Zorg69
[Enfermé dans une cour carrée]
-Ca y est tu y es arrivé, tu tes enfermé. A force de monter tes murs ils sont désormais trop hauts ! Tu nécoutes rien ! « Sors de toi et vas le monde » oublié ? Enfermé tu es et enfermé tu as, avec toi, ce pauvre plot sur lequel ton cul est posé. As-tu pensé à la peine du plot ?
- La plaine du pô ?
- Non, non la peine du plot. Ne « contrepèterise » pas pour te dédouaner. Le plot est enfermé comme toi, mais lui ne las pas voulu.
- Ben la quà faire un dépôt de plainte, sil est pas content. La complainte du plot qui dépose une plainte ! Je vois ça dici ! Mes murs nont pas de plinthes, eux sont moins sots que ton plot.
Se lève pour faire quelques pas
- Tu tournes autour du plot, Zorg ? Tu veux soulager la peine du plot et considérer sa plainte.
- Nan, le plot jmen cogne. Cest pas de pot pour lui, Jlai pas dans la peau. Je lai juste attiré avec lappeau, lappeau des plots. Cest sot tu sais un plot.
interloque, le moi ne sait que dire, et Zorg denchaîner sur une pensée flottante
- Moi je rêve denvol de libérer mes chaines de survol de de
- De la plaine du pô ?
- Oui cest une idée, survoler le pô, jaurais tant aimé.
- Qui ten empêche ?
- javais deux L, et jai volé avec ces deux L là. Une sest brisée, jai perdu lautre, alors je ne vole plus.
- Les L du désir, Zorg ?
- Pas uniquement mais à quoi bon ressasser tout ça. Cest fini men vais sombrer tout seul comme un con à moins que dautres que moi ne parviennent à briser ces murs qui mentourent.
- Personne ne viendra Zorg, tu vas te noyer dans les méandres de loubli cest ce que tu veux ?
- Je ne peux plus me sauver moi-même alors loubli ou autre chose, tu sais peu mimporte. Je suis seul depuis si longtemps je suis au bout de ce que je peux faire et puis jouer avec des maux, ce nest guère réjouissant, alors alors
- Alors quoi ?
- Alors rien. Jattends que les éclats de murs volent au dessus du Pô, pour alléger la peine du plot qui a brisé ses ailes, sans plainte.
- Tu deviens fou Zorg, ce que tu dis na pas de sens.
- Si, si, cest un sens qui nest pas trivial. Mes pensées flottent et senvolent à la rencontre dune compassion et dune compréhension. Jattends ou je nattends plus de savoir si elles rencontreront quelquun. En attendant, le plot et moi on médite sur le sens de la peine, davoir perdu nos L.
- Tu es fou Zorg, personne ne viendra
-Ca y est tu y es arrivé, tu tes enfermé. A force de monter tes murs ils sont désormais trop hauts ! Tu nécoutes rien ! « Sors de toi et vas le monde » oublié ? Enfermé tu es et enfermé tu as, avec toi, ce pauvre plot sur lequel ton cul est posé. As-tu pensé à la peine du plot ?
- La plaine du pô ?
- Non, non la peine du plot. Ne « contrepèterise » pas pour te dédouaner. Le plot est enfermé comme toi, mais lui ne las pas voulu.
- Ben la quà faire un dépôt de plainte, sil est pas content. La complainte du plot qui dépose une plainte ! Je vois ça dici ! Mes murs nont pas de plinthes, eux sont moins sots que ton plot.
Se lève pour faire quelques pas
- Tu tournes autour du plot, Zorg ? Tu veux soulager la peine du plot et considérer sa plainte.
- Nan, le plot jmen cogne. Cest pas de pot pour lui, Jlai pas dans la peau. Je lai juste attiré avec lappeau, lappeau des plots. Cest sot tu sais un plot.
interloque, le moi ne sait que dire, et Zorg denchaîner sur une pensée flottante
- Moi je rêve denvol de libérer mes chaines de survol de de
- De la plaine du pô ?
- Oui cest une idée, survoler le pô, jaurais tant aimé.
- Qui ten empêche ?
- javais deux L, et jai volé avec ces deux L là. Une sest brisée, jai perdu lautre, alors je ne vole plus.
- Les L du désir, Zorg ?
- Pas uniquement mais à quoi bon ressasser tout ça. Cest fini men vais sombrer tout seul comme un con à moins que dautres que moi ne parviennent à briser ces murs qui mentourent.
- Personne ne viendra Zorg, tu vas te noyer dans les méandres de loubli cest ce que tu veux ?
- Je ne peux plus me sauver moi-même alors loubli ou autre chose, tu sais peu mimporte. Je suis seul depuis si longtemps je suis au bout de ce que je peux faire et puis jouer avec des maux, ce nest guère réjouissant, alors alors
- Alors quoi ?
- Alors rien. Jattends que les éclats de murs volent au dessus du Pô, pour alléger la peine du plot qui a brisé ses ailes, sans plainte.
- Tu deviens fou Zorg, ce que tu dis na pas de sens.
- Si, si, cest un sens qui nest pas trivial. Mes pensées flottent et senvolent à la rencontre dune compassion et dune compréhension. Jattends ou je nattends plus de savoir si elles rencontreront quelquun. En attendant, le plot et moi on médite sur le sens de la peine, davoir perdu nos L.
- Tu es fou Zorg, personne ne viendra