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[RP] Salle d'audience du Conseil.

Sorianne
La noiraude ne payait sans doutes pas de mine, si ce n'était son boitement, cette marque qui lui barrait le front, et cette mine fatiguée qu'elle arborait depuis des retrouvailles bien malheureuses... Il était temps de songer à filer, à s'éloigner de ce Comté dans lequel elles se trouvaient. Lysi les rejoindrait sans doutes plus tard. Pour la peine, la jeune femme avait ressorti cette carte sans âge qui ne la quittait pas. Depuis le temps qu'elle arpentait le Royaume, elle n'en avait toujours pas retenu les principales choses. Poitou... Lorsqu'elle avait vu quel chemin prendre pour faire au plus court, elle avait grimacé.

Et c'est pour s'ôter d'un doute qu'elle avait fini par venir trouver conseil auprès du prévôt si jamais il était disponible. Salle d'audience, lui avait-on indiqué. Et elle finit par y arriver, se sentant bien seule dans la pièce... Pas un chat... Sans compter qu'il allait lui falloir desserrer les mâchoires si elle voulait obtenir le renseignement cherché. Il lui fallut prendre sur elle...


Il y a quelqu'un?
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'ci Crok =)
Seleina
Hyppolite, légendaire serviteur serviable mais jamais servile somnolait dans un coin, quand une voix féminine mit fin à la douceur de la torpeur qui l'étreignait.

Redressant la tête, il essuya le mince filet de salive qui s'était malencontreusement accumulé au coin de sa lèvre inférieure gauche, se rajusta, et sortit de derrière le paravent où il s'était posté
.

Oui Madâââââme il y a quelqu'un. Il y a toujours quelqu'un en ces lieux désertés. C'est à quel sujet ?


Il n'avait plus l'habitude d'avoir de la visite. Cela faisait deux mois que personne ne venait se plaindre... Il espérait que cela dure.
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Sorianne
Contre toute attente, il y avait bien quelqu'un, et elle eut un léger sursaut en entendant la voix s'élever dans la pièce. Une petite grimace au "Madâââââme" qui manqua lui vriller une oreille... Elle n'avait jamais aimé ça et ce n'était pas demain la veille que cela allait changer. Peu souriante depuis quelques temps, ce jour n'allait pas différer des autres.

Bonjour... Je ne vous avais pas vu, ni entendu, pardon...

La brune esquiva la remarque sur la désertion du lieu. Il était on ne pouvait plus vrai, que c'était rare de voir ce genre de pièce aussi vide de monde. Sans doutes que tout allait bien dans le meilleur des mondes dans ce Comté...

Je venais juste pour un renseignement. Je voudrais traverser le Poitou pour un voyage, et j'ai ouïe dire que les armées y étaient nombreuses. C'était pour savoir les démarches à effectuer pour éviter un éventuel... Accident malencontreux...

Elle marqua une pause, tête droite, avant de faire une petite moue et de se forcer à continuer pour un peu plus de détails...


Nom du prévôt poitevin... Si les armées fauchent... Tout ça...

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'ci Crok =)
Seleina
D'un air affable, voire pompeux, c'est que l'Hyppolite ne se referait pas, l'homme reprit :

Ne vous excusez pas... Je peaufine mon entrée en matière, faisant partie d'une troupe de théâtre... Nous tablons sur le " suspance" _ précise d'un air docte_ : c'est un mot anglois... Et enfin... J'y travaille.

Mais vous n'êtes point ici pour m'entendre raconter ma vie...

Alors alors... Le Poitou...
Vous êtes vraiment sûre de vouloir y mettre les pieds ?



S'acheminant vers la grande armoire stationnée derrière le paravent, il en sortit le livre recelant ce genre de renseignements.

Alors, le type qui occupe le poste de prévot se nomme Theudrik, l'on a dénombré pas moins de 6 armées. Le poitevin étant fourbe de nature, il ne m'étonnerait guère qu'une ou l'autre de ces armées fauchent comme les blés tout ce qui ose se promener sur leurs routes. Je ne saurais trop vous conseiller la plus grande prudence.... D'autant que...

S'approchant, air de confidence se peignant sur son faciès livide, il ajouta :

D'autant que l'on aurait aperçu une concentration de chats noirs et de roux par là bas...

Prenant un air effrayé, l'homme, superstitieux maladif, conclut :

Mais, pourquoi vouloir nous quitter ? Vous ne vous plaisez point en Limousin et Marche ?
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Ailvin
« Moi, je le veux ! »

Lança le Wolback, entrant à son tour dans la salle des crêpages de chignon, aussi connue sous l'appellatif de Salle d'audience.
Prenant alors le temps d’exécuter une révérence de la tête, il fit quelques pas de plus vers l'intérieur de la pièce.


« Aheum, le bonjour. »

Et se grattant la nuque.

« Prenez le temps de répondre à ma dame, j'aurai ensuite une question à poser à mon tour. »
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Seleina
Un air circonspect s'afficha sur la mine du serviteur serviable mais pas servile.


Et bien c'est moi qui attends une réponse de Meudeeeuuume. Je crois que votre entrée lui en a fait perdre le fil.


Un regard de reproche au Wolback pour son entrée remarquée, un autre compatissant à la jolie brune qui lui semblait tétanisée, l'Hyppolite se tut
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--Scopolie
La porte claque, faisant de l'écho dans la grande salle. J'apparais derrière le Wolback, vêtu d'une robe de bure rêche faisant un bruit désagréable quand je bouge. S'il y a quelque chose ici qui tétanise la brune ici, c'est moi. Un fin sourire faussement aimable sur mon visage barbu, je dépasse le mainois pour venir me planter auprès de la jeune femme, posant ma main sur son épaule et lui ôtant ainsi tout droit de parole.

Cette charmante personne et ses amis font partis de ma suite : non pas que le Limousin soit une contrée désagréable à vivre, mais on a besoin de moi en tant qu'Inquisiteur en Anjou, et ces bons aristotéliciens m'escortent comme ils le font depuis un moment déjà. Une histoire d'évêque suspect à surveiller. Je ne peux vous en dire plus, vous comprendrez aisément...

La phrase est claire : ce garde n'a qu'à ranger son péché de curiosité bien au fond de sa cotte de maille.

Maintenant que j'ai le nom du prévôt, je vais pouvoir lui écrire, en espérant qu'il soit assez fervent aristotélicien pour poser moins de questions que vous : la paperasse administrative est déjà assez pénible comme ça.

Ma main se fait pressante sur la fine épaule. Il est temps de se retirer. Mais avant, on va écouter la question de l'homme, au cas où elle ait un lien avec la notre.
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Ailvin
N'eut-il pas le temps de répondre au serf qu'un personnage à l'air pénible entra à son tour, se faisant, lui, remarqué non pas par un éclat de voix mais par une porte fermée trop abruptement.
Alors que l'insolite intervenant prenait la parole, le Wolback ne faisait qu'à moitié attention à ce qui était dit, mais s'attelait plutôt à détailler l'inconnu du regard, et ne manqua donc point de remarquer la croix qui pendait inexorablement au cou de l’individu.
Une croix noire, celle que portait les clercs. Cela ne fut pas sans intriguer le Blond, puisque lui même était quelque peu clerc, de l'autre côté de la frontière, en Auvergne.


« Monseigneur, à qui avons nous à faire ? Je suis moi même curé de la paroisse de Montbrisson et connaitre une personne aussi illustre que l'inquisiteur que vous êtes serait pour moi un indéniable honneur. »

Au diable ses futiles questions, le personnage captivait le Wolback au plus haut point et son mystère il s'était mis en tête de percer à jour.
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Seleina
Et pendant ce temps, le serviable serviteur mais pas servile, l'oeil glauque et la main moite était à deux doigts de proposer de façon fort ironique aux protagonistes en présence de leur servir camomille et macarons.

Mais il n'en ferait rien, trop bien éduqué à sa charge qu'il était. C'est pourquoi il ne répondit pas à l'inquisiteur, histoire d'éviter d'être pendu par les pieds voire même pire, d'être écartelé ou écervelé à la petite cuillère.

Pourtant, il aurait bien parlé de la concentration de chats noirs et de roux en territoire Poitevin...A moins que ce ne fut l'Anjou ?

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--Scopolie
L'homme s'adressa à moi. Un curé, manquait plus que ça. A mon tour de le détailler de haut en bas, puis de bas en haut. Il ressemblait d'avantage à un bourgeois qu'à un clerc, mais après tout, nous ne prêtons pas vœu de pauvreté, nous ne sommes pas des moines. Sûrement voulait-il discuter théologie et se faire un nouvel ami : c'est précieux les amis lorsqu'on veut grimper les échelons de la hiérarchie de l’Église. Il suffit de voir le nombre de lettres de recommandation dont on a besoin.

Bien que j'oublierai très vite votre nom, j'en ai déjà tellement à retenir, la moindre des choses quand on se présente est de donner le sien avant... Sauf quand on s'adresse à un subalterne, mais ce n'est point le cas.

Mes lèvres restent closes un instant tandis que je l'observe. Il peut toujours rêver pour que je lui donne mon nom en premier. Autant de flatterie cache quelque chose, et je ne compte pas lui mâcher le travail.

En quoi voulez-vous me connaitre ? Car c'est une chose heureuse de ne pas connaitre un Inquisiteur, puisque la plupart du temps c'est dans une salle étroite et sombre, ou dans un tribunal ecclésiastique. A moins qu'une affaire vous chagrine et que vous vouliez m'en toucher deux mots ?

Mes longs doigts décharnés se resserrent sur l'épaule de la petite brune qui nous sépare pour mettre ses sens en éveil, au cas où il faille partir précipitamment pour éviter des questions ennuyeuses. Coup d’œil vers le garde. Lui au moins s’était tût : à deux contre moi, je ne sais pas si j'aurais fait le poids.

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Sorianne
Trois... A trois contre toi Maudit Curé. La So allait répondre, remerciant l'homme pour la rapidité avec laquelle il lui avait transmis les informations demandées. Elle n'aurait plus eu qu'à écrire, à demander ce fichu bout de papier qui lui aurait permis de passer frontière sans dommage, mais l'arrivée du blond sieur lui fit détourner son attention... La porte qui claqua encore plus...

Et si elle s'était figée, c'était bien en voyant qui arrivait ainsi, derrière l'homme qui, galant, laissait le gardien lui répondre avant de poser sa question. Il allait lui être impossible de s'en débarrasser. Lui vint une subite envie de se couper la langue, ainsi elle ne pourrait plus dire des paroles qu'elle pourrait regretter. Toutefois, elle avait dit, et il en allait du salut de sa fille...

La noiraude se raidit au contact de la main du prélat sur son épaule, et un air pincé et dégouté ne manqua pas se pointer sur son visage. Malheureusement, elle ne pouvait trop rien dire, à son grand Dam. Elle n'aurait pas attendu de sentir la main sur elle la serrer davantage pour tourner les talons et s'en aller, mais apparemment ce n'était pas ce qui était attendu. Et la So tiqua en rougissant à la réponse apportée à la curiosité du blond. Quoi que la chambre où la confession avait eu lieu était petite et sombre.... Une nouvelle grimace en sentant la main enserrer encore son épaule, il lui en aurait fait presque mal.


J'ai eu mon renseignement. Je vous laisse deviser. Et merci sieur Gardien.

Portant une main à la grande qui la bloquait, la jeune femme voulut se dégager. La route allait être longue... Très longue!
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'ci Crok =)
Ailvin
Le Wolback ne put s’empêcher de tordre le coin de ses lèvres en un sourire, les choses prenaient une tournure bien plus amusante qu'il ne l'espérait.

« Veuillez excuser mon insolence Monseigneur, mais je ne suis qu'un serviteur du Très Haut à ces mots le Blond se gaussait intérieurement et j'ai ma foi pour seul apanage. »

Cela étant dit, il s’éclaircit la voix en un bruyant raclement de gorge, avant de poursuivre.

« Je suis Ailvin Wolback et j'ai en effet quelques raisons de vous entretenir, je ne doute pas qu'un chasseur d'hérétique comme vous saura rétablir la justice du Seigneur. »

Le Blond n'avait jusqu'alors point remarqué le fébrile tremblement et l'allure écoeurée de la femme sur qui le supposé prélat s’appuyait, harponnant de ses mains visiblement rêches et sévères sa frêle épaule. L'émeraude profond qu'arboraient les yeux de la muse n'était pas sans troubler le Wolback, qui, malgré l'accablement et l'épuisement qui le prenaient en ces temps, restait celui qui viola et forniquait plus souvent que le commun des hommes. Toutefois, l'annonce de son départ de la réunion eu le mérite de recentrer la pensée de l'Officier Royal sur le sombre étranger.
Etranger vers qui il fit quelques pas, ignorant toujours le domestique qui demeurait silencieux. Intiment, le Wolback s'assurait que son épée était bien à son fourreau, sachant pertinemment qu'en ce bas monde, la raison du plus fort est toujours la meilleure.


« Mon frère, donnez donc votre nom, que je puisse vous enquérir sur ce qui me navre en cette heure, c'est par ma plume que je sais le mieux tenir un propos. »

Plume qu'il ne manquerait pas d'utiliser pour écrire à son demi-frère, le Primat de France, afin de le tenir informé de cette rencontre d'infortune.
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--Scopolie
Caresser dans le sens du poil puis s’aplatir, ventre à terre. C'est la gestuelle du chat qui réclame sa pitance, ou du flatteur qui vit aux dépends de celui qui l'écoute ; mais ce n'est pas à moi qu'il allait apprendre à mentir éhontément. J'ai vécu assez d'années dans la Cour des Miracles pour reconnaitre un charlatan quand il y en a un qui essaie de m'avoir. Je lui réponds sèchement :

Ceux qui n'ont que la foi comme seule qualité sont appelés "idiots du village". En tant que clerc, nous n'avons pas seulement la foi mais aussi l’Éther, ce sixième sens transmis depuis Titus lors de l’ordination, et une certaine présence d'esprit, assez pour connaitre un minimum de choses, dont la politesse.

D'un geste ample de ma main libre, je fis signe de passer à autre chose. Enfoncer plus bas que terre un homme qui se plait à ramper n'a rien de gratifiant. Aussi, je préférai me concentrer sur le nom qu'il me donna. Wolback. Cela ne me disait rien, pas plus que son histoire de justice : n'y-t-il donc pas de procureur ecclésiastique dans cette paroisse ? A moins qu'il ne veuille me proposer une bien sombre affaire.

J'allais répondre, hésitant, lorsque ma fidèle tenta de fuir. Je la retiens sèchement d'une pression sur son épaule, tandis que d'une voix mielleuse, je lui répondis :


Reste encore un peu, ma fille. Ma jambe me fait souffrir, j'aurai besoin de toi pour me raccompagner.

Je ne tiens pas à l'avoir loin de moi trop souvent, je préfère être en mesure de surveiller les rencontres qu'elle fait. Si elle avait rencontré ce prêtre sans moi, Il sait ce qu'elle aurait pu lui raconter. Et la connaissant, elle aurait été bien trop bavarde.

Votre affaire a l'air grave, j'espère pouvoir faire quelque chose malgré mon départ dans quelques jours. Adressez votre lettre à Monseigneur Sco..

Un détail m'arrêta net. Et pourtant, il en faut pour me couper lorsque je parle, mais c'est un détail tellement important que je m'en voudrais presque de ne pas l'avoir vu plus tôt. Mimant un mal de jambe, je me place complètement derrière la petite brune avant de reprendre.

Dîtes moi, Ailvin Wolback... Si c'est votre vrai nom... Vous comptiez me kidnapper pour demander une rançon ou vous vouliez me tuer pour servir votre cause ? Car si c'est pour une confession, il y a d'autres moyens de la demander...

Un fin sourire amusé, presque triomphal étira mes lèvres. Je ne quittais pas les traits du visage de l'homme qui me faisait face, observant la moindre expression ; et sans cesser de l'observer, je m'écriai :

Garde ! Arrêtez cet hérétique ! Au nom de la Sainte Inquisition !

Devant l'hésitation de l'homme, je dus préciser aussitôt :

Un prêtre ne porte pas d'épée ! Capturez le !


Je gardais précieusement Sorianne entre nous, au cas où il tente un geste malheureux contre ma vie, pour me servir d'elle comme bouclier humain. S'il n'avait pas toucher à son épée, je me serais fait avoir.

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Ailvin
Alors qu'il était plus que jamais proche du sésame qu'il recherchait depuis le début de son jeu de renard, son geste fut sa seule erreur, l'erreur fatale qui allait être le tournant dans cette histoire. Une histoire qui allait faire grand bruit, cela ne faisait désormais plus aucun doute.

« Que... ?! »

Stupéfait, le Wolback réagit en bondissant en arrière, dégainant sa lame avec art et finesse, et en bretteur aguerri la pointa en direction du celui qui, il n'avait plus aucun doute là dessus, n'était autre qu'un fallacieux charlatan.
Il s'exclama alors, s'adressant à l'assemblée.


« Halte ! Au nom de la Couronne, je vous met aux arrêts ! »

De sa main libre il sortit alors de sa bourse sa créance d'Officier Royal, son Laissez-passer en toutes circonstances, la perle qui lui permettait de s'extirper de moult marrais. Il la brandit assez haut pour que tous puissent voir le sceau royal, avant de poursuivre.

« Si vous êtes vraiment celui que vous prétendez être, vous n'aurez aucun tourment à attendre en cette cité, sous ma garde, jusqu'à avoir réponse du Primat de France, qui se trouve être, à votre grand dam, de mon sang et s'adressant au laquais que l'on fasse appeler le guet ! »

Il espérait que le valet soit de son côté, sans quoi la lutte serait inévitable.
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Sorianne
Une grimace digne de ce nom se fit jour quand elle sentit la poigne se raffermir encore un peu plus. Il n'était donc point temps de partir. La mine sombre, elle s'exhortait à penser à son bébé. C'était pour lui qu'elle ne cherchait pas à se sortir de cette malencontreuse situation de la même manière que lors de leur première rencontre. Le Trés Haut savait pourtant qu'elle ne voulait que le bien de tous, mais les prêtres sur son chemin était bien peu nombreux et oserait-elle seulement ouvrir le bec pour leur parler?

Sa jambe le faisait souffrir. Si seulement cela pouvait être de son fait. L'air grave, elle fixa le blond qui se tenait devant eux. Il s'était dit prélat également. Un rien pourrait la faire sortir de cette panade dans laquelle elle avait trouvé à se coller. Un rien... Mais encore faudrait-il que ce rien soit accordé... Monseigneur... La mine s'assombrit un peu plus... Le curé de campagne a finalement monté dans la hiérarchie? Affirmant par là un peu plus l'impact de ses paroles?

Elle ne comprit pas bien tout de suite lorsqu'il passa dans son dos, mais cela la fit sortir de sa rêverie. Si elle méritait la Lune, l'homme face à eux allait donc gouter à la Question? Roulant doucement l'épaule, elle chercha à se dégager, il était hors de question qu'elle se retrouve entre les deux hommes si cela venait à tourner mal. Ses mains se portèrent aussi à celle qui la maintenait là et la noiraude ne put que lancer un regard au blond et au gardien, pour au final porter ses yeux verts sur la pointe de la lame qui lui arriva sous le museau, la stoppant dans ses mouvements pour se libérer.

Un frisson glacé la parcourut. Il fallait espérer que le mâle blond soit de ceux sachant magner l'épée aussi bien que la langue, sinon s'en était fait d'elle. Et pourquoi? Protéger un Saint Homme qui la maintenait sous son joug grâce à une malédiction pesant sur la tête de sa fille? Peut-être que s'il disparaissait, sa fille serait libre? Tout semblait se dérouler en ce sens, tout semblait l'inciter à penser que le calvaire qui débutait aller s'étouffer dans l’œuf... Mais lui revint en tête qu'une malédiction ne s'évaporait pas comme un rien, et elle le savait mieux que quiconque.

Elle notait toutefois le nom du blond dans un coin de sa tête. Imposteur peut-être, mais semblant avoir un certain pouvoir. L'inquiétude la gagna, il était hors de question qu'elle finisse en geôle avec lui! Et pour échapper à l'épée qui pointait vers elle, la jeune femme recula, à se coller au Père Scopolie, voulant le repousser, voulant s'en aller de là, qu'il règle ses affaires sans elle.

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'ci Crok =)
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