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[RP]Les bons comptes font...

Nynaeve87
Personne n’aurait su dire ce à quoi pensait Nyna ce jour là.

Œil coquin… mais c’était souvent le cas… bonne humeur… ça aussi… silence… ça, ça dépendait et du lieu et des partenaires…

Se collant devant la psyché, elle s’observe un moment… coquetterie ?

Paire de braie de sable, chemise de sinople, bottes ajustées et resserrées sur le haut par une lanière de cuire se fermant sur l’extérieur et sur lesquelles sont cousues ses armes…d’un geste machinal, elle réunit en une longue queue sa chevelure et la lie d’un ruban assorti à la chemise…

Gérault, encore allongé sur le lit conjugal la suit des yeux comme intrigué…

Dernier coup d’œil au miroir, demi tour souple et élégant… envoi d’un baiser volant à son époux en semblant s’amuser de son air interrogateur…
Quelques pas ensuite, cinq exactement pour franchir le tapis et se retrouver devant la grande malle en bois de chêne dont on a sculpté le couvercle avec goût.
En regardant d’un peu plus près on y voit un paysage alpestre dominée par une forêt et quelques animaux représentatifs.

Agenouillée, la brune ouvre le coffre du bras droit et toujours silencieuse semble inventorier son contenu…

Puis, presque religieusement, elle sort son épée d’apparat, celle que lui a offerte son filleul il y a longtemps déjà et la dépose juste devant elle sur le parquet.
Plongeant de nouveau, elle saisit une dague au manche particulièrement travaillé…
Un instant qui peut pour certain sembler une éternité elle les regarde comme pour peser le pour et le contre puis referme la malle.

Se levant, elle fixe le fourreau à sa taille ajustant la lanière de cuir et glisse la dague dans sa botte à gauche pour l’attraper plus aisément.
Les yeux de Gérault s’arrondissent et ses sourcils prennent l’allure de points d’interrogation.


J’ai ce jour un rendez-vous particulier mon ami, une leçon que je n’ai pas terminé… en fait je ne sais pas trop qui va la donner à qui… mais tu sais bien que j’aime aller au bout des choses…
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Scath_la_grande
[Embrun matin ordinaire]


Une nouvelle aube se dessine sur un ciel limpide, dénué de tout nuage, l’appel du soleil se fait insistant et vient frapper sur la peau laiteuse d’une rousse créature.
Les rayons remontent, se font pugnaces et courent sur les courbes jusqu’à atteindre les lourds rideaux de chair qui obstruent les lucarnes malicieuses et animales.
Combien de temps qu’elle n’avait pas autant bien dormi ?
De ce sommeil serein qu’apportent des draps propres aux effluves parfumés, d’une couche saine et surtout oui surtout de cette tranquillité à se trouver dans un lieu où nulle crainte ne peut l’atteindre.
Un sacré paquet d’jours dirons nous pour faire bref.

Le museau se renfonce sous les couvertures, une fuite désespérée pour ne pas se réveiller.
Non pas encore, pas maintenant, pas de suite.
Sa main, fine hyaline, va débusquer l’autre source de chaleur qui se trouve dans le lit, cherchant à tâtons cette peau si douce et tendre.
Trouvé !
Les doigts se renferment sur la proie, la ramène jusqu’à elle. Le museau sort à nouveau de son lit, les iris fauves se posent un instant pour en détailler chaque parcelle.
Est-ce de l’amour ? Oui peut-être… à la sauce Belette…


Salut l’gnome, t’as bien dormi ?

Sourire en guise de réponse.
Une de ces jolies risettes un peu édentée et baveuse à la lippe.
La rouquine s’ébroue, languide, s’étirant comme un félin, et finit par se lever.
Premier geste du matin, une main secourable qui s’étend jusqu’à l’outre à vinasse dont le contenu vient s’échouer brutalement dans le fond du gosier de la néo-montalbanaise.
Une fois à la vertical, la donzelle se passe inconsciemment une main sur le cou, la cicatrice est encore là, visible quand l’ivoirine se trouve à nue. Et suivant un tracé secret, les doigts cheminent jusqu’à sa poitrine, dessous l’arrondi, là se trouvait celle qui avait failli la faire crever.
Blessure profonde qui lui laisse parfois une respiration sifflante et un regard qui se voile.
La mort y a laissé sa marque indélébile, mais il en faudrait plus pour atteindre la sublime mustélidé.


Tu vois Ciguë ! Ne perds jamais de vue que tu es une Belette… bon une mini-belette, je te le concède. Mais gardes bien à l’esprit les valeurs familiales !

Un gazouillis informe lui parvint à l’esgourde, brouillon d’une réponse pré-ébauchée.

Mais non pas l’alcoolisme mais enfin !

Regard sévère à l’encontre de l’enfant couronnée de rousseur qui se tient debout et entame une marche défiant les lois de l’apesanteur.

Pugnacité, ténacité et voracité…. Voilà on ne lâche rien ! C’est ça être belette… et revancharde aussi… hein ma fille !

Autre babillage qui vient comme pour accréditer ses dires.
Les mioches, c’est beau surtout quand c’est toujours d’accord avec maman.
L’étoffe vient peu à peu recouvrir le satin lilial de Scath, aujourd’hui c’est braies, moins seyant… quoique qu’elle avait réclamé quelques ajustements pour mettre en valeur sa croupe –ne perdons pas de vue que c’est une arme de destruction massive- et ses hanches de par là même.
Du carmin sang pour le bas et une chemise de bonne serge et blanche pour le haut.
Simplicité et praticité… en un mot parfait comme une belette.

Pour la petite chose rousse, les relations fille-mère ne se faisant jamais sans heurt –l’instinct maternel de la mustélidé étant largement aux abonnés absents - elle décide de donner cette tâche à une des domestiques nyniennes, il vaut mieux laisser ça aux professionnelles de la miochardise.
Le changement du popotin, toilette en sus, remplir la jolie panse doduement ronde et l’habillement du gnome roux se fait sous l’œil avisé de la génitrice qui écluse une bouteille de génépi en guise de repas matinal.
Quand tout ce beau monde est fin prêt, de cette voix délicate et douce qui aurait pu s’apparenté au cri du balbuzard en période de reproduction.


Nynaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! Foutredieu ! Nous t’attendons… depuis une heure !

Menteuse, va !
Mais la patience ne faisant pas partie des vertu belettique... ceci explique cela !

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"Ce n'est pas de ma faute si je suis SI parfaite ! C'est Deos qui m'a faite ainsi !"
Nynaeve87
Un petit baiser sur le bout du nez de son amant… le bout du nez oui… pour rester concentrée sur l’objectif de la matinée qui vient.
Quelques pas vers la porte … et ce criiiiiii qui retentit semblant venir de l’étage inférieur et plus précisément de la cuisine…l'appel de l'affamée sans doute...

Sans bouger, elle se retourne vers Gérault qui semble prêt à bondir du lit. Apaisante, elle laisse se dessiner sur ses lèvres vermeilles un sourire innocent …


Je lui ai offert de dormir ici… je n’allais pas la laisser à l’auberge alors que nous avons tout le confort.

De nouveau ce regard plein d’incompréhension… il l’accuse…
Un instant, elle regarde les émeraudes durcies de son amour.
Elle se sent parfois si incompréhensible. La où d’autres crieraient vengeance elle criait amour…

Les yeux s’échappant dans le vide, la brune revoit sa belette quelques mois auparavant. Féline, sensuelle, sensible… un lien incroyable qui résiste au temps et à la distance… La brune aime la rouquine… la vie choisit et tisse les liens à sa guise.


Plusieurs de nos frères d’armes sont tombés … elle était là sur les remparts…

Les mots tombent, durs, coupants…

La guerre immonde qui dresse les frères les uns contre les autres au profit d’idéaux qui servent aux manipulateurs. Nyna se ferme un instant… elle se revoit presque inconsciente baignant dans son sang…


Je suis sûre qu’elle n’était pas là… elle n’aurait jamais permis… je sais…pour le reste… il faut toujours deux camps dans une guerre…

La brune murmure plus qu'elle ne parle, presque pour elle même les imaginant toutes deux face à face, yeux dans yeux... épée contre épée...

Elle secoue la tête et chasse de la main les images sombres et sauvages qui lui viennent...



Le regard du héraut se charge de douceur caressant doucement la silhouette de celui qui partage sa vie. Malgré ses dires, elle sait qu’il n’interviendra pas, que la rouquine est en sécurité à Embrun berceau de sa jeunesse.

Posant sa main sur la fusée de son épée, la brune éclate soudain de rire…


Regarde ce ciel magnifique… allez je file je crois qu’elle m’attend impatiemment… un cours qui ne s’est jamais terminé…

A peine le temps de le voir secouer la tête de gauche et de droite, l’air de se dire…Ah la la… je l’ai voulu je l’ai…...qu'elle descend les escaliers quatre à quatre…
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Scath_la_grande
Les oreilles affûtées frémissent. Un bruit ? Quoi qu’est-ce ?
Un tremblement de terre ?
Point du tout, c’est une Nyna qui pour rejoindre la rousse et demi, descend les marches quatre à quatre… parce que huit à huit, on a essayé c’est nettement plus casse-gueule.

En bas, au pied des escaliers, Scath l’attend, le sourire en affichette étalée sur sa frimousse étoilée de quelques tâches de rousseur.
En parasite, accrochée à sa jambe, la Ciguë qui regarde avec curiosité le monde nouveau qui l’entoure. Pour sûr que la mioche n’avait encore jamais tâtée de ses billes curieuses pareil endroit.


Je te salue Nyna…

Elle aurait pu lui poser des questions sur sa nuit, son réveil, son humeur, son état…
Elle aurait pu mais c’est Belette, et Belette ne s'enrobe pas de politesse, alors elle va directement au cœur de la chose.


Tu es prête ? On peut y aller ?

La voix est un peu âpre à l’oreille, la rousse a perdu en aménité dans son caractère depuis la Guyenne et ça se sent dans son ton un peu brusque et court.
Néanmoins les fauves sont de velours et se font rassurant dans les lucarnes lorsqu’ils se posent sur sa brune.


J’prends Ciguë, il n’est jamais trop tôt pour apprendre.

Sur ces bonnes paroles concises, la môme est soulevée du sol et se fait jeter sur les fines épaules de la religionnaire dans un large mouvement, tout en délicatesse scathienne.


[Sur la place abandonnééééée, coquillage et crustacééééée]


La place, centre de vie d’un village en voie d’extinction. Le luisard étend ses rayons lumineux sur les murs, enveloppant de douce tiédeur l’air du coin.
Rouquine, la pomme en bouche, s’évertue à mâcher avec soin les morceaux de fruit, finalement elle s’est résolue à remplir panse autrement qu’en liquide fermenté, ça change un peu.


Nous y voilà ! Les prunelles se posent, déterminées, sur la vicomtesse. Tu es certaine de ce que tu veux faire ? J’ai bien changé, tu sais !

La mioche est arrachée de son perchoir et posée au sol sans plus de cérémonie que ça.
La main fine s’enfile dans la besace et fouille, une autre pomme qui est jetée en pâture à l’immédiat, aux mains potelées et avides d’une gosse haute comme trois de ses consœurs.
Ça devrait tenir bouche et mains occupées pendant un petit moment, le temps que la mini-Belette trouve comment enfourner ça dans le bec et mâchouiller sans s’étouffer.
Ce qui annonce quelques longues minutes de répit, voir une heure, avec un peu de chance.


Ciguë, prête bien attention à ce que tu vas voir. Un jour ça te sauvera p’têtre tes miches !

Clin d’œil complice et sourire en coin à la "prends-en-d'la-graine-ma-p'tite".
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"Ce n'est pas de ma faute si je suis SI parfaite ! C'est Deos qui m'a faite ainsi !"
--_cigue_


Curieuse, la mini-belette a bien envie de toucher à tout ce qui l'entoure. Envie oui mais elle reste accrochée aux braies maternelles. Trop peur qu'elle se carapate de nouveau, l'abandonnant aux grosses mains d'une nouvelle nourrice. P'têt qu'elle va l'abandonner ici, dans cette grande belle maison, ça pourrait être plaisant... Nan ! L'idée est peut être dans le genre affriolante mais nan, la menotte potelées se serre plus fermement sur le tissus : Môman belette ne bougera pas !

Ah bah si elle bouge. Enfin c'est plus Cigue qui se retrouve arrachée aux braies dans un cri qu'a l'habitude d'annoncer le début d'un déluge de larmes. Fausse alerte, vu d'en haut c'est encore plus beau. Sur le perchoir que faisaient les épaules de la mère, la môme rassurée laisse s'échapper un babillage qu'on pourrait traduire par « Gentille maman, pas partir ». Un joli sourire offert à la dame du beau château et de s'amuser en tentant de nouer les roux cheveux qu'elle surplombe. Ça aussi, c'est beau.

Sur le chemin, les petons taperont de toutes leur force de gamine de son âge contre les épaules Scathiennes, comme elle avait vu faire les grands sur les chevaux-ou les ânes, comme Jojo l'ex-nourrice-


Huuue !


Puis elle se marre en se tapant les mimines. C'est fou ce qu'un rien peu vous amuser à cet âge... comme un rien peut vous faire chialer. Parce que ouais, elle chiale la môme qui se retrouve les gambettes au sol. Fou aussi comme un rien peu vous calmer, un rien sous forme de pomme dans ce cas précis. Pomme qu'elle essaie de faire rouler dans ses petites mains, qu'elle porte ensuite à sa petite bouche... Mouais, pas gagné pour en arriver à bout ! Mais elle le fera. Pas une pomme qui fera sa loi. Foi de mini-Belette !


Ciguë, prête bien attention à ce que tu vas voir. Un jour ça te sauvera p’têtre tes miches !


C'est à elle qu'on cause. Alors elle délaisse le fruit le temps de lever les mirettes sur la mère et de hocher la tête, la langue claquée et d'essayer d'imiter le clignement d'oeil : Ça, ça voulait dire qu'il fallait se concentrer sur ce qui allait venir. Alors elle attends en jetant un regard curieux à la dame-à-la-belle-maison. La logique voudrait qu'elle dise quelque chose à son tour. Encore un truc assimilé par la môme : Quand maman parle, l'autre répond.
Nynaeve87
Quelle impatience de belette… même pas le temps d’avaler le bol fumant que lui avait préparé Margaux…

A…ends, c’est crop haud euuuuuh….

Une gorgée… une grimace… une autre gorgée… et ainsi de suite quoi….
Bon ça devrait aller… Le nez plongée dans le bol, Nyna observait la mini belette… à moins que ce ne soit… mais c’est quoi d’abord le nom d’un bébé belette…la brune se gratta la tête… bon pas le moment…


Bon si faut y aller, faut y aller !!!...

La brune enfin décidée se dirige d’un pas déterminé vers la porte de sortie et l’ouvre en grand. Là ! Bonheur !!!
Un temps magnifique, un éclairage de printemps à vous couper le souffle. Un ciel azuré du plus bel effet… Sûr ! Aristote devait se réjouir avec eux… espérons qu’il n’allait pas se mettre à leur grattouiller l’oreille quand même…



Bon la place de la mairie a-t-on dit… Il serait dommage de ne pas avoir de spectateur pour la pièce qui va se jouer…
Oh… j’ai oublié un truc… ne bouge pas je reviens…


Juste le temps pour la brune d’un aller-retour rapide dans la maison, pour ressortir quelques instants plus tard avec, sous le bras, un objet enveloppé dans un drap de sinople aux couleurs de Mornant, puis de marcher aux cotés de la rouquine jusqu’à la fameuse place et de se diriger tout droit vers la fontaine afin de déposer à ses pieds tout son barda.

Alors, d’un geste de bonne humeur, de se relever, souriante, comme tout à coup rajeunie, en embrassant le lieu d’un regard demi circulaire.
Le décor de la première scène de l’acte un était posé…

Nynaève sortit l’épée du fourreau écoutant avec ravissement le doux bruit de l’acier se frottant à lui-même.
Un instant, elle regarda sa lame jouant avec les rayons du soleil puis posa ses prunelles amusées sur la rouquine.


Ben nous y voilà… ça faisait longtemps…

Puis désignant le paquet couleur émeraude…

Ça ma belle… c’est pour toi.





Puis doucement elle s’agenouilla devant la grenouille qui avait trouvé comment croquer sa pomme…

Tu sais parler toi ?
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Scath_la_grande
Vous connaissez le bruit que fait une épée au sortir du fourreau ?
Ce suave chuintement emprunt de sonorité métallique.
Le bruit doux l’arrache à sa contemplation de sa progéniture rousse, les billes crépusculaires se tournent lentement vers la provenance de ce son qui réveille en elle ses instincts de rouge.
On est mercenaire ou on ne l’est pas… sa peau se hérisse comme exaltée par l’appel martial du métal. Un rappel au sang, à la douleur qu’elle a imprimé et qu’elle a subit.


Oui… longtemps…

Qu’elle lui répond, la voix engluée dans les souvenirs. Les lucarnes se déportent sur le paquet mentionné, s’y attardent avant que les mains fines ne le défassent de son étoffe verte.
Apparait le cuir du fourreau… aux dessins de… belettes…
Commissures de ses lèvres qui s’étirent, doucement, dans un sourire pleinement ravie.
Rare il est de voir la rouquine se laisser emporter par quelques sentimentalismes qu’elle qualifie d’elle-même « à la con » mais parfois l’animal s’humanise et reprend les travers de l’affect.
Une bise est joyeusement claquée sur la joue vicomtale, attention ceci est à mettre dans les annales.
Le ton se radoucit, comme si la colère qui ourdissait dans les basses fosses de son âme une révolte intérieure s’amadouait.
C’est ce qu’on appelle le deuxième effet Nyna… D’un côté ça rafraichit, de l’autre ça apaise…


Je te remercie Nyna…

L’acier est libéré de son corsage, le brillant métallique renvoie l’éclat des rayons, tandis que la rousse passe une main experte sur la lame évitant son fil, les doigts effleurent la gouttière centrale, en apprécient particulièrement la finition.
Le pommeau n’attire qu’un peu son regard, au combat il ne sert qu’à casser de la mâchoire…
L’épée est courte et maniable, elle l’en essaye déjà sa dextérité par quelques mouvements qui fendent l’air.


Elle est bien équilibrée et assez légère, je ne me foulerai plus le poignet à l’exercice… enfin pas comme ça… sourire malicieux en coin de trogne, c’est qu’elle est licencieuse la gamine. Tu remercieras… ou pas… l’artisan qui l’a faite. C’est un magnifique travail…

Se baisse pour montrer au raz-moquette qui joue avec sa pomme l’épée à la lame parfaitement effilée.

T’as vu la mioche… ? Un jour elle sera à toi !Quand j'serai clamsée ou trop vieille... tu pourras la prendre...

Un sourire à la gnome plus tard, elle se relève souplement et à l’adresse de la brune titrée.

On l’essaye de suite ? Hein dis ? J’ai hâte d’éprouver son contact…

Le minois se pare d’une moue enfantine, c’est limite si elle ne fait pas concurrence à Ciguë.
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"Ce n'est pas de ma faute si je suis SI parfaite ! C'est Deos qui m'a faite ainsi !"
Nynaeve87
Agenouillée devant l’enfant, prenant garde de ne pas l’effrayer de son épée, Nyna lançe des regards furtifs à la jolie rouquine la laissant découvrir son présent.
La petite grenouille la regarde sans lui répondre, les yeux grands ouverts et la bouche mâchonnant le morceau de pomme qu’elle vient d’enfourner.


Une bien jolie petite fille que tu nous as faite là…

Doucement Nynaève avance la main vers son visage comme pour en caresser la joue.
La carnation de la gamine est aussi pâle que celle de sa mère, une marque qui ne saurait tromper.
La mini rouquine a un geste de recul qui l’arrête dans son élan de tendresse… ainsi devait réagir les bébés belette habitués à la prudence.
Après tout qui était-elle pour oser la toucher…

Se relevant doucement, elle en profite pour dérouler son corps bien plus raide qu’à leur première rencontre.

Houlà, il fallait s’échauffer un peu.


Laissant la Belette découvrir sa lame, la brune s’étire de partout tant pis pour le ridicule… ça lui apprendrait de se transformer en scribouillarde…

Un enfant n’appartient à personne Scath… mais ta fille sera toujours la bienvenue chez moi de la manière qu’il te plaira… même s’il ne t’arrive rien…cesse donc d’imaginer le pire… regarde le soleil brille et nos lames aussi…


Se concentrant sur ce qui allait suivre, le chef de lances, conseiller militaire de surcroit, vient doucement vers son amie.
La vicomtesse observe la jeune femme cherchant à se faire une idée du genre d’adversaire qu’elle est devenue aujourd’hui.
Pratique-t-elle de façon académique ou instinctive… hmm…son caractère faisait pencher vers la seconde solution.
Réagirait-elle ou agirait-elle… hmmm…est-elle plus entraînée pour la taille ou pour l’estoc ?...

Laissant les volutes de son esprit suivre leur chemin, la brune se place devant la rousse et chatouille le bout de sa nouvelle épée avec la sienne, écoute le doux bruit…

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Scath_la_grande
[L'instant "I" du moment "M"]


Un sourcil se hausse.
Amusement ? Oui certainement.
Les vermeilles se plissent, se fendent dans un sourire qui laisse découvrir ses dents -magnifique alignement de nacres blanches ceci-dit en passant-et un rire, cascade enfantine, s’échappe de sa gorge.
Il n’y a qu’ici où la Belette retrouve l’once d’une innocence déchue de son statut.


Nyna ? Reprise du contrôle de soi avec sérieux et tout et tout… ou presque. Je parlais de l’épée à Ciguë… Pas d’la mioche à toi… J’ai voulu la vendre au marché mais je crois que c’est comme la virginité d’une amie… proprement invendable !!! Bon si Matalena y mettait un peu du sien aussi… l'fait toujours la gueule, ça attire pas l’chaland ça…

Je souhaiterai juste pouvoir la remettre à la gosse comme héritage, ça sera au moins déjà ça en plus de ma sublimité naturelle qu’elle porte déjà dans son sang, … en moins bien, il va de soi….


Ce n’est pas tout ça mais en toute bonne représentante de la gente féminine qu’elle est, la Scath, un peu futile sur les bords, se devait d’essayer au plus vite son nouvel accessoire super top tendance… que tout le monde sur le champ de bataille allait lui envier…
Ça c’est sûr !

Trois pas de distances les séparent, le métal déjà uni pour leur parade nuptiale.
Le corps déjà prend la posture comme mut par l’instinct, une certaine habitude qui découle de la pression qu’elle ressent contre la lame et dont le bras appréhende la force.
On jauge, on cogite, on réfléchit à la tactique sous la caboche au crin roux et surtout, oui surtout, on prie pour que l’acier ne rencontre que la lame de l’adversaire occasionnel, et non sa chair.

Muscles tendus, articulations laissés souples tout n’est qu’un savant dosage dans l’équilibre.
Elle teste pour voir, appuie un peu sur la lame pour en voir l’effet… les chances sont équitables.
A Nyna, l’expérience, la mesure exacte de ses mouvements, la connaissance des gestes à maintes fois répétés, la formation de fines lames, son talent naturel…
A la Montalbanaise, la hardiesse de la jeunesse, l’inconscience, l’instinct animal, la fougue et la vigueur d’une vie élevée à une destinée martiale hors des sentiers battus.

« L’Unique est raison… L’Unique est raison… L’Unique est raison…
Deos, Créateur du monde…
Guide ma lame loin des chemins de sa chair,
Fais que son sang jamais ne vienne tacher mon acier,
Fais que notre amitié perdure à jamais et reste immaculé d’innocence »

Les fauves souverains se posent sur le regard de la brune, le défiant de toute sa fierté de mustélidé, sourire narquois qui vient fleurir à ses lèvres.


En garde ! Ma Dame !

Et c'est parti mon kikiiii...
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