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[RP] Salle d'audience du Conseil.

Gueldnard
Gueldnard vit arriver le morveux et le suivit de marbre. Face à lui, il écouta le fils tant cajolé lancer la conversation avant d'exposer sa venue.

Bonsoir. Dans un premier temps, j'aimerai savoir quels sont les projets du Conseil Comtal. C'est un désir qui touche l'ensemble du peuple du Limousin et de la Marche. Bien que vous ayez abandonné de projeter un programme pour des élections pour sombrer dans la démagogie, avis personnel je le conçois, il serait préférable que vous teniez informé le peuple de vos projets.

Selon votre réponse, d'autres questions viendront à être posées.


Patiemment il attendit que le régnant lui expose ses desseins.
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Arnaut_de_malemort
Il n'en croyait pas ses oreilles, au point d'en rester bouche bée. Et c'est ce qu'il fut, quelque instant, trop désappointé pour répondre sans vaciller. Ces moments de rages intérieurs, ou de profond désespoir. Où sont-ils tous passé ces détracteurs valeureux ? Où sont-ils ceux qui savent encore pourquoi ils se battent ? Assurément point en face de lui.

- Visiblement, la bienséance, comme la politesse, sont des qualités qui vous font défauts. Ce n'est pas vraiment la meilleur manière d'obtenir des réponses. Quant à l'état du Comté et ce qui doit être fait, vous le savez aussi bien que moi. Je ne prends que votre suite. Les projets sont retardés car malheureusement la guerre accapare tout notre temps. Mais comme vous avez pu le voir, nous avons mit un point d'honneur à réformer l'université. Vous prendrez pleinement connaissance de cela lundi. Nous espérons également pouvoir nous occuper de la COLM, mais le travail de Wolfloner et Aldraien est plutôt encourageant. Et il y aura bien sûr, la justice. Les autres réformes seront mineurs. Si vous avez d'autre question, je puis évidemment y répondre, merci cependant d'y mettre les formes.
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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Gueldnard
Blabla, au diable les manières, il avait d'autre choses à foutre.

Ce qui compte être fait pour le Comté nous ne le savons pas aussi bien que vous sinon nous ne viendrons pas demander ces informations. Informations qui ne sont pas exposées clairement mais soit...
Réformer l'université alors que nous avons besoin de monde pour se tenir prêt au combat, chose essentielle donc ...
Donc pas de projets clair à présenter au peuple avec vos intentions. Si vous n'avez pas le temps, un porte parole est nommé pour cela il me semble. Porte parole qui devrait être actif surtout lorsque cette dernière prétendait au trône du Comté mais là n'est pas le sujet.
Nous allons donc y aller de nos questions.

Nous reprennons un de vos courriers envoyé au peuple du Limousin et de la Marche lors de la période des élections. Courrier original qui nous a été gracieusement partagé par Kiboki lors de la période électorale. Puisque nous ne sommes pas pressé et que nous ne manquons pas de manière, nous allons vous en faire la lecture. Peut être cela vous rappellera ce temps non lointain où vos nourrice s'occupaient de vous et vous contaient de merveilleuses histoires.


Jean Némar. Jean est l'un de mes assistants ; comme bon nombre de personnes qui nous ont élus et que nous prétendions servir, Jean vit dans un village dans lequel il n'y a plus de pain, à cause de la guerre et des impôts. Lui et sa famille n'ont plus de bougies pour lire et étudier à la nuit venue. Le Comté du Limousin avait jusque là toujours fourni ces services de base. Mais aujourd'hui certains parmi nous au conseil veulent augmenter les impôts pour combler la fosse creusée par leur inaptitude, sans aucune pensée pour les besoins fondamentaux à la survie des gens. Si ce n'est pas pour les personnes comme Jean et ses enfants, alors pour qui nous battons nous ? Ma famille, votre famille, les élections sont censées porter au pouvoir des individus capables de diminuer la souffrance des peuples, pas les augmenter.

Je soutiens nos vaillants soldats, qu'ils viennent du Limousin ou d'une quelconque provinces toujours fidèles à la royauté. Mais si jamais nous continuons à appauvrir nos peuples, à manquer à notre devoir de représentativité, ce ne sera pas sur le champ de bataille que le ponant nous vaincra, mais au coeur même de notre Comté. Par conséquent, il est de notre devoir et de notre responsabilité de préserver la vie et l'épanouissement de tous ceux qui nous entourent.

C'est pourquoi, si comme moi, vous voyez ce que je vois, vous ressentez ce que je ressent, si vous désirez ce que je désire, alors je vous demande de vous joindre à moi et à la liste VACHETTE, et dans sept jours, devant les portes du Conseil, tous ensemble, nous leur feront vivre un mandat que ni eux ni le monde ne pourront oublier !

Votez Vachette
Arnaut de Malemort


Donc vous promettiez de la nourriture, une absence de la hausse des impôts et à ne plus appauvrir le peuple. Nous avons constaté que nombres de produits avaient été taxés. Cette mesure aurait pu être prévue plus rapidement mais au final elle est enfin arrivée. Nous savons que le Comté a besoin d'argent mais d'après vos promesses vous ne voulez pas augmentez les impôts. Cette taxe est un impôt au quotidien donc notre question est la suivante, comptez vous diminuez l'imposition sur les échoppes et les champs lors des prochaines levées. Si oui à hauteur de quel montant ?
Vous aviez promis nourriture afin que chacun ne puisse manquer de rien à bon prix. Malheureusement le prix de la nourriture a augmenté mais c'est la loi du marché. La rareté se paie au prix fort mais nous venons à la spéculation qui sévi à Limoges.

Nous voudrions savoir où en était l'affaire d'escroquerie concernant Aymeric. En effet, la plainte a été transmise par les autorités compétentes de la ville de Limoges et l'affaire n'est toujours pas à l'ordre du jour au tribunal. Connaissant votre profonde affection pour ce personnage qui nous rappel au bon souvenir du procès pour Haute Trahison à votre encontre suite à des pots de vins de la part dudit Aymeric, nous espérons que ce dernier sera rapidement traduit en justice afin de répondre de ces actes.

Défendeur d'un marché à prix haut dont vous avez vanter les mérites avec Kartouche sur Limoges lorsque celui ci était à la tête de la mairie, vous avez pris une décision quant à un plafond de vente du pain et du maïs. Cette mesure est un peu contraire à vos principes. Avez vous toujours l'idée d'un marché à prix haut avec les conséquences que cela engendrera ?

Les unités de chaque village censées faire appliquer le décret que vous avez édicter visant à fixer un prix maximal sur le maïs et le pain ont ils reçu une enveloppe afin de faire appliquer la loi ? Vu l'état des finances du Comté nous pensons que ça n'est pas le cas. Donc, comment comptez vous faire appliquer la loi en cas de grande spéculation sur des marchés où les municipalités n'ont pas ou peu de moyens financiers ?

Comment comptez vous redresser l'économie du Limousin et de la Marche sans augmenter les impôts comme vous l'avez dit dans votre courrier initial ? Dans nos souvenirs, votre mère, la Reyne de France, doit encore quelques centaines d'écus au Comté, 500 ? 700 peut être suite à l'affaire de votre cousin qui était parti avec le montant des soldes alloués aux soldats. Vous connaissez bien l'affaire puisque vous avez voulu le mettre en procès une seconde fois pour ces faits. Nous ne doutons pas de voir l'argent rapidement revenir dans les caisses du Comté car comme vous aimez à le rappeler, vous êtes une grande famille, forte et riche.

Nous devions aussi récupérer 3 000écus en BA suite à la guerre de Bretagne mais lors de nos précédents mandats, aucune personne ne pût récupérer cette argent du fait de la guerre. La situation actuelle permet elle d'aller récupérer cet argent ? Si oui comment comptez vous l'investir ?

Par ailleurs, il semblerait que Kartouche ait démissionné du conseil comtal puisqu'il ne pouvait assumer sa charge au début de votre mandat. Le temps est passé et selon les bruits qui courent, ce dernier aurait encore accès aux salles du conseil comtal. En vertu du Coutumier qui nous régit, seul 12 conseillers peuvent siéger au conseil comme le stipule l'article 8 du livre premier du Coutumier. Une exception peut être faite si le sujet est noble du Limousin et de la Marche comme le stipule la charte de la noblesse inscrite au livre 4 du Coutumier du Limousin et de la Marche. Hors, Kartouche n'est pas membre de la noblesse du Limousin et de la Marche et n'est plus en mesure de siéger au sein du conseil du Limousin et de la Marche puisqu'il n'est plus conseiller. Ses clefs doivent être reprises immédiatement à moins que, puisqu'il semblerait que chacun puisse venir siéger au conseil comme ça lui plait, laisser les portes du conseil ouvertes au public.

Autre question, une armée menée par Titca a vu le jour. Pouvez vous nous dire quels seront ses missions ? Cette armée ne dispose pas du prestige d'une armée venant du BA ou d'un quelconque allié puissant. Si combat il y'a, comptez vous confier nos effectifs sous la bannières de nos alliés ou allez vous les faire combattre sous la bannière de cette armée ? Question stupide mais nous avons en mémoire le fiasco de la Limougeaude en Poitou et nous espérons que pareil mésaventure ne se reproduira pas alors que d'autres armées plus puissantes sont disponibles.


N'ayant pas quitté un instant le regard d' Arnouille , Gueldnard rajouta pour conclure.

Nous attendons donc réponses à nos nombreuses questions qui nous en apprendrons un peu plus sur les intentions que vous avez pour le peuple du Limousin et de la Marche.
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Arnaut_de_malemort
La politesse est l'ensemble des règles acquises par l'éducation. Elle comporte une double finalité : faciliter les rapports sociaux en permettant à ceux qui en usent d'avoir des échanges respectueux et équilibrés ; faire la démonstration de son éducation et de son savoir-vivre. Pour les bouseux, c'était de la peccadille de noble. Pour Arnaut, ce principe était à la base de la noblesse, une des règles fondamentales sur lesquelles le reste se construit. C'était comme ça, et puis c'est tout. Un cadre rassurant. Inutile donc d'en sortir. Il fit donc patienter son interlocuteur. D'une part, parce qu'il avait beaucoup parlé, et d'autre part, car à nouveau, les formes n'y étaient pas.

- Nous avons plus que javais besoin d'érudit pour faire fonctionner les armées et les institutions comtales. Le nombre de personne en mesure de fournir les parchemins d'états est bien trop faible, exposant ainsi le Comté à leurs caprices. Nous retrouverons en vous les mêmes reproches poncifs de Zeinar. Puisqu'apparemment, la confidentialité du Conseil n'est plus un principe élémentaire, je vous renvoi vers votre sycophante. Inutile de m'ennuyer à répéter les mêmes argument, puisque de toute évidence, vous le faites pour le plaisir de la contradiction, et que cette causerie serait bien unilatéralement argumenté.

Les discussions sont actuellement en cours avec les maires afin de justement, faire évoluer la situation vers un apaisement des échanges inutiles, et surtout, une réduction drastique des dépenses. Pour le pain de Limoges, vous avez des boulangeries, faites donc ce qu'il y a a faire pour le bien de la capitale.

En ce qui concerne l'économie, il est vrai que nous avons beaucoup de travail. Inutile de lancer de vain débat, surtout après quatre mois sous votre gouvernance. Faites les bilans de vos mandats, vous répondrez à beaucoup de vos questions. En ce qui concerne Kartouche, et comme pour beaucoup d'autres sujets, cela a été soumis et approuvé par un vote du conseil comtal et par moi-même. Le reste de vos questions trouveront elle-même leur réponse dans le temps.


Il avait beaucoup à dire, et sûrement aurait-il d'avantage développé si l'interlocuteur avait une autre identité, ou a défaut, anonyme.

- Ne confondez donc pas mes ambitions pour le Limousin, et les arguments qui nourrissent le moulin de votre haine et de vos querelles. Inutile donc, d'aller faire part de vos interprétations douteuses au peuple. Si vous avez un tant soit peu de respect pour lui, laissez le donc juger.

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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Dhea
Quand elle avait reçu la missive qui sentait bon le lys et la prune, Dhéa avait sautillé tout en battant des mains (les connaisseurs et les fans, Sissi elle en a, de Dhéa auront reconnu la figure de l'otarie) en hurlant un strident iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Comment qu'c'était trop d'l'balle. Vite fallait qu'elle en informe le Comte.

Après avoir fait la route au triple galop, elle traversa les couloirs du castel, sans se perdre pour une fois, en hurlant son
iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii.
Elle déboula comme un boulet sur une muraille en salle d'audience où elle était sûre de trouver le Comte tant il se souciait de son peuple.
Elle remarqua que son génialisime labyrinthe n'était plus.

- iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
Hop bousculade d'un gens, on s'en fiche.
- iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii Votre Grandesse !! Iiiiiiii votre Alteur !! C'est trop incroyable !! J'suis tellement contente.

Discrètement, bah ouais c'est quand même une missive privée, elle montre la royale missive au Comte.
Celui-ci n'a pas le choix que de se laisser entraîner par une Double surexcitée. Elle l'attrape et danse avec lui la danse de la Victoire.
Non seulement le Comte est devenu sourd mais en plus il a la tête qui tourne. C'est dur d'être Comte.


-Bon c'est pas tout, hein, mais j'dois préparer mes malles. On s'revoit au Louvre dans les appartements royaux.

Rebouculade du gens et retraversée du castel aussi rapidement et bruyament avant de rentrer à Droux faire ses malles.

Si la Vicomtesse avait fait son entrée plus posément, elle aurait entendu une partie de la conversation et elle n'aurait pas manqué de vomir. Elle aurait aussi remarqué qui était le gens qu'elle avait bousculé. S'excuser ? Pour une bousculade ? Après tout une bousculade vaut bien un meurtre!
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Plus ne m'est Rien !!
--Ze_narrateur
Le serviteur posté devant la porte de la salle d'audience eut à subir l'envolée corporelle de la Droux.

Tempêtant intérieurement, il demanda au garde à ses côtés.

Dites, elle n'est pas morte elle ? Parait que le comte l'a tuée et qu'elle aurait même écrit, selon la rumeur, un livre intitulé : "Gueldnard m'a tuer."

Pourtant, elle fait illusion là. Frétillante comme un gardon. Pour une morte, elle a la forme c'est sûr. Je dirais même plus... Les formes... C'est mon pied qu'elle a écrasé en entrant qui en atteste.
Vicomtesse compte double, elle porte bien son surnom.
Icarasht
Dans l'ombre du Comte, le Déchu... Debout, fidèle - tant que la fidélité lui rapportera quelque chose naturellement - attendant patiemment, tel le mauvais vizir derrière son Sultan. La Vicomtesse venait de recevoir une bonne nouvelle visiblement. Il sortit donc des ténèbres.

- Ma chère Vicomtesse, voilà qui est des plus agréable de vous voir ainsi. Il semble que les Ysengrin aient la grande faculté de revenir lorsqu'on ne s'attend nullement à eux. Que nous vaut tant de joie et liesse ? Je n'ai malheureusement pas été mis dans la confidence.
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Mais pourquoi est-il aussi méchant ?
--Admirateur.
Citation:
A la plus douce de toutes les Princesses, à la plus belle des étoiles que le ciel ait pu porter.

Qui suis-je n'a point vraiment d'importance séant. La seule chose qui importe, qui m'importe, c'est vous. Pourquoi ne pas me présenter puisque je semble si prompt à vous complimenter me demanderez vous ? Tout simplement car si les mots ne peuvent mentir, les apparences le peuvent, et je vous vois d'avance vous gausser de l'apparence pitoyable que je puis transmettre au premier coup d'œil, que vous avez très joli d'ailleurs.
Je suis bien loin de la Haute Noblesse de France à laquelle vous appartenez, mi estrella, tellement loin que je dois n'être qu'un grain de sable face à vous, sable que vous réchauffez par votre seule présence. Si vous saviez comme vous m'êtes indispensable ! Comme chaque jour, lorsque j'ouvre les yeux, je ne rêve que de les ouvrir sur vous. Votre absence est digne d'un calvaire pour moi, et passer à la torture serait bien moins douloureux qu'une journée de plus passée loin de vous.

Je ne suis point le Prince qui pourra vous charmer et vous offrir ce que vous méritez, Altesse, et cette prétention est hors de ma portée. Mais je puis néanmoins vous abreuver de mes mots qui, je l'espère, feront naître une ombre de sourire au coin de vos lèvres parfaites et sensuelles. Pardonnez moi cet élan d'affection charnelle, mais comme j'aimerais pouvoir les effleurer, ne serait-ce qu'une seconde ! Goûter à ce délice interdit, voler un peu de votre chaleur pour me l'approprier et la garder tout contre moi.
A défaut, ma mie, je me contenterai aussi d'un simple sourire à côté duquel les étoiles semblent bien fades. Ou même d'un hochement de tête, prouvant que pour votre magnificence j'existe réellement. Savez vous qu'il n'existe aucun sentiment plus rabaissant, plus oppressant, que celui de se sentir mépriser ? Au-delà même ! De voir que la personne que l'on aime du plus profond de son âme est indifférente à nous ?

Oui, Elisa de Lahaye Malemort, oui ! Je vous aime, bien plus qu'il ne serait raisonnable de vous l'avouer. Je vous aime, qu'importe que la logique ou l'Église réprouvent mes actes ! Depuis ma naissance et jusqu'à ma mort, vous êtes l'âme qui aurait dû rejoindre la mienne dans un élan fraternel. Sœurs, elles auraient dû l'être. Incomplètes pour l'heure; séparées par un triste coup du sort, implacable destin qui ne leur permettra jamais de fusionner.
Je vous aime ! Oh, depuis bien longtemps. Depuis qu'un jour, au détour d'un établissement, je vous ai aperçu. Fragile, avenante; si froide pourtant ! Carapace que tout ceci, je m'en convaincs. Vous êtes la sensibilité même, et n'importe quel poète s'en trouverait inspiré, tous les peintres du Royaume vendraient toiles et huiles pour ne pouvoir que vous apercevoir.
Je suis plus chanceux qu'eux : j'ai su saisir cette occasion. Comme j'en souffre ! Prisonnier d'une cage que je n'aurais jamais le courage de briser. Triste esclave d'un amour qui ronge mon cœur tout en le portant vers le haut.

Je reste à jamais votre obligé, mi estrella.

N. de...,
votre serviteur.
Gueldnard
Amusé, le blond regarda le Comte dans ses grands airs. Comme à l'accoutumé, il se donnait de l'importance. Paraître fort, resplendissant et tant d'autres vertues pour être plus saint que le pape mais hélas, il ne suffit pas de se dire sage pour l'être. A se flatter sans cesse en regardant son miroir, l'on ne fini que par convaincre sa propre personne. Tel Narcisse voulant embrasser son propre reflet dans l'eau avant de se noyer, La vanité n'apporte rien de bon.
Fixant le morveux fier dans sa bien aisance il secoua légèrement la tête de gauche à droite. Sa politesse n'est que fourberie. Bien trop attaché à s'occuper de son image il en oublie la franchise et la droiture. L'on dit souvent que les images sont trompeuses et il suffit de creuser pour voir que cette image de bon enfant tendre attachant n'est que foutaise.

Une réponse retardée par un cri de catin et quelques effleurements plus tard, l'homme pu enfin répondre.


Nous connaissons votre projet puisqu'il avait déjà été exposé lors de votre précédent mandat. Du réchauffé en somme mais vous défendez vos idées. Une réforme ne comble pas le manque de personnes. Zeinar et nous possédons les même idées en effet, c'est pourquoi nous avons partagé une liste commune véhiculant nos idéaux. Mais pour votre plus grand déplaisir, Zeinar ne nous a aucunement colporté de quelques informations émanant du conseil. Nous savons assez observer les mouvements et les réactions du Comté pour deviner ce qu'il se passe. Certaines servantes du château ont la langue bien pendue. Les rumeurs se propagent aussi vite que le feu dans la paille. Il n'y a qu'à tendre l'oreille pour les cueillir.

En ce qui concerne le pain nous faisons fonctionner nos fourneaux autant que nous le pouvons et revendons notre pain à la mairie de Limoges qui le met à disposition des villageois et des forces armées donc la question se porte toujours. Le débat sur l'économie de mon mandat a été fait. Lors du premier mandat, suite à une forte menace nous avons plus que limité les dépenses. Les soldes ont été beaucoup moins importante que lors de l'épisode Nilas alors que nous étions en guerre mais nous ne parlons pas de notre passé, nous souhaitions parler de l'avenir et de vos projets qui restent encore à ce jour inconnus. Il est bien plus aisé de ne pas donner d'objectifs ainsi l'on a pas à subir le reproche de ne pas les avoir accompli.

Mais soit j'entends bien votre volonté criante d'esquiver les questions et de ne pas y répondre. Cacher encore et toujours ce qui est difficile à admettre. La démagogie est bien plus facile et un outil que vous maniez depuis fort longtemps. Pour juger, encore faut il avoir tous les éléments qui permettent de se faire une opinion. C'est comme servir un seul menu au repas, l'on est sûr de voir ce menu commandé pour le repas.

Le dialogue est vain et nous vous laissons dans vos propres interprétations.

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Gabin
La salle d'audience, il n'y avait pas mit les pieds depuis des mois, mais à vrai dire, cela ne lui avait pas manqué au blondinet, ce n'était pas le lieu le plus lumineux et gaie qui existait au château.

- Une question pour moi! Le doyen du domaine militaire, le Sénéchal donc, à un mandat de quatre mois, cependant celui du Sénéchal est de trois. Alors comment cela fonctionne t-il?
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Plum
Bien le bonjour le valet, tu te souviens de moi ? Petit sourire en coin avant de lui rafraichir la mémoire, faut dire qu'il devait en voir passer du monde vu la communication somme toute blafarde dont faisait preuve ce conseil.

Sa Grandeur avait été pris d'une colique et ne pouvait pas me recevoir. J'espère qu'il se sent mieux j'aurais des questions à lui poser au sujet de l'université et de la mine située près de Guéret. Prenant le registre du valet il remonte les pages et tapote son nom: voilà icelieu ...Il s'éloigna doucement en direction d'une fenêtre à travers laquelle il embrassait du regard la cour du château.
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Arnaut_de_malemort
Le Comte n'avait plus la colique. Et pas de diarrhée en vue, même pas un autre faux prétexte à rétorquer. Tant pis, il fallait s'y résoudre, il s'en accomoderait. De quoi pouvait-il bien s'apeurer ? Après tout, Comte, Prince, la situation de son rang lui donnait ascendance sur à peu près tous le monde. Parfois, il se prenait à se prendre lui-même de haut, de sorte qu'il n'en ressortissait que grandit. Il fit donc signe de le faire rentrer.
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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
Gabin
Le blondinet croisa les bras et soupira fortement et bruyamment. Déjà qu'on ne lui répondait pas, il fallait en plus que quelqu'un lui passe devant. Pfff!
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Plum
Saluant de la teste le nouveau doyen de l'armée qui ne maitrisait même pas la totalité des matières, il rentra dans la salle d'audience, chapeau sous le bras et s'inclina devant le Comte.

Bonjour vostre grandeur, et merci de me recevoir, j'espère que vos soucis de santé ne vous ont point trop incommodés.
Il toussa comme quoi, la formation des medicastres avait aussi son intérêt l'air de rien.

Je m'interrogeais sur les raisons et motivations de vostre intervention au sein de l'université. Tout a commencé par un limogeage de la rectrice qui et je vous cite est plus formatrice qu'éducatrice. Mais en soit, comment formez vous quelqu'un à occuper une tâche sans l'éduquer ? Là j'avoue que je ne vous suis pas le moins du monde. Et lui avez vous fait part de cette remontrance, qu'a t'elle répondu ?

Deuxièmement, et toujours au sujet de cette démission, les étudiants n'ont pas été amenés à voter, j'en déduis donc que c'est une décision soit du conseil soit de vostre propre personne. Pouvez vous tranchez de manière claire à ce sujet ?

Troisièmement, d'où diable avez vous sortis les 3 recteurs? Hormis Dame Eloin que l'on entrevoyait assez régulièrement, les deux autres sont de parfaits inconnus pour la majorité si ce n'est la totalité des étudiants. Et qui plus est, malgré leur nombre impressionnant, aucun n'est en capable de répondre aux attentes des étudiants.C'est une élève qui a dû poster la réforme mais j'y reviendrais plus tard. La seule réponse de votre rectrice est "allez voir le comte". Je sais que vous avez un porte parole qui sert à tout sauf à cela, mais je me demande la pertinence d'une telle rhétorique. Venir dérange le comte, d'autant que vos capacités sur la gestion de l'université me semblent bien réduites, pour des choses qui pourrait être réglées en interne me semble pas approprié maintenant si c'est vostre bon vouloir, il faudrait communiquer cela aux étudiants. Par ailleurs, quel est leur degré d'éducation ? Ont ils achevés la majorité des voies ? l'ont il seulement commencés ?

Concernant cette réforme, la première chose qui me heurte, et je cite là encore
Citation:
La mise en place d'un système dynamique et pérenne assurera la formation des érudits
N'était-ce pas là le motif de renvoi d'Antonia, qu'elle formait sans éduquer ? Et maintenant vous voilà demandeur de .. formation. Avez vous que c'est risible non ?
Si l'on va un peu plus au fond des choses, pourquoi ne pas l'avoir porté aux votes ou au moins aux remarques des étudiants ? Après tout, il y avait eut des sondages très précis demandant si l'on devait favoriser ou non une voie. Les réponses avaient été négatives et l'on s'était attacher à proposer un enseignement varié. Chose que vous allez visiblement allégrement contourner. Il peut y avoir différentes solutions pour augmenter le nombre de fonctionnaires. Le plus simple serait d'ouvrir ces postes aux étudiants des autres voies, certes cela rend le travail du bailli plus compliqué car nous ne pouvons fournir plus de 10 PE mais le vivier est exceptionnel et n'a jamais été exploité.


Pourquoi avoir forcé la mise en place de cette réforme qui soit dit en passant, n'a toujours pas permis l'ouverture de l'université. On vois là la priorité d'éducation chère à vostre conseil en faisant poireauter les étudiants pour un formulaire dont les informations sont déjà renseignées à droite à gauche.

Passons maintenant aux mines si vous le voulez bien. J'ai reçu un pigeon de vostre part, là encore me demande ce que fait le porte parole faisait enfin je le sais que trop bien remarquez, concernant l'augmentation du salaire minier de 2 écus par travailleur.
Quel est le nombre de travailleur pour atteindre la rentabilité du système ? Les conseils vous précédant, dont un des vostre il me semble bien, avaient toujours refusés une telle démarche dans le souci de préserver l'économie. Ce seuil de rentabilité a t'il été atteint ? l'est il quotidiennement ? Je pense qu'il serait judicieux de créer un indicateur montrant le nombre de travailleur à la mine. Il pourrait être affiché par le cam dans la salle des maires et serait relayé à Bourga et Guéret par les deux bourgmestres. Cela nous permettrait de visualiser rapidement la pertinence de vostre réforme.


Vous dites, et je vous cite encore,
Citation:
Par ailleurs, si la mine est remplie, les impôts comtaux de Bourganeuf et Guéret seront réduits de 0,50 écus par journée de mine pleine. Si la mine est pleine pendant 1 mois, vous ne payerez donc plus d'impôt.
Disons qu'il y a une trentaine de journées par mois, est-ce que ces deux communes payent 15 écus d'impôts comtaux chacunes ? Il semble qu'il y ait une biscouille dans vos écrits, un besoin de formation peut-être vostre grandeur ?

Enfin, et cela touche Guéret, vous dites
Citation:
pour son audace téméraire et son incorrection répétée, nous relevons Kiboki de sa charge de prévôt,
le XVII jour de Novembre, et une semaine après
Citation:
Nous adressons tous nos vœux de réussite à Kiboki pour gérer sa cité avec brio, comme elle le fit pour la prévôté
Dois-je en déduire que vous l'avez viré de son poste de prévost pour quelques raisons politiques que ce soit ? En tout cas, il semble qu'il y ait encore une sacré biscouille dans vostre communication non ?

Et pour conclure afin de ne pas trop abusé de vostre temps, quand aurons nous un bilan de l'impôt prélevé sur les transactions des marchés ?
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Arnaut_de_malemort
- Merci Messire Plum. Je vais beaucoup mieux, je vous en remercie de vous en préoccuper. Tout cela est grâce à un régime entièrement à base de crevette grillé au miel.

Puis enfin vinrent les questions ; après tout, il était là pour ça.

- Avant toute chose, il serait temps de comprendre que le poste de rectrice n'appartient pas à Anna Antonia de Rocheclaire. Après deux ans passés à la tête de cette institution, un peu de remaniement s'imposait. Alors oui, Antonia organisait les planning avec rigueur et régularité, mais c'était bien là son seul point fort. Pas de cours en amphithéâtre, pas d'ouverture vers d'autre université, pas d'initiative pour former une université de caractère, etc. L'université s'empâtait dans un quotidien banal. J'ai évidemment fait part de ces points faibles à Sa Grandeur il y a longtemps, lors de mon premier mandat de Comte. Après des promesses d'évolution, ne voyant toujours rien venir, j'ai agit.

Le renvoi d'Antonia est de mon initiative, et il a été approuvé par un vote du conseil. L'université était fermé depuis trop longtemps, les étudiants absents ou désintéressé, faire un vote n'aurait pas eu de sens.


Puis vînt enfin la question des trois recteurs. Bénédicte était une nouvelle rose sur le marché limousin, il en avait aperçu la délicatesse, et lui avait trouvé une place pour s'épanouir.

- L'université demeure fermée pour l'instant, le temps de nous organiser. Cela ne dois pas réellement bouleverser le quotidien des étudiants et professeur, vu le peu de vie qui y régnait avant que je décide de m'y pencher. Il me parait difficile pour ma part, de satisfaire un élève absent. Vous débarquez comme une fleur, après avoir tout saccagé, pour venir juger le travail de ceux qui doivent tout réparer. Il faudra vous montrer patient, Rome ne s'est pas fait en un jour.

En ce qui concerne les recteurs, leur qualités ont été énoncé par moi-même dans la déclaration. Enfin s'il fallait faire partie de toutes les administrations pour pouvoir décider au Conseil, il y a fort à parier qu'on en déciderait pas de grand chose. Prêtez nous l'intelligence de prendre connaissance d'un dossier sans en être partie prenant.

Encourager les étudiants à maîtriser leur cursus, oui, mais avec une certaine ouverture d'esprit, et un jugement. Engranger des connaissances est un moyen, et non une fin.


Passons alors au mine.

- J'ai envoyé une lettre à tous les habitants de Guéret et Bourganeuf. C'est encore mieux qu'une annonce d'un porte parole non ? L'essentiel est que le message passe, qu'importe le moyen. Le seuil de remplissage des mines est affiché régulièrement au conseil des maires. Si les maires de Bourganeuf et Guéret souhaite à leur tour, le mettre dans leur hall, il n'y a pour ma part aucun soucie. Je vais demander aux maires de faire cet effort.

15 écus, c'est ce que prélève le Comté. Si vous ne payez pas tant, c'est évidemment grâce à vos maires. Je ne vois pas le soucie.

En ce qui concerne, enfin, Kiboki, il ne faut pas confondre compétence et caractère. Comme il ne faut pas confondre caractère, et opposition politique. Un prévôt qui ne respecte pas le Coutumier Lémovice perd sa charge, c'est l'évidence même. Elle était compétente, mais de toute évidence, son antagonisme à mon endroit l'a conduite à dépasser ses prérogatives. Je l'ai remplacé par Icarasht, et j'en suis parfaitement satisfait.

Nous afficherons bientôt le bilan de mi-mandat, qui contiendra je l'espère, de quoi vous satisfaire.

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Jamais sa noble gloire ne périt, ni son nom ; et bien qu'elle demeure sous terre, elle reste éternelle.
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