[RP]Baptème de Alinoë de Chenot, duchesse de Luserne

Alinoe_de_chenot

Elle s'était préparée à vivre ce moment. Elle s'était préparée à dominer ses émotions. Elle s'était préparée et concentrée et pourtant quand Clodeweck parla, quand elle entendit sa voix s^élever dans la cathédrale, elle sut tout de suite que ses préparations n'avaient servi à rien. Son cœur s'emballa comme elle le craignait. Sa lèvre trembla légèrement mais heureusement tout cela était imperceptible pour les personnes qui l'entouraient.
Elle pensa à sa mère et son regard croisa celui du camerlingue, un regard chaud et bienveillant qui l'apaisa et c'est le cœur raffermit qu'elle put lui répondre.

Alinoe...Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le péché ?

Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit au mal ?

Pour suivre Aristote, rejettes-tu la bête qu’on ne nomme pas qui est l'auteur du péché

- Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, Je rejette le péché

Pour échapper au pouvoir du péché, je rejette ce qui conduit au mal

Pour suivre Aristote, je rejette la bête qu'on ne nomme pas et qui est l'auteur du péché.

Elle avait parlé d'une voix forte et claire. Toute la Cathédrale l'avait entendue. Dès qu'elle avait ouvert la bouche, toute appréhension avait disparu et son cœur s'était calmé. Elle souriait presque, sure d'elle et de l'acte qu'elle accomplissait.
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Arfast

Arfast, qui était arrivé avec son épouse, la belle Joshin salua Laclemanus, qu'il avait lui aussi connu, quoique brièvement, en Provence. La guerre les avait rapproché et le baptême les unissait à nouveau. Ils discutèrent un peu, puis la cérémonie commença. Arfast prit place avec son épouse et écouta attentivement la cérémonie. Lui aussi était passé par le baptême comme tous les aristotéliciens, et c'était un moment important de sa vie bien entendu.

Il salua d'un signe de tête les D'Amahir qui était présents.

Loutte1

Loutte était émue pour Alinoé.

Elle était resplendissante mais paraissait aussi si fragie et douce en cet instant.

Elle serait comme sa mère, un visage d'ange qui serait le masque de tous ses émois, dissimulant une force de caractère hors du commun mais aussi un coeur aussi fragile que le cristal.

Clodeweck s'adressa ensuite aux parrains et marraines, leur rappelant ô combien leur rôle était important.

Loutte souriait tout à fait consciente de son engagement. Engagement double à ses yeux, pour la foi aristotélicienne et pour son amie.

Lexhor

Après les salutations et présentations d'usage, la cérémonie commença. Le cardinal prit la parole et commença par rappeler au parrain et à la marraine l'importance de leur rôle et de leur présence pour leur filleule, Alinoe. Lexhor acquiesça de la tête. Le diacre qu'il était ne pouvait qu'être en parfait accord.
Puis ce fut au tour de la jeune fille d'entrer en jeu. A la suite du cardinal, qui la questionna, elle répondit avec ferveur et conviction ce qui tira un large sourire à Lexhor.
Bientôt elle serait baptisée. Une porte allait s'ouvrir pour elle.

Joshin

Joshin glissa sa main dans celle de son mari lorsque la cérémonie commença. C'était un moment fort émouvant, pour la jeune Alinoë, bien sûr, mais aussi pour ses parrains et marraines, et aussi pour toute l'assistance présente à la cérémonie.
Elle écouta avec attention, pensant une fois de plus que finalement chaque baptême était différent, et portait la marque de celui qui officiait. Elle se souvint de certains baptêmes célébrés par sa Grâce Lexhor, et retint un sourire. Mais, quels que soient les aspects de la cérémonie, la foi était là, bien présente, comme elle l'était tous les jours de leur vie , pour son mari et elle.

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Clodeweck

Le Père Clodeweck demande ensuite à la jeune femme une triple profession de foi:

Crois-tu en Dieu le Père tout-puissant, créateur du ciel et de la terre ?

Crois-tu en Aristote, Christos, les prophètes et les saints de l’église Aristotélicienne ?

Crois-tu en l'Esprit Saint, à la Sainte Église Aristotélicienne à la Vie éternelle ?
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Alinoe_de_chenot

La toute jeune fille regardant le camerlingue, répodit de sa voix claire et forte

Oui, je crois en Dieu le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre

Oui, je crois en Aristote, Christos, les prophètes et les Saints de l’ Église Aristotélicienne

Oui, je crois en l'Esprit Saint, à la Sainte Église Aristotélicienne à la Vie Éternelle
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Clodeweck

Le prêtre et l'assemblée se joignent à cette profession de foi

Telle est notre foi. Telle est la foi de l'Église que nous sommes fiers de proclamer dans Aristote notre Seigneur.

qu’il en soit ainsi .

Le père Clodeweck invite Alinoe à s'approcher de l'eau baptismale.

Veux-tu être baptisée dans cette foi de l'Église
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Alinoe_de_chenot

Alinoë s'approcha

- Oui. Je veux être baptisée dans cette foi de l'Église
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Melisende.

La duchesse de bielle, sourire au levre, suivait avec attention la ceremonie. les paroles d'alinoe, celle de l'officiant.

elle se joignit aux autre invité pendant la profession de foi

Lexhor

Toujours présent aux côtés de sa filleule, Lexhor était attentif au déroulement de la cérémonie. Machinalement il répondait lui aussi, en marmonnant dans sa barbe, les réponses aux questions du cardinal, comme pour aider Alinoë qui n'en avait pourtant aucunement besoin.
Un coup d'oeil vers elle de temps à autre, accompagné d'un sourire.
Il était fier de cette jeune fille qui avait su se montrer forte durant la terrible épreuve qu'elle avait subit.
Son regard se tourna alors vers son père, Laclemanus qui avait également énormément souffert de la mort de son épouse. Lui qui avait combattu à ses côtés et aux côtés de Lexhor. Un homme réservé, peu expressif mais ô combien valeureux et courageux. C'était un homme sur qui on pouvait compter, ce qui rassurait grandement Lexhor. Alinoe était en de bonnes mains.

Lulue

Ombre parmi les ombres, la Blanche s’était faufilée discrètement dans l’église à sa place fétiche comme souvent, soit un coin sombre.
Pas en avance, ni en retard… la silhouette s’était glissée juste à temps dans l'imposante bâtisse.
Elle ne savait pas encore si elle resterait jusqu’à la fin de la cérémonie.
Depuis quelques mois, Lucie fréquentait un peu trop les églises à son goût, lui rappelant la « perte » d’un être qui lui était cher.

Un soupir imperceptible fila entre ses lèvres, et pour se donner un brin de contenance, le Chevalier posa ses pupilles sur les visages présents.
A sa plus grande surprise, elle reconnut bien un ou deux visages.
Pour l’un d’entre eux, c’était difficile de le louper lorsqu’on savait qu’elle travaillait tous les jours avec le Grand Veneur.
Quant aux autres, elle supposait qu’ils devaient être Savoyards…

Une présence à laquelle elle avait pris goût se mit à ses côtés.
La Brune posa son regard d’ébène sur Calixte, son neveu.
Un doux sourire s’étira sur ses lèvres.
Petit coup de menton vers l’autel.

Je te présente à distance Alinoe, la future baptisée.

Ses pupilles restèrent accrochées sur la « gamine ».
Promesse avait été faite et promesse était tenue…

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Calixte

Calixte avait encore une fois a la demande de sa tante, accepté de se rendre en sa compagnie au baptême d'une gente Dame. le trajet fut plus long que le précédant et le répit bien plus court.
Lulue semblait pressée d'arriver et prit la main du jeune homme jusque devant les marches de la cathédrale.
Il la vit se glisser rapidement a l'intérieur du lieu saint et se placer tout de suite sur un banc dans l'ombre.
Calixte suivait tant bien que mal et frôla une belle brune qui affichait visiblement une tête des mauvais jours.
Il lui sourit en la saluant de la tête et remarqua qu'elle avait des traits fins, des yeux des plus pétillants et des lèvres rappelant les fruits d'été, ce qui le stoppa un instant dans sa course.
Il continua ce pendant et vint se placer aux cotés de sa tante qui lui sembla t'il lui parlait.

-Excusez moi ma tante?

Lança t'il tout en cherchant du regard la femme qu'il venait de croiser.

Lisyane

Le baptême se déroulait, la petite Duchesse visiblement heureuse de l'accomplissement de son souhait d'entrer dans la Grande Communauté comme on le disait.
Lisyane observait, elle reconnu dans la foule quelques personnes croisées en Provence durant les événements fâcheux qui lui restaient encore gravé en mémoire.
Elle avait eut du mal a accepter la mort des siens, la mort des autres, mais s'était fait une raison, et cette cérémonie clôturait un passé.
Sentiment paradoxal, car malgré toute cette souffrance de part et d'autre elle espérait bientôt repartir manier l'épée.
Un frôlement de tissus, des pas, un regard, deux regards qui s'accrochent.
Un instant elle apprécia, un instant elle se sentit rougir, elle se détourna laissant le nouvel arrivé, essayant de se concentrer sur sa prière et ses pensées.
Mais elle savait que l'homme l'observait, elle pouvait sentir qu'il l'a regardait, étrange...

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Calixte

Le jeune homme n'arrivait point a oublier se regard, qu'il avait croisé en prenant place. Il devait rencontrer cette femme, il avait cette impression de devoir le faire de pouvoir ne pas avoir de remord ou d'incertitude. Le lieu lui sembla peu important et la présence de cette gente dame le perturbé plus que d'ordinaire.
Il se permit un petit mot a l'oreille de sa tante, lui demandant de l'excuser un instant, puis se leva et machinalement, vint se placer aux cotés de l'inconnue.
Pourquoi faisait il cela? son cœur battait plus que de raison et il lui sembla que celui-ci sortirai de son corps, s'il ne se contrôler point plus.
il baissa un peu la tête, ne sachant plus que dire et se trouvant fort ennuyé par cette situation.
Comment allait elle pouvoir ressentir, ce qu'il éprouvait. Elle allait surement le trouver Béte ou bien grossier.
Il tourna la tête en direction de la jeune femme, rougit et prit une grande respiration.

-Je vous prie de bien vouloir m'excuser gente dame de vous déranger en cet instant de recueillement. Je ne voudrai point vous importuner ou vous paraitre grossier. Mais votre regard, m'a quelque peu troublé et je ne puis l'oublier.

Il s'arrêta un instant, rougissant de plus belle et sentant une vague de chaleur monter à ses joues qui devaient surement être bien rouge.

-Je voulais simplement faire la connaissance de cette personne, dont le visage marque mon souvenir et dont la simple présence inonde mon âme d'une chaleur insensée. Je sais que cela ne se fait point et qu'il n'est point raisonnable de vous aborder ainsi. Mais de votre simple présence ma raison c'est enfui, laissant sans arme mon cœur démunit. Mais je ne pourrai vivre pleinement avec le regret de ne vous avoir parlé.

Baptème de Alinoë de Chenot, duchesse de Luserne

Alinoe_de_chenot

La Cathédrale brillait sous le soleil automnal. Si le vent était frais, le ciel lui était des plus lumineux.

A l'intérieur de la Cathédrale, Myette, la gouvernante de la duchesse et le bedeau de la Cathédrale, s'affairaient aux derniers préparatifs. Des fleurs avaient été disposée partout, des missels avaient été placés sur les bancs.

Les musiciens et surtout les chanteurs répétaient leurs chants liturgiques.
pendant ce temps là, la petite duchesse de Luserne se préparait, répétant les prières qu'elle avait apprise. Il faut dire qu'elle était nerveuse. Elle avait peur de faire une bourde et de dire des bêtises.

Après avoir usé les nerfs de sa gentille femme de chambre, femme de chambre qui restait imperturbable devant la nervosité de sa maitresse, Alinoë se trouva digne enfin de paraitre devant le camerlingue et prête à aller à la Cathédrale.

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Un peu plus tard, elle descendit du carrosse, elle entra dans l'Église et y trouva le Camerlingue qui était arrivé. Elle lui baisa la main et ils attendirent les invités à l'entrée de la Cathédrale.
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Laclemanus

Laclemanus était arrivé devant l'église et montait les marches vers sa fille qui était en compagnie d'un homme d'église.

- Bonjour Alinoë, comment va tu, pas trop nerveuse? Se penchant à son oreille en parlant doucement. Je ne comprenais pas cet empressement pour faire ce baptême, mais en y réfléchissant, tu as raison, plus vite cette corvée sera faite et plus vite tu seras tranquille pour la suite.

Il se retournait ensuite vers l'homme d'église qui se trouvait aux côtés de sa fille. *Bon sang, comment faut le nommer? J'ai jamais pu les différencier...Pfff allez, à dieu va.*
Espérant ne pas faire d'imper, Laclemanus choisit la formule de politesse qui lui semblait aller pour tous.

- Bonjour Messire, je suis Laclemanus le père d'Alinoë, c'est un plaisir de vous rencontrer.

G_de_b

Guillaume était heureux, la cathédrale se remplissait progressivement. Décidément, les baptêmes attiraient plus que d'autre baptême. Espérant que la célébration serait l'étincelle qui enflammerait la progression de la foi à travers la Savoie, il prit soin de saluer longuement les fidèles pénétrant le bâtiment. D'un geste assuré, il prit le temps par l'épaule et s'égenouilla devant une croix.

Puis apres sa prière il alla a la rencontre de fidèle histoire de savoir qui allait se faire baptiser et par qui...

Ho bonjour mes enfants! C'est une joie de vous voir ici aujourd'hui!

Il sourit. et on lui parla d'un cardinal carmélingue ... Bizarre, normalement il aurait du prévenir et puis on aurait fait préparer un petit truc, mais bon Guillaume aimait les surprise.
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Joshin

Joshin arriva à la cathédrale avec son mari et leur neveu. Elle avait été très sensible à l'invitation de la jeune Alinoë, qu'elle connaissait à peine. Mais elle avait rencontré ses parents lors de la longue campagne de Provence, et ils s'étaient montrés d'une grande courtoisie à son égard. Elle avait ensuite été très attristée par l''annonce du décès de la mère d'Alinoë, dont la beauté et la vaillance étaient légendaires.

Ils s'approchèrent de la jeune fille, qui se trouvait avec son père et un homme d'église que Joshin ne connaissait pas.

- Bonjour, Alinoë. Nous sommes heureux d'être avec vous en ce jour si important, et très honorés de votre invitation.

Elle salua l'homme d'église d'un signe de tête et d'un sourire, et se tourna vers le père d'Alinoë:

- Messire Laclemanus, quel plaisir de vous revoir... et dans des circonstances bien plus agréables que par le passé, certes.

Elle se promit de lui parler un peu plus tard, et de lui demander ses projets. Il lui semblait se souvenir qu'il avait été question que les de Chenot s'installent en Orléanais, sans doute le fait de se retrouver veuf avait-il changé ses plans..

Alinoe_de_chenot

La jeune duchesse salua comme il se doit le curé de Annecy.
Son père arriva l'empêchant de répondre

- Père. je vous présente le Camerlingue Clodeweck de Monfort-Toxandrie, un grand ami de mère- Le père Guillaume de Baskerville, curé d'Annecy. Le baptème me permet d'entrer dans la grande famille aristotélicienne, Père.

Puis Dame Joshin arriva avec sa famille, Alinoë alla l'embrasser et la laissa parler à son père. Elle était fébrile surtout que le Carmelingue semblait prier ou était dans ses pensées. Il avait tant à faire et à penser surtout.
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Charles.marie

Non didjou de non didjou, que l'emploi du temps d'un Duc est rude ! Pas une minute à lui, c'est donc dans un habit passé en toute hâte que Charles se présenta au baptême de son ami, richement habillé et portant à son col le collier de la Grand Maitrise de l'Ordre de Mérite Savoyard.

- Bien le bonjour à tous, vous allez bien ?

Son entrée fut simple, avec un immense sourire sur son visage.
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Loutte1

Loutte avait connue Neottie et Laclemanus en Provence et une forte amitié était née entre eux.

Quand Loutte apprit le décès de Neo elle en fut profondément attristée mais feu son amie lui avait laissé un héritage en quelque sorte.

Elle avait eu la surprise de recevoir la visite de la jeune Alinoé, là haut, dans sa Touraine et cette dernière lui présenta le journal de sa mère.

Neo lui confiait sa fille et souhait qu'elle soit sa marraine.

Loutte avait été touchée et émue, et il va s'en dire, elle avait accepté avec grand plaisir.

Le grand jour pour Alinoé était arrivé. Elle allait rejoindre la grande famille aristotélicienne.

Loutte arriva au bras de Chris_Lecendre, son fiancé.

En haut du parvis étaient déjà réunis Alinoé et ses invités et officiants.

Ils s'approchèrent afin de les saluer.

G_de_b

Guillaume sourit à tous et toutes autour de lui puis se pencha sur le cardinal.

Il baisa les bagues comme il se devait

Bienvenu en Savoie éminence.
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Laclemanus

- Dans la grande fa....??

Laclemanus s'empêcha de finir sa phrase et continua calmement, se retenant de sourire.

- Oui, oui...certe si l'on le voit ainsi.

Carmélingue? Nommerait-on ainsi les gens de carmélide,il faudra qu'il pose la question plus tard. Pour l'instant il saluait le curé d'Annecy qu'il avait déjà croisé en chancellerie. Pui il vit avec plaisir le visage d'une personne qu'il n'avait plus vu depuis...Un certain temps.

- Bonjour Joshin, cela me fait grand plaisir de vous revoir en des circonstances qui comme vous le dites devraient être bien plus agréables.

Maintenant, voilà que Charles.Marie arrivait.

- Bien le bonjour votre Grâce.

Laclemanus

(il y a eu doublon)

Clodeweck

La cérémonie n'était certes pas encore commencée, le père Clodeweck était venu par amitié, le lustre et la pompe des cérémonies conventionnelles étaient donc un peu oubliés pour l'heure. Le Camerlingue en profitait pour bénir, saluer et faire connaissance avec les invités. L'heure de la cérémonie viendrait. Pour le moment, laissons entrer les invités.
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Eddo

Alors que la douceur de l'automne rougissait les feuilles des arbres et que le temps suspendait lentement la vie dans les plaines et les montagnes de Savoie, l'éternel étrange convois du duc de Canavese était encore une fois sur les routes. L'homme était par la force des choses devenu nomade. Il faut dire que depuis qu'il avait faillit perdre la vie dans les Haut de Provence, il ne se déplaçait plus qu'en litière. Si le moyen de locomotion avait l'avantage de son confort, il y perdait à la course contre un escargot. Cela entrainait inévitablement des aménagements considérable, car quand l'on fait à peine quelques nœuds par jours il faut penser à amener avec soit la cuisine, les chambres, le salon, les armes, les livres, la vaisselles et tout le petit personnel qui devient indispensable.

Pourtant la suite ducale n'avait pas loin à aller, une demi journée de cheval, une journée à pieds et trois en litière, entre Annecy et Chambéry. Mais cette lenteur convenait parfaitement au duc Eddo, il écrivait, gérait ses affaires, ses domaines et ses gens depuis la litière ou il pouvait selon les besoin avoir ses livres, sa table d'écriture et même recevoir s'il le fallait. Une sorte de maison ambulante. Malgré les rumeurs, les nubiens importés à grand frais grâce aux efforts de sa vassale ne secouait absolument pas la maison du duc, bien au contraire, ils travaillaient avec une maitrise parfaite et même les changements de porteur restaient indolore pour le duc en rémission.

C'est donc avec sa petite suite, juste composé d'une dizaine de soldats, de deux rangs de cuisine, ses pages, ses domestiques et ses fonctionnaires "indispensable" et bien entendu avec l'indécrottable Martin, qu'il arrive à Chambéry. Après un petit passage dans un logement pour se changer, c'est accompagné du jeune homme et bien entendu en litière, porté par quatre nubiens quasi nu et d'une pair de soldat que le convois s'arrête devant la cathédrale. Eddo sort de son véhicule et lisse ses habits, la soie ayant une fâcheuse tendance à se froissé dès que l'on s'affale. Puis habillé de façon presque commune, d'un pourpoint ocre rehaussé d'or et de perle et de braie ocre et jaune à lassé de chanvre canaveséen, une petite bourse en fil d'or était attaché à sa ceinture de cuir d'ours et des poulaines de soie à semelle de cuir et lit de cristaux sur le dessus qu'il monte les marche de l'édifice pour arrivé devant la foule qui s'agglutine autour de la petite duchesse.

Je vous salut, noble assemblé, recevez mon bon jour et mon amitié.

C'est l'un des avantages de se déplacer en litière, vous avez tout le temps de préparer votre entrée, ça la rend théâtrale, il est vrai, mais c'est si bon. En plus sa permet d'avoir le temps de voir qui est là et de prendre le temps de savoir à qui va la préséance, par exemple, entre le dirigeant de l'Eglise et le régnant de Savoie, qui a la primauté? Le temporelle ou le spirituel? Puis on descend en cascade, du la petite duchesse, pour qui tout le monde est là ou de son père? et les autres qu'Eddo ne connait pas, cela voulant dire qu'ils viennent de loin? Et le prêtre la dedans? et le bedeau? voici la réponse en parole.

Éminence vous honorez la Savoie et les savoyards, soyez le bienvenue, Votre Grâce rayonne comme le soleil qu'elle est pour nous tous, petite duchesse, je te l'avais promis, je suis là, mon ami Lac, c'est toujours un bon heur, je vois qu'il y a bien du monde, je vous salut gente dame, gentils messires.

L'ensemble accompagné de la courbette à la bonne hauteur et à la bonne personne. Un vrai travail que de saluer tout le monde, mais un vrai plaisir que d'assister à l'entrer d'une amie dans la foi surtout quant on est parrain de celle-ci.

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Alinoe_de_chenot

La duchesse sourit aux taquineries de son père. Il était en forme et elle en était contente. Elle le laissa avec Joshin.

Alinoë passait d'un invité à l'autre. elle donna sa main à baiser à Charles.Marie qui quoique duc régnant de Savoie était et resterait son ami.

- Heureuse de votre présence, Charles.Marie.

Elle chuchotait avec le Camerlingue, Que se disait-il entre deux arrivées ? Mystère.

Puis Loutte arriva et là, Alinoë fut plus démonstrative, elle l'embrassa sur les deux joues. Loutte avait su trouver les mots pour la réconforter après la mort de sa mère alors qu'elle ne la connaissait pas.
Elle avait quitté la Savoie discrètement pour aller la voir même si elle clamait partout n'être jamais partie de son duché. C'était si intime, ce voyage. Qu'il n'existait pas pour les autres.
Alinoë salua l'homme qui accompagnait sa future marraine.
Après moult effusions, elle revint près des autres invités et Eddo arriva avec sa litière. Si les autres personnes présentes furent surpris, elle point du tout. Elle savait comment il se déplaçait. Elle attendit qu'il vienne à eux et alla recevoir son futur parrain.
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Lexhor

Le grand jour était enfin arrivé pour Alinoe. Et pour Lexhor aussi du coup. Pas moyen d'être en retard en ce jour si important pour la jeune fille. Il avait accepté l'honneur que lui faisait la jeune fille d'être son parrain afin de l'accompagner dans la grande famille aristotélicienne.

Il se présenta donc dans la cathédrale, son épouse à son bras, où la principale intéressée et son père étaient déjà arrivés, tout comme certains invités. Il en reconnu, à son grand étonnement, la plupart. Les campagnes militaires rapprochent les gens. Nul doute pour le Duc que la Provence avait compté quelque peu dans le choix des invités. Alinoe avait voulut s'entourer des gens qui avaient été proches de sa mère avant qu'elle ne rejoignent le paradis solaire.

Il s'avança alors vers le groupe, souriant et s'inclina devant l'assemblée.

Bien le bonjour à tous, et surtout à vous jeune fille! Je suis heureux et honoré d'être ici parmi vous en qualité de parrain. Je tâcherai d'accompagner au mieux Alinoe.

La cérémonie promettait d'être belle et émouvante, sûrement chargée d'émotion. Les souvenirs de la Provence et de Néottie ressurgiraient sûrement dans les mémoires, alors que la chaire de sa chaire écrirait une nouvelle page de son histoire.

Naluria

Naluria entra dans la cathédrale au bras de son époux. Lovée conte lui, elle recherchait la tendresse qui lui avait manqué durant ses retraites. Dans la journée, le petit héritier avait bougé ce qui rendait la future mère encore plus amoureuse de son époux.

Le baptême annoncé ramenait Naluria au souvenir de la Savoie de Tangarius, un ami cher perdu il y a de ça, très longtemps.

Alinoë était donc la fille de Néottie et de Laclemanus. Elle avait connu sa mère et avait suivi une partie de son parcours. Son père, elle l'avait connu chez les Lames avec Lexhor et il lui avait semblait être un homme de bien. Dans tout les cas la jeune fille resplendissait.

Une fois habituée à l'obscurité de la batisse, Naluria pû remarquer la présence de Chris et Loutte, de Laclemanus qui n'avait pas changé et d'une Néotti, jeune et fraîche, habillée de blanc, surement la jeune Alinoë.

Lorsque Lexhor s'inclina Naluria s'inclina malgré elle, accrochée au bras de son époux et tentant de ne pas basculer avec le déséquilibre de son ventre arrondi.

Bien le bonjour à tous, et surtout à vous jeune fille! Je suis heureux et honoré d'être ici parmi vous en qualité de parrain. Je tâcherai d'accompagner au mieux Alinoe.

Naluria sourit respectueusement les présents.

Naluria d'Amahir, enchantée.
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Clodeweck

Les gens attendus semblaient être arrivés, semblaient...Le père Clodeweck quitta alors l'assemblée et se dirigea vers ses gens qui l'aidèrent à revêtir les ornements sacerdotaux ad hoc. Puis il revint vers les fonts baptismaux et vint enfin vers l'assemblée impatiente.
Il sourit.

Hum, hum...
Mes sœurs, mes frères,
avant toute chose, je tiens à m'assurer que tout le monde est présent. Si la future baptisée et ses parrains et marraines veulent approcher.

Il attendit que les personnes appelées signalent leur présence.
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Dewan

Dans une voiture non loin de là :

Pressez donc ! Mais pressez donc bon sang ! Nous allons arrivé en retard !

- Mais m'damoiselle, c'te pas m'faute ! Y a l'vaches qui traversent, qu'voulez vous qu'j'y fasse ? Rié !

Et bien, je ne sais pas moi ... descendez pour les faire avancer plus vite ? Hélez l'éleveur pour qu'il fasse avancer ces maudites bestioles ? Mais faites quelque chose !

- Oué mais nan ! C'te dang'reux c'te bêtes à cornes ! En plus y'a l'taureau là bé ! Et l'veur, j'le voye pas !

La jeune fille s'enfonça dans le fond de la banquette, croisant les bras en marmonant quelque chose à propos du mauvais chemin, de changer de cocher, et toute une série de choses incompréhensibles.

Une bonne demi-heure plus tard, la dernière vache traversa jusqu'au vert pâturage d'à côté. Pendant tout ce temps, la demoiselle d'Evian s'était assoupie. Il faut dire qu'elle dormait peu, trop peu. Non pas qu'elle fasse des folies la nuit (tsss je vous entends penser !!) mais la charge de maire, en plus de ses rondes pour la maréchaussée, ainsi que sa propre pastorale qui occupait son esprit à bien des points, n'arrangeaient pas ses nuits agitées. Ses cauchemars étaient toujours là et maintenant qu'elle vivait au château d'Evian, elle n'avait plus son veilleur de nuit et ses sueurs froides la réveillaient souvent.

Le cocher démarra sans la réveiller, jusqu'à arriver en vue de la cathédrale et de son parvis.
Quand il s'immobilisa, il tenta de la réveiller.

- Psssst, mamzelle ? Psssssst !!!

Mais rien n'y faisait, elle devait ressembler à la belle au bois dormant attendant le baiser de son prince charmant. Mais celui-ci n'arriva pas, à son grand désarroi, quand elle ouvrit les yeux sur son cocher, pencher au dessus d'elle, le sourire aux lèvres.

Retenant un cri, le repoussant brutalement, la jeune fille sortit en trombe du carrosse et se retourna sur le répugnant personnage.

Vous ! Je ne veux plus vous voir ! Je trouverai quelqu'un d'autre pour me ramener ! Vous êtes viré !

Sans se rendre compte qu'elle venait de faire cela devant tout le monde, elle fit une moue désapprobatrice, observant le cocher prendre le chemin du village, à pieds, l'air penaud.

Puis, pensant être en retard, elle se retourna pour entrer quand elle tomba nez à nez devant Alinoë, son père, le carmelingue, le père Guillaume, le duc Eddo, le duc Charlie, et deux dames inconnues. Gloups. A son tour d'être penaude, Dew s'approcha lentement, un peu anxieuse.

Bonjour Dames et Seigneurs, excusez mon arrivée ... brutale. Alinoë, tu es superbe ! Je suis honorée d'être parmi vous. Lac, ravie de vous revoir ! Vous êtes très élégant ! Mon père, quel plaisir de vous revoir ! Mon Seigneur, vous devez être celui qui va officier. Alinoë m'a beaucoup parlé de vous, c'est un honneur de vous recevoir ici. Vos Grâces, vous êtes resplendissants ! Mes Dames, je n'ai pas le plaisir de vous connaitre, je me présente, je suis Dewan, vassale d'Alinoë, dame D'Evian, pour vous servir !

Elle embrassa chaleureusement son amie et suzeraine, lui prenant le bras affectueusement. Alinoë semblait grandie en ce jour bêni et son impatience se lisait sur son visage. Dew souriait malgré le fait qu'elle tentait de se souvenir de qui lui avait recommandé ce cocher !
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Alinoe_de_chenot

La petite duchesse avait prit le bras de son ami et futur parrain. Elle était souriante. Elle allait l'emmener près de Loutte quand son autre parrain arriva avec sa jolie épouse.

- Bonjour mon amie. Bonjour Ma dame. Je vous présente Eddo Duc de Canavese qui sera aussi mon parrain. J'ai beaucoup de chance. Eddo, je vous presente le duc Lexhor et son épouse. Ils se sont beaucoup occupés de moi surtout quand père était encore en Provence.

Comme Loutte arrivait. Elle la présenta à son tour

- Je vous présente Loutte1, ma marraine. Loutte, je te présente Eddo, duc de Canavese qui sera mon parrain ainsi que Lexor. Vous connaissez déjà mon père et je suppose que vous connaissez le Camerlingue Clodeweck qui va officier par amitié.

Alinoë faisait déjà fonctionner son cerveau pour voir comment elle pouvait éviter de présenter tout le monde mais elle ne pouvait pas esquiver le duc régnant donc elle mena son groupe auprès de Charles-marie et le présenta.

- L'actuel duc régnant de Savoie, Charles.Marie de Talleyrant.

C'est à ce moment là que Dewan arriva.Alinoë n'eut pas le temps de répondre à sa tornade d'amie que le camerlingue commençait la cérémonie et Melisende n'était pas arrivée.
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Caro

Reprendre les chemins à peine de retour sinon je ne serai jamais à temps pour le baptême d'Alinoe. Ainsi je repartais de Poligny dimanche matin après mon cours à l'université pour arriver à temps.

J'avais fait la promesse à Alinoe d'estre présente et je ne manquerai pas ma promesse. Arrivée devant la cathédrale, je montais le parvis rapidement... zut j'étais en retard.

Doucement je poussais la lourde porte et m'avançais discrètement. Qu'il était étrange cet instant. Je ne sais pourquoi à chaque moment je m'attendais à voir arriver mon amie, ma douce Neottie qui avait laissé sa vie là où tant d'autres l'avaient laissé aussi.... et où moi mesme j'avais bien failli la perdre à deux reprises.... mais non il me fallait me rendre à l'évidence, elle ne viendrait plus me serrer dans ses bras mais une partie d'elle était belle et bien vivante.... et c'est en une belle et magnifique jeune fille qui lui ressemblait malgré tout, que battait toute la fougue de sa mère dans cette jeunesse.... et pour qui aujourd'hui était un grand jour....
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Lexhor

A la demande du cardinal, Neottie présenta ses témoins, dont Lexhor qui s'inclina de nouveau.

Je suis bien là et prêt à tenir mon rôle comme il se doit.

Un sourire à sa jeune filleule assorti d'un clin d'oeil.

Eddo

Les gens arrivaient en masse, voir en tas au vus qu'ils était bien souvent en famille. La petite duchesse est déjà renommé dans tout les royaumes semble t'il et cela ravi Eddo qui s'amuse toujours de sa capacité à organiser des moments festif sous couvert de bien bonne raison, après l'anoblissement de la dame d'Evian voilà qu'elle entre dans la famille aristotélicienne.

En parlant de la dame d'Evian, Eddo ne peux s'empêcher de sourire de son arrivée, une belle entrée, il ni a pas à dire, mais restera le problème de trouver quelqu'un pour repartir, à moins que sa suzeraine lui prête place dans son carrosse, trouver un cocher de carrosse n'était pas chose facile dans un monde ou on coche bien plus souvent une charrette. Puis Alinöe fait les présentations il les écoute et salut ou resalut convenablement chacun des invités qui s'avère être ses pendant pour la cérémonie.

Puis le carmélingue les invite à entrer et à ce que les parrains et marraine se présentent. Le duc entre d'un pas de sénateur quand il remarque qu'il à oublié dans la litière sa canne, s'en voulant il avance quand même en espérant que rien de fâcheux n'arrivera, après tout voilà un test pour voir ou en est sa forme. Arrivé au niveau du duc Lexhor qui se présente déjà, il le laisse parler avant de dire à son tour.

Eddo Puègmirol, je serai aussi le parrain de la pet... duchesse.

Après tout offrons lui le plaisir d'être en se jour ce qu'elle est tout les jour une vrai duchesse.

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Loutte1

Loutte avait pris dans ses bras Alinoé, lui faisant de grosses bises, contente de la revoir radieuse.

Je suis contente d'être là pour toi, pour ta mère et je suis très fière d'être ta marraine. Je serais toujours là en soutien pour toi.

Elles échangèrent quelques mots quant à sa belle tenue, ce grand jour, le voyage puis elle la guida vers les autres présents.

Je vous présente Loutte1, ma marraine. Loutte, je te présente Eddo, duc de Canavese qui sera mon parrain ainsi que Lexor. Vous connaissez déjà mon père et je suppose que vous connaissez le Camerlingue Clodeweck qui va officier par amitié.

Elle salua tout le monde avec respect y allant d'un petit mot plus personnalisé à chacun suivant ses connaissances.
D'un rapide coup d'eil, elle se rendit compte qu'elle connaissait une bonne partie des personnes présentes et elle était heureuse à l'idée de pouvoir leur reparler mais qu'importe, en cet instant elle était là pour Alinoé, et elle se contenta d'adresser un sourire ou un clin d'oeil à ses amis légèrement plus loin.

Le père Clodeweck s'adressa à tous, invitant la future baptisée, parrains et marraine à s'approcher.

Loutte d'un geste invita Alinoé à passer la première tout en lui souriant puis lui emboita le pas.

Melisende.

Encore un voyage, c’est que la duchesse en faisait beaucoup ces derniers temps, et croulait aussi sous les devoirs dues à une suzeraine comme elle. Dieu merci, elle disposait d’un château non loin de la cathédrale. Une vraie joie ce jour ci, de profiter en même temps de son duc. Challes il n’avait pas quitté depuis leur retour d’Argentat, alors qu’elle avait été battre la campagne pour vérifier l’état des duchés.

C’est donc ensemble que les jeunes mariées avaient prit la direction de la cathédrale. Une fois le coche arrêté le duc sortit en premier, tendit la main à son épouse. Elle tenait sa robe pour ne pas marcher dessus, toujours la main sur celle de pierre, ils avancèrent vers l’entrée de la cathédrale.

Tous les convives étaient déjà arrivés et assis. Elle pressa le pat laissant pierre prendre place seul pour répondre à l’appel de l’officiant qu’elle ne connaissait pas. Sur le chemin, elle remarqua des tetes connues voir bien connue et aimée. La dame d’evian, le duc père mais surtout sa chère marraine à elle, à qui elle fit un énorme sourire. Eddo prit la parole en premier. Elle fut réjouit mais peu étonnée de le trouver ici. Assez étrange situation, Elle avait elle-même été confiée par sa tante à neottie, et voila qu’elle allait devoir avec son protecteur veiller sur sa fille. Etrange…
Elle salua tout le monde d’un courtois et discret signe de tête, se signa (quand même) d’une rapide révérence devant Eddo en chuchotant

Votre grâce,

Puis se tournant vers Alinoe , elle inclina du chef pour la saluer

Désolée pour le retard

Avant de répondre à l’officiant.

Melisende Von Kolspinne votre éminence, marraine également, prête à tenir mon role.

Silanie

Un courrier, une invitation, Sil sourit en lisant ce qui était écrit. Alinoe allait se faire baptiser. Bien sur qu'elle viendrais, c'etait un grand jour pour une personne qu'elle appréciait, elle serait là. Sil avait été voir son amour, lui demandant de l'accompagné, elle s'apprêta pour l'occasion, une robe simple, ample, lui permettant d'être a l'aise. Elle sourit, allant rejoindre Arnaut pour enfin pouvoir y aller. Sur le chemin, ils prirent le temps de discuter de tout et de rien, avec toujours ce même bonheur de passer de simple moment avec lui. Ils finirent par arrivé, et deja bien du monde était là, tous aussi richement vêtu les uns que les autres.

Elle alla saluer ceux qu'elle connaissait, Dewan, bisouilla son cousin Charles Marie, le taquinant un peu sur sa magnifique tenu, présenta ses salutations au Sa Grâce Eddo, qu'elle avait deja put apercevoir dans les couloirs du Château Ducal, Melisende également, avant de saluer Lac. Elle se tourna ensuite vers Alinoe.

Bonjour Alinoe. Je suis ravie d'être là pour ce jour important. Permet moi de te présenter Arnaut du Perray, mon fiancé.

Sil se sentait quand même petite parmi tout ces gens, elle se doutait que son compagnon était mal a l'aise. Elle vit Guillaume et lui sourit en guise de bonjour.

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Arnaut.du.perray.

Arnaut avait apprit grâce a Sil, qu'une amie a elle allait être baptiser, aussi il émit quelques protestations, mais devant le regarde de chien battu de son ange, et son air triste, il ne put qu'accepter...

Il se prépara donc longuement, sachant qu'il y aller avoir pas mal de gens importants, ce qui le rendait nerveux, le jeune homme était toujours mal a l'aise dans de tels circonstances....

Et c'est dans sa nouvelle tenue qu'il arriva auprès de Sil, se tenant légèrement en retrait, mal a l'aise.laissant son coeur parler et saluer ceux qu'elle connaissait...

Puis arriva la dame qui devait se faire baptiser, et lorsque Sil le présenta, le jeune homme fit une révérence gracieuse et se présenta de lui même...

Bien le bonjour Dame...je suis Arnaut du Perray, ravis de vous rencontrer...

Arnaut se mit a sourire nerveusement, puis resta silencieux...
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Alinoe_de_chenot

Ce serait peu dire que Alinoë était nerveuse. La cérémonie allait commencer et Melisende n'était pas arrivée. Elle était tendue comme un arc et c'est avec un sourire figé qu'elle s'approcha du camerlingue quand elle entendit arriver, elle se retourna et cette fois.ci fit un radieux sourire. Melisende était enfin arrivée.
Bien entendu qu'elle excusait son amie, elle était bien placée pour connaitre toutes les charges qui lui incombaient à la duchesse de Bielle. Pierre était resté en retrait.

Silanie avec un juene homme arrivèrent ensuite, Alinoë les salua comme sil se doit et le fit s'installer puis elle revint prés de Clodeweck entourée de ses deux marraines et ses deux parrains. Son père assis plus loin la soutenait. Alinoë était radieuse, l'absence de mère n'arriva pas à altérer sa joie. Elle était entourée par les personnes qui lui étaient le plus cher. Il manquait une ou deux mais elle savait le pourquoi de leur absence.
Se concentrant, elle leva son regard sur le Camerlingue, Elle était prête.
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Laclemanus

Voilà que tout s'enchainait et que les invité arrivaient en masse presque comme des abeilles sur un pot de miel, si l'on ose s'exprimer ainsi.

Laclemanus ne pouvait que répondre aux saluts de Dewan, Loutte qu'il n'avait revu depuis longtemps, à son cher ami Eddo, au Duc Lexhor avec qui il avait partagédes moment fort en Provence qui était accompagné de son épouse Naluria. Il sourit en saluant les Orléanais, cette fois-ci au milieu des personnes présentent, ce n'était plus lui qui avait un accent.

A leur suite arrivait Silanie qui présenta son fiancé et le couple Von Kolspine, nouvellement marié. Laclumanus leur souhaita la bienvenue à tous.

Clodeweck

Hum, hum
Mes biens chers frères,

Nous sommes rassemblés ici pour célébrer le baptême de...

Dur de perdre la mémoire

Que j'accueillerai bientôt dans notre communauté aristotélicienne, avec grand plaisir.

Recueillons-nous mes Frères :

Pour elle s'ouvre un chemin de lumière, d'amitié, de foy.

Pour vous parrains et marraines, ayez le souci de faire grandir la foi pour que cette vie divine ne soit pas affaiblie par l'indifférence et le péché, mais se développe en nous de jour en jour.

Et donc, si vous êtes disposés à prendre cette responsabilité, et si vous êtes conduits par la foi, rejetez tout attachement au péché et proclamez la foi en Dieu, proclamez la foi de l'Église dans laquelle tout enfant est baptisé.

Après quoi le Père Clodeweck interroge Alinoe...Alinoe, c'est cela, Loué soit le Très Haut de lui rendre mémoire.

Alinoe...Pour vivre dans la liberté des enfants de Dieu, rejettes-tu le péché ?

Pour échapper au pouvoir du péché, rejettes-tu ce qui conduit au mal ?

Pour suivre Aristote, rejettes-tu la bête qu’on ne nomme pas qui est l'auteur du péché

Attend les réponses
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Eddo

Les visages et les gens passent et repassent, c'est plus qu'un baptême auquel on assiste c'est un acte politique, une action de grâce mais aussi une continuité. La petite duchesse s'entourant des amis de sa mère et de son père mais aussi de nouveaux amis, la rupture dans la continuité, le changement par le mouvement et non par le virage. Eddo voit des gens, il salut les anciennes connaissances, comme ceux qu'il ne connait hélas que de visage, voir pas du tout. Il salut cette dame entrevue au château et révérence sa pupille, jeune marié qui avait fait le choix de l'Amour.

Il salut mais réfléchit aussi aux comment du pourquoi, à la finesse politique naturelle que seul le sang sait donner. un univers s'étend entre lui et la petite duchesse, lui avait du apprendre la noblesse, qui avait du peaufiner, autant son étiquette, son savoir faire que son savoir être. De l'autre coté, elle qui tout naturellement s'incline sourit, salut, récompense d'un regard, d'un geste, d'un sourire, d'un mot. C'est du grand art et le duc l'apprécie tel qu'il est. Simple efficace, posé et naturel.

Puis vient le baptême, le carmélingue commence d'office par oublier le nom de la future Amie dans la foi, un bon début assurément, puis explique le poids et les devoirs du parrain, Eddo entend sans écouté, il les connait pour être le parrain de deux autres personnes d'exception. Cela l'entraine lentement vers l'idée qu'il est toujours agréable d'avoir des filleul(e)s, tous différents, tous Ami, c'est comme une famille, celle qu'il n'a pas mais qu'il se créer avec le temps, par petite touche, toujours des gens d'exception, toujours des caractères fort.

Cela dit, l'avantage d'écouter sans entendre c'est que l'on peux toujours acquiescer au bon moment, Eddo quitte donc ses rêves pour revenir dans la réalité de la cathédrale ou il confirme du chef la description clair de son Éminence. Puis il regarde la petite duchesse pour suivre les émotions qu'elle vivra durant la cérémonie, car maintenant il devra la suivre, l'accompagner, la guider, la conseiller, voir lui faire la morale de temps en temps si elle s'éloigne par malheur des sentiers de la foi.

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Lisyane

Arrivé sur le fil après avoir été retenue a la porte de la ville parmi les marchands et les badauds qui attendaient leur laisser passer depuis des heures, la duchesse parvint a la Cathédrale de mauvaise humeur et fatiguée.
Jouer des coudes et de palabres en menaces elle avait réussis a grappiller quelques heures d'attentes, laissant aux gardes en charge des portes d'entrée quelques insultes et promesse de tortures bien placées.
Elle s'installa a la première place en discrétion pour ne pas perturber la messe qui venait de commencer.
Etre présente au sacrement de sa jeune amie était important pour Lisyane, par amitié forte, par honneur et pour les souvenirs.
Sans nul doute qu'en ce jour le Très Haut avait a ses costés une mère trop tôt partie, une amie disparue une combattante de l'histoire.
Surement qu'en ce jour beaucoup de personne présente allait penser a Elle et lever les yeux vers les cieux et les arcades de la Cathédrale espérant une lueur, un signe....
Alors qu'Elle était simplement dans nos cœurs, dans le cœur de son amie qui a présente entrait de plein fouet dans la vie d'adulte et cela était grandement suffisant.

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Alinoe_de_chenot

Arfast

Loutte1

Lexhor

Joshin

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Clodeweck

Alinoe_de_chenot

Clodeweck

Alinoe_de_chenot

Alinoë s'approcha

- Oui. Je veux être baptisée dans cette foi de l'Église
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Melisende.

La duchesse de bielle, sourire au levre, suivait avec attention la ceremonie. les paroles d'alinoe, celle de l'officiant.

elle se joignit aux autre invité pendant la profession de foi

Lexhor

Lulue

Calixte

Lisyane

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Calixte

Lisyane

Dire que les belles ne l'a touchaient pas eut été un mensonge, en ce jour de cérémonie et de présentation a la communauté eut été un blasphème.
L'homme estait beau, les mots jolis et la langue bien pendue.
Elle devinait une sensibilité qui donnait aux hommes une faiblesse charmante et un aura qui vous fait succomber.
Mais la duchesse estait joueuse, et si son cœur et son ventre estaient pris, cela lui donnait l'occasion de quelques accroches agréables.

Sir vous voilà bien en galanterie devant une femme inconnue qui ne demande rien.
Vous me dites que j'inonde vostre âme, mais je vous réponds que je pourrais vous inonder de larmes et si la chaleur vous prend, éventez vous éventez vous cher ami, et ne tombez pas en pâmoison et en apoplexie devant mes charmes pleins.
Gardez vostre raison, tout ce que vous pourriez gagner sur ma douleur, ma faute et le dépit de moi mesme est de fuir et de ne pas me faire devant vous plus coupable que je ne suis.

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Calixte

Calixte sourit a pleine dents entendant la dame lui repondre ainsi. Il est cette repartie et reprit a son tour.

-Gente Dame la ganlanterie est assurement de mise. Inondez moi de larmes? comment le pourriez vous puisque vous m'avez redut le sourire et si j'ose venir a votre rencontre c'est surement la déraison, la folie ou la passion. Ne fuyez point gente dame, je ne demande que de vous connaitre, car si de votre beauté, votre ames autant que ce doux regard etes dotée devant moi madame point de culpabilité.

Clodeweck

A toi, viens maintenant devant moi que je te baptise au nom de Dieu et de l’église Aristotélicienne :

Le prêtre attendit qu'elle fut agenouillés devant lui , puis passa devant elle et de la main gauche posée sur sa nuque il inclina sa tête vers l'avant.

De la dextre il versait sur elle un peu du contenu de la burette remplie d’eau bénite aromatisée au saint radis aristotélicien sur la nuque. Symboliquement ces quelques gouttes remplaçaient l'immersion dont il n'était point besoin.
Un enfant de chœur suivait et distribuait des linges blancs aux parrains et marraines afin qu'ils puissent sécher la baptisée, il ne faut pas rester mouillé ce qui par certaines saisons pouvait être préjudiciable à la santé des fidèles. Le baptême était une naissance à la communauté des fidèle, autant éviter de leur faire attraper la mort.
Une fois ceci fait le père recula et fit face à la future fidèle.

Ma fille je te baptise au nom de l’Eglise Aristotélicienne et au nom du Très Haut, pour l’amitié de tous les Saints et pour l’amour du Père de l’humanité.

Sois la bienvenue , ma fille, dans la communauté des fidèles de la Saincte Eglise Aristotélicienne.

Qu'il te soit remis, maintenant, ce cierge allumé symbole de ton âme purifiée.

L'enfant de chœur distribuait maintenant

les cierges, à chacun des présents.

ainsi que cette médaille qui symbolise la parole d’Aristote et que tu pourras désormais porter chaque jour sur toi.

L'enfant de chœur se mettait sur la pointes des pieds,

et, avec application, passait la médaille au cou de la nouvelle fidèle

Maintenant, je crois qu’il ne nous reste plus qu’à remercier le Très Haut, puis aller dignement fester cet événement devant un bonne tisane… Mes amis ! Réjouissons-nous sans réserve de voir la communauté aristotélicienne s'agrandir et félicitons notre soeur d'avoir fait le choix de nous y rejoindre
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Alinoe_de_chenot

La petite duchesse se leva, elle était émue. Elle faisait désormais partie de la grande famille aristotélicienne.
Elle remercia la camerlingue et alla embrasser ses parrains et marraines.
Alinoë fit signe à ses invités et tous partirent à son château.
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[RP]Baptème de Alinoë de Chenot, duchesse de Luserne