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Information and comments (1)
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[RP] Salle d'audience du Conseil.

Suisse38
les heures tournent, je suis toujours à attendre une réponse. Je dois aller m'assoir, mes jambes et mon dos se raidissent de ces longues heures t'attente. La chaise choisie n'est pas à l'écart, je ne veux pas devenir invisible dans cette salle.
La porte s'ouvre, un homme rentre et parle, se plaint, je l'écoute puis l'interpelle discrètement à la fin de son discours;

-Sire, vous qui avez travaillez à la mine, euh.... c'est une éternité ici? comment faire pour avoir une réponse?
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Valeriane
La capitaine qui restait la plupart du temps dans la caserne de la COLM vint faire un tour en salle d'audience...
Elle fut surprise d'y trouver encore du monde.. et même un soldat ! ben tiens..
Heureusement, elle était passée au conseil pour avoir des nouvelles ..et y en avait hélas..


Bonjour, bonjour !


J'ai peur qu'on vous ai fait quelque peu attendre ...et je vous prie de nous en excuser mais il est arrivé une chose incroyable à notre commissaire aux mines !

Valériane se tourna vers la dame...

euh, Dame, vous parliez d'un procès ? que vous vouliez public ? eh bien, je vais de ce pas trouver notre procureur.
Je sors de la salle du conseil , mais je vais y retourner, pas de soucis. Je dois d'ailleurs finir mon rapport. La porte parole est en train de réunir les dossiers de tout le monde pour vous en faire part et cela demande quelques temps..


Puis la Baronne se retourne et voit le soldat de Tulle, plutôt énervé..


Eh bien Gabin !! Je vous ai donné l'ordre de vous promener en salle d'audience ?


Val lui fit un sourire, car elle connaissait bien le jeune soldat.

Alors, figurez vous que je viens d'apprendre que la commissaire aux mines, en contrôlant une mine s'est cassé le poignet, oui , le poignet.. une partie de la galerie s'est effondrée, elle a été déstabilisée , s'est rattrapée comme elle a pu sur ses mains mais le poignet a cédé. Elle a été examinée par un médicastre qui lui a fait un bandage . Impossible de se servir de sa main.. donc, voyez vous, pour écrire, ce n'est guère facile. Comble de malchance, en rentrant chez elle, tous les pigeons s'étaient envolés.. ou quelqu'un les avaient pris pour les faire frire, on sait pas, et le pire, même sa MéSaNge préférée s'était fait la malle, si je puis dire.. une catastrophe...

Enfin, bref, voilà surement pourquoi vous n'avez pas eu de réponse Gabin.. quant au CAC, celui-ci a changé il y a peu, et notre nouveau CAC vient de prendre son bureau.

Mais ne vous inquiétez pas, on va s'en occuper.. et puis, vous auriez pu m'en parler aussi .. vot' cap, quand même !!


Val lui fit un sourire pour le détendre un peu..

Bon, en attendant, vous allez rentrer à la caserne, un peu d'exercice vous fera du bien !
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Gabin
Gabin essaya de comprendre la question d'une femme qui se trouvait près de lui. Avoir une réponse, c'est ce qu'il demandait. Ici c'était une éternité? Gabin n'était pas en forme, il ne comprenait pas. Vraiment pas.
Sans avoir le temps de lui demander de répéter, la Capitaine entra pour répondre aux questions. Une fois qu'elle lui adressait la parole il put réagir.


Capitaine! Les ordres étant de travailler, je viens faire mon travail de citoyens.

Il lui rendit son sourire taquin.

J'espère alors que notre Commissaire aux mines va bien se rétablir et retrouvera tous ses petits piafs.

Gabin avait eu sa réponse, du pourquoi du comment, il était satisfait.

Mais je ne voulait pas vous déranger pour des choses non martiales, Capitaine!

Sa supérieure lui demandait d'aller faire de l'exercice, il fallait qu'il trouve rapidement une solution pour en sortir, car il allait souffrir si la capitaine lui faisait son entrainement.
Il avança tête baissait vers la sortie, puis se redressa.


Je pense qu'il faut tout d'abord que je reçoive mes viandes pour être en meilleure forme. Je suis un peu faible!
Suisse38
Le jeune soldat me regarde, il semble qu'il n'a pas compris ou entendu ma question. Je m'apprête à reformuler lorsque arrive Dame Valeriane. Une des sommités a du lui souffler ma question. Elle me répond puis s'adresse au jeune sire.
Je quitte la salle du conseil en les saluant brièvement.

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Pipon
Pipon entra discrètement dans la salle d'audience juste au moment ou son amie Suisse allait partir, il l'attrapa par un bras et s'adressa à l'assemblée après l'avoir saluée comme il se doit :

-Dames, Sieurs, je m'excuse de vous interrompre dans vos débats, mais il y a des choses qui me choquent.
Je suis un peu surpris par le réquisitoire à l'encontre de dame Suisse.
L'accusation réclame deux jours de prison pour une vingtaine de stères de bois achetées sans
autorisation, soit, mais ce n'est pas un crime tout de même, ces stères étaient bien là pour
être vendues non ?
Par contre, sieur Valeureux qui lui est jugé pour brigandage où il a lâchement dépouillé des gens qui
voyageaient tranquillement, reçoit exactement la même punition...........
Je vous rappelle juste qu'il leur a dérobé la modique somme de 880 écus, dame Suisse a du payer 96 écus
de sa poche pour avoir les stères ! Cherchez l'erreur !
Alors, j'en déduis qu'il est largement aussi grave d'acheter 24 stères de bois sans autorisation que de délester
les gens que vous croisez sur les chemins, sauf que cela rapporte beaucoup moins l'achat du bois.
Permettez-moi de rester sceptique sur les lois et la justice...
Merci de m'avoir écouté.-


Soulagé d'avoir dit ce qu'il pensait, il adressa un petit sourire à son amie Suisse, salua l'assemblée puis se dirigea vers la porte et disparut sans bruit.
Auxanne
Un messager vint placarder la lettre suivante:


_________________
--.tristan.





Tristan le déluré. Tristan l'ami de la belle Brune. Pour elle il ferait n'importe quoi, même aller en enfer. Sur le chemin vers la salle d'audience du conseil Tristan souriait, pourtant porteur d'un message déplaisant il aurait put être morose, mais rien n'enlevait ce sourire étincellent de son visage. Non cette lettre était une bonne nouvelle pour lui, il allait pouvoir s'occuper de Brune plus souvent.
Arrivé devant la salle d'audience il entra et placarda le parchemin qui lui avait été confié sur le mur des déclarations.

Citation:

De Brunehilde de Castelcerf Canabixas
à

Sa grandeur Antonia de Rocheclaire Comtesse du Limousin et de la Marche et à son conseil

Lesquels je tenais à informer que suite à la destitution de mon frère, le vicomte Dragonet de St Germain de son poste de Chambellan et que devant la raison que vous donnez dans la lettre de destitution ou son limogeage ne viendrait que d'une incompatibilités d'idées entre vous même et sa personne, ce qui pour moi tombe dans l'ordre d'un abus de pouvoir certain. Ou va t-on si de nos jours on va limoger des gens parce qu'ils n'ont pas les même idées que soit? Je vous annonce donc ce jour ma démission du poste de Vice Chambellante du pôle judiciaire le temps de ce conseil.
De même je le fais en mon âme et conscience car il ne saurait être question que moi une femme d'un certain âge me trouves sous les ordres d'un enfant de 10 ans.
Il va de soit que je continuerai à m'impliquer dans mes autres tâches envers le comté.
Je précise que cette démission prends effet dès lecture de la présente.

Faict ce que pour de droit au refuge de la forêt de Chabrières
Le 13 Avril 1458
Brunehilde de Castelcerf Canabixas




Content de lui Tristan reprit le chemin en sens inverse en sifflotant, ses pensées dirigées vers une chambre du Chaudron Renversé ou une belle dame Brune n'allait pas tarder a lui rendre visite.




Mousse4480
Le Nonce Apostolique du Limousin, s'étant vu attribuer une mission de la plus haute importance, prit la plume avant de partir en direction de la Provence.

Citation:

Nous, Excellence Mousse de Beaupin l'Aizenay, Nonce Apostolique du Limousin, Curé de Guéret

A Sa Grandeur Antonia,
Aux Membres du conseil Limousin,

En ce jour du 19 avril 1458,
nous vous écrivons afin de vous informer que nous nous sommes fait attribuer une mission importante par Son Altesse Armoria de Mortain, par le Primat de France Aurelien87 et par le connétable de France, Anthémios de Déliancourt, dict Lekaiser dont voici un extrait d'un courrier échangé il y a peu:

Citation:
Expéditeur : Lekaiser
Date d'envoi : 2010-04-18 16:50:30
Mon Père,


Vos craintes sont fondées, Son Altesse est en effet aujourd'hui gravement blessée et dans l'impossibilité de vous répondre. Aussi je prie chaque jour pour qu'elle se rétablisse et je prends la plume pour reprendre les actions qu'elle avait jusque là entreprise.

Mon Père, je vous confirme que votre présence est toujours souhaitée, et ce vivement. Au jour d'aujourd'hui, une missive a été envoyée en destination du Primat de France, en vue de l'avertir de votre départ prochain. Je vous invite à le contacter également pour l'informer de votre propre chef.

En ce qui concerne le mandat de nourriture que vous attendez, il serait bien entendu fort bien accueilli mais pour autant qu'il ne vous retarde pas dans votre marche. A défaut d'un mandat conséquent, un mandat disposant d'un objet ou quelques rares vivres devrait faire l'affaire, le tout étant de pouvoir effectuer des transactions ultérieurement. A savoir que vous seront confiés des écus par nos soins une fois en place, vous auriez alors entre autres de confié la mission d'effectuer les achats en Languedoc puis de faire parvenir les vivres aux valeureux hommes qui composent nos armées.

En espérant vous voir très prochainement à nos côtés.

Respectueusement,

Anthémios de Deliancourt,
Connestable de France


C'est ainsi que nous nous approchons de vous pour vous demander Charité.
Nous espérons que vous aurez bon cœur et que vous démontrerez par là votre attachement à notre très chère Église ainsi qu'à la Couronne de France
Nous allons faire également cette demande à notre très cher frère, sa grandeur Ventreachoux, Comte du Poitou.
Peut être pourrez vous m'avancer ce que le conseil poitevin nous accordera, puisque nous ne pouvons qu'apporter qu'un seul chargement de vivres et de matériels.
Ensuite ce conseil vous enverra surement une personne avec ce qu'ils nous aurons accordé.

Dans tous les cas, je me met en route dès aujourd'hui, et je serais en notre capitale le mercredi 21 avril, pour prendre le pain, les épées, bâtons et boucliers s'il y a lieu.

Que le Très Haut vous protège,
Mousse de Beaupin l'Aizenay















Mousse4480
On était le 21 avril, il était à Limoges comme prévu, s'il avait reçu une réponse du comte du Poitou, il n'avait toujours rien reçu de la part de la Comtesse du Limousin, il allait prendre la route, mais avant il écrivit une nouvelle lettre:

Citation:
Expéditeur : Ventreachoux de Beaupin l'Aizenay
Date d'envoi : 2010-04-21 16:04:25
Bonjour frangin,

J'ai bien réceptionné ta lettre qui a attiré mon intention.Je l'ai soumise à mon conseil comtal et aux nobilaires du Poitou.Je partage leurs opinions qui ont tous étés unanimes.Tu dois savoir que depuis près d'un mois des hordes de brigands dont les Lunes Pourpre sont en Poitou et ont pillés une de nos ville poitevine.Toutes mes armées sont en alerte de puis un mois et défendent tout les jours, d'ou la très grande difficulté de répondre favorablement à ta requête.Car le comté connait une très grosse dépense supplémentaire pour équiper et nourrir tout ses soldats nous obligeant a acheter de la nourriture hors de nos contrées.Mais sache que le Poitou n'est pas en reste pour apporter son aide au Roy, puisque nombre de poitevins sont dans les armées royales en province, ainsi que d'autres défendent aussi le Maine par les ordres des hospitaliers par la présence de nobles et même de simples poitevins à titre privé.Ces respecteux sujets de mon comté se nourrissent par leur propre moyen, ce qui engendra au poitou une dépense supplémentaire pour récompenser leur bravoure.

Voilà frangin, je suis désolé de ne faire ce que mon coeur déciderait mais je ne peux me permettre de mettre mon comté dans la difficulté.

Prends bien soin de toi mon frère et soit prudent.

Ton frangin, Ventre.


Citation:

De Nous, Excellence Mousse de Beaupin l'Aizenay, Nonce Apostolique du Limousin, Curé de Guéret

A sa grandeur Ventreachoux,
Aux membres du conseil poitevin,
Aux nobiliaires poitevin,

Nous prenons acte de votre impossibilité à nous fournir vivres pour les soldats en Provence.
Ne connaissant pas la situation du Poitou, à l'heure ou nous vous écrivions la lettre de notre demande de Charité,
nous comprenons parfaitement votre décision négative, qui est toute à fait normale, nous ne pouvons pas compromettre la situation du Poitou de part notre demande.
Nous sommes ravi néanmoins d'avoir eu réponse même négative de votre part.
Nous vous remercions encore, surtout pour votre engagement auprès de notre pays.
Nous sommes de tout cœur avec vous pour que vous réussissiez à mettre à néant les menaces qui pèsent sur le Poitou.

Que le très Haut vous vienne en aide,
Mousse de Beaupin l'Aizenay


A mon petit frère,
ne t'en fais pas frangin, je ferais très attention sur la route.
Embrasse Wantaka pour moi, ainsi que Muze, Audrey, et Nina.
A bientôt
Mousse, ton grand frère.



Mousse réfléchissait quand à la suite de la lettre qui serait adressé à la Comtesse Antonia, au conseil limousin:

Citation:
De nous, Excellence Mousse de Beaupin l'Aizenay, Nonce Apostolique du Limousin, Curé de Guéret

A Sa Grandeur Antonia,
Aux Membres du conseil Limousin,

Aujourd'hui, le 21 avril 1458, à Limoges comme dit dans le précédent courrier,
sommes triste de n'avoir reçu aucune réponse de votre part.
Comment vous dire que simplement une réponse de votre part même négative aurait été la bienvenu.
Votre Grasce Antonia,
nous nous demandons si vous avez quelques respects pour notre très sainte église,
nous vous rappelons que nous avions fait le déplacement à la Cathédrale St Etienne de Limoges, pour procéder à votre investiture.
Vous n'avez pas prit la peine de vous déplacer vous même alors que ma venue à Limoges avait été demandé par vous même.
Nous avions attendu plus de trois jours en cette cathédrale, nous n'avons même pas reçu un mot d'excuse de votre part.
Il y a deux jours, nous envoyons une lettre pour vous informer de notre passage à Limoges pour récupérer quelques vivres si vous en aviez la possibilité. Il me semble que cela laissé le temps d'en discuter au conseil avec vos conseillers.
Nous nous demandons même s'il y a eu une discussion à ce sujet.
Vous nous avez aussi demandé si nous pouvions réviser le Concordat qui lie notre église à notre comté. Nous attendons encore les clefs de la salle de réunion. De toute façon, il est rendu caduque de part votre comportement, vous ne l'avez pas respecté rien qu'en ne vous rendant pas à la Cathédrale pour votre investiture.
Il est dommage de laisser planer le doute quand à votre respect envers notre très chère Eglise, envers la couronne de France, de part votre mutisme persistant. Une simple lettre négative aurait suffit.
C'est que le cœur triste et déçu que nous nous rendons vers notre destination finale, la Provence.

Que le Très Haut vous protège,
Mousse de Beaupin l'Aizenay.



Dragonet


rien n'etant etanche drago avait entendu parlé de la lettre envoyée au conseil, il avait d'ailleurs lu la premiére en y etant.

La comtesse n'avait pas voulu faire du concordats comme pour les precedent un sujet discuté à la chancellerie, et c'etais passé à la trappe. Il se demandait encore pourquoi des gens lui ecrivaient, elle ne lisait pas son courrier alors y repondre..

L'eglise comme le conseil, comme n'importe qui pouvait constater l'etat deplorable de la non -action de la comtesse.

La seule chose qui l'ennuyait vraiment c'est que le nonce se soucie des relation du comté avec la couronne, il ne fallait pas melanger le spirituel et le temporel, or la , la confusion etait totale.. Il nota de faire corriger cela.

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Pinpin42
Tout comme Ratou42 , veuillez trouver ma demission immediate du conseil. Merci
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Pinpin42
Pôle-justice-rr
Ariadne
Alors qu'elle se rend aux étables comtales, la rosebonblonde aperçoit une tête qui ne lui est pas inconnue et s'approche. Reconnaissant la personne, elle s'arrête et regarde Pinpin jouer les grands seigneurs offusqués, alors elle sourit blasée et ironique, puis s'avance, la main tendue comme pour le saluer et dit en se ravisant et laissant retomber son bras...

Merci à vous Pinpin pour vos bons et loyaux serv.... Non suis-je bête, peut-on qualifier de "bons et loyaux services" les 5 jours (depuis le 10 mars) que vous avez passé au conseil ? Non, vous avez tout au plus fait acte de présence... jusqu'au 19 du même mois où vous nous avez prévenu devoir vous absenter quelques jours... sans jamais réapparaitre depuis. Votre démission est plus qu'acceptée, elle était attendue (du moins par moi) avec une impatience sans limite. D'autres ont été virés pour une absence injustifiée moins longue, estimez-vous heureux.

Un petit signe de tête en guise de salut et reprend le chemin des étables comtales.
_________________
--Balbusard
Citation:
l’attention de l’Universalité des Hommes,
Et à celle de ceux qui se croient plus que ça,
En avertissement à ceux qui liront ou se feront lire,


Salut!

Cette nuit aura précédé l’aube soufflant le vent du changement, portant dans la brise et la bourrasque les cendres et les scories des feux allumés en Armagnac et Commines. Cette nuit, les mairies des villes de St Bertrand et Muret ont été laissées en proies aux flammes de la colère. Colère déclenchée par ceux qui se croient élus du Très Haut et prétendent choisir en Son Nom. En Son Nom, ils prétendent imposer les Voies d’Aristote comme seules véritables et poursuivre pour hérésie ceux-là même qui auraient l’audace de prétendre refuser ce chemin. Ces bûchers allumés cette nuit ne sont qu’un euphémisme des temps sombres à venir. Bientôt germeront partout les brasiers fils de l’intolérance et du mépris. Mépris de ces mêmes enseignements qu’ils prétendent nous imposer au nom du Droit Divin et de l’Ordre Établi.

Foutaises que tout ceci !

Vous les puissants qui vous lovez dans vos draps de soie et ne goutez au vin que dans des verres d’un cristal aussi froids que vos âmes calculatrices, souvenez-vous de ce que le Très Haut nous a appris et nous à offert : L’Amour et le Libre Arbitre. Ce sont là les deux fondements véritables de la Foy qu’il nous demande. N’avoir à l’âme que l’Amour, envers Lui, envers son semblable, envers soi, Amour qui n’est finalement que reconnaître à l’autre le droit d’exister tel qu’il est. Et le libre arbitre, la liberté de l’aimer et de l’honorer Lui à la façon que l’on est soi. Qu’importe le nom que l’on donne à la Foy quand elle est sincère. Mais tous cela, vous le méprisez comme vous méprisez la gueusaille toute juste bonne à courber l’échine, comme vous méprisez cette Foy que vous portez en croisade, confondant les Royaumes des Cieux et ceux des Hommes.

Alors, je vous le dis, réfléchissez-y a deux fois avant crier à l’hérésie ou au démon, prenez garde à ne trop plier le roseau qu’il ne rompt…… Si les Hommes sont un troupeau de brebis, choisissez les bergers que vous voulez devenir de peine de voir la forêt s’emplir de loups. Vient un jour où l’échine qui a trop plié se redresse avec violence et rejette ce qui l’oppresse comme une catapulte se débarrasse du poids de ses projectiles.

J’en appelle aux Hommes de tous bords. Dressez-vous contre l’infamie annonçant des périodes de ténèbres. Battez-vous pour conserver votre liberté, non pas celle de votre corps ou de votre esprit, mais celle de votre âme. Luttez pour ce don du Très Haut parjuré au nom d’une Couronne qui s’abreuve de votre sang !

En cette aube nouvelle, il n’appartient qu’à vous, Régnants, le choix du jour auquel elle donnera naissance. Mais si fait au Nom du Très Haut, vous empruntez les routes sombres de l’Intolérance, à chaque âme que vous condamnerez à brûler comme une torche éclairant le chemin, c’est une ville entière qui en payera le prix.

Pour un œil les deux, pour une dent, toute la mâchoire…...




Faict en terre d’Armagnac, le 25ième jour du mois d’Avril de l’an de grâce 1458

Chernaya Burya
dict La Bourrasque
Cœur de la Horde
Alaynia
Alaynia arriva au conseil bien énervée. Elle avait l'impression d'avoir étré un pion pour ces hauts du conseil.
Elle respira profondément pour tenter de se calmer et rester ainsi polie et point emportée.


Bonjour, je viens suite à la reprise de la mairie et ma nouvelle fonction de maire intérimaire.
Pour ma part je trouve que c'est très vexant pour Julien et très injuste.
Il n'y avait pas lieu de faire appel à moi pour redresser Ventadour vu que Ventadour va bien.
Et pourquoi Venta va bien ?? Tout simplement parce que Julien a fait du bon travail comme je lui ai appris en protegeant la caisse.
Julien n'est point un maire incompétent, il a juste pas eu le temps de faire ses preuves à cause de l'assaut des brigands.
Je veux qu'on lui rende sa place de maire !!
Si ce ne serait que moi, je mettrais moi même en place une révolte pour qu'il puisse enfin être la ou il doit etre ! Mais je ne veux point le retrouver en geole !!!!!

Julien est quelqu'un de sérieux, d'honnête, de motivé. Il a été mon adjoint et à tout appris en suivant une formation! Il lui manque plus que la pratique et cela, vous lui avez retiré !
Qu'il se représente me direz vous ! Oui c'est facile, mais il a tout de même du déboursé 50 écus et pourquoi ? pour rester aux portes de la mairie !

Maintenant j'y viens à un autre point qui me sidère : la défense d'une ville.
C'est bien beau la milice, les maréchaux et l'armée, mais si le nombre est trop important, voilà ce qu'il se passe !!!

Tout le monde savait qu'on était envahit de brigands, mais on a peu que protéger la caisse pour assurer l'avenir.
Ne pourrait on pas créer un décret interdisant ce genre de rassemblement et ainsi casser une future révolte ???

Pour ma part, j'ai trouvé quelq'un qui va m'aider à mettre en place une défense interne.


Alaynia repris son souffle.
Waouhhhh elle avait l'impression d'avoir parcouru une longue distance en courant comme si sa vie en dépendait.
Mais pour Venta, elle prenait sur elle et venait affronter les grands.

C'est comme j'ai ouie dire qu'on avait affirmé que julien ne voulait pas participer aux révoltes, révoltes qu'il a fait à chaque fois.
C'est comme le prétexe de dire qu'un maire expulsé ne peut reprendre son siège : encore faux !!
Nous ne sommes pas des marionnettes !!! Julien tout comme moi aimons notre ville ! Et cela, rien ne pourra le changer.


Donc je veux que Julien soit remis en place ! Et qu'il puisse ainsi faire ce dont il reve : gérer la mairie de Ventadour, avec mes bons soins !

Pour le bien de Venta et afin de faire ce qui était prévu au départ par le Prévôt Ratou, je demandes l'autorisation d'organiser une révolte afin de remettre Julien en place.
Je me chargerais de tout vu que le Prévôt est inexistant.
Les bonnes volontés, ce n'est pas ce qui manquent et en plus je suis très déterminée que la place lui revienne.

Ais je votre accord ???? Je voudrais faire cela le plus vite possible.


Ah et je m'étonne aussi de n'avoir point été contacté par le nouveau prévot pour prendre connaissance des mandats distribués entre brigands.
Alors je dépose ici les documents !







J'ai déjà mis les détails au conseil des maires, visible donc par le nouveau prévot.
bon sur ce, je retourne à Venta et continue à oeuvrer pour son bien.

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Alaynia
Alaynia attendit patiemment leur réponse.
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