débordée de travail. Elle tenait sous son bras d'énormes piles de feuillets, de listes, de relevés, de rapports d'espions, de contrôle des transferts dominicaux. Eh oui, c'est très très compliqué la vie de connétable. Sans parler des dossiers à étudier pour conseiller le Comte, pour l'université, la taxe, le palais de justice, le ... Victorine s'arrêta net devant l'ancien Comte. Tiens. Il connaissait cette salle lui ?

Elle ouvrit a bouche comme pour parler. Puis se ravisa. Un homme capable de lui dire, "à propos de feu, comment va votre père", était à peine digne de son attention.

Elle ouvrit une porte annexe et disparut dans les méandres profonds du château comtal, laissant derrière elle un doux parfum de chair fraiche.

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Arnaut_de_malemort
- Votre éternelle Grandeur ! Votre prédécesseur, l'hoooorrrrriiibbbbllleeee Gueldnard souhaite vous parler. Avez-vous encore la coli...heu...êtes vous disposé à le recevoir ?
- Bien sûr ! Attendez, que je finisse de pavaner !

Le Malemort finissait de pavaner, quand dans signe de la main, il ordonna qu'on ouvre les portes menant à la salle du trône, et de faire ainsi introduire Gueldnard de Saint Viance. L'homme aurait pu être reçu par des pétales de roses, des danseuses orientales, des lits de caramelles, mais non, tout ça était réservé pour les femmes. Tout en dodelinant de la tête, le Malemort accueillit Gueldnard.

- Alors mon brave ? Que puis-je pour vous ?
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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
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