Amberl
Dans les prisons de St Aignan ...
Une lente impatience, qui s'amplifie au fur et à mesure du temps. L'envie de reprendre les chevauchées, de foncer au devant du danger, et de bouger. Amberle ne tient pas en place, l'envie d'être utile, d'aider la mioche et les quelques angevins qu'elle connait grandit chaque jour plus, des fourmis pleins les gambettes.
La brune passe son temps en taverne, à rameuter du monde pour la cause angevine, à embêter son borgne de frangin, crétin des alpes préféré, à retrouver du monde. Des vieux amis, comme les nouvelles connaissances que le Sud lui a apporté. Et sa mioche, dorénavant majeure, toujours aussi ingérable. La complicité entre la maire et elle s'accentue, même façon de penser, Amberle regrette que la Folette soit bourgmestre, et trop intègre pour ne pas lâcher son poste et venir grossir les rangs. Baste. Son homme a franchi le pas, et rentre dans le corps armé de la future reyne angevine.
Ce jour, Amberle est de nature joyeuse. La lance allait enfin être intégrée à l'armée. Dès le matin, elle astique épée, dague, bouclier, tout sourire. Deux gardes sont dans les parages et s'avancent nonchalamment vers elle, mais la brune s'en balance pas mal et se trémousse en enfilant son armure... Le rictus sarcastique de l'un d'eux lui fait arquer les sourcils, en circonflexes bien sur. L'instant est aux interrogations pour la berrichonne.
- Dame Amberle ?
- Yep'
Ricanement du second, le malaise ambiant se fait ressentir. D'instinct, la main se porte vers la dague.
- Tss ... Oubliez ce joujou, vous pourriez vous faire mal.
Et, sans laisser le temps à la berrichonne d'agir, de prendre la brune, bon gré, mal gré, un de chaque côté, pour l'emmener en taule. Elle gigote de toutes ses forces, poids plume contre deux malabars, peste contre eux, mord le bras d'un des deux. Ce qui lui vaut une belle raclée. Norf.
- M'enfin ?! Mais ... mais .. mais ... lachez moi, 'foirés !
Agacée, la brune se met à hurler au s'cours. Son crétin d'frangin même pas capable de la protéger, par exemple. ( )
Maaaaleeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuussssss !
A moiiiiiiiiiiiiiiii la gardeeeeeeeeeee !
Ahem. Pas sure que la derniere phrase soit appropriée pour elle. Coup d'pieds donné dans le tibia de l'un, un crachat à la tronche de l'autre, l'est pas dit qu'une berrichonne est facile à foutre en cage. Surtout, pour rien. Les explications ne tardent pas.
- Le Poitou voulait t'foutre en prison une journée. Avec un peu de chance, t'auras de la compagnie.
Balancée comme un sac de pommes pourries dans la geôle, la brune leur crache dessus. Ecoeurée de n'avoir pas pu profiter de la journée festive qui s'annoncait.
Une lente impatience, qui s'amplifie au fur et à mesure du temps. L'envie de reprendre les chevauchées, de foncer au devant du danger, et de bouger. Amberle ne tient pas en place, l'envie d'être utile, d'aider la mioche et les quelques angevins qu'elle connait grandit chaque jour plus, des fourmis pleins les gambettes.
La brune passe son temps en taverne, à rameuter du monde pour la cause angevine, à embêter son borgne de frangin, crétin des alpes préféré, à retrouver du monde. Des vieux amis, comme les nouvelles connaissances que le Sud lui a apporté. Et sa mioche, dorénavant majeure, toujours aussi ingérable. La complicité entre la maire et elle s'accentue, même façon de penser, Amberle regrette que la Folette soit bourgmestre, et trop intègre pour ne pas lâcher son poste et venir grossir les rangs. Baste. Son homme a franchi le pas, et rentre dans le corps armé de la future reyne angevine.
Ce jour, Amberle est de nature joyeuse. La lance allait enfin être intégrée à l'armée. Dès le matin, elle astique épée, dague, bouclier, tout sourire. Deux gardes sont dans les parages et s'avancent nonchalamment vers elle, mais la brune s'en balance pas mal et se trémousse en enfilant son armure... Le rictus sarcastique de l'un d'eux lui fait arquer les sourcils, en circonflexes bien sur. L'instant est aux interrogations pour la berrichonne.
- Dame Amberle ?
- Yep'
Ricanement du second, le malaise ambiant se fait ressentir. D'instinct, la main se porte vers la dague.
- Tss ... Oubliez ce joujou, vous pourriez vous faire mal.
Et, sans laisser le temps à la berrichonne d'agir, de prendre la brune, bon gré, mal gré, un de chaque côté, pour l'emmener en taule. Elle gigote de toutes ses forces, poids plume contre deux malabars, peste contre eux, mord le bras d'un des deux. Ce qui lui vaut une belle raclée. Norf.
- M'enfin ?! Mais ... mais .. mais ... lachez moi, 'foirés !
Agacée, la brune se met à hurler au s'cours. Son crétin d'frangin même pas capable de la protéger, par exemple. ( )
Maaaaleeeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuuuuuuussssss !
A moiiiiiiiiiiiiiiii la gardeeeeeeeeeee !
Ahem. Pas sure que la derniere phrase soit appropriée pour elle. Coup d'pieds donné dans le tibia de l'un, un crachat à la tronche de l'autre, l'est pas dit qu'une berrichonne est facile à foutre en cage. Surtout, pour rien. Les explications ne tardent pas.
- Le Poitou voulait t'foutre en prison une journée. Avec un peu de chance, t'auras de la compagnie.
Balancée comme un sac de pommes pourries dans la geôle, la brune leur crache dessus. Ecoeurée de n'avoir pas pu profiter de la journée festive qui s'annoncait.
Citation:
Le jugement a été rendu
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Voilà encore une personne qui tente de faire avaler des couleuvres à la justice poitevine.
Dame Amberl, que l'on soit clair. Vous circuliez en Poitou sans autorisation dans un groupe armée angevin, Duché avec lequel nous sommes en guerre. Et vous nous dites : "Je suis juste passé cueillir des fleurs et vous faire contine".
Non contente de bafouer nos lois, vous sous estimez votre auditoire en supposant qu'ils avalent vos mensonges sur vos réelles intentions en notre Comté. Non satisfaite de vous en arrêter là, vous vous montrez irrespectueuse avec cette cour.
Pour avoir circulé en notre Comté sans autorisation, dans un groupe armé angevin avec la ferme volonté de déstabiliser la sécurité du Poitou.
Je vous condamne à 40 écus d'amende et à une peine de prison d'1 jour.
Puisse Aristote avoir pitié de votre âme égarée.
Fait à Poitiers, le 8 octobre 1456
Elra
Juge du Poitou.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 1 jour et à une amende de 40 écus.
Enoncé du verdict
Le prévenu a été reconnu coupable de trouble à l'ordre public.
Voilà encore une personne qui tente de faire avaler des couleuvres à la justice poitevine.
Dame Amberl, que l'on soit clair. Vous circuliez en Poitou sans autorisation dans un groupe armée angevin, Duché avec lequel nous sommes en guerre. Et vous nous dites : "Je suis juste passé cueillir des fleurs et vous faire contine".
Non contente de bafouer nos lois, vous sous estimez votre auditoire en supposant qu'ils avalent vos mensonges sur vos réelles intentions en notre Comté. Non satisfaite de vous en arrêter là, vous vous montrez irrespectueuse avec cette cour.
Pour avoir circulé en notre Comté sans autorisation, dans un groupe armé angevin avec la ferme volonté de déstabiliser la sécurité du Poitou.
Je vous condamne à 40 écus d'amende et à une peine de prison d'1 jour.
Puisse Aristote avoir pitié de votre âme égarée.
Fait à Poitiers, le 8 octobre 1456
Elra
Juge du Poitou.
Le prévenu a été condamné à une peine de prison de 1 jour et à une amende de 40 écus.
- Tssss. Que des faces de blattes désechées. Si tu savais ce que j'en fais, de ton Aristote ...
Soupirant, la brune hausse les épaules. Blasée. Alors elle examine sa cage, cherchant des limes d'acier dans le coin pour se faire la malle rapidement. Une journée, c'est rien ? Une journée c'est trop.
Pis y a un "e" à Amberle, merde.
[Topic déplacé par ***Mercredi*** sur demande de la joueuse]
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Mourir pour des idées, d'accord, mais de mort lente ... Ou pas.
"Y a Amberle, une vraie perle"
---- Rajoutez le "e" final à Amberle pleaze ----