Baudouin
[Dans la chambre, le coeur entre deux eaux]
Adorable Amarante. Son nom rimait avec charmante et avec désarmante. Elle l'était. Ce qui le mettait d'autant plus mal à l'aise. Il l'enlaça tendrement lorsqu'elle posa son front contre le sien. Douceur...
Il avait tout de suite aimé cette douceur qui émanait d'elle, une jeune femme apaisante qui lui avait appris la tendresse et la paix. Il n'y croyait plus, peut-être est-ce pour cela qu'il était en train de laisser s'échapper ce bonheur qu'il n'attendait plus. Il avait du mal à croiser son regard et pourtant, il aurait tant aimer savourer ses retrouvailles. L'espace d'un instant, il mit sa culpabilité de côté et la serra fort contre lui. Le temps d'un soupire. Mais déjà elle lui échappait et lui proposait de prendre place.
Silencieusement, il s'assit et lui adressa un sourire, tendrement.
Comment vas-tu ma douce? Tu m'as écris être malade, tu vas un peu mieux? Non? Tu es toujours aussi belle, quoiqu'il en soit!
Elle touchait ses tempes et il sourit. On y voyait clairement le poids des ans, contrastant avec la jeunesse et la fraîcheur de la jeune fille. Il prit vivement sa main et l'embrassa avec amour. Comment lui dire... Aurait-il la force, le courage, quitte à tout briser entre eux? Elle était pâle et la maladie tirait encore ses traits et pourtant, elle était radieuse.
Oui, j'ai grand faim ma chérie et ce sera avec plaisir que je partagerai ce repas avec toi, enfin!
Il préférait chasser ses sombres pensées. Pas encore, pas si vite, profiter encore, juste un peu, savourer d'être bien là, avec elle...
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Adorable Amarante. Son nom rimait avec charmante et avec désarmante. Elle l'était. Ce qui le mettait d'autant plus mal à l'aise. Il l'enlaça tendrement lorsqu'elle posa son front contre le sien. Douceur...
Il avait tout de suite aimé cette douceur qui émanait d'elle, une jeune femme apaisante qui lui avait appris la tendresse et la paix. Il n'y croyait plus, peut-être est-ce pour cela qu'il était en train de laisser s'échapper ce bonheur qu'il n'attendait plus. Il avait du mal à croiser son regard et pourtant, il aurait tant aimer savourer ses retrouvailles. L'espace d'un instant, il mit sa culpabilité de côté et la serra fort contre lui. Le temps d'un soupire. Mais déjà elle lui échappait et lui proposait de prendre place.
Silencieusement, il s'assit et lui adressa un sourire, tendrement.
Comment vas-tu ma douce? Tu m'as écris être malade, tu vas un peu mieux? Non? Tu es toujours aussi belle, quoiqu'il en soit!
Elle touchait ses tempes et il sourit. On y voyait clairement le poids des ans, contrastant avec la jeunesse et la fraîcheur de la jeune fille. Il prit vivement sa main et l'embrassa avec amour. Comment lui dire... Aurait-il la force, le courage, quitte à tout briser entre eux? Elle était pâle et la maladie tirait encore ses traits et pourtant, elle était radieuse.
Oui, j'ai grand faim ma chérie et ce sera avec plaisir que je partagerai ce repas avec toi, enfin!
Il préférait chasser ses sombres pensées. Pas encore, pas si vite, profiter encore, juste un peu, savourer d'être bien là, avec elle...
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