[RP] la maison du lac

Pitiviers écouta le récit décousu de Gwen...Il ne savait pas quoi dire pour la rassurer, et n'avait qu'une envie se dépêcher d'aller voir si sherynne allait bien..

Très bien je fonce!!

Il donna deux grands coups de talon pour que Patachon se remette au galop... une fois arrivé à hauteur de Sherynne descendit de ce dernier pour s'approcher doucement...

Sherynne.... Tu ... Tu vas bien

Pitiviers qui effectuait sa ronde comme chaque jour, passait non loin du lac lorsqu'il entendit une voie féminine hurler... Il n'avait pas comprit grand chose de ce qui était crié, mais dans le doute il se hâta...

Allez Patachon, on fonce.

Il donna deux grands coups de talon pour que ce dernier se mette à accélère, et se dirigeât vers l'autre rive...
En s'approchant, il commença à comprendre quelque bribe de ce qui était crié...

SHERYNNE

A l'entente de ce nom, il redonna deux grands coups de talon sur patachon.

Désolé mon grand, mais il faut accélérer...

Il arriva à hauteur du moulin ou il vit Gwen, c'était donc elle qui criant ainsi ... D'une voie peut rassuré...

Qu'est ce qui se passe ici.

Une poignée d'herbe dans une main elle en frottait la bestiole tentant désesperement de faire partir toutes traces de sang. L'esprit dans un brouillard intense, Sherynne effectuait ses gestes sans s'en apercevoir.

Elle ne pensait à rien qu'à frotter ... frotter. Les bruits autour l'indifféraient totalement. Son regard vide se posa sur les traces de sang séchés sur ses avant bras. La jeune fille les frotta à leur tour et de plus en plus fort. Puis comprenant de quoi il s'agissait en découvrant ses plaies, elle ouvrit la bouche et un son épouvantable en sortit. Elle s'écarta vivement de la louve et regarda ses mains.

Le louveteau s'allongea dans l'herbe, mit ses pattes sur ses oreilles et gémit. Puis il se redressa et fit comme sa mère lui avait appris, se campa sur ses quatre membres ouvrit la gueule et hurla.

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gwenn ne comprennait plus il y avait tant de sang ...etait ce celui de son amie ...ceui de l amimal ....il etait tellement rouge de ses blessure qu a prime abord Gwenn ne pu meme pas reconnaitre de qu elle animal il etait question ...le pelage ...oui mais il etait maculé de sang .....elle aida son amie a se relever sans comprendre ce qu elle lui disait ....des bride de phrase ...des mots jeter et elle devait comprendre ....comprendre oui elle le voulait mais comprendre quoi ...qui on avait tué ...deux hommes qui etaient ils ....arbalette ...flaches ...sang ...tout etait confut et elle ne voyait que son amie couverte de sang ... a qui appartenait il ? a l amimal a Sherynne .....

elle serra son amie en sanglots dans ses bras ...deja elle tenait sur ses pieds c etait une bonne chose ....d un regard par dessu l epaule de Sherynne Gwenn compris que l animal etait une louve d ailleurs le louveteau ne se fit pas attendre .....
..

il fallait penser vite et surtout ne pas perdre pieds meme si ce n etait pas du tout evident ...elle pris une grande respiration tout en serrant Sherynne contre elle pour la reconforter

puis elle la poussa un peu et la regarda dans les yeux

bon ma cherie il faut agir avec calme ....meme si c est pas facile ....elle avait la gorge nouee envie aussi de pleurer mais si elle craquait maintenant Sherynne ne remonterait pas elle devait donner le change

on ne peux pas la laisser la tu as raison et partir chercher de l aide et la laisser j ai peur que des charognard en fassent leur souper .....ma cherie nous devons nous debrouiller je crois bien ...deja montre moi ce bras qui semble bien saigner ....

elle pris le bras de Sherynne et vit la blessure ....elle dechira un bout de son jupon et lui fit un pensement de fortune .....

puis elle regarda Serynne si on la transportait toutes les deux ? tu te sent ? ou alors tu reste la pour surveiller pendant que je vais chercher du secours

Elle courait à perdre haleine, la langue claquant dans sa gueule. Elle sentait le danger de si loin ... son petit en danger ... loin .... Elle courait à travers champs, sautant les haies et barrières ne sentant plus la douleur qui amenuisait ses forces d'habitude. La louve survolait tous les terrains même les plus accidentés.
Elle frôla même sherynne qui sortait de chez elle sans un regard en arrière.... elle traçait le plus vite possible le chemin vers son louveteau.

Elle ralentit un peu en arrivant au lac, contourna une barque sur le bord, reprit sa course folle en glissant de temps en temps sur la terre mouillée. Puis elle s'arrêta devant le trou qui leur servait d'abri. La louve renifla l'entrée et grogna. Il n'était plus là ... elle y entra grattant la terre a l'interieur, y enfonça le museau et souffla. Parti ...
Elle sortit à reculons en gémissant puis regardant autour ... Levant la gueule ouverte elle hurla longuement ... comme une mélodie, l'air montait doucement pour finir au plus fort.
Affolée, elle recula fit le tour des arbres, huma la moindre trace ou brin d'herbes .. jusqu'à renifler l'odeur familière.
Elle fila les oreilles en arrière.... l'odeur de l'humain mélangé à celle du petit et ce n'était pas celle de la brunette.

Elle fit le tour du lac le museau survolant le sol et soudain elle s'arrêta, freinée dans sa course par un bruit claquant l'air, bruit sinistre ... une douleur au flanc ... La louve s'effondra d'un bloc, flèche en plein poitrail.
Sa respiration se fit moindre, les gémissements se turent, le temps sembla s'arrêter tout autour ... Elle entendit des cris, des bruits de courses ... La brunette .... Ses yeux se voilèrent doucement ...Sherynne se penchant vers elle et la caressant d'une main légère.... mais ce qui la rassura le plus, ce sont les deux grandes oreilles blanches dépassant des herbes hautes...
Dans un effort la louve tourna la gueule et mordit légèrement la brunette en lui plantant les crocs dans le bas d'une manche. Puis relâchant sa prise, elle hurla jusqu'à s'effondrer pour de bon.
Le louveteau blanc comme l'hermine alerté par le hurlement sortit la tête des herbes et courut vers elles. Il huma la truffe puis se mit à lécher la plaie sanglante ainsi que les mains de Sherynne.

Sherynne regarda le jeune homme en souriant. Cela faisait longtemps qu'elle ne l'avait vu et le voir là devant elle, l'inondait de joie.

Bonjour toi... comment vas tu de si bon matin?

On déjeune ensemble avant que je ne parte pour ma première ronde de la journée?



Un baiser, puis un autre, elle le regarda s'asseoir avant de répondre..

Je fais aller... mal dormi tss ...Elle repoussa sa mèche, toujours aussi bleue, derrière son oreille et lui sourit. Avec plaisir .. y a un ragout à réchauffer et du pain.... Oh tu es de garde c'est vrai... * soupir * On ne se verra pas beaucoup avant mon départ malheureusement...

La jeune fille se serra contre lui en pensant qu'un semaine loin de lui, loin de tout ne serait pas si facile finalement.
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La jeune fille lui sourit, glissa sa main dans la sienne et entra dans la cuisine.
Oui elle partait le lendemain chez les nonnes ... Oui elle l'avait guère vue ces derniers jours mais ils se retrouveraient à son retour du moins l'espérait elle. Et puis elle tenta de se rassurer en pensant qu'elle ne s'absentait qu'une semaine.... une toute petite semaine ... Que pouvait il arriver en sept jours ? ...
Elle lui lâcha la main et plongea son regard dans le sien. Elle se mit sur la pointe des pieds, passa les bras autour de son cou et l'embrassa doucement. Puis la jeune fille le relâcha et sans rien dire prit le petit chaudron, l'installa au dessus du feu et commença à poser des couverts sur la table.
Sherynne leva la tête vers lui,caressant machinalement le médaillon bleu à son cou.

Oui je pars demain .... On se verra à mon retour ce n'est pas grave. Sherynne fronça le nez, mouilla son index gauche et frotta doucement la joue de Piti.

Tu es tout sale tsss ... Maintenant que tout le monde sait que nous sommes ensemble, je ne veux pas les entendre dire que je ne m'occupe pas de toi.
Avec un petit sourire en coin et l'oeil malicieux elle déposa un baiser au coin de ses lèvres en lui murmurant tu me manqueras toi.

Sherynne souriante s'empara d'un couteau et pela les pommes, leur enleva le trognon et les coupa en fines tranches. Tout en jetant un coup d'oeil sur la butte, elle étala la pâte saupoudrée de farine sur la table à l'aide d'une bouteille. Puis elle la déposa dans le plat , la piqua à plusieurs reprises d'un couteau. Puis son brun continua avec la compote, disposa les pommes et finit la préparation avant de la mettre à cuire.
Là-dessus, ils discutèrent un peu de politique, mais comme ils n'étaient pas d'accord sur le sujet, ils parlèrent de tout et de rien. Puis Sherynne l'entraina dehors avec godets et bouteilles et ils s'assirent sur le banc face au lac, ne se préoccupant pas de la louve. Celle-ci avait changé de place, se postant derrière un bosquet se croyant sans doute invisible à leurs yeux.
Ils profitèrent ainsi de la journée, s'exposant aux doux rayons du soleil bavassant dans les bras l'un de l'autre, se calinant, mangeant de l'excellente tarte aux pommes, puis ils allèrent sur les bords du lac tenter une pêche miraculeuse.
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Sherynne l'avait regardé assez perplexe, mélanger le tout et malaxer la pâte.. C'était pourtant pas un travail d'homme ...
Mais il faisait cela très bien, et elle lui sourit doucement. Elle essayait de retenir chaque geste, chaque ingrédient.


Une fois qu'il eut fini, il se tourna vers elle mains tendues, mais mains pleines de pâte ... Haussant un sourcil amusé, elle s'approcha de lui, l'enroula de ses petits bras et déposa sur ses lèvres un doux baiser. Elle aimait grimper sur la pointe des pieds pour l'enlacer. Mais même ainsi elle devait tendre son visage bien haut afin de toucher ses lèvres.


Je m'occuperais des pommes .. ça je sais faire Elle eut un petit rire qui se bloqua d'un coup d'un seul. Elle était là ...

Sherynne sourit, posa son index sur ses lèvres.

Regarde ... On nous espionne ...D'un geste de tête, elle lui indiqua la fenêtre avec vue sur le moulin.
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Alors?? Verdict?

L'encapuchonné se mit a rire...

Hum comment te dire... Ce n'est pas vraiment cela, je te montre comment on fait....

L'homme prit de la farine pour en faire un petit tas. Il y ajouta du sel, et le beurre coupé en morceau.

Maintenant il faut malaxer le tout avec les doigts... bien entendu c'est mieux d'avoir les mains propres pour faire cela... Les tiennes le sont?

Il se mit à rire, puis sans lui laisser le temps de répondre continua.

ensuite il faut mettre le jaune de l'œuf au cœur de ce mélange... Maintenant tout réside dans le mélange et la consistance de la pâte.

L'homme prit la farine, ainsi que de l'eau... Il se mit à faire et refaire les mêmes actions.

Mettre de la farine... mettre de l'eau... mélanger... mettre de la farine... mettre de l'eau... mélanger... mettre de la farine... mettre de l'eau... mélanger...

Maintenant il faut la laisser reposer le temps qu'elle prenne... Et nous pourrons attaquer l'étape final.

Il la regarda avec un grand sourire avant de se diriger vers elle avec ses doigts plein de pâte a tarte... Puis en ouvrant grand les bras

Câlin?

Sherynne finit sa pomme et jeta le trognon au feu. Elle le regarda avec une moue gourmande déballer de son sac des petites choses bien succulentes. Il sortit du garde-manger des oeufs frais, un sac de farine du beurre qu'il posa sur la table avec le sel.

Allez au travail maintenant... On va commencer par faire la pâte...
As tu une idée de comment faire?

Grrrr se moquait il d'elle ? .. Elle minauda un temps, puis répondit.

Alors oui je sais comment on fait .... enfin en théorie ... Faut qu'il arrête de me regarder comme ça .... pensa t' elle Alors on met la farine dans un plat creux ... et pas de commentaires sur la farine hein ... ensuite ... Tout en parlant, elle ouvrit le sac et versa une quantité de farine qu'elle jugea suffisante. Puis elle le regarda, saisit un oeuf et le plaça au centre en faisant un petit trou..

Ce que je comprends pas, c'est comment l'oeuf se mélange à la farine ... tss surement de la magie ! Sherynne se mordit le lèvre en fronçant le nez, puis releva la tête.

Alors ?? Verdict ?
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Euh .... Nanméhooooo ! Tu plaisantes là! Déjà d'une, tu arrives les mains vides ... et je dois tout faire ! Ah mais nan nan nan tsss ...

Sa boutade avait l'effet escompté, la faire sortir de ses gons. L'homme aimait la voir dans cette état de semi énervement... le nez froncé, la mine boudeuse tout en ayant le sourire au lèvre. Le symbole même de la contradiction, voilà ce que cette petite chose était...

Elle lui tira la langue, prit une autre pomme, y planta ses quenottes d'un air de défi.

Répondant toujours aux défis, il s'avança alors vers elle... Arriva à porté afin de mieux la regarder de haut...
D'une voie calme...

Alors comme cela on discute les ordres? Et contrairement à ce que tu pense, je ne suis pas venu les mains vide mais je me suis dit que les ingrédients de base tu les aurais surement...

L'homme se mit a rire, puis alla chercher sa besace resté à l'entré de la maison...

Alors pour la tarte aux pommes, en plus de ce que je t'ai demandé... Il nous faut du miel, de la compote de pommes, de la cannelle et des pommes bien évidement.

Il lui tire langue...

Le garde-manger est derrière cette porte. t'as juste à te servir.

Amusée, Sherynne esquissa un sourire, avala sa bouchée en lui faisant un joli clin d'oeil des deux yeux.

Pour les pommes, on en aura bientôt plus si tu les manges toutes... J'ai compris, je vais aller chercher moi même les ingrédients. Mais après tu vas devoir bouger tes fesses pour m'aider!

Il prit la direction indiqué par la jeune demoiselle, pour revenir quelques minutes plus tard avec ce qui manquait...

Allez au travail maintenant... On va commencer par faire la pâte...
As tu une idée de comment faire? la regardant avec un grand sourire aux lèvres...

Elle restait là debout, appuyée contre la maie, souriante et amusée pendant qu'il fouillait toute la cuisine. Bras croisés, elle l'écoutait parler sans rien dire, se retenant de se jeter à son cou et de l'embrasser. Il débitait tout un tas de paroles, ouvrant placards et armoire cherchant le plat à tarte. Deux fois il posa la main dessus, et deux fois il referma le bon placard. Elle décida de l'aider avant qu'il perde patience.
Elle s'avança vers lui, posa sa main contre son dos et se baissa en même temps que lui.

Regarde beau brun ...Sherynne ouvrit le placard qu'il venait de fermer et prit le plat en souriant. Se redressant, elle en profita pour lui déposer un baiser sur la nuque. Elle se retourna, prit une pomme qu'elle croqua à pleines dents puis murmura.

Je suis ravie que tu sois là...
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L'une des personnes au courant de leur relation était un tendre ami de Sherynne qui lui avait écrit une lettre que la brunette avait rangé le matin même dans le tiroir de la commode avec tous ses courriers importants et si précieux. Une jolie et gentille lettre qui comme celles précédemment lues, lui avait envahi l'esprit et l'avait remplie de joie, mise à part deux petites choses qui la peinait. Il apprécierait l'homme qui lui faisait battre le coeur, elle en était certaine.
Une certaine repartie qui plaisait fort à la jeune fille les unissait tous deux.

Lui marchait ... Elle courait presque derrière lui quand il l'entraina dans la cuisine la tirant par la main. Souriante, le coeur léger et néanmoins battant, elle dit :

Pourquoi des cours de cuisine, mon cher ? Il n'y a qu'en pâtisserie que je suis lamentable .. Je me débrouille bien quant au reste.

Elle prit une petite moue, signe de vexation, qu'elle espérait sincère quand il la regarda.

Et en plus, le meunier qui me l'a vendue, ne m'avait pas dit que ce que je croyais être des raisins secs étaient en réalité ... de petites bêtes pas très .. digestes....
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Toute à sa joie de le retrouver enfin, de l'avoir près d'elle, la jeune fille ne lui laissa guère le temps d'ouvrir la bouche.

Rassure moi, tu ne réserve cette accueil à personne d'autre?


Sherynne se mit à rire puis retrouva la chaleur de ses bras. A sa demande elle lui fit visiter la maison. La pièce dans laquelle ils venaient d'entrer était la cuisine avec au centre une grande table en chêne une grande armoire à gauche de la cheminée où brulait le reste d'un feu, puis elle l'entraina dans la plus grande pièce. La cheminée de la cuisine donnait également dans le salon. Là aussi, une grande armoire, et de grands fauteuils pourpres élimés de tout côtés bien confortables où Sherynne se lovait le soir. Un guéridon par ci par là et de lourds rideaux rouges barraient les contours des deux fenêtres.

Elle le précéda dans l'escalier tout en mettant sa main fine et abimée par le travail dans celle du jeune homme.

Bon .. A cet étage, les travaux sont .. en cours. A gauche une grande chambre dont les fenêtres donnent dans le jardin... Très agréable par une journée comme aujourd'hui. Puis à droite deux autres pièces. Sherynne poussa une des portes et lui fit découvrir la salle de bain où trônait au centre un grand baquet en fer , un drap blanc en nappait le fond et dépassait de tout bord, une immense fenêtre ouverte et juste devant des étagères avec une myriade de pot en tout genre.

Ma salle de bain ...Sherynne sourit, se mit sur la pointe des pieds pour lui voler un baiser. Il y a ensuite les combles mais rien d'intéressant. Après, pour aller au moulin il faut ressortir de la maison et aller sur la droite au bout du chemin à droite du saule.

Sherynne adorait sa maison tant et si bien que sur son petit visage les deux yeux verts luisaient d'une clarté vive et que ses joues étaient rougies.
Mais n'était ce pas plutôt grâce à la présence de l'homme auprès d'elle en cet instant ?
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La porte s'ouvrit sur l'encapuchonné... une furie lui sauta dessus avant de le couvrir de baisers. Tant et si bien qu'il n'eut pas le temps de réagir

Personne ne t'a vu?

A cette question l'encapuchonné se contenta d'un hochement de tête... Puis Sherynne lui prit la main afin de le faire entrer. L'encapuchonné se laissa faire avec plaisir, mais ne pu s'empêcher de demander.

Rassure moi, tu ne réserve cette accueil à personne d'autre?

Un sourire se dessinait sous sa capuche...Sans lui laissé le temps de répondre il ferma la porte à l'aide de son pied... s'arrêta net... Pris Sherynne dans ses bras avant de l'embrasser avec tendresse.

J'ai attendu ce moment toute la journée... La longueur de cette dernière n'a fait qu'exacerber l'envie de goutter à vos douces lèvres...

Il reprit Sherynne par la main

Tu me fais visiter?

Pitiviers s'étant acquitté de son gage. Il déposa devant la porte de Sherynne le résultat.

Il frappa trois coups à la porte, déposa le petit mot et repris la route.

Marchant sous la lune, Sherynne maintenait la tête de Matheus contre sa poitrine. Elle lui fredonnait un air doux et charmant afin qu'il ne soit pas effrayé par les bruits autour. La jeune fille n'était point rassurée. Le moindre bruit la faisait frémir aussi elle se hâta de rejoindre la maison.
Evitant ornières et branchages qui lui barraient la route, elle traversa le petit bois qui menait au lac resserrant son étreinte.
Sherynne poussa enfin la porte, se retourna et vit quelque chose de gris qui s'éloignait. Sa bestiole .. Ainsi c'était elle qui les suivait ... Elle baisa le front de l'enfant, rassurée.

Tu vois, mon coeur ... Nous avons un ange gardien ...

Souriante, la jeune meunière ferma la porte, en tira les rideaux de lin et déposa son filleul dans son berceau. Elle le recouvrit d'une couverture qu'elle borda afin qu'il ne se découvre pas, puis alla mettre de l'eau à chauffer.
Après une maigre toilette tant elle était fatiguée, elle se fit une tisane de saule et se massa la cheville avec un baume. Son pied virait au jaune et avait cessé de la lancer.
Tout irait bien après une bonne nuit de sommeil.
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Depuis plusieurs jours, LaBestiole était inquiète pour la brunette. Elle se rapprochait de plus en plus de la maison quand l'humaine n'était pas là. Elle venait renifler le banc, puis s'allongeait près de la gamelle sous le saule.
La louve aimait l'endroit reposant de ce jardin et l'ombre de l'arbre. Son petit bien à l'abri, elle suivait à présent la brune sans entrer dans le village.
Elle le contournait, découvrait des sentiers inconnus, se cachait quand elle sentait une autre odeur que celle de Sherynne. Quand celle ci était en taverne, la louve montait sur la colline tout en haut, d'où elle avait une vue imprenable sur la vallée et sur Castillon.
Elle fut intriguée par la présence d'un humain allongé face contre terre, semblant renifler le sol. La Bestiole ne se fit pas voir et alla se poster sur l'autre versant.
Elle posait son long museau sur ses pattes et attendait que les lueurs des tavernes s'éteignent pour reprendre son chemin.

L'humaine boitait de plus en plus, et marchait en crabe. La louve n'aimait pas l'odeur que la jeune fille trainait derrière elle chaque soir depuis quelques temps. Ses naseaux n'appréciait guère, ça la chatouillait.
Enfin l'humaine sortit de la taverne, l'animal se leva, renifla et descendit la colline. Elle la suivit de loin, se mettant à l'arrêt au moindre bruit, gueule vers l'avant, oreilles dressées, puis reprenait sa marche à quelques mètres de la brune.
Quand l'humaine était à l'abri, la bestiole faisait une ronde, marquant son passage par des coups de griffe ou laisant son odeur ça et là, puis repartait dans son antre allaiter enfin son petit.

Quand elle s'éveilla ce lendemain de ... fête, elle eut du mal... beaucoup de mal à sortir de son lit. Sa cheville était gonflée et bleue . La douleur était insupportable se mélant au mal de tête...

Je vais mouriiiiir ..

Sherynne avait un peu la nausée. La matinée se déroula ainsi, ramper jusqu'aux latrines, boire de la tisane de saule, se masser le pied avec le baume, s'allonger sur le ventre car sur le dos elle avait encore l'impression d'être sur un bateau et de combattre moultes tempêtes et déferlantes. Elle finit par s'endormir pourtant. Elle rêva qu'elle était un coquillage, puis une comtesse. Etrange...

Dehors la pluie s'était mise à tomber, un pigeon à l'oeil hagard et au plumage dégarni et trempé vint taper sur le carreau de sa chambre. Elle se leva avec difficulté encore, puis décida de se secouer un peu. Elle ouvrit à l'oiseau qui s'ébroua sur l'édredon. Sherynne se frotta les yeux comme une enfant et détacha la lettre. Le pigeon s'installa sur le lit encore chaud.
A cloche-pied elle sortit dans la cuisine mis du bois dans l'âtre et se fit chauffer de l'eau et de l'écorce de saule. Elle se posa dans le fauteuil et ouvrit le courrier.
Un sourire barra son visage fatigué. La jeune fille relut plusieurs fois la lettre de Jo' souriant encore et encore. Elle lui répondit sobrement. Sherynne se sentit plus légère et alla faire sa toilette. Elle revêtit une vieille robe de travail, glissa le vélin dans le corsage, se banda le pied bien serré et partit vers Castillon s'aidant d' un bâton.

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Le soleil vient de se lever ... c'est une bonne journée ... Eh bien non, cet adage était faux. Pourtant elle avait fort bien commencée...

La veille au soir, elle avait prit soin de cacher une gamelle pleine de nourriture sous le saule et elle fut heureuse de la trouver vide au matin. La bestiole était donc revenue. Sherynne souriait en la remplissant de nouveau, puis rentra dans la maison pour se préparer.
Une heure à peine après s'être levée, elle était déjà au travail. Aujourd'hui c'était dans un champ de maïs pour un dénommé davy. Puis à l'heure du déjeuner, elle retrouva Stell et Ame en taverne devant un vin chaud bien mérité. Puis vinrent les rejoindre, Blaader Arthur et Jo'.
Au début, elle souriait, heureuse de pouvoir discourir aimablement avec ce dernier, sans s'attaquer verbalement à tout va ... E bien Sherynne n'en revenait pas. Cela avait fini comme d'habitude. Bon elle avait bien compris ce qu'il pensait d'elle ... plus besoin de lui faire un dessin.
La jeune fille soupira, attristée malgré elle... Ce soir elle n'irait point en taverne ...
Rien ne la fit plus sourire de la journée... encore moins de retrouver la gamelle pleine à son retour.

Demain est un autre jour...
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Sherynne la regarda disparaitre. Ainsi l'ours qui la terrifiait tant n'était en fait qu'une louve apeurée ... Elle resta dans la même position espérant qu'elle reviendrait .. mais non.

Un peu mal à l'aise de s'être laisser approchée par une bête sauvage qui aurait pu l'attaquer ou pire encore, Sherynne se leva, épousseta ses braies et prit le sentier vers la maison.
Le feu s'était éteint mais il ne faisait pas trop froid encore à cette heure de la journée, sans oublier qu'on était au printemps et qu'un beau soleil s'était installé depuis plusieurs jours.
Après avoir fait un bon feu, elle mit le vase de narcisses sur le rebord de la fenêtre, puis s'assit et commença à éplucher les légumes. Une fois ces derniers coupés en petits morceaux, elle mit le tout dans le chaudron de la cheminée en y ajoutant de l'eau et raviva un peu les flammes à l'aide d'un bâton.
Puis elle nettoya, rangea pour enfin se consacrer à son courrier qu'un pigeon bigleux et déplumé lui avait déposé ce matin sur la table du dehors.
Elle mit son châle sur ses épaules, remis ses chausses et sortit se poser sur le banc. Elle déplaça la pierre qui retenait les lettres et commença sa lecture.
Tout en faisant cela, elle ne pouvait s'empêcher de scruter les alentours au cas où sa bestiole viendrait fouiner. Soupirant elle prit vélin et entama l'écriture d'une missive.
Des nuages vinrent assombrir la fin de journée et dans un doux bruissement un léger souffle de vent balaya les herbes folles du jardin. Les scions qu'elle avait planté en espérant avoir de beaux fruits un jour tenaient la cadence et c'est dans un joli ballet aérien que son regard se perdit...

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Après avoir ramené Matheus à sa maman, la jeune fille n'avait pas eut un moment à elle. Répondre aux missives du château, prêter serment ... se retenir d'être impolie avec Josselyn ... Tout cela l'avait épuisée moralement.
Et tout ce qui se disait à la permanence ... Elle avait envie de rabattre le caquet de Ballian, mais .. elle ne pouvait plus depuis cet après-midi quinze heures...

Aussi prit elle le chemin de chez elle, dénouant le lacet de sa cape elle la retira puis la rangea sur le dessus du panier. Sherynne marchait lentement savourant du regard le début du printemps, tendant l'oreille au moindre bruit et au moindre mouvement de peur de rater quelque chose.
La jeune fille s'arrêta pour cueillir les premières fleurs de cette année, de jolies et odorantes narcisses jaunes. Elle chantonnait en balançant légèrement son butin.

Elle déposa le tout sur la table du jardin, retira ses chausses salis par la terre de la route et soupira de bonheur en sentant la fraicheur de l'herbe sous ses pieds.
Elle courut jusqu'au bord du lac et se laissa tomber sur le sol. Les mains à plats, elle inclina la tête en arrière et offrit son visage au soleil. Sherynne sentait la chaleur la parcourir et instinctivement enfonça ses orteils dans l'herbe fraiche.
La jeune fille s'allongea de tout son long un brin d'herbe entre les dents et continuant à chanter doucement.

Que c'était bon de se relaxer après une journée de travail...
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{musique}


Alalalalalaaaa .. sa petite promenade s'était terminée en taverne, et fort tard. Elle se pencha pour éviter une branche tout en repensant à cette étrange soirée ... Sherynne soupira en regardant le petit homme qu'elle tenait dans ses bras. Elle le serra contre son corps pour qu'il ait bien chaud et lui fredonnait doucement un air de musique .
Qu'elle aimait l'odeur de son filleul ... une odeur de lait, de bébé ... un délice pour les narines. Sherynne le ramena contre son épaule et continua son chemin.
Elle avait surement du lait quelque part dans un placard, sinon elle allait être bien embêtée ...

Genée par une mèche rebelle, la jeune fille secoua la tête et fit un petit écart.

Oula ... ta marraine a abusé du vin chaud dirait on ...

Elle eut un petit rire de gorge et reprit sa route. Ses pensées allèrent vers Pupuce qui partait en voyage, ou plutôt en mission avec Crakity et Hagos pour quelques semaines, puis vers ceux qu'elle avait vu ce soir.
Elle fronça son petit nez .... ce ... Josselyn ... qu'est ce qu'il pouvait l'énerver ... toujours à parler .. sans arrêt ... et blablabla et blablabla ... et de rien d'intéressant évidement ...et d'une telle mauvaise foi .... Elle pesta contre lui jusqu'à ce qu'enfin, dans l'obscurité elle parvint devant le porche de sa maison. Il faisait très sombre, pas de lune ce soir.
Elle jeta un coup d'oeil dans le jardin, croyant entendre un bruit ... mais elle ne vit rien. Frissonnant quand même à la pensée que peut-être la bestiole, comme l'appelait Crakity, tournait autour de chez elle ..
Elle poussa vite la porte, la referma tout aussi vite puis alluma la bougie sur la table
Il fallait qu'elle trouve un petit coin douillet pour ce petit bout de dix jours à peine.
Bikko, Stell et Vanu lui avaient suggéré d'éviter de le mettre dans son lit, mais Sherynne n'avait pas d'autre endroit.

Le bougeoir en main, elle entra dans la chambre du bas, sa chambre en attendant qu'elle fasse les travaux à l'étage, et déposa doucement le petit ange entre les deux coussins de lin et le recouvrit de l'édredon. La jeune fille resta un bon moment, debout face au lit, à regarder ce petit être innocent dormant paisiblement...
Sherynne sourit attendrie, puis se déshabilla sans faire de bruit. Elle tira les rideaux et entra dans le lit en faisant bien attention de ne pas réveiller l'ange brun.

Tu sais que tu en as de la chance toi ... .

La jeune fille sourit tendrement en le calant contre elle, puis souffla sur la flamme. Elle s'endormit ainsi, une main posée sur le ventre du nourrisson et le nez contre son petit visage.
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Sherynne réfléchit quelques instants tout en mâchant le fromage trop gros qu'elle s'était mis dans la bouche, la faisant ressembler à un hamster ayant emmagasiné trop de réserves dans ses bas-joues...
Quand enfin le morceau glissa dans la gorge, elle répondit.

Je me doute que ce n'est pas un ours tu sais ... Bah si c'est un chien de Berger, comme tu dis, j'en ai jamais vu d'aussi agressif tu peux me croire...La jeune fille regarda Crak en plissant les yeux.

Dis moi toi, pendant que je t'ai sous la main ... c'est quoi cette histoire de voyage avec Pupuce et Hagos ?

Sherynne remplit leurs godets à ras bords, plongea un doigt dans un pot de miel qu'elle mit dans sa bouche.
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La jeune fille prit un morceau de saucisson puis répondit :

Ecoute ... c'était hier soir très tard commença t'elle en mordillant le petit morceau de charcuterie
j'ai entendu du bruit dehors. Comme je suis seule et pas très courageuse .. elle lui tira la langue j'ai regardé par la fenêtre et me suis retrouvée nez à nez avec la .. chose.

Elle trempa les lèvres dans le vin puis continua.

Pas trop trop vu la bête hein, mais elle avait un museau blanc, des yeux en amande et paraissait aussi grande que moi.
Sherynne frissonna légèrement en ajoutant : et .. ça grogne ce truc, ça grogne en ouvrant une grande gueule avec de grandes dents bien acérées... Alors je lui ai dit de partir et .. elle a finit par déguerpir en gémissant.
La jeune fille, tout en parlant, faisait des gestes pour mimer la bête .. assez drôle ..

Elle reporta son attention sur le jeune homme qui l'écoutait.

Alors .. tu en penses quoi ? ... Ours ou pas ours ? lui demanda t'elle en mordant à présent dans du fromage.
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Crakity suivait Sherynne et ouvrait l'oeil. Sans déconner si un ours se promemait dans le coin, il valait mieux être vigilant.

Ils arrivèrent au moulin, lieu charmant, et s'installèrent sur la terrasse. Le jeune homme déboucha une bouteille de vin et remplit une assiette de jambon cru bien sec.

Il oberva les lieux puis :

"Dis donc Sher', c'est sympa c'p'tit coin!"

Puis reportant son attention sur la jeune femme :

"Bon alors, si y'a un ours dans les parages on a intéret à s'méfier. Une fois j'me suis fait coursé par un ours, c'tait dans les Pyrénées, et ben j'peux te dire que c'est trompeur...ça parait empaté, mais ça trotte bien, et vite!"

Il but un verre de vin.

"Alors, description de la bête et situation? Raconte."
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Au matin de ce dimanche 20 Mars de l'an de grâce 1459, une légère brume avait pris possession du lac et de ses environs mais on pouvait imaginer une journée moins fraiche et plus ensoleillée que la veille.

Elle était rentrée tard hier soir, ayant fêté l'anniversaire de Stell avec Pupuce, Leodagan et Bikko à " la Bottine Souriante ". Elle adorait ses soirées où elle oubliait ses soucis, buvant quelques pintes et discutant de choses et d'autres, certaines importantes, et d'autres qui ne nécessitaient pas de grandes pensées philosophiques.
Une fois, elle avait passé un moment accrochée à la poutre du plafond puis finie dans l'abreuvoir... Sherynne sourit en y repensant; Elle s'était bien vengée de Bikko en le poussant lui aussi dans l'eau..

La jeune fille s'installa sur la terrasse et entama la lecture de son courrier, y répondant quand elle le jugeait nécessaire, puis envoya au château un reçu de ses journées passées à la mine. Certains n'avaient pas jugé bon de montrer leur dévouement au PA ... mais qui était elle pour juger leur comportement ? Simple députée depuis deux semaines, et peut-être la future présidente de l'assemblée... Dans quoi s'était-elle donc fourrée ... Sherynne soupira en brulant le bout de la bougie et en fermant les lettres.

Le soleil fit fuir la brume plus vite qu'elle ne l'avait espéré et c'est heureuse qu'elle marcha sur les bords du lac.
La bête de la veille n'était pas réapparue. Elle en avait parlé en taverne, et ils avaient bien rit quand elle leur avait dit qu'elle soupçonnait un ours...
Oui .. c'est vrai .. Un ours à Casti ... euh ... oui... effectivement ..
Et bien si cette ... chose revenait, elle l'attendrait de pied ferme ! Elle avait sorti la dague de sa cache et la portait sur elle à présent... le pommeau n'ayant toujours pas été ouvert...

Sherynne passa à la mairie déposer une annonce pour son champ de blé et erra un peu dans les rues du village disant bonjour à ceux qu'elle connaissait. Elle acheta du pain, des fruits et ce qu'il fallait pour un bon ragoût. Puis reprit le chemin de chez elle, panier bien garni à la main sous le soleil de printemps.
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{musique}

La jeune fille s'éveilla de bonne humeur. Les rayons du soleil - serait ce déjà le printemps ? - réchauffaient l'intérieur de la maison et il y faisait bon d'y marcher les pieds nus.
Elle fit sa toilette puis prit son petit déjeuner sur la terrasse, les jambes surélevées, donnant ainsi au soleil la permission de les caresser.

La jeune fille repensa à ses derniers jours... Elle n'avait plus mal au coeur et depuis quelques temps déjà, ne ressentait plus cette douleur horrible. Son regard se perdit au loin quand elle entendit la clôche sonner les 10 heures.
Elle bondit sur ses pieds et entra en courant dans la cuisine où elle déposa son bol et rangea le pain et le miel dans le garde-manger. Elle se changea venant de se souvenir qu'elle devait tenir promesse à un messire peu recommandable ...

Sherynne revêtit donc sa tenue de poumpoum à tout allure, claqua la porte de la maison, et courut vers les thermes.
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Pitiviers ne savait quoi répondre pour la réconforter... Il n'avait plus le même regard sur la mort depuis bien longtemps maintenant...
Ils avaient tué sa louve, mais qui était ce ils?..

On peut .... On peut ... l'enterrer chez moi, dis ?

Il prit son temps, pour peser chacun de ses mots... Puis dit

Évidement qu'on le peut, on la mettra a coté du saule... Je pense que ce sera la meilleur place...

Il s'approcha doucement du cadavre de la louve, regarda sherynne...

Toi occupe toi du louveteau, tu trouveras surement du lait et quelque biberons chez moi dans la boucherie. Normalement ils servent au bébé cochon, mais là ca fera l'affaire...

Je m'occupe de la louve... Je te rejoind chez moi dès que j'en aurais fini...

Il prit la louve dans ses bras, et se dirigeât vers le saule de sherynne...

Pitiviers ne savait pas quoi faire... quoi dire... Ils avaient fini de creuser le trou qui serait bientôt le dernier lieu de résidence de la bestiole.
Avant d'y glisser la bestiole il prit le louveteau des mains de sherynne, et s'en alla le mettre a l'intérieur pour qu'il ne puisse voir le spectacle.

Sherynne, je vais le déposer chez toi. Si il nous voit faire, il finira par la déterrer...

Il en profita pour récupérer de quoi soigner Sherynne. A son retour ils finirent d'enterrer la bestiole, puis Pitiviers se tourna vers Sherynne

Vient par ici que je m'occupe de ce bras...

[Trente six jours plus tard ...]


Ils arrivèrent tôt, épuisés d'avoir marché de Blaye à Castillon sans arrêt pour se reposer. Sans compter que la brunette était partie de La Rochelle en bateau et que celui-ci avait eu quelques ennuis au départ.
Mais elle avait apprécié le voyage et cela lui avait même mit des idées en tête.
Sa bestiole sur les talons, Sherynne poussa la barrière du jardin puis laissa tomber sa besace au sol. Les yeux clos, les narines au vent, elle revivait. Enfin la douce quiétude de son chez elle.

Elle repoussa légèrement le louveteau qui lui griffait les jambes, plissa les paupières et chausses à la main droite traversa le jardin et poussa la porte de chez elle.

Allez viens, Bestiole sans nom, nous sommes enfin chez nous.

Le louveteau blanc comme l'hermine trottina derrière la brune jusqu'à la chambre où ne prenant pas la peine de défaire le lit, elle s'y laissa choir, le nez dans l'édredon et le sourire retrouvé..
Elle s'endormit ainsi, l'animal blottit contre elle.
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Sherynne fut réveillé par le louveteau qui gémissait. Et quand il faisait ça, valait mieux courir et le mettre dehors... La brunette revint dans la chambre et déposa un baiser sur le nez du brun, heureuse d'être là, heureuse qu'il soit là.

Elle s'enroula dans un châle ferma précautionneusement la porte pour ne pas réveiller Piti et alla chauffer de l'eau. Sa main était douloureuse sous le bandage, elle avait trop attendu pour se soigner.... Elle se mordit la lèvre quand la peau vint avec le bandage, lui arrachant une larme. Le louveteau entra en trompe dans la cuisine et s'arrêta en glissade, le nez contre la chaise. Il grogna et secoua la gueule comme pour se remettre les idées en place puis la posa sur le genou de sa maitresse.

Elle se coinça un sourire sur le visage et entreprit de nettoyer la plaie. Une fois cela fait, Sherynne jeta le linge souillé et sortit dans le jardin suivit de près comme toujours par la peluche blanche.
Chose étrange, celui-ci fonça direction le saule se roula sur l'herbe et enfouit son museau dans la terre, pile ou sa mère était enterrée.

La jeune fille se posa sur le banc face au lac remettant à plus tard son travail à la meunerie.
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Anti,sprtant de la taverne,décida,d'allez rendre visite a sa shery,pour voir le travail à effectuer sur son moulin.Elle trouva enfin sa demeure,magnifique,et appela;
Shery,yououhh,tu es là,ma grande?
Et d'attendre patiemment que sa shery réponde,elle contemplait les lieux superbes.....

Anti,pliée de rire,s'intalle sous la tonelle fraiche et apprécie le magnfique paysage.Elle sort de sa besace des petits gateaux frais de ce matin...Et ferme les yeux,appréciant la quiétude des lieux.....

Gwenn avait decidé de se promener un peu et c est tout naturellement que ses pas l avait guidé vers le moulin de Sherynne ....elle aperçu une autre femme pres d elle mais de la elle ne la reconnaissait pas ....encore quelques pas et voila elle y voyait plus clair ....mais c etait Antinea ...elle accelera et bientot elle etait pres d elles

coucou les filles y a de la liqueur de framboises pour moi ? ...rit

elle les bisouilla fort en riant .....
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Sherynne se tourne et sourit.

Toi t'as entendu le mot magique !!!

La brunette se lève et bisouille sa Gwen puis l'invite à se joindre à elle.

Une petite lichette de liqueur de framboise ma belle ? On parlait justement de se faire une soirée entre filles. Tiens assis toi donc.

Et de se tourner vers Cuicui. Oh mais super ça !!!!! J'ai hâte de voir ta maison. Bah on pourra faire des fêtes à tour de rôle !!

Eclatant de rire, elle sert un godet à Gwen, puis remplit celui de cuicui et le sien, qu'elle sirote doucement.

Gwenn prend place sur la chaise offerte par son amie et avec un grand sourire accepte le verre de liqueur de framboises .....

soiree entre filles ???? je signe ou ? c est une super idee de toute façon pour moi c est mieux que soiree couple je me vois mal arriver avec Albert...rit puis se tourne vers Antinea ...qu est ce que j ai cru comprendre tu as ta maison ? ben si tu veux un coup de main je viens ....petit air nostalique a la pensee que si Farmers etait la en tant que charpentier .....mais elle secoua la tete pour faire partir cette pensee l heure etait a la joie maintenant ......elle bu de la liqueur et regarda les ti gateaux ...

oh j en prend juste un ...heuuu apres lautre heinnn me feront pas mal c est pas des crepes ...eclate de rire
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Doigts de pieds en éventail, un petit vent caressant le visage devenant femme jour après jour, ses lèvres s'écartent pour un sourire malicieux, laissant apparaitre une jolie dentition bien blanche et une langue bien pendue.


Je te tiens au courant Cuicui. Pour le moment je n'ai pas de nouvelle et c'est tant mieux... et dites les filles ...

La tête de la brunette se penche légèrement vers ses amies et murmure, comme si quelqu'un d'autre pouvait l'entendre...


Le bal .... enfin les gagnants ... Vous pensez que Puce et Mordock .... ? Enfin voyez quoi.... Le premier prix étant une nuit avec le maire donc .... Enfin je dis ça je dis rien hein... Mais ça m'étonnerait que Puce accepte le cadeau.... 'z'en pensez quoi vous ?

Main qui cherche dans le fond du panier, un fruit rouge et juteux, s'empare de la queue et goulument y croque avec délice... Un fil rouge s'échappe de ses lèvres qu'elle essuye d'une main fine avec un regard malicieux pour les demoiselles rumeurs de Castillon.

Anti,vue qu'elle avait obtenu l'aval de la sus dite interessée,regarda ses Amies,le noeinoeil pétillant de malice
Dèailleurs,d'aileurs,d'ailleurs,il me faut vous mander onces renseignements sur le mormor....héhéhéhé,en vue d'une stratégie de séduction intnsivement intense de la part de notre chère Pépita -_^

Pliée de rire
Et tu oublis le Raoul,ma gwenouchou,trèèèèèsss ziiimmmportant le Raoul,héhéhéhéhé
Pense à Pepita et rigole

Et *hips*comment la pauvre*hips*...Mordue du mormor*hips*c'est pour cela que j'ai *hips*besoin de vos*hips*conseils sur une stra*hips*tégie et la regardant ébahie fumerMaismais*hips*mais,on peut fumer?*hips*génial *hips*ça
Sort de sa besace une pipe d'écume de bruyère et la bourre de tabac a la rose,l'allume et tire voluptueusement dessusElle est*hips*pas belle*hips*la vie,les co*hips*pines,hihihihi?

Pitiviers n'avait pas tout comprit ce soir...

Pourquoi insistait t'elle tant que cela pour jouer ce match? Lui il ne voulait qu'une chose. La protéger.
Il décida de passer voir sa belle chez elle pour pouvoir en parler.

Allez patachon, on est presque à la maison... Ce soir et demain, c'est repos pour toi mon p'tit père.

Il arriva chez lui, laissa son cheval dans le jardin. Puis se dirigeât vers la maison d’à coté. Un morceau de viande à la main pour le louveteau...

Une fois devant la porte, il frappa trois grand coup, et attendit qu'on vienne lui ouvrir.

Pitiviers voit que sherynne semble plutôt contrarié.
Bien qu'il ne comprend pas forcément pourquoi sherynne s'est emporté pour une simple histoire de match.re

Le louveteau suivait doucement sherynne, il lui tendit le bout de viande.

Régale toi...

Puis il se tourna vers la brune...

Je ne vais pas rester bien longtemps. Mais j'aurais aimé que l'on parle de ce qui s'est passé tout à l'heure.
Peux tu me dire ce qui ne vas pas ces temps ci.
Tu sembles sur les nerfs, et la moindre chose que je dis qui ne va pas dans ton sens te fait partir de la taverne...

Je suis enceinte ! ...

Pitiviers eu un grand sourire

Ah oui?

non c'est pas vrai.... pff

Rhoo...

Puis il écouta attentivement ce qu'avait a dire sa douce.

Tu peux me dire ce que je t'ai interdis précisément? Je t'ai déjà interdis de voir des gens moi?
Alors là, il va falloir que tu me dise quand exactement?
Je n'ai pas l'impression de t'avoir interdis ou refusé quoi que ce soit.
Je t'ai même laissé partir seul en voyage...

Pour la soule, je ne te l'ai jamais interdit. Preuve en est tu fais parti de l'effectif de l'équipe.
Je t'ai juste dit que si possible tu ne jouerais pas si je suis capitaine.
La raison je te l'avais déjà donné et tu l'avais comprise, du moins je pensais.
En tant que capitaine, je suis amené à un moment ou à un autre a prendre certaine décision. Et souvent, a envoyer une personne au casse pipe pour le bien de l'équipe.
Que devrais je faire si pour le bien de l'équipe, c'est toi que je dois envoyer au casse pipe? Tu pense vraiment que je le pourrais?

Pitiviers soupira un grand coup.

Franchement je suis étonné de ce que tu viens de m'annoncer.
Je ne pensais pas être un tel tyran. Mais vraiment, j'aimerais bien que tu me donne de réel exemple des fois ou je t'ai interdis quelque chose...

Pitiviers comptait bien répondre à chacun de ces points.
Il n'avait pas l'impression d'être la personne que Sherynne venait de décrire...

Tu sais Sherynne, si tu avais fait attention à ce chacun disait ce soir là, et non pas à la conversation d'ensemble tu aurais remarqué que je n'ai jamais dit que vous étiez naïve.
J'ai soutenu tout du long un seul et unique fait. J'ai soutenu que vous ne compreniez pas toujours les intentions d'un autre homme, comme nous ne comprenions pas toujours les vôtres.
Et que cela pouvait porter à confusion, et nous amener à des situations délicate comme celle de ce fameux soir.

Pitiviers soupira devant l'incompréhension de sa douce sur les événements des derniers jours.

Ma douce, te souviens tu du soir ou nous nous sommes embrassé? Nous nous sommes fait une promesse?
Nous nous sommes promis de toujours rester les même, et de ne jamais cesser de nous taquiner.
C'est uniquement ce que je fessais en t’embêtant avec le fait que tu m’appartenais. Je sais très bien que tu ne m'appartiens pas, et je n'ai pas la prétention de le croire...

Il soupira un grand coup, rien qu'a l'idée de reparler a nouveau de la soule.

Tu ne semble pas comprendre... Il me faut pas ton autorisation... Je n'ai surement pas besoin que tu me dises que tu es fortes et que tu encaisseras si il le faut...
La différence entre la fois ou je me suis retrouvé Ko, et celle du prochain match. C'est que la décision qui pourrait t'y envoyer viendra de moi! De moi! Pas de l'équipe... De moi.
Encore une fois, je ne veux pas t’empêcher de jouer à la soule. Je ne veux pas que tu y joue si je suis capitaine...

Tu tiens absolument à jouer ce match? Ainsi soit il, mais je n'en serait pas le capitaine. Je ne pourrais pas prendre les bonnes décisions en te sachant impliqué. Et si tu ne peux pas le comprendre et bien tant pis.

Je comprends mieux... Dans ce cas je ne jouerais pas.. J'attendrais que Kris revienne.. Je cherche juste à comprendre.. à te comprendre ... des fois c'est loin d'être évident..

Pitiviers sourit doucement,

Je suis désolé de te priver de ce match. Mais vraiment, je ne pourrais pas prendre les bonnes décisions te concernant. Je me connais.
Me comprendre, c'est une chose impossible. C'est justement cela qui est intéressant, non?

La brunette l'enlace de nouveau, sur la pointe des pieds...
Il approche son visage de celui de la brunette avant de la saisir par la taille pour la porter a sa hauteur...

Je t'aime tu sais?

Après cette petite mise au point dirons nous, Sherynne redevint la petite brunette que tout le monde connait. Mais ce jour là un événement va bouleverser sa journée qui avait pourtant si bien commencée...

Etant dans un état un peu dépressif c'est dernier jour, on le serait à moins si votre homme murmurait à l'oreille de chacun des secrets dont vous êtes exclu, une amie - ne la nommons pas... certains idiots en feraient un joli brasier - lui donna une potion à base de plantes pour l'aider à retrouver ce sourire qu'on lui connait si bien. Sherynne fit la bourde de la mélanger à de la bière... Pourtant prévenue, la brunette avait.. dérapée... oui c'est ça dérapée.
Et sa journée en fut chamboulée. Les hallucinations l'envahirent très vite et on la retrouva au lac dans un état plus que lamentable*.
Sherynne, les boulettes elle connait. Si il y a un truc à ne pas faire... elle s'y jète à pieds joints.

*Voir topic le lac de Castillon.
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Après une journée harassante passée à entreposer le blé dans la grange chez son employeur du jour, Sherynne traine les pieds et entre à La Bottine où l'attend son Piti et Corso, sa bestiole blanche. La jeune fille lui a enfin trouvé un nom, il était temps.
Remplaçant Stelliem à la taverne, elle y passe une grande partie de la soirée malgré la fatigue qui l'assaille. La brunette attend le retour de son brun partit faire sa ronde, en servant des godets et pichets, en buvant un peu aussi. Elle refait le monde avec ses amies...

Au retour de Piti, à une heure avancée de la nuit, elle ferme La Bottine et ils prennent tout trois le chemin de la maison de la brunette, Sherynne sur le cheval avec son homme et le louveteau blanc qui trottine à leur côté.
Le maréchal descend de Patachon, aide Sherynne a en faire autant pour les derniers mètres et le guide jusqu'à l'étable.
La jeune fille part devant, suivit du louveteau pousse le portillon du jardin le laisse ouvert pour son homme et presque aussitôt l'animal se met à grogner. Intriguée elle n'ose aller voir ce qui l'agite ainsi et l'attrape par la peau du coup et le traine jusqu'à la maison.
Elle allume les bougies et se saisit de la lanterne referme le porte derrière Corso et revient sur ses pas.

Il y a quelqu'un ?

Evidemment aucun réponse..Elle fait un pas un peu surprise, se penche et ramasse quelques fleurs coupées. La brunette regarde autour d'elle, levant haut la lanterne, baisse les yeux sur les fleurs qu'elle tient à la main et fronce le nez légèrement inquiète, une pensée la traverse et elle jete les fleurs et s'essuie la main sur sa robe..

Je sais qu'il y a quelqu'un ! Montrez-vous ?... C'est toi Piti ?

Un bruit de pas se rapproche, Sherynne se tourne sursaute et soupire de soulagement en voyant son Piti.
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Je sais qu'il y a quelqu'un ! Montrez-vous ?... C'est toi Piti ?

Pitiviers qui revenait doucement de chez lui vit Sherynne quelque peut inquiète...

Que t'arrive t'il? bien sur que c'est moi

Il lui sourit avant de l'embrasser et de lui reprendre la main...
Il ne pu s’empêcher de remarquer les fleurs...

A qui sont ces fleurs?

La brunette pousse le portillon du jardin, s'écarte pour laisser passer Corso et referme derrière eux.
Elle retire ses bottes et traverse le jardin pieds nus, jete un oeil aux fleurs fanées sur le chemin, les ramasse et les jete dans un seau plus loin. Surprise de voir le fauteuil devant la porte, elle s'avance lentement s'attendant à avoir de la visite. Juste un mot accroché à la porte.



Sherynne éclate de rire. Bah comme ça si quelqu'un était venu, il aurait pu entrer et tout volé. Merci Carmen !
Elle pousse la porte, ouverte bien entendu... lance ses bottes dans un coin et file chauffer de l'eau pour le bain et pour un reméde contre le mal de gorge.
Elle donne un coup du revers du pied à la porte qui claque, pose le mot de carmen sur le gueridon et donne à manger à Corso.
Puis se laisse tomber dans son grand fauteuil pourpre.

Enfin chez soi ...

Bien plus tard ...

Sherynne fourre quelques affaires dans son baluchon puis fait un tour dans sa maison... Elle ferme les volets tout en laissant les fenêtres ouvertes, range un peu et s'assied quelques instants sur le perron, Corso à ses côtés. Tout en le caressant, elle pense à ses amis, à son Piti qu'elle laisse seul.. au mariage repoussé et à ce qui l'attend durant ces prochains mois.
Vona les envoie combattre... Boul, la petite Tiny Simatus et bien d'autres...

Elle soupire, la main entre les oreilles du louveteau qui a bien grandit.

- Tu viens avec moi toi. Mais gare à tes fesses Corso, pas de champ de bataille pour toi... Tu seras mon réconfort le soir... un ami que j'emmène avec moi ...

Ses yeux se perdent devant elle, son joli jardin, sa maison... le lac .. Corso lui donne un coup de tête gentillet sous le menton et elle se lève.
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Naaaaaaaaaaaaaaaan suis là ! Attends je descends !


Sherynne occupée à blinder sa besace de pains et viandes séchées pour le grand départ, n'a pas entendu de suite son amie. Corso sur les talons, la brunette dévale les escaliers, ouvre grand la porte et se jette dans les bras de son amie.

Je suis contente de te voir !! Avant que tu ne dises quoi que ce soit... faut que je te dise ... ça y est je pars. Demain ..

Avant que son amie ait pu ouvrir la bouche, elle l'entraine à l'interieur et lui colle un verre dans la main et s'en sert un.

A la notre ma belle.. A te revoir très vite.
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Anti arriva au moulin de sa marraine adorée,et contamplant un instant sa maison,se rememorant sa première visite,c'est avec un immense soupir de tristesse qu'elle y pénéntra et ouvrit en grand les fenêtres et toute les ouvertures.

Elle s'attela a faire le ménage,chassant les araignés,la poussière,remettant bon ordre en l'intérieur de sa marraine.Elle lava les carreaux,et s'attela a laver le sol,puis s'installa derrière,fumant sa pipe et attendant que tout sèche,goutant la sérénité et la paisibilité du lieu,ou planait l'ombre de sa Sherynette.

Ses yeux s'embuèrent de larmes....Comme elle lui manquait tant et tant,sa chere reyne des marcassins volants poursuivit par des sgulls sanguinaires^^.

Fermant les yeux,le visage de sa marraine adorée se forma sous ses paupières closes puis celui de tout ses amis et amies partient à la boucherie sur les bonne parole mensongère de celui qu'elle prenait pour un ami.......Elle ne put empecher le flot de larmes de s'écouler...Pleura un long moment,puis s'étant calmée,elle pénétra dans la maison de sa marraine,refermant lentement et silencieusement les volets et les fenètres,s'assura que tout était en bon ordre....Puis s'en fut,une fois la porte bien fermée, le pas lourd,plaquant sur son visage un faux air joyeux de la fofolle habituelle que tout le monde connaissait,vers la tav.......

Anti arriva,d'un pas léger et sautillant,sifflotant un tit air guilleret.Elle se sentait un regain de forme et d'énergie peu coutume.
Ce jour était magnifique,baigné d'un chaud soleil,et elle s'était fait prèter une bonne faux pour entamer a défricher le jardin de sa marraine,des herbes folles.

Elle ouvrit la maison de Sherynouchou,fit le ménage,et,laissant toutes les fenêtres ouvertes,elle s'en fut dans son jardin,s'accorda le plaisr de fumer une petite pipe en aiguisant la faux,et,otant son corset et sa chemise,en chemisette et braies,s'attaquan à oeuvrer dans le jardin de sa Marraine,veillant à repérer les herbes et simples qui allaient lui servir en l'élaboration de ses onguents,potions et filtras.

Il commenait à faire vraiment chaud,et elle sentait la sueur commencer à perler sur son front et son dos.Mais,elle continuait en souriant,bizarrement pleine d'une énergie nouvelle...........

Deux heures plus tard,son oeuvre était achevée.Saisissant sa besace,elle ramassa ce qui pouvait lui servir,puis,prenant un rateau,elle fit des tas d'herbes et les laissa sécher pour les bruler plus tard.Elle se reposa un instant,au frais de la tonelle,
Elle sortit sa bouteille de tisane a la framboise,car,étrangemment,ces deux derniers la cervoise et l'hydromel ne passait pas et li causait de violentes nausés.
Jetant un regard alentours,et satisfaite de son travail,elle rangea le rateau,ramassa sa besace et sa faux qu'elle avait nettoyé,ferma la maison de Marraine,et s'en fut vaquer a ses occupatons,joyeuse et sifflotante,la faux sur son épaule.....

Ânti arriva chez sa marraine et ouvrit la maison.
Toutes les fenetres furent ouvertes,et elle passa dans le jardin ou commençait a s'amonceller les feuilles mortes.
Elle entreprit de nettoyage la maison de sa marraine,faisant la poussière,chassant les araignés vers le jardin,vidant e trécurant sa chelinée,veillant a replaces de bonnes et belles buches et le chaudron vide au-dessus.
Puis passant dans le jardin,elle entreprit la coupe de buches pour l'hiver,les rangeat correctement à l'abri de sintempéries et des voleurs,puis ratissa le jardin,bina la partie potager e tprépara la terre à l'hiver froid qui s'annoncait,melant le fumier de cheval qu'elle avait apporté a la terre,tailla et rabatit les plantes qui en avaient besoin,porta un bon stock de buches près de l'atre de sa marraine,et regarda le puit s'il avait besoin d'un récurage,plaça sur le dessus du puit une plaque de manière à ce que l'eau ne soit point souillée par les feuilles mortes ou de malheureux animaux vennat à tomber dans sa noirceur.
Anti prit les draps de sa marraine,refit son lit de frais et mit un gros édredon qu'elle avait fait pour sa marraine.....
Elle referma soigneusement les volets et les fenètres,changea toute ses chandelles et mit en place des chandelles aux fleurs odriferantes,jeta un dernier coup d'oeil ciruclaire,prit les draps et les fourra avec les serviettes de la'étuve de la caserne,et refermznt soigneusement la porte du moulin de sa Sherynouchou,prit la direction du lavoir,le coeur très léger depuis si longtemps e tun sourire heureux aux lèvres......

Anti arriva,en ce début d'après-midi neigeux chez sa marraine....elle ouvrit en grand sonn moulin,et déposant ses outils,s'attela sans plus de préambule à décrocher les volets qu'elle avait remarqué avoir besoin de bonnes réparations,et s'attela à l'ouvrage avec vif palisr....en un tourne main,elle répara les trois volets incirminés,puis,prenant sa pelle,elle alla dégager le devant de la maison de Sherynouchou,mettant bien les pelletés de neige sur les cotés de l'allée.........

Elle passa dans le jardin arriere,alla voir le bras de rivière gelé,et s'assura du bon griassage du moyeu de la roue du moulin,rajouta de la graisse,et vérifia l'état des pales de la roue du moulin.....elle nota qu'au printemps,il allait falloir tomber la roue pour changer au moins trois pales de l'orbe........

Anti alla ensuite au potager de herynouchou,aéra les paillages de protection des plants et arbres,rajouta de la paille par ci par là,gratta la neige de la terre gelée,et finit en allant vérifier l'état du puit dont le sommet était bien protégé par ce qu'elle avait placée.....Devant la propreté du puit,Anti alla fermer le moulin de sa marraine....Et plaçant ses instruments sur son épaule,s'en alla en sifflotant vers ses occupations......

Sa petite balade post-sieste l'amena devant la baraque de la tite brunette.

'tain Sherynne... va falloir penser à rentrer un d'ses quatre, quand même...


Il poursuivit son chemin en se disant qu'elle pensait à coup sur la même chose...
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C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certaines personnes paraissent brillantes avant d'avoir l'air connes...

http://www.youtube.com/watch?v=RsLW5xNYZeQ

D'abord elle avait eu froid.. ensuite chaud.. puis froid encore.. Et la tempête s'agitait sous son corps, ça tanguait... tanguait... Elle sentit qu'on la transportait mais c'était si.. bon, si chaud.. si appréciable qu'elle laissa le rêve continuer de diriger le bateau et vaincre l'ouragan..

Oh une goutte de pluie sur son front.. tiède et douce.. il plut un baiser et elle sourit intérieurement. Très appréciable ce rêve. Mais elle ne put bouger, trop lasse, trop endormie. Trop saoule hein...

C'est plus tard, beaucoup plus tard, quand le soleil traversa les rideaux ajourés de sa chambre, qu'elle papillonna des cils.. tout doucement en s'étirant.. apparemment pas assez.. elle se mit à grimacer sous la douleur ressentie là sous ses cheveux

- Aie aie aieuu...

Puis ses narines se mirent à frémir... Elle ouvrit de nouveau les yeux et se redressa sur ses avant bras, fronçant les sourcils..

- Mmh.. oeufs... lait chaud... hem.. Miel ?

Sherynne se passa la main dans les cheveux et poussa un petit cri quand elle rencontra un noeud.. Mon dieu mais... dans quel état était elle donc.. Elle haussa un sourcil, retint sa respiration se mordit la lèvre en soulevant le drap. Un soupir de soulagement quand elle se découvrit encore habillée.. Euh mais.. Pourquoi dormir habillée.. pourquoi ça sentait le bon petit déjeuner dans sa maison.. ?

Elle repoussa les draps doucement et posa un pied sur le sol. La brunette s'étira, se gratta le cuir chevelu et bâilla. Bien, elle en aurait le coeur net. Sherynne ne prit pas la peine de jeter un oeil dans le miroir.. valait mieux et sortit de la chambre. Elle emprunta l'escalier sur la pointe des pieds.. A mesure qu'elle descendait, des souvenirs de la veille remontaient.. Et c'est surprise ou peu.. mais en esquissant un fin sourire encore endormi quand elle découvrit lui tournant le dos, Boul devant les fourneaux..

Ainsi elle n'avait pas rêvé...

Elle fit quelques pas à travers la pièce, s'arrêta à quelques centimètres de son dos, des images défilant dans sa tête.. Ne sachant comment ils devaient se comporter l'un envers l'autre.. Un léger haussement d'épaules et elle glissa les bras autour de sa taille.. croisant mentalement les doigts pour ne pas se faire repousser..

- Bonjour toi...

Bon déjà il ne la repoussait pas.. Sherynne se demanda ce qu'ils avaient pu faire entre la sortie de la taverne et... Son réveil. Elle se souvenait très bien de la soirée " baisers " et que Boul était entré et.. qu'elle l'avait embrassé. Elle se souvenait qu'elle avait apprécié ses lèvres sur les siennes et que ce simple jeu avait éveillé en elle un drôle de sentiment.. Quelque chose qu'elle n'avait pas ressenti depuis .. Oulaaa... La brunette se souvenait aussi qu'il avait lui aussi largement profite de la situation.

Sur la gentille remarque de sa sale tête au réveil, elle se mit a rire et l'écouta jusqu'au bout, mêlant les doigts aux siens. Puis il lui sourit et la serra doucement contre lui. Sherynne esquissa un tendre sourire remarquant qu'il prenait soin de ne pas l'écraser. Alors elle posa les mains sur son dos et se fit câline. Son mal de tête pour cause de grosse fête s' envolait petit a petit. Puis il lui souffla dans l'oreille...

je t'aime Shery...


Son cœur se mit a battre plus vite quand ils s'écartèrent l'un de l'autre et qu'il sourit.. La brunette se perd dans ce sourire et ne sait que dire.. C'est qu'elle n'a pas envie de bégayer comme une gamine sous le coup de l'émotion.. Alors elle se hisse sur la pointe des pieds et l'embrasse tendrement, murmurant dans un souffle, comme si cela devait rester secret...

Je crois que moi aussi... [/b]

A vrai dire l'odeur du petit déjeuner la remplissait de joie, et son ventre réclamait pitance dans un grognement sourd. Sherynne se sentit fondre sous son regard et lui sourit avec tendresse..

- J'ai une faim de loup..

Elle s'approcha de la table en lui tenant la main et sourit attendrie.

- Comme c'est gentil à toi.. Merci..

La brunette était peu habituée à tant de délicatesse, aussi un peu gênée malgré la joie qui l'étreignait, elle ne sut que dire de plus.. Elle se saisit d'un petit pain et mordit dedans avec grand appétit, se laissant tomber sur la chaise. Elle lui sourit et attendit qu'il prit place.

- Je vais y prendre goût..

Sherynne ne se lassait pas de le contempler. Un an qu'ils se connaissaient, qu'ils partageaient fou rire en taverne, et missions militaires, entrainements aussi, cérémonies en tout genre.. Mais jamais elle ne l'avait regardé avec autant d'intensité, scrutant la moindre parcelle de son visage, les petites rides autour de ses yeux.. sa barbe naissante, ses lèvres ourlées.. sa pomme d'Adam..

Les yeux dans les siens à présent, la petite brunette toujours autant dépeignée, esquissa un sourire tendre et complice tout en grignotant le pain préalablement trempé dans l'assiette de miel.

-Hooo je risque de devenir cuisinier privé??^^

Elle éclata de rire puis se pencha pour effleurer sa bouche de la sienne. Sherynne reprit sa place pour finir le bol de lait.

-tu sais que je t'aime fort !

Son sourire se fit ému et elle se permit une plaisanterie avant d'en rire.

- Et encore, tu ne m'as pu coiffée.. ^^ Dis Boul chéri, tu as des choses de prévu pour aujourd'hui ?

Elle mastiqua la fin du petit pain se lêcha les doigts collants de miel et se passa la langue sur les lèvres. Puis grimaça ..

- J'ai envie de marcher.. en forêt.. ça te dit de m'accompagner ?

Elle lui sourit et finit son lait tranquillement. La matinée est déjà bien entamée et Sherynne s'étire mollement puis ramasse ce qui traine sur la table et va le ranger. Quand elle revient, elle lui sourit et pose les lèvres sur les siennes.

Je vais me débarbouiller et me changer, fais comme chez toi d'accord ?

Et la brunette de filer à l'étage, tentant de se démêler la tignasse en grimpant l'escalier. Elle fait une toilette rapide, brosse ses bruns cheveux et enfile braies et tunique ainsi que ses bottes en prévision de leur promenade. Sherynne jete un regard par la fenêtre et sourit de voir Corso les attendre.. Elle espère que le loup blance ne sera pas trop dur avec Boul car il a tendance à être posséssif avec sa maitresse. Elle attrape un lainage car il fait encore frais et redescend.

Il répondit amoureusement à son baiser,heureux.

-Oui, ne tardons pas plus!!^^

Il remarqu'a le paquet que Shery déposa sur sa table, puis lui emboîta le pas.

Il vit le loup le renifler, puis avec un sourire constata qu'il était apprécié.

-Bah, il reconnaît dieu non?^^

Il remarque le drôle de regard que Corso lui lança...

Humm sa allait être prometteur cette relation entre lui et le loup.
Par la suite, ils se mirent à marcher en direction de la forêt, main dans la main...

Sherynne s'était levée tôt et s'était rendue au lavoir. Une tonne de linge en retard à cause de ses nombreuses absences, et puis une soudaine envie de grand ménage pour que Boul à son arrivée trouve tout propre. Aussi quand elle revient, elle était plus qu'essoufflée, poussant la brouette où trônait une montagne de linges.

La brunette se passa la main sur le front et son visage s'éclaira d'un sourire.. Il était là.. Laissant tout en plan au milieu du chemin, elle courut jusqu'à la porte d'entrée restée ouverte.

-Mon amouuuuur? La cherchant des yeux, il ne la voyait toujours pas, mais était-elle dans la maison?

-J'ai tout amené mes choses, je crois, reste plus rien chez moi, y'a quelqu'un qui m'a volééééé^^


Mon amour.. ce qu'elle aimait s'entendre appeler ainsi. La brunette lui sauta au cou et l'embrassa.

Je suis lààààà chéri de mon coeur !

Puis elle regarda autour d'eux.

C'est tout ce que tu apportes ? Moi qui ai fait plein de places partout ^^

La tête penchée de côté, Sherynne contemple le... la chose qu'il tient devant lui.. Un léger rictus barre le sourire de la brunette, mais pas assez léger pour le cacher. Comprenant après coup la blague, elle léve les yeux au ciel et se laisse embrasser en riant.

Toi hein.. tss... je t'aime aussi

Elle lui fait un grand sourire et prend une caisse au hasard, l'ouvre et commence à ranger.

La chambre est au premier, j'emmène cette caisse.. t'as autre chose pour la chambre, chéri ? que je monte tout en même temps

Il aida sa belle à mettre la table en souriant de bonheur.

-Hooo que oui ma belle, mais nous serions encore plus heureux s,il y aurait des pâtisseries tsssss^^

-Je t,aime!

Fatigué par cette longue route qui l'avait reconduit chez lui, il entra dans son ancienne demeure pour y chercher ses effets. Cependant, dès qu'il entra, il se vit obligé de s'assoir un peu. Sa côte lui donnait bien du fil à retordre.

Pressant une main contre celle-ci, il tâcha de reprendre le dessus.

Soudain, son oeil avisé remarqua que la maison ne semblait guère abandonnée, curieux, puisqu'ils n,y avaient pas été depuis un moment. Un sourire se dessina sur ses lèvre, Shery devait s'être arrangée. Il en était heureux...

Se relevant avec bien du mal, il ressembla ses choses dans un sac, il n'y avait pas grand chose, mais c'était assez de poids sur lui pour qu'il puisse, malgré lui, espérer de l'aide, héhéhéhé....

-Aiie aiie aiie tes amoché mon Boul^^

Puis, il entrepris de sortir de la maison et retourner dans la sienne, non sans un regard derrière, un peu ému...

On aurait cru qu'il avait fait un souhait et qu'il s'était exaucé!!^^

Juste avant de partir, il remarqua l'arrivé miraculé de...de Guen!!!! Cela faisait longtemps.

-Entre Guen, entre, je voudrais bien t'ouvrir, mais j'ai les mains pleines^^

Il la regarda entrer, il aurait aimé être en meilleur état avant de la revoir, mais bon..ayant été racketté sur les chemins, il n'y pouvais rien!

-Comme je suis heureux de te revoir!

Il lui souria...

-J'ai connu mieux, mais sa va, et toi?

-Héhéhéhé tu trouve?^^ Je me suis fait tapé dessus un peu sur les routes, que veut tu, ils ne peuvent pas laisser passer un Dieu sans l'amoché un peu pffffff^^

Il ria un peu, puis grimaça.

-Je suis heureux de te voir après tout se temps...

Il lui souria...

-Hooo non, je ne prévois pas partir de suite, je viens d'emménager une nouvelle demeure, vient je te montre!

Il pris ses effets et l'accompagna jusqu'à sa nouvelle maison, heureux d'être en sa compagnie...

Un instant, il se retourna et regarda la maison, puis repris la route!

Plus tard, un autre jour..



Jupe retroussée qui dévoile ses pieds nus, Sherynne marche lentement sur l'herbe détrempée de cette matinée d'Octobre. Une façon pour elle de s'emplir de sensation, comme certains enlacent les arbres.. Elle attend encore un peu avant de pousser la porte de chez elle. Pour le moment, elle contemple son jardin, le saule sous lequel repose la mère de Corso, les parterres de fleurs, le lac en contrebas.. Un sourire quand ses orteils s'enfoncent dans la terre meuble..

A l'intérieur, tout est presque comme elle l'a laissé il y a quelques mois. Il faudra qu'elle remercie Laurent. La première chose qu'elle fait est de monter à l'étage et d'ouvrir la maie où est entreposé le linge. Le côté gauche est vide.. Boul est donc déjà passé prendre ses affaires... La main caresse le vide qu'il laisse derrière lui, puis elle referme la maie avec un soupir. Il est vraiment temps pour elle de partir.. Les fenêtres grandes ouvertes laissent entrer le vent frais et les parfums de l'automne. Cela lui crevera le coeur de quitter sa maison, Casti et ses amis. Mais il est temps de fermer le chapitre et d'en ouvrir un autre, et puis tant de changements se profilent à l'horizon.. Elle n'est même plus sure que la compagnie perdurera.. Mais Annecy est si jolie, et elle y a des amis. Oh mais elle reviendra en France, et ici dans son cher village. Mais cette maison lui rappelle tant de choses.. trop.. Quand elle partira dans quelques jours, elle la fermera définitivement.

C'est comme ça qu'on passe à autre chose... non ?
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