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[RP] Salle d'audience du Conseil.

--Scopolie
Vous avez déjà eu cette boule à l'estomac qui né lorsque vous sentez votre fin proche ? Vous avez déjà frissonné sous cette sueur froide qui trempe votre nuque et votre dos ? Vous voudriez être ailleurs, être tout petit, être quelqu'un d'autre. Votre vision se trouble, vous déglutissez difficilement. Cela vous rappelle quelque chose ? A moi, oui. Ce n'est pas la première fois.

Je sentis mon teint devenir livide lorsque l'homme brandit son épée dans ma direction. Cela me faisait toujours cette désagréable sensation d'être impuissant ; si bien que si on avait été à la Cour des Miracles, je lui aurais fait mes excuses à genoux. Mais nous sommes dans la salle d'audience du conseil comtal du Limousin, je ne craignais rien. Quoi que. Pour s'en assurer, je maintenais fermement ma fidèle devant moi, tandis que j'engageai une lutte verbale avec l'homme qui se disait être de la famille du Primat de France. Je n'y croyais pas un seul instant, il essayait de nous faire avaler une couleuvre.


Qui de nous, pauvres hères, a déjà vu le sceau de la Reine ? C'est un faux qu'il brandit ! Et dans le doute, vous pourriez même être Prince de France et de la famille du Saint Pape que l'usurpation d'un titre ecclésiastique est puni par le Droit Canon ! Vous ne faîtes qu'aggraver votre cas en menaçant un prélat avec votre épée, qui plus est en salle d'audience !

Me tournant vers le garde, qui n'a gardé aucune grief contre moi j'espère, j'ajoutai :

Qu'on l'arrête pour faux et usage de faux, usurpation de titre et trouble à l'ordre public !

Pour un peu, je regretterais d'avoir été si déplaisant avec le garde qui allait décider de la fin de cette histoire.

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Seleina
Et le garde pour l'heure n'eut que le temps d'ouvrir et de refermer la bouche.

Parce qu'alors son champ de vision fut attiré par une apparition dont il ne put ne pas faire cas.

La comtesse herself...

Comtesse qui, pour le coup, avait mine courroucée.
Il faut vous expliquer, lecteurs, que les bureaux de la comtesse n'étaient pas loin de la salle d'audience et pour cause. Si besoin se faisait sentir, elle n'avait à traverser tout le château comme c'était le cas avant elle. C'était fort peu pratique elle avait donc fait aménager ses appartements en fonction.

C'est donc une comtesse fort étonnée et quelque peu irritée qui s'avança, garde rapprochée à ses petons chaussés de poulaines blanches comme le voulait la période de deuil, et qu'elle avait fort jolis.


Hum ? Qu'est ce à dire ? Hyppolite, saurez vous m'expliquer ?

Tournant la tête vers les personnes présentes, elle reconnut le Wolback, rencontré en taverne à Bourganeuf quelques jours plus tôt et à qui elle avait octroyé le droit d'étudier de temps à autres moyennannt compensation auprès de la mairie par le versement d'un don en espèces sonnantes et trébuchantes, son cas particulier l'ayant amenée à davantage d'indulgence.


Baron ? Vous ici ? Quel est ce raffut à réveiller les morts ? qui sont ces gens ?
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Ailvin
A la vue de la Comtesse et de sa suite en armes et armures, c'est presque un soupire de soulagement qu'aurait voulu manifester le Wolback, mais circonstances obligent, c'est la mine grave qu'il rengaina sa lame, retenant une grimace, expression de la douleur qui tiraillait ses reins.

« Votre Grandeur... »

Lui de mettre genoux à terre, retrouvant un minimum de dignité après ce qu'il s'était tramé en ce lieu.

« Cet homme que vous voyez là, la croix des clercs au cou, a ouvertement tenté d'ourdir mon arrestation au nom de perfides accusations, remettant en cause mon inébranlable foi, alors que j'étais venu en cette Salle afin de porter mes questions à qui de droit. »

Il prit le temps de déposer sur l'individu un regard lourd et dont la froideur n'égalait que la dureté.

« Car voyez vous, cette même personne se targue d'être Inquisiteur de Notre Sainte Mère l'Eglise, chose que je ne pense qu'être tromperie et simulation. De grâce Comtesse, rétablissez la justice et la vérité en vos terres, car cet immonde imposteur n'est là que pour semer la discorde entre vos loyaux sujets et ceux du glorieux Royaume de France dont le seul dessein est de servir la Couronne. »
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Seleina
Embrassant la scène d'un regard précis, jeaugeant et évaluant les éléments de réponse fournis par le Wolback dont elle ne savait rien au final, la Comtesse nota la main de l'homme incriminé, sa posture inquiétante vis à vis de la jeune femme brune à ses côtés, l'ombre planant sur le couple, sombre et marquante, mystérieuse.

Une impression de malaise s'empara d'elle, qu'elle chassa bien vite, pour marquer plus avant son autorité en ces lieux, mûe par son instinct elle s'adressa à la seule personne qui n'avait pas pris part dans ce conflit :



Damoiselle ? Tout va-t-il bien ?

Reportant ses ambres sur le supposé inquisiteur, elle poursuivit :

Qui êtes-vous ?

Lui faisant comprendre par son attitude qu'il valait mieux pour lui que ce qu'il avançait soit avéré.
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--Scopolie
La couronne comtale apparut, figeant les gestes brusques, gelant les hardeurs de chacun. La couronne dorée avait ce pouvoir, ou plutôt le pouvoir qu'elle représente. Voulant mettre toutes les chances de mon côté, je ne dis mot, attendant que ce Ailvin s'enfonce tout seul ; mais apparemment, il connaissait la comtesse. Un mauvais point pour moi. Et l'autre qui fait le paon en racontant sa version des faits... Stoïque avant de prendre la parole qu'on me donnait, seule Sorianne put ressentir la tension dans mes doigts.

Je suis Scopolie de Carniole, prélat itinérant et membre de la Congrégation de la Sainte Inquisition en tant que Missus Inquisitionis.

Mais puisque vous demandez à ce trublion ce qu'il se passe, j'imagine que je peux aussi répondre à la question ?


Pour une fois, je n'étais pas moqueur, plutôt aigri, car c'est quand même ma tête que je risque dans l'histoire.

Cet homme, qui est baron d'après vos dires, mais alors il n'arbore par ses armoiries et est en infraction vis-à-vis de l'hérauderie, à moins que ce ne soit encore une de ses usurpations de titre, s'est fait passer pour le curé de Mont-Buisson et m'a demandé mon aide en tant qu'Inquisiteur. N'écoutant que le sens de mon devoir, j'ai répondu favorablement, et nous avons discuté, jusqu'à ce que je découvre le détail qui le trahit : l'homme portait une épée.

Cette même épée avec laquelle il nous a menacé, moi et cette jeune femme, alors que nous ne sommes pas armés, sous prétexte que je serais un usurpateur et qu'il détient le sceau de la Reine.

C'est à n'y rien comprendre, Votre Grâce : je viens ici pour demander des informations, et me voilà accusé sans raison d'usurpation par un usurpateur que je n'ai jamais vu.


Cette jeune femme peut témoigner, dis-je en baissant mon regard sur Sorianne que j'avais toujours sous la main, que je suis ce que j'affirme être : elle n'aurait pas confié sa fille encore en langes à un homme envers lequel elle n'a pas une entière confiance. Elle me connait depuis assez longtemps pour savoir que je suis un honnête homme.

Ma main ne quitte pas son épaule. Le bout de mes doigts se resserrent sur elle. L'âme de son bébé est entre mes mains, alors elle a intérêt à jouer la comédie du mieux qu'elle peut.

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Ailvin
C'est le Wolback tout entier qui s'ébroua aux dires de celui dont il avait désormais le nom. Scopolie de Carniole, il le retiendrait. Se levant donc de toute sa stature, il protesta.

« Mensonges ! »

Il fit quelques pas, arborant une mine révoltée.

« Votre Grandeur, j'en appelle à votre bon sens ! Que l'on nous mette tous deux aux fers, et qu'on mande validation de la charge de cet ignoble brigand au Primat de France, vous verrez alors qui dit vrai. »

Montrant du doigt la femme aux émeraudes.

« Je suis sûr que sous les affirmations de ce "prélat" se cache une réalité bien plus lugubre, libérez la de l'oppression de ce démon et alors elle pourra parler. »
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Seleina
Reportant ses amandes effilées sur le jeune impétueux, la brune esquissa un fin sourire.


Baron, je vous demanderai mesure et pondération. Ici peu de place aux passions quelles qu'elles soient qui nuisent à l'établissement de la vérité.
Il va de soi qu'il me faut entendre ce que chacun a à dire pour sa défense, le contraire serait tyrannie.

Il va aussi de soi que, ne sachant rien de vous deux, je vais faire mander quelques informations, écrire à qui de droit pour obtenir récusations on confirmations... Le primat de France ? Monseigneur Yut si je ne m'abuse ?



Réitérant sa demande, elle invita la brune à se rapprocher, à quitter l'empire de cet homme qui ne lui inspirait qu'un sentiment diffus de mal être étouffant, partageant inconsciemment l'avis du jeune Wolback dont elle sentait la sincérité au travers de son attitude révoltée.

Venez mon enfant, approchez... Je ne vous ai point entendue. Qu'en est-il de cet homme ?

Soulignant ses propos d'une oeillade tranquille en direction de Scopolie, lui intimant par là de rester à sa place.
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Sorianne
Des frissons lui parcoururent l'échine. Si elle savait qu'il était prélat, tel qu'il le lui avait dit, allant de village en village, là où sa présence était nécessaire, elle n'était nullement au courant de son poste à l'inquisition, mais cela pouvait ainsi expliquer le fait qu'il soit si à cheval sur la Foi des fidèles et leurs péchés.

La So observa la Comtesse nouvellement arrivée du coin de l’œil, n'osant parler, voulant éviter de dire quoi que ce soit qui aurait pu l'enliser un peu plus. Scopolie parlait, visant à se décharger des accusations portés à son encontre en retournant la situation catastrophique dans laquelle ils se trouvaient maintenant. Pour sûr, elle l'accompagnerait en geôle s'il y allait... En attendant, elle ne pouvait que sentir le malaise qui habitait son confesseur, ne serait-ce que par sa poigne qui se resserrait à mesure que la situation s'envenimait. Elle allait finir par avoir la marque de ces doigts détestés, incrustée dans l'épaule.

Petite noiraude tourna son regard vers le blond. Regard qui en disait long sur ce ressenti qu'elle ne pouvait exprimer autrement. Pas le temps de répondre à la Comtesse, son bourreau s'était empressé de le faire. Et quand elle entendit les dernières paroles, elle sut parfaitement ce qu'il voulait qu'elle fasse. Et malheureusement, à contrecœur, pour sa fille innocente et pour tenir sa parole, elle allait jouer le jeu imposé. L'homme semblait avoir compris que quelque chose clochait, mais elle allait donc devoir passer outre. Elle leva le nez pour observer le prélat qui se tenait au dessus d'elle, avant que le blond ne s'emporte, réclamant les fers pour tous deux. Ne pas se laisser emporter à cette idée, il lui fallait jouer le jeu si elle voulait que sa fille ait sa place sur au Paradis.

Elle ne put réprimer un sursaut quand le Wolback la pointa du doigt. Son appel silencieux avait donc été entendu? Et elle allait pourtant devoir le démentir... Quand la Comtesse l'invita à s'approcher, la So hésita l'espace d'un instant, mais elle finit par se défaire de la prise du curé, lui glissant un air entendu avant de s'approcher de la femme qui l'avait questionné. Il était amusant de se faire appeler "mon enfant"... Certes elle ne faisait pas son âge, mais la trentaine avait été passée depuis environ six années... Non, elle n'était pas vieille. Quelques pas furent faits, essayant de dissimuler son boitement, les mains dans les jupes, cherchant à tenir le tissu pour serrer les poings tranquillement...


Dame, je suis Sorianne... Dieu qu'il lui en coutait... Je confirme les dires de... Monseigneur Scopolie... Parce que de lui dépend le salut de ma Fille... Il a toute ma confiance...Sorianne leva un peu le menton, voulant paraitre un peu plus sûre d'elle que ce qu'elle pouvait peut-être montrer. Et parce que si elle n'y croyait pas, et qu'il n'était point prélat, cela voudrait dire qu'elle se faisait avoir, et de ça, il était hors de question. Il n'y a pas meilleur défenseur de la Vertu et du Très Haut... Même si la Vertu coute cher...... Il ne ment point...

Que dire de plus... Si elle en rajoutait, elle risquait de dire des choses susceptibles d'être regrettées... Elle fixa son regard dans celui de la Comtesse, faisant fi du rang, et finit par se reculer doucement.

Merci beaucoup à votre garde pour ses renseignements, et pour l'accueil ici. Il ne vous sera pas nécessaire de chercher plus avant, je.... Nous... Allons partir sous peu, votre salle va pouvoir retrouver sa tranquillité...

Et si elle pouvait passer auprès de Scopolie, l'air de rien sans qu'il ne cherche à l'attraper, tout serait parfait.
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'ci Crok =)
Seleina
Dubitative était la brune... A n'en point douter, cette jeune femme par ses hésitations, son maintien qui lui sembla à elle des plus soumis, à n'en point douter cette jeune femme était bel et bien sous l'emprise de cet homme debout tel un vautour, non loin d'elles.

Alors que faire ? Laisser faire, les laisser partir, sans chercher à en savoir davantage ? Parce qu'après tout, cela ne la concernait en rien ?
Ou écouter la petite voix qui ne cessait de la presser au fond d'elle même ? Cette conscience qui faisait que non... Elle ne pouvait pas laisser cette femme dans la détresse dans laquelle elle la sentait, s'en aller sans rien faire.

Mûe par une impérieuse décision, elle répondit
.


Hyppolite est efficace.
Mais hélas... Je ne puis vous laisser partir.
Cette affaire mérite d'être éclaircie. La laisser en l'état serait une faute des plus graves à mon sens.

Je vais de fait devoir vous garder au château.
Non point dans les geôles, il va de soi... Tant qu'une personne n'est pas reconnue coupable de tromperie en nos terres, elle n'est pas traitée comme telle.

Nous allons vous faire apprêter trois chambres dans les quartiers des... Invités. Le temps pour moi d'écrire ces lettres et d'en recevoir les réponses qui s'imposent.


Se tournant vers la garde, elle fit donner des ordres afin que tous trois soient bien (gardés et) traités. Qu'on les emmène séparément, leur fournisse vêtements, de quoi se sustanter, ainsi qu'un bain.

Les ordres donnés, son regard ne souffrant aucun refus, elle ajouta d'une voix douce, en direction de la brune :


Et où se trouve cette enfant dont vous m'avez parlé plus tôt ? Qu'on la fasse venir.



[Je vous laisse ouvrir un nouveau topic ? ]
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--Scopolie
Malgré tout le respect que je vous dois, Comtesse, je ne puis que décliner votre invitation.

Je m'avais plus rien dit car cela valait mieux pour moi, mais si elle écrivait au Primat, c'en était fini de moi. Une prise de parole intempestive ne pouvait pas aggraver mon cas, déjà qu'ils ne semblaient pas croire Sorianne -c'est à se demander si elle ne leur a pas fait un quelconque signe de la tête pour les alerter.

L'enfant, elle est avec son père, à quelques jours de marche, que nous comptions rejoindre. Il ne peut pas se déplacer jusqu'à Limoges, une blessure l'ayant immobilisé dans une ville poitevine : ne laissez pas une mère séparée de son enfant trop longtemps. Les divorces et la garde des enfants sont assez compliqués sans que des éléments extérieurs ne viennent ajouter des difficultés.

J'incline légèrement la tête, en signe de respect, observant Sorianne du coin de l'oeil. Approche et filons...
Sorianne
Elle s'était inquiétée en entendant la Comtesse dire qu'ils n'allaient pas sortir de là. Une seule et unique fois elle avait trainé une journée et une nuit en geôle. Une seule! Parce qu'elle n'avait pas trouvé ce misérable écu au fond de sa poche pour payer la chambre à l'auberge Périgourdine. Elle redressa le menton, il était hors de question qu'on l'enferme à cause de deux paons qui ne savaient point se taire. Hum, oui oui, c'est elle qui pense cela, un comble...

Rassurée en entendant la suite. Nulle cellule. Quoi qu'une prison dorée ne valait sans doutes pas mieux. Une moue boudeuse vint cueillir la nouvelle. Voilà qui était malin. Puis elle n'avait pas l'air prête à faire la saltimbanque, la comédie n'étant pas son fort... Trop franche! Elle s'apprêta à répondre alors qu'on lui posait la question sur sa fille, mais elle fut devancée. La noiraude se tourna à demi en direction du prélat et se sentit s'empourprer alors qu'il dévoilait l'une des choses qu'elle n'irait pas crier sur les toits. Et pourquoi tant de peine à essayer de se dérober? L'âme de sa fille, l'âme de sa fille.


Il dit vrai. Ce n'est pas vraiment un divorce, mais celui qui était mon fiancé a rompu nos liens avant de rencontrer une armée poitevine et de s'acoquiner avec une baronne.


Père Scopolie, je vous hais de me faire ainsi remuer le couteau dans la plaie encore béante.


Ma fille est à Thouars. Sur le chemin de l'Anjou...

Père Scopolie, je vous hais de me faire mentir.... Pour quoi? Qu'avez vous à cacher? Les larmes aux yeux en repensant à Col, au fait qu'il soit maintenant loin d'elle, dans les bras de cette blonde baronne, alors qu'elle se retrouvait dans une mouise pas possible en compagnie d'un confesseur trop zélé et fanatique, prête à se faire enfermer dans un château Limousin... La noiraude s'approcha du prélat, se replaçant sous son aile, essayant de paraitre humble. Mais derrière le tissu de ses jupes et de la robe rêche portée par l'homme, sa main et ses doigts s'activaient à pincer fortement un muscle de cuisse scopolienne, en un baiser de cheval digne de ce nom. Si elle devait mentir pour sauver elle ne savait quoi, il était hors de question qu'il s'en sorte indemne.

Et.. Monseigneur Scopolie -puisque c'est ainsi qu'il fallait le nommer dorénavant- a sa jambe qui le fait souffrir. Mon amie, sait le soulager...

Si vous saviez ce qu'Adye pourrait vous faire si elle savait tout ce que je sais... Si vous saviez... Malheureusement pour elle, la jeune femme ne dirait rien. Ne voulant s'avouer ce qu'elle craignait. Et ne voulant qu'une chose, sauver sa fille de la Lune sur laquelle elle était pour l'instant condamnée à aller... Mais je saurai un jour... Et ce jour là signera votre perte.
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'ci Crok =)
Seleina
Mais la brune avait pris sa décision. Et quand la Romans décidait de quelque chose qu'elle estimait comme étant le meilleur choix possible, bien peu de personnes pouvaient la faire changer d'avis. Alors deux inconnus, vous pensez...


Notre décision ne souffre aucune contestation.
Il vous faudra attendre que l'affaire soit éclaircie avant de pouvoir reprendre route je le crains.

Gardes, occupez-vous d'eux.

Quant à vous baron, indiquez-nous les noms de ceux qui pourront nous aider à déméler cet imbroglio.

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Gaeldenouet
Gaël se décida enfin à agir, il en avait assez de cette situation d'attente, trop de suspens tuait le suspens. Cela faisait plus d'un mois qu'il était en procès, et il en avait assez de roupiller en salle d'audience. Tout ça à cause d'un sale mioche. Il était d'autant plus dégoûté que jours après jours il voyait de nouvelles affaires en instructions, reléguant son affaire en bas du tableau des priorités des instances judiciaires. Voilà la raison de sa venue à la salle d'audience du duché. Il se présenta tout d'abord à la personne s'occupant de gérer les entrevues avec la Comtesse.

Bonjour, je suis Gaël De Nouet, j'aimerais avoir une entrevue avec sa Grâce, au sujet du procès m'opposant à Dame Aldraien Sybell de Malemort-Carsenac.

On lui indiqua un endroit ou il pouvait patienter, il ne se fit pas prier pour s'y installer.
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Sorianne
Prisonniers du Limousin...
Comment une venue pour une petite, minuscule, ridicule demande, pouvait avoir prit pareilles proportions...?
Le regard de la noiraude alla de la Comtesses aux gardes qu'elle avait fait appeler.
Invités? Un bain? Des vêtements?... Et sa fille? Il allait falloir qu'elle daigne enfin accorder entière confiance à celui qui la gardait.
Et cet Ailvin Wolback? Comment prenait-il la nouvelle de son prochain enfermement?
La jeune femme posa les yeux sur lui, cherchant à deviner ce qu'il pensait. Allait-il donner les noms demandés? Quand bien même il le ferait, elle n'était nullement au fait de ces choses...
Et les yeux vinrent enfin se poser sur le prélat aux côtés de qui elle se trouvait. Allait-il trouver une pirouette afin de les sortir de là?
So finit par regarder devant elle, fixant un point invisible avec une petite moue. Pourquoi s'étonnait-elle encore de la facilité qu'elle avait à se mettre dans des situations pas croyables....?
Un bruit attira son attention. Une agitation dans l'entrée... Quelqu'un venait donc? ... Elle baissa le museau...


Pardon...

Juste un chuchotement pour celui qui se tenait au dessus d'elle. Elle avait raté son coup et sa fille n'était pas en bon chemin pour le Soleil. Autant s'excuser dès maintenant pour avoir envenimé la situation sans le vouloir... Ce serait sans doutes toujours ça en moins à se faire pardonner...

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'ci Crok =)
Ailvin
Etre de facto enfermé ne dérangeait pas vraiment le Wolback, de toute manière, lui ne pourrait reprendre la route avant quelques temps, et une chambre en le castel comtal ne pouvait qu'être meilleure que l'auberge de Bourganeuf où il avait pris résidence.
Alors qu'il s'apprêtait à répondre à la Comtesse, à qui il voulait réellement prouver sa bonne foi, l'acolyte de l'Inquisiteur le regarda, elle se fit insistante, le Blond espérait ne pas croiser son regard, son troublant regard.


« Votre Grandeur, je ne saurai que vous conseiller d'écrire au Primat de France, Monseigneur Yut et à Son Eminence Clodeweck, Grand-Inquisiteur. Ou peut-être à l'éveque de Limoges, mais je n'ai malheureusement pas son nom. »

Et après un rapide coup-d'oeil vers la sortie.

« Si vous n'avez plus besoin de moi, votre garde peut n’emmener. Enfin, si vous considérez cela comme encore nécessaire. »
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