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[RP] Nous libérerons nos joies de leur tourmente

Rosedeplantagenest
Estrange scène qui se dérouloit sous les émeraudes de la pucelle. Deux des plus grandes Dames du Royaume Francois se jettoient dans les bras l'une de l'autre.

Aucune pensée ne traversa alors l'esprit de Rose, elle regarda les femmes dont les larmes perlaient le rebord de leur yeux légèrement ridées.

Rose savait qu'elle devait se fondre dans une révérence parfaite face à Beeky d'Apperault, et alors que l'étreinte se poursuivait un court instant, Rose s'inclina dans une profonde réverence.

Pour l'occasion, elle avoit revetu avant de partir de l'auberge, une robe verte foncée, rehaussant ainsi son teint halé par le voyage et ses yeux petillant d'impatience de connaître enfin la merveilleuse amie de sa mère.

Mais la patience devait estre de mise, et pour l'heure, maugré son sang bouillonnant d'estre présentée enfin à cette Dame, Rose se montra d'un calme olympien ...

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Ambassadrice Béarnaise en Alençon, en Orléans, en Champagne,Chancelière du Nord près duDR, l'Artois et les Flandres.
Fusette
Fusette était là, droite comme un piquet, suivant les ordres de la comtesse, et remettant donc sa coiffe en place. Elle n’hésita d’ailleurs pas à réajuster sa robe, la seule couture apparente n’étant plus dans l’axe.
La vicomtesse à qui ils rendaient visite, suivie de quelques uns de ses gens, vinrent alors à leur rencontre.
La brunette pensait qu’il était bien temps. Des crampes avaient commencé à lui labourer les jambes alors qu’ils étaient debout, à quelques toises de la porte d’entrée de l’hostel.
Il semblait qu’il y avait là la dame de compagnie de la vicomtesse ainsi que son chapelain. C’était amusant à voir, enfin amusant, c’était digne des grandes familles, il fallait juste que la castraise se fasse à l’idée que rien ne serait plus comme dans sa campagne.

Elle observa donc gentiment ces personnes qui lui faisaient face et attendit elle aussi que quelques paroles soient échangées, que les présentations soient faites, qu’ils puissent tous faire connaissance dans la joie et la bonne humeur, c’était le sentiment qu’elle espérait tout du moins trouver car elle savait que ni Arielle ni Beeky n’avaient vécu des jours véritablement heureux depuis un moment déjà.

Tous étaient donc vêtus pour l‘occasion, le jour étant d’importance. Le seul qui dérogeait à la règle, comme toujours, était le Maure qui, d’une allure peu avenante, s’approcha de l’assemblée pour rester de marbre et planté non loin d‘Arielle.
Discrètement, Fusy lui jeta un regard en biais. Quel étrange personnage … enfin, elle ne doutait pas de sa sincérité quand à la protection de la comtesse, mais de se montrer plus courtois ne l‘aurait guère étouffé. Les tempêtes de sable avaient dû lui embrouiller quelques peu le cerveau …

Mais en cet instant, la jeune fille préféra s’intéresser de nouveau au personnes qui leur faisait face. Après tout, elle n’était pas là pour se préoccuper de l’homme du désert et il fallait plutôt qu'elle sache comment aborder les salutations lorsque son tour viendrait de se courber.

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Arielle_de_siorac
L'attente, l'impatience, le doute, puys enfin, une porte ouverte, des yeux humides, des sourires, des bras!

En un instant, Arielle se retrouva en pleine étreinte, riant comme une enfant.


Beeky! chuchota-t-elle.

Elle n'avoit pourtant pas manqué de noter l'émoi au coin de l'oeil de son amie. Certes, les années avoient passé, la vie filoit à une vitesse vertigineuse, et jà Arielle s'approchoit de l'hiver de son périple.

Se reculant pour observer leur hoste, la comtesse détailla le visage noble, les traits familiers, la solitude de ce sourire, l'étincelle de gaieté au fond du regard. Incapable de s'exclamer, elle laissa souffler son filet de voix:


Ma chère amie, c'est une telle joye de te revoir! Tu es toujours aussi belle.

Elle fict une pause pour s'imprégner du moment, puys désigna les gens qui l'accompagnoient.

Je te présente mon époux, Jeanjacob; ma fille Rose; mes deux fils, Laurens et Persevael; ma damoiselle de compagnie, Fusette; mon garde du corps, Dyruvia, ne vous laissez guère impressionner par son aspect extraordinaire, il m'est dévoué; et voici mes gens.

Murmures joyeux, Arielle estoit animée telle une petite fille. On sentoit une chaleureuse affection pour chaque nom prononcé.

De retour dans les prunelles de Beeky, la comtesse ne put retenir un léger soupir heureux.


Merci de nous accueillir chez toy, ma chère. Nous avons tant de bavardages à rattraper!
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Aranwae
Le vicaire langrois estoit esbaudit d'iceste rieuse scène. Il afficha un sourire candide, en bon alloi de ces retrouvailles.
Realustant sa soutane typiquement romaine, il descendit une marche comme pour s'emprunter de la joï ambiante.

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