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Information and comments (1)
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[RP] Salle d'audience du Conseil.

Kartouche
« Rentable ? Oui, sans doute, puisqu'une mine est toujours rentable, si l'on tient compte de la valeur en écus de sa production. Cela étant produire de la pierre, plus de pierre, n'est pas réellement nécessaire, d'autant plus que cela retire des écus de la trésorerie, ce qui est guère recommandable. Quoique si on arrive à vendre de la pierre, ce n'est pas un problème non plus... »

Secoue la tête.

« Oui, c'est sans doute ce qu'il faudrait faire. Cela dit je crois que je n'ai plus rien à faire ici. »

Il prend donc la direction de la sortie (de service) de la salle d'audience, non sans subtiliser au passage le parchemin déposé par l'Évangile.
Mirdan
Lisant les nouveaux décrets dans l'attente du changement de comte faute de l'actuel...

Citation:
On parle d'escroquerie lorsqu'un coquin utilise ses dons de bonimenteurs pour obtenir un avantage indue, par fourberie, par dol ou manœuvres frauduleuses.


Oyez, oyez, marchands, cultivateurs et éleveurs, la spéculation désormais autorisée et encouragée.

J'achète à bas prix. Je revends à prix fort en monopole.
J'attends sans parler que les marchandises partent d'elles-mêmes...



Et ils ont été douze à voter un tel texte. Les taxes vont entrer, oui mais sur le dos des acheteurs finaux.
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Erabal
Arrêtez un peu Mirdan... La spéculation reste de la spéculation. Et dites vous que ce texte est pas si mal semble t il. Et c'est le seul qui a voté contre qui vous répond...

un signe de tête
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Seleina
Citation:
On parle d'escroquerie lorsqu'un coquin utilise ses dons de bonimenteurs pour obtenir un avantage indue


Acheter la production d'un tiers pour la revendre plus cher entre bien dans le cadre d'un avantage indu... Oh d'ailleurs y a une erreur, faut enlever le e.. J'n'avais pas vu.

Le terme "indu" se suffit à lui même il représente ce qui relève de l'injuste. Faire des bénéfices sur le dos d'un tiers, profitant de son travail à son propre compte relève bien d'un avantage indu.

La loi protège donc toujours contre les spéculateurs. Pas de soucis à se faire
.
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Mirdan
Lorsque je vends, je ne fais pas dans le boniment.
Je ne suis ni poissonnier ni maire ces derniers temps. Je reste digne vu mon statut actuel dans la société rochechouardaise.

Je n'harangue pas au marché pour vendre deux fruits, dix sacs de maïs et une paire de bas. Si mes prix ne conviennent pas, je convie le badaud à aller dans la ville suivante. Et souvent la vente s'effectue hors de ma présence pendant que je patrouille sur les murets de la ville.


Citation:
boniment : Discours tenu en public pour attirer la clientèle.


De surcroît, doit-on envoyer une liste électorale au tribunal si en fin de mandat comtal, elle n'a pas tenue ses promesses. Même combat pour un maire.
Se faire élire grâce à des dons de bonimenteurs est une escroquerie !!!

Ce texte peut faire l'objet d'un appel car la spéculation n'est pas une escroquerie.

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Seleina
Non mais si les membres de cette liste électorale ont obtenu un avantage indu de par leur nomination, comme par exemple prendre de l'argent dans les caisses du comté, alors il est évident qu'ils seront passibles d'un procès.

Ici c'est le bon sens qui prime. Si les dons de bonimenteur sont utilisés pour obtenir un avantage indu alors oui ils sont utilisés à mauvais escient et réprimendables. Dans le cas contraire, rien à redire.

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Victorine
Vous, non Mirdan. Mais celui qui vend trop cher use forcément de boniment. Sinon l'autre en face n'achèterait pas.
A moins d'être un couillon.

C'est la loi du marché. Et si ça ne tenait qu'à moi, je tenterait l'économie sans décrets, pour voir si le marché s'équilibrerait tout seul.

Les décrets ne protègent que les imbéciles.
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Mirdan
Je vais encore simplifier.
J'achète tout le fer et le bois que pose la mairie sur le marché et je le revends un demi-écus plus cher.
Il n'y a AUCUN BONIMENT, que du monopole... Le pouvoir des écus.
Je vous défie de me trouver en train de vanter les marchandises sur le marché. Je peux prouver une autre occupation. La plupart du temps, une patrouille en ville.

Pas d'achats ? Pas de couteaux pour les cochons, pas de seaux pour les vaches, pas de pain, pas d'échelles pour le verger...
En gros, je mets une taxe locale à mon seul profit.

Certains appellent cela réguler le marché lorsqu'il s'agit de viande, lait ou pain.

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Erabal
Mirdan,

au lieu de palabrer, faites parlez vos écus et trouvez nous du bois pour Tulle !

Et clairement arrêtez de faire le coq avec le "pouvoir" de vos écus... je vous colle en procès uniquement sur vos paroles si ça continue... peut être est ce ce que vous cherchez...
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Mirdan
La dernière fois, il a fallu un an de conseils comtaux pour retirer les termes maréchaux de du code de la maréchaussée et ainsi revenir à un texte qui ressemblait à celui d'avant-réforme.

Je continuerai encore et encore. Le conseil va encore changer sous peu.

Donc, avec ce texte qu'elle est la différence entre
  • J'achète à Rochechouart et je revends plus cher à Rochechouart ;
  • J'achète à Rochechouart et je revends plus cher à Limoges ?

Le terme spéculation a disparu avec la définition de revente sur le même marché de marchandises (avec exception des maires).
De surcroit, le terme de boniment ne reflète pas la réalité de nos marché. Nos marchandises peuvent être déposées et vendues sur le marché en ayant une autre activité (mine, verger, forêt, champs, élevage).

Pour faire simple, ce qui n'est pas interdit par décret est autorisé.

Escroquer, c'est tromper quelqu'un pour obtenir quelque chose, pour le voler.
Spéculer, c'est réaliser une opération financière ou commerciale qui a pour objectif de réaliser un gain d'argent sur le marché.

Donc le boniment ou "discours tenu en public pour attirer la clientèle" permet d'escroquer et point de spéculer.

Si un verdict tombe sur une spéculation par boniment alors toute vente sur une autre marché est aussi une escroquerie.

Bref supprimer "dons de bonimenteurs" du texte et remettre la notion de spéculation "locale".

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Antonia
La blondeur, qui mériterait le surnom de pâleur tant sa maladie l'avait éprouvée et qu'elle n'avait toujours pas retrouvé ses couleurs, ni complètement ses forces, entra pour la première fois depuis longtemps en salle d'audience. Elle qui était partie précipitemment il y avait un peu plus d'un mois, revenait doucement. Et qui disait revenir pour la comtesse, disait aussi s'intéresser à son Comté et évidemment avoir des questions. C'était bien pour cela qu'elle était là ce jour-là, veille du jour de l'an. Elle entra donc dans cette salle moultes fois traversée, chargée de souvenirs, houleux pour certains mais tous liés à l'envie de faire le mieux pour son Comté ce qui ne les rendaient pas si mauvais avec le recul.

S'avança, elle salua d'un sourire la nouvelle porte parole qu'elle avait appris à connaître et à apprécier non seulement dans les travaux d'Aube mais aussi entre de la confiture et du pain, bon fou rire en taverne quelques jours plus tôt.


Bonjour Asarine, j'aurais une question.
Kiboki, notre nouveau bailli, nous a informé, nous les hauts fonctionnaires, qu'elle ne pourrait nous embaucher que jusqu'à 17h, les bureaux fermant.
Or, ayant été bailli par le passé à divers reprises, je sais que qui dit fermeture à 17h, dit seulement 20 parchemins d'Etat en Institutions collectés la veille. Or, hier, deux hauts fonctionnaires postulaient au bailliage pour 20 parchemins d'Etat en Institutions chacun, ce qui aurait donné 40 parchemins d'Etat en Institutions et donc aucune fermeture ce jour.
Pourquoi une telle différence? Je me souviens que Renardo a même relancé la bailli d'hier, Titca donc, et elle a dit avoir ce qu'il fallait.

Je sais que c'était le conseil sortant, mais j'aimerais assez comprendre d'où vient ce manque qui me laisse assez perplexe.

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Asarine
Un garde était venu annoncer à Asa qu’elle était attendue en salle des doléances. Elle le regarda de travers, son esprit étant prit dans de très interressantes circonvolutions au moment où il vint la déranger...Le malheureux n’ayant pas pris la peine d’attendre que la personne en question se présente, c’est dans l’ignorance totale, qu’elle entra dans la dites salle.
Elle esquissa un franc sourire en reconnaissant Antonia, qu’elle avait appris a connaître et apprécier depuis quelques temps.


Bonjour Comtesse, je suis heureuse de constater que vous allez mieux, à défaut d’être complètement guérie…

Elle écouta ensuite la question avec attention, cela concernait l’économie, domaine qu’Asa ne maitrisait pas complètement, elle envoya donc un des gardes relayer la question vers Kiboki chargée du baillage et attendit sagement que celui-ci reviennent avec une explication en papotant avec Antonia.

Après avoir lu le parchemin qu’on venait de lui remettre, elle se permit de répondre.


Effectivement, il semblerait que Monseigneur Titca n’ait pas embauché suffisament pour obtenir les parchemins nécessaires au maintien des bureaux du conseil. En ce qui concerne les raisons qui l’ont poussées a n’embaucher pour la fourniture que de 20 parchemins alors qu’on lui en proposait 40 ce qui aurait permis le maintien de l’ouverture des bureaux toute la journée, je préfère m’abstenir d’en donner, ne sachant pas ce qui a pu se passer…
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Cerberos
« Mieux vaut la vieille voie que le nouveau sentier » et pour cause ! Si l’on savait à quoi s’attendre lorsque l’on s’engageait sur un chemin déjà emprunté, le considérer d’avance comme accompli était sans aucun doute le plus aisé qui soit. Mais en découvrir un autre s’avérait souvent plus périlleux, car tout terrain inconnu renfermait son lot d’obstacles. Et si cette logique pouvait s’appliquer à des voyages sur terre ferme, le transposer en politique n’avait que peu de différence. Ainsi, élire l’un ou l’autre des prétendants au Trône sous-entendait généralement des changements plus ou moins conséquents dans la manière de faire, de diriger et même de rassembler. De là découlait la réputation d’un Régnant, la passivité ou au contraire, l’activité d’un Peuple à son égard... Voir plus. Vaste sujet, en fait, que le Souverain de France ne désirait aucunement entretenir avec son subconscient. Pas mécontent du déroulement des évènements et de l’évolution des discussions entretenues au sein du Collège de la Noblesse, l’homme commençait à prendre espoir. Oui ! Peut-être... Peut-être l’idée d’un jour assister à la renaissance d’une société normale, basée sur le fondement des Trois Ordres où chacun trouve et assume la place qui lui est dévolue... Peut-être cette réalité devenue idéal depuis quelques années reprendrait souffle. Mais pour obtenir une récolte satisfaisante, semer les graines de l’espérance et du courage était une étape incontournable.

Somme toute... Une fois la Garde royale rassemblée, ce fut toute une série de couloirs et d’escaliers qu’il fallut franchir avec pour bon soin de ne faire ni trop de bruit, ni trop de dérangement pour les différents occupants de la demeure Comtale. La salle de Trône enfin en vue, le Roy de France permis à un Valet de s’introduire pour scander son nom, comme l’usage le voulait. Ainsi, se présenter s’avèrerait inutile et la Comtesse du Limousin et de la Marche aurait à loisir le choix de s’installer pour le recevoir avec toute la déférence qui convenait à son rang.
S’engouffrant donc sans plus attendre, ce fut simplement paré qu’il se présenta aux yeux des occupants de l’une des salles les plus primordiales dans la politique d’une Province. Peu intéressé par une discussion avec les quelques Conseillers Comtaux pouvant se trouver sur les lieux au moment de sa visite, il trouva bien vite du regard l’interlocutrice qu’il désirait avoir, inclinant très légèrement son buste devant la Régnante.


Votre Grandeur, salut et paix.

Conscient de la connaissance que devait avoir la jeune femme de par son statut, l’homme laissant un temps passer afin que réaction se fasse. Point question d’ignorer la bienséance, étant fervent défenseur de celle-ci. L’on remarquait bien assez de dérives et d’abus en tout le Royaume pour se permettre un fâcheux oubli. D’autant que la Noblesse se devait de montrer un bel et fort exemple, car si l’on désirait voir le Tiers-État accorder l’égard nécessaire aux différentes couches sociales, il était bien évident que cela ne se pourrait faire sans que les plus éduqués en fasse preuve.

Le temps passe et l’hiver trépasse pendant que nous vivons bien en peine des malheurs du Monde. Mais si la guerre apparait comme un des sujets les plus débattus en tout le Royaume, ce n’est certainement point pour en entretenir l’une de ses nombreuses Comtesses.

Sans perdre de vue la raison pour laquelle il venait de traverser une belle partie du Castel, le Roy de France parlait avec tout le calme dont il était capable, étant homme à sang froid doué d’une patience abusivement abondante. Ne se retenant pas d’afficher un sourire du coin des lèvres pour se donner allure plus avenante, il continuait sans se défaire un discours improvisé.

Sa Majesté, dans sa grande bonté, vous a reconnue Comtesse du Limousin et de la Marche afin de pousser son Peuple à cheminer encore et toujours vers un avenir toujours meilleur. Votre règne a débuté voilà quelques jours déjà, mais il me peine de remarquer votre passivité à l’égard du Collège de la Noblesse. Quel désappointement, alors qu’icelui réchappent d’une longue et bien malheureuse léthargie...

Adonc, quels sont vos projets et idées à venir pour iceux de vos Pairs ?

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Seleina
Se fendant d'une révérence, la jeune femme salua avec déférence le Roy de France qui lui faisait l'honneur d'une visite.

Il est vrai votre Majesté et pour cause.

Nous avons usé du temps qui nous était imparti à l'avenir de ce peuple que nous aimons tant. Ce bon peuple qui a répondu présent et chaque jour nous montre à quel point il est grand.

Imaginez votre Majesté que notre première mesure fut d'augmenter les impôts, de chercher mille débouchés afin de combler le déficit qui paralyse notre économie. Et votre altesse sait-elle comment le peuple à répondu ?
En faisant des dons supplémentaires, en affichant un dynamisme et un enthousiasme exemplaires à aider nos institutions de toutes les façons possibles, relayé en cela par nos maires émérites...

Je sais que vous comprendrez que toute notre énergie s'est concentrée à ce projet commun qui nous tient tous éveillés depuis que votre épouse, notre reine à tous nous a confié cette tache.

Le formidable projet qu'est la Légion devrait permettre à nos pairs de s'investir pour le Limousin. Des contrats commerciaux lui seront confiés, à charge pour elle d'en organiser l'acheminement. Dame Dhéa d'Ysengrin devrait quant à elle avoir la charge de représenter le conseil au sein du collège de la noblesse et d'y porter annonces, d'informer la noblesse de la politique menée. A ce propos, elle devrait faire une demande d'ici peu concernant deux demandes de seigneuries vénales qui devraient rapporter pas moins de 5 000 écus.

Je crois de toutes les façons que c'est en unissant étroitement les efforts consentis par notre bon peuple, notre belle noblesse aux affaires du Limousin que nous parviendrons à leur essor respectif. Tout est lié n'est-il pas ?

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Cerberos
Et au Roy de tendre l’oreille afin d’écouter la réponse que lui adressait la Comtesse, se félicitant d’avoir rendu visite à une femme doué d’une once minimum de protocole. Par la même, l’on pouvait espérer que, lorsque son tour sonnerait d’accéder à un Titre plus gratifiant que celui de Dame, ce serait une Vicomtesse ou plus encore, digne de son rang et forte de son expérience, qui pénètrerait en le Collège de la Noblesse.

Sa doléance exposé, il ne s’attendait guère à obtenir quelques excuses ou prétextes creux pour signifier son absence au sein de la Noblesse. Ayant déjà pratiqué et exercé le plein pouvoir en Champagne, c’est conscient de la charge de travail que représentait le devoir et les responsabilités qui incombaient à un Régnant. Point de temps pour s’ennuyer, point de temps pour palabrer ni même pour parader, chaque instant comptait pour le grand et complexe engrenage que représentait une Province. La conjoncture économique était vacillante dans tout le Royaume, point besoin de biaiser la réalité puisque son évidence était totale. Impossible de presser une un fruit à l’infini, son jus se révèlerait aussi limité que n’importe quelle Institution, qu’elle soit locale, provinciale ou royale. Adonc, mettre à disposition les ressources nécessaire était plus que primordial.


Nous entendons aisément. Et encourageons positivement votre Grandeur à perdurer en ce sens, car il serait bien futile de vous mettre bâtons dans les roues alors même que nous percevons de toutes parts la situation précaire du Limousin et de la Marche.

Prenez néanmoins en compte la présence du Collège de la Noblesse et permettez-nous d’insister sur la nécessité de vous y voir paraître. Il n’est rien de plus désagréable que recevoir des représentants, qui qu’ils soient, et se voir reléguer au rang secondaire. Comtes, Vicomtes, Barons et Seigneurs patientent en leurs murs dans la simple attente d’y rencontrer un Régnant. Afin d’aider, de conseiller, de se rendre utile.

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