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[RP]Une sinistre arrivée, pour quel présage?

--Belle_sinistre
[Mon personnage n’étant pas du tout fait dans l’optique du bandit, permettez moi de jouer ici un pnj afin d’écrire quelques histoires changeant de ce à quoi je suis moi joueur habitué
Si certains en ce duché pensent que c’est l’occasion pour l’OST, la Prévôté, ou les FSF de lancer un rp, je ne peux qu’être partant.
Contactez moi alors par MP, pour que nous puissions voir comment développer un Rp un peu sombre et surtout cohérent et ensemble.
Merci à vous amis lecteurs, j’espère que la lecture sera agréable]




[ La faucheuse pour amie et compagne]


Elle n’était visible que de dos, agenouillée et penchée. Elle venait d’orchestrer son forfait. En s’approchant d’un peu plus près, une personne téméraire, malgré la noirceur de la nuit, faiblement éclairée par la lune, et alors que la brune était présente, put se rendre compte du forfait ici commit.

Essuyant sa lame, sur le corps encore chaud de la victime, elle semblait calme. A ses côtés, sautillant retenant avec peine son excitation un colosse voûté que l’histoire vous donnera l’occasion de connaître un peu plus était présent.


Il a couiné comme un rat, as-tu entendu ? et a souillé ses braies. Il devrait savoir que la « belle sinistre » récupère toujours la dette orchestrée. Quel gros porc, s’engraissant de ses profits. Pour sur celui la, tu vas pouvoir jouer avec lui, le contrat est remplit.

Le contrat ? Visiblement à la vue de la bourse disparaissant fugitivement dans le revers de la chemise, ainsi que le cachet de marque que le défunt marchand portait il y a encore peu sur lui, il s’agissait d’une histoire de règlement de compte.

Lorsqu’elle tourna la tête, l’imprudent bien trop curieux se figea. Découvert, il était découvert. Ce qui le frappa avant qu’il n’envisagea la fuite se fut la beauté froide de cette jeune fille au cheveux cendre et long. Elle le regarda aussi froidement, que la goutte de peur perla le long de son dos.

La seule réaction visible de la belle, fut un signe de tête à l’intention de son compagnon, qui le voyant, se lança sur lui, et eu tôt fait de combler la distance.

La suite ? Il revient à l’acteur de cette course de la raconter, tandis que la belle se relever et lentement à son tour prenait la direction de son compagnon des plus étranges. Le visage déterminé, implacable, la mort était sa compagne et elle ne vivait que par la préservation du secret de son existence.

--Bete_du_diable


[Plaisir, mort, manger]

Un monstre, de partout chassé. De village en village, on le traquait pour le brûler. Pourtant il le disait lui-même il n’était pas méchant il aimait jouer avec les têtes juste les têtes. Un délice de les tenir dans les mains, lécher ce crâne encore coulant de sang. Il était utile, après lui l’homme ne criait plus et comme il mangeait les yeux, le regard de peur n’était plus la. Il le savait en son fort intérieur. Aristote avait un projet pour chacun d’entre nous avait un jour dit le curé en le voyant, son projet à lui alors avait été de prendre soin de la tête de l’homme d’église. La plus belle, un homme de savoir et tout et tout. Il ne pouvait pas partir dans la vie sans une tête comme celle la à ses côtés.

Les hommes ne le comprenaient pas, mais les têtes lui parlaient à lui dans les rêves. Alors quand « belle sinistre » lui promit de lui laisser celui la, forcement il trépignait.

Il savait bien qu’il n’était pas des plus intelligent mais la nature lui avait donné un corps des plus costaud, pratique pour creuser, et enterrer les cadavres. Un large sourire à la vue du mort, une belle tête a arraché du reste du corps dont il pourrait prendre soin, mais avant creuser pour ne pas laisser de trace, sinon villageois méchants. Rester discret, personne ne doit me voir.

Comment l’association de la « belle sinistre » et de la « bête du diable » c’est comme cela qu’on lui courait après et c’était la son nom avait elle pu se faire. La curiosité de cette histoire vous sera peut être révélée un jour, si d’aventure, il m’est permit d’avancer dans l’histoire, nous verrons bien cela.

Un mouvement de la tête de sa complice, et il le vit. Permission pour une tête supplémentaire, que la nuit était belle et généreuse avec lui ce soir. Il s’élança alors vers sa proie, les idées claires.

Plaisir, mort, manger.

Quand il sauta sur le malheureux, le sourire de bienheureux se fit sur le visage de la « bête ». Dans ses bras musculeux, il ballottait l’homme tentant sans aucune issue de se sortir de cette étreinte.


Gentil, moi prendre soin de toi. Toi bientôt plus crier, bientôt plus peur dans tes yeux.

Puis sans aucun effort apparent il broya les cervicales de feu le curieux. Petit moue triste, l’homme n’avait que peu crié, dommage. Puis en un geste sec et puissant, il arracha la tête de la dépouille, qu’il brandit bien haut en sautillant la montrant à la belle sinistre s’approchant.

Lui pas crié dit il. Moi prendre soin de sa tête. Mais peur dans les yeux la. Moi les manger, lui plus peur.

Ceux qu’il fit bien vite, arrachant de leur orbite les deux globes….

La fin de la nuit fut consacré à creuser, pour les morts, les hommes d’églises, faisaient cela, alors la « bête du diable » aussi. Avant de jeter le marchand dans sa sépulture, il sépara avec précaution la tête qui connue sort similaire à la première.

Lorsqu’ils quittèrent les lieux, il ne restait de leur forfait que quelques traces brune de sang séché….
--Le_vieux_sinistre


[On creuse la terre et retour auprès du paternel]

Elle avait le sourire la belle. Cette montagne de muscles terminait sa besogne, il ne restait plus que quelques pelletés. Une fois fini, elle le gratifia d’un sourire et lui déposa un baiser sur le front, une attention qui eu pour effet un grognement joyeux de la part du fossoyeur.

Que vas-tu faire de ces deux crânes ci dit moi ?

Maison pour Souricette, jolie maison.


Ah oui une maison pour ta sourie, tu es vraiment plein de ruse et de malice mon ami, et en plus elle va avoir a manger. La cervelle, est un plat qu’elle va apprécier c’est sur.

Allez vient, il ne faut plus traîner, sinon les villageois vont encore te poursuivre et te battre comme par le passé et puis père va finir par s’inquiéter.


Coupant à travers les bois connus de manière surprenante, ils s’avancèrent silencieux de manière toute aussi surprenante. L’information avait été bonne, le marchand se voulait discret avait attendu la nuit pour partir. C’était sans compter sur la corruption de quelques hommes d’arme faisant le guet, qui contre quelques écus avaient été acheté. Que voulez vous, en Flandres comme ailleurs la faiblesse des Hommes était connue.

Lorsqu’ils arrivèrent devant leur repère, rien ne laissait deviner l’entrée. Usant de végétation pour le camouflage, l’on ne pouvait imaginer l’entrée d’un abri dans la roche naturelle. Remettant la végétation en place derrière eux, ils avancèrent dans le noir. Nul besoin de lumière l’endroit leur été familier.

C’est l’apparition de leur ombre, qui est à l’origine de toute source de lumière qu’ils surent qu’ils venaient de rentrer. Un feu brûler devant lequel « le vieux sinistre » veiller attendant le retour de ses enfants.

Il avait vieillit, mais n’en restait pas moins battît et des plus vigoureux quand il prenait et s’ébattait avec la belle. Une relation sauvage comme il les aimait, mais il n’est pas ici dans mes intentions de choquer quelques âmes jeunes et purs et il est bien inutile de faire plus description de ces scène.

Vous voici dont de retour… Bien je vois que la sortie fût réussie, fort bien. Et toi mon petit que vois je deux têtes, tu es un brave garçon. Les lapins sont en train de chauffer sur le feu pour vous remettre de votre sortie, vous me raconterez tout cela en détail

Lors de ces propos, il n'avait pas quitté un instant des yeux la poitrine de la belle, s'imaginant déjà la posséder alors que l'aube afficherait ses premiers rayons de soleil.

[En attente de propositions de Rp motivées et crédibles sinon et bien tant pis]
--Bete_du_diable


[Plaisir, mort et manger, bis repétita]

Vous voici dont de retour… Bien je vois que la sortie fût réussie, fort bien. Et toi mon petit que vois je deux têtes, tu es un brave garçon. Les lapins sont en train de chauffer sur le feu pour vous remettre de votre sortie, vous me raconterez tout cela en détail


Brave garçon des mots doux, de cette douceur qui lui avait toujours été refusé par les autres Hommes. Ici se trouver sa véritable famille, son père et sa sœur. S’éloignant un instant de cette famille providentielle, il se dirigea vers sa couche sommaire.

Ce qui frappait si l’on entrait sans être prévenu c’était cette odeur de mort et de pourriture. Sur son lit, il sortit les deux boites crâniennes poisseuses de sang. Celle du marchand vint alors prendre place en 23 ème position pour autant de forfaits planifiés et exécutés et origine de l’odeur pestilentielle de la chair en décomposition.

Celle du misérable dont la curiosité avait coûté la vie elle trouva un sort différent, ce que vous comprendrez vite.


Souricette, Souricette, cachées, j’ai maison pour Souricette, youh ouh la ?

Une petite sourie, s’annonça par quelques petits cris. La bête du diable tel un enfant qu’au final il n’avait jamais cessé d’être, se fendit d’un sourire des plus sincère, gloussant même de plaisir en offrant cette nouvelle « maison » à sa sourie.

Tient Souricette manger, et puis maison, la voit deux fenêtres
montrant les orbites creux supportant la vision d'un homme, moi manger yeux.

La dénommée Souricette ne se fit pas prier, et commença a renifler la chaire, avant d’entreprendre de la grignoter sous le regard couvant et bienheureux de l’hôte de cette chambre.


Souricette sage, moi manger lapin. Après dodo Souricette.


Refermant sa chambre et laissant sa sourie a son festin, il retourna auprès du feu ou sa sœur et son père discutaient de chose de grand a laquelle il ne comprenait rien. Tout ce qu’il savait c’était qu’il était heureux dans cette famille.

Tient mon grand
dit son père, un beau lapin pour toi, je suis fier de toi mon fils.

Fier, le père était fier de lui, définitivement il était heureux, il se perdit alors dans quelques rêveries simpliste ou il se trouvait acteur avec tout pleins de souries et de crânes pour maisons.

Le discourt des deux autres ne faisait que l’effleurer, il était loin à voyager, ainsi quand le paternel suggéra à sa fille de l’accompagner pour le vider de son agressivité de manière buccale, il ne remarqua même pas qu’il se retrouva seul avec pour compagnie le feu dont les flammes dansées.

Lorsqu’il sortit de ses rêveries, il se leva prenant la direction de sa chambre, passant devant celle de père ou comme souvent sœur poussait des cris, mais de plaisir lui avait elle dit un jour alors qu’il était rentré inquiet dans la chambre, pour le rassurer. Il avait alors vu sa sœur se faire fesser, dans la plus simple tenue, les fesses rougies sous l’action des mains. Lui, n’avait pas bien comprit mais c’était un garçon alors c’était normal, les filles c’était différent.

Une fois dans sa chambre, il souhaita bonne nuit à Souricette et s’endormit bien vite pour rejoindre un monde de souries….


[En attente de propositions de Rp motivées et crédibles sinon et bien tant pis je poursuivrai seul avec mes 3 pnj à mon rythme, mais la je vois vraiment de quoi faire un petit rp sympa avec l'église, les forces armées entre autre]
--Belle_sinistre


[Les homes sont tous les mêmes et par le malin que c’est bon]

Il était la près du feu à leur retour de mission, attentionné au petit soin pour « ses » enfants. Il émanait de lui un charisme étrange, des plus envoûtant malgré son aversion évidente pour le Très Haut et son esprit noir et lugubre.

Se serait du lapin, cette petite chasse au porcinet-marchand et son couinement lorsque sa lame lui trancha la gorge lui avait grandement ouvert l’appétit, et c’est avec plaisir qu’elle prit place à côté du vieux sinistre.

Le silence se fit un temps. Elle savait qu’il voulait des détails, mais lorsque son membre ne réclamer point sa personne et son art tactile, elle aimait lui résister un peu le faire languir. Ils se retrouvèrent bien vite tous les deux devant le feu, et elle s’amusait à le dévorer des yeux, jouant de sa langue et la passant sur ses lèvres. Sans le quitter jamais des yeux, elle prenait vraiment plaisir à lécher le jus du lapin coulant sur ses doigts.

S’arrêtant au retour du frère, elle reprit son sérieux, son aplomb et entreprit de lui compter leur sortie sans omettre aucun détails, elle savait que la curiosité du paternel était difficilement rassasiée.

Elle raconta, comment ils l’avaient attendu, comment il avait essayé de se justifier pour sauver sa vie, comment voyant la lame sortir il avait commencé à s’agenouiller, à leur proposer son or contre sa vie.
Lorsqu’elle lui dit que son or elle l’aurait une fois saigné dans tous les cas, le vieux sinistre sourit montrant ses dents gâtées ou manquantes.
Elle poursuivit sur le détail de son agonie, puis sur la rencontre imprévue. Aux exploits de son fils, imaginant l’homme se faire arracher la tête, il sourit et se permit même un cri glacial de contentement.

Tu aimes cela la mort, vieux sinistre hein, jouer avec, qu’elle soit ta familière je le sais.

A ce propos, j’ai mon attribut de virilité qui demande tes soins, ma belle. Il est temps pour toi de t’offrir à mes envies, allons dans ma chambre.


Elle aimait se faire prendre, pour le plaisir plus jeune. Elle s’ offrait alors aux hommes sans retenues, parfois venaient ils à plusieurs. Elle n’avait pas de complexe, et aimait profiter de ces plaisirs gratuits que la nature lui proposer. Mais en rencontrant son père, tout cela lui paru bien fade, lorsque la perversion, la sauvagerie, la douleur parfois s’immiscer entre eux dans leur jeux. Elle aimait se donner à lui comme jamais elle ne l’avait fait être sa chose, se donner corps et âme jusqu’à l’orgasme souvent multiple. Etre son objet, satisfaisant ses caprices, ses envies. Elle lui offrait alors son corps, ruisselante de désir, sous l’assaut de sa langue, ses doigts, son chibre ou sa main, la pénétrant jusqu’au plus profond de son être, à la croisé du désir et de la souffrance pour ne cesser que bien plus tard, offrant deux corps mutilés sanglant, portant trace de griffures, de morsures et de contusions.

Ce soir, elle le sentait des plus joyeux, la partie n’en serait que plus imaginative. Rien qu’a cette idée la cyprine humidifiée ses vêtements. Le ciel allait se lever, et pour eux la nuit n’était pas finie.


[En attente de propositions de Rp motivées et crédibles sinon et bien tant pis je poursuivrai seul avec mes 3 pnj à mon rythme, mais la je vois vraiment de quoi faire un petit rp sympa avec l'église, les forces armées entre autre]
--Le_vieux_sinistre


[ Plaisir lubrique, plaisir sadique]

Elle était la, à ses côté auprès du feu. Le fils parti voir sa souris les laissant tous les deux. Regards plantés dans les yeux de l’autre, la garce s’amusait de sa sensualité, s’amusant a provoquer cette envie chez lui de la posséder de la rendre des plus soumises à ses envies toujours débordantes.

Le plaisir envahissait son être devant ces suggestions sensuelles et sexuelles, et devant l’imaginaire qu’il se faisait de la punition qu’elle aurait de se jouer de la sorte de lui.

Lorsqu’il revient de sa chambre, le simple d’esprit ne pouvait alors deviner l’envie d’ébats que le corps de son père réclamait. Tout le temps de son absence, elle s’était donc amusée à suggérer le désir sexuel,ce à quoi aucun homme quel qu’il soit ne pouvait rester insensible en étant normalement constitué.

Son retour calma un peu le vieux sinistre, qui se prit d’envie pour autre chose la narration de leur escapade nocturne. Le plaisir ici était d’une autre nature mais il aimait les détails sordides et lugubres. A imaginer la tête arrachée, il frissonna d’envie affichant un sourire de bien heureux. Que la narration était exquise vraiment délicieuse, et la mission leur permettrait de subvenir largement à leurs besoins. Une réussite des plus complètes, qu’il faudrait fêter dignement.

C’est à ce moment après un regard croisé de plus qu’elle lui donna l’ouverture attendue.

Tu aimes cela la mort, vieux sinistre hein, jouer avec, qu’elle soit ta familière je le sais.

A ce propos, j’ai mon attribut de virilité qui demande tes soins, ma belle. Il est temps pour toi de t’offrir à mes envies, allons dans ma chambre.


Elle se leva la première chaude qu’elle était et déjà l’envie se manifestait de plus belle vers le bas ventre. A côté, le fils ne bougeait pas absorbé par ses rêveries et son lapin, ils s’éloignèrent bien vite.

La suite pourrait être succession de gestes des plus dépravés, des détails des plus violent et chauds, des propos des plus virulents, la censure assurément ne l’accepterait pas, je me dois ici de laisser votre imaginaire vous représenter la chose, si la chasteté de celui-ci, vous permez d’imaginer un échange corporel des plus intense portant la relation dominant dominé successive à l’extrême sans vraiment de limites.

Le jour était déjà haut, lorsque la semence masculine sortie une fois de plus, une ultime fois venant abreuver la soif de la belle sinistre affichant un air rassasié malgré la sueur et le corps meurtri des échanges. Râle de plaisir du vieux venant s’écrouler sur la couche, la respiration haletante vider de toute forme de résistance, simplement épuisé de l’échange ainsi vécu.

Exceptionnellement il l’autorisa a se coucher a ses côtés et c’est corps contre corps, gagnés par l’harassement qu’ils s’endormirent


[En attente de propositions de Rp motivées et crédibles sinon et bien tant pis je poursuivrai seul avec mes 3 pnj à mon rythme, mais la je vois vraiment de quoi faire un petit rp sympa avec l'église, les forces armées entre autre]
--Bete_du_diable


[Rencontre entre un fils et un enfant de Dieu]


Le sommeil l’avait trouvé facilement, et sereinement dans une chambre décorée de crânes, il était en paix. Au réveil, il faisait encore jour, et la faim le tenaillant il se leva. Seul dans leur abri, il entreprit de faire chauffer de l’eau et de remettre du bois pour le feu, pour faire plaisir à sa sœur et son père au réveil.

Pour se faire il prit une marmite et sorti de leur lieu de vie pour se rendre à la rivière à une bonne lieu de la.

Il marcha ainsi quelques temps pour arriver au cour d’eau, le soleil se faisait alors déclinant lorsque le cour d’eau se fit entendre.

Coup d’œil à droite et à gauche, pour s’assurer qu’il n’y ai personne et il sortie de derrière son arbre pour prendre le précieux liquide.

La surprise alors fut grande lorsque plongeant son récipient, il aperçu une ombre se matérialisant bien vite sous la forme d’un enfant. Un enfant, vêtu religieusement, un enfant de cœur sans doute venant lui aussi à passer par la.

Leurs regards se croisèrent alors. La peur se fit dans ces mêmes regards. La peur d’être dénoncé pour l’un, la peur de l’homme pour l’autre. Un instant la scène laissa les deux acteurs comme interdit, et se fut l’enfant le plus prompt à réagir lâchant ses bien il entreprit de faire demi tour et parti les jambes à son coup.

A peur se fit sur le visage de notre difforme, et son faible esprit réfléchissait à la meilleur solution. Le laisser partir et cela était l’assurance de nouvelle réprimande a son égard, l’arrêter et il pourrait retrouver sa famille.

« La bête du diable » s’élança à sa poursuite sauta dans le cour d’eau pour rejoindre la berge de l’autre côté et rattraper l’enfant de Dieu. Il eu tôt fait de rattraper le serviteur du Très Haut…


Chut toi pas crier, moi aime pas quand toi crier. Moi doit tuer toi, toi comprendre, toi parler de moi, moi avoir peur après.


Dans les yeux de l’enfant déjà embué de larmes, comprenant que sa vie va s’achever injustement ici, l’on pouvait y lire la détresse de même que l’incompréhension de son forfait supposé commit pour finir ainsi….

Crie pas petit moi ramener toi chez toi..

La suite fut un bruit effroyable de cervicale qui craquèrent sous l’action du bourreau. La suite vous l’aurez deviné fut la désolidarisation de la tête du reste du corps inerte de celui qui était enfant de cœur.

Aussi surprenant que cela puisse alors paraître, l’on pu percevoir des larmes sur le visage du « monstre », berçant alors ce qui rester de l’intégrité du garçon.


Pourquoi toi être la ? moi pas le choix. Moi ramener chez toi.

Mué par le sentiment d’une bonne action qu’il se devait de faire, il attendit que la nuit tombe pour prendre la direction du village. La tête tenue par les cheveux, discrètement il s’avança dans celui-ci, les sens en alerte, la peur le gagnant d’être de nouveaux poursuivit. Arrivé devant le perron de l’église, il déposa la tête avant de prendre la fuite, se doutant que celle-ci serait trouvée.

Il retourna ensuite à la rivière, remplit le récipient d’eau et se retourna vers son chez lui…..


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--Belle_sinistre


[Qui suis-je par le Très Haut]

Nuit, devrait on dire jour, ou elle trouva le sommeil après une fois de plus des ébats sexuels l’ayant vidé de toute force. Sommeil aux côtés du vieux, une chaleur irradiant de son corps, un bien être qu’elle savourait tant. Un sommeil apaisé, un sommeil réparateur….

Quand elle se réveilla enfin, il dormait toujours. L’envie de réaliser une gâterie buccale lui traversa l’esprit, le plaisir de chair le matin se voulant chez elle particulièrement prononcée. Elle n’en fit cependant rien, le vieux n’aimant pas être réveillé de quelques manières cela fut.

En ce levant, inventaire et scrutation de son corps, ça et la des griffures, des morsures, des rougeurs, en n’en restait pas moins belle. Elle aimait ce corps, depuis ses fesses jusqu’au visage avec tout ce qu’il se trouvait entre. Se caressant la poitrine, avant de soupirer d’aise, elle sortie de la pièce en tenue d’Eve pour rejoindre sa propre chambre afin de se vêtir et puis il était temps à l’issue de se rendre au village, pour acheter quelques aliments.

Toilette rapide, et puis passage devant l’âtre ou le feu consumait le bois. Plus de marmite, le fiston avait du partir chercher de l’eau à la rivière, tant pis elle partirait le ventre non contenté, question d’habitude pour son corps.

Sur le chemin, elle se perdit dans quelques pensées chantonnant pour elle-même une petite comptine se trouvant lui convenir de manière remarquable..

Si Dieu nous fait à son image
Si c'était sa volonté
Il aurait dû prendre ombrage
Du malin mal habité
Qui s'immisce et se partage
L'innocence immaculée
De mon âme d'enfant sage
Je voudrais comprendre

De ce paradoxe
Je ne suis complice
Souffrez qu'une autre
En moi se glisse
Car sans logique
Je me quitte
Aussi bien satanique
Qu'angélique

Si chaque fois qu'en bavardages
Nous nous laissons dériver
Je crois bien que d'héritage
Mon silence est meurtrier
Vous me découvrez blafarde
Fixée à vos yeux si tendres
Je pourrais bien par mégarde
D'un ciseau les fendre

De ce paradoxe
Je ne suis complice
Souffrez qu'une autre
En moi se glisse
Car sans logique
Je me quitte
Aussi bien satanique
Qu'angélique...

La marche jusqu’au village se fit sans mal, tout juste put elle remarquer une agitation étrange du côté de l’église, et quelques propos en appelant au diable, ou l’œuvre du malin, qui fut l’occasion pour elle de placer de manière fortuite quelques miches de pains dans sa besace. Un signe de la part du Très Haut, dont il fallait savoir profiter.

Poursuivant, elle remarqua un bien beau coutelas. Pensant à son frère, elle se dit que le cadeau serait pour lui plaire pour tailler ses crânes. Tenant l’étal, un jeune homme, qu’elle aborda en un mélange de timidité et d’espièglerie. Regard de louve, petit sourire, une discussion qui s’engage. Une promesse de se revoir, une main effleurant le bas ventre, un bisou sur la bouche et le coutelas était acquis sans sortir aucune bourse. Dieu que les hommes étaient faibles, tous sauf son vieux sinistre….


[En attente de propositions de Rp motivées et crédibles sinon et bien tant pis je poursuivrai seul avec mes 3 pnj à mon rythme, mais la je vois vraiment de quoi faire un petit rp sympa avec l'église, les forces armées entre autre]
Cassandre_louna
La pucelle avait veillé très tard, enfin... ce stade là, ce n'était plus veiller mais passer une nuit blanche.
Elle avait lu toute la nuit, elle en avait même allumé une autre bougie, la première s'étant consumée avec le temps.
Qu'avait-elle lu? Le livre des vertus bien sur!
Au petit matin, alors qu'il lui avait passé la folle envie de prendre un bain, elle se rendit compte qu'il n'y avait plus d'eau pour remplir sa baignoire.
Elle descendit donc dans la cour de l'église, s'approchant de l'un des enfants déjà réveillé:


Dites-moi mon fils, pourrais-tu, aller me chercher une cruche d'eau?


L'enfant qui ne pouvait résister aux doux yeux verts de la pucelle lui répondit:

Oui M'dame, j'y vais de ce pas.


L'ancienne nonne regarda l'enfant d'église courir vers la rivière qui était bien en dehors de la ville, peut-être aurait-elle dû lui dire d'aller au puits tout simplement? Mais après tout une bonne marche matinale ne lui ferait pas de mal.
Elle retourna donc à ses occupations qui étaient de préparer la première messe qu'elle allait célébrer à Anvers ce dimanche, tout en pensant qu'à la place d'un bon bain, elle n'aurait qu'un peu d'eau pour se rafraîchir.
Vraiment aujourd'hui, elle n'arrivait pas à se concentrer, elle n'avait même pas réussi à écrire une ligne pour son office de dimanche.
Elle descendit donc, passa le balai dans l'église pour passer le temps et s'en remettre, comme disait la Mère supérieure de son ancien couvent, à Dieu.
Elle nettoya donc cette église avec autant de ferveur que sa foi: balayage et nettoyage du sol, astiquage des bancs et une fois fini, elle décida de s'attaquer au parvis de l'église. Elle ouvrit donc les grandes portes de celle-ci, son seau et son balai à la main.
Elle emboîta le pas pour balayer les escaliers quand d'un coup son visage s'horrifia le seau qu'elle tenait dans les mains tomba au sol et le balai suivit le même chemin, elle s'écria:


AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH!


A son cri, les villageois s'approchèrent de l'église pour constater ce qui venait de s'y produire, une tête, oui c'était bien une tête et pas n'importe laquelle, celle de l'enfant qui avait été assez serviable pour aller lui chercher de l'eau.La main sur sa poitrine le souffle coupé que dire, que faire la bête sans nom était t-elle en Flandre ? Elle n'arrivait pas à dire un mot elle ne pouvait que regarde la tête et constater que la personne répugnante qui a fait cela a détaché la tête du corps. Rien que d'y penser la blonde en avait des nausées. Cette tête rien que de voir son visage on pouvait voir que l'enfant avait été terrifié avant le coup fatal ... et alors que des curieux s'approchaient de trop près Elle s'écria:

Quel monstre a pu faire ça à un enfant de Dieu!


Elle ne put se retenir, la main sur sa poitrine, elle courut aux latrines pour vomir. Elle avait des remords, la pucelle, et sa tête était envahie de pensées: mais qui avait pu faire ça, quel monstre aurait pu faire ça à un enfant?
Elle qui depuis la sortie de son couvent en avait appris beaucoup sur l'extérieur: la vie, les hommes, la boisson, mais elle avait toujours su rester elle, fragile douce pucelle et avec une grande fois envers le Très Haut.
Mais par Aristote, c'était la première fois qu'elle souhaitait avec autant de ferveur être resté dans son couvent, resté innocente, plutôt que d'imaginer qu'un homme, un monstre, puisse commettre un tel crime.

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--Le_vieux_sinistre


[Coquillards, rebecquez-vous de la montjoye]

Il se réveilla bien après son départ. Râle de mécontentement exprimé de trouver des draps froids à ses côtés. Il n’aurait pas sa gâterie matinale.

Vérole de Dieu, le vieux lève toi, c’est l’heure de régler les comptes et de passer à la caisse.

Mouvement de mécontentement à la levée du lit, grattage bruyant de ses attributs masculins. Crachat en direction du sol avant un bâillement à s’en faire décrocher la mâchoire. Etirement bruyant, tandis que craquait une articulation non définie de son corps. Bouche pâteuse, il se couvra d’une braie avant de se diriger vers l’âtre où le feu se consumait, et l’eau chauffait, suite au retour du fils prodigue.

Bonjour mon fils, brave enfant, tu sais faire plaisir à ton père en faisant chauffer de l’eau tous les jours, tu sais combien je suis fier de toi.

Toilette rapide du visage, et du tronc, tranche de lard vite avalée, aujourd’hui il avait à rendre des comptes.

Il était temps de prendre contact avec Colin de Cayeux un des « roi des coquillards ». Depuis la mort sur le gibet de Montfaucon deux ans plus tôt de Regnier de Montigny, il se faisait discret.

Le nombre exact de « coquillards » était incertain, en tous les cas plus de 500 le tout organisé et structuré. Sous l’autorité d’un Roy, nous trouvions les plus savants dict "longs", les plus compétents dict les "maîtres" et les apprentis nommés les "gascâtres". Leurs activités tournaient autour des "professions" du crime : ils sont informateurs, forceurs de serrures, coupeurs de bourses, tricheurs au jeu, receleurs, escrocs, hommes de main, filles de joie, rabatteuses.

C’est dans cette hiérarchie en tant que « maître bazisseurs » entendez par la, maître assassin dans le jargon de la coquille que le vieux apparaissait et aujourd’hui il devait rendre compte de son activité et de celle de ses deux « gascâtres » à la compagnie.

Il s’habilla et sortit pour une destination qui n’est pas d’actualité ici, afin de faire état de ses agissements en Flandres et de l’avancée des infiltrations dans les institutions de la Province, avec en tête cette phrase « Coquillards, rebecquez-vous de la montjoye » …


[En attente de propositions de Rp motivées et crédibles sinon et bien tant pis je poursuivrai seul avec mes 3 pnj à mon rythme, mais la je vois vraiment de quoi faire un petit rp sympa avec l'église, les forces armées entre autre]
Quiou
« Demain à l’aube ? »

Elle n’avait guère répondu oui, elle ne le faisait que très rarement. Cependant, avouons que son intérêt avait rapidement été éveillé. Promesse d’une trépidante aventure ? Envie subite de faire équipe ? Besoin impératif de mettre de côté le temps de la réflexion ? Nous ne saurons peut être jamais interpréter les pensées au combien impénétrables de la Deswaard. Assurément n’était-elle point là pour le plaisir, encore moins dans le but de rire. Elle n’était point réputée pour cela.

L’aurore. Claire, épurée, irréprochable. Le réveil du reste de la société serait total à partir de cet instant. De quoi soutirer à la Teigneuse bien plus qu’une innocente grimace : un grognement, intense, doublé d’une main qui se dirige inconsciemment vers…Non. Pas le pommeau de son épée. Un simple poignard, instrument d’étranges nuits. Fatidiques.

Adossée à un mur d’une sombre allée, dissimulée aux yeux des sempiternels badauds, les prunelles s’attardant à observer la place principale tournaisienne, l’éternelle aigrie patiente. Attendrait-elle sa proie ? Pas cette fois. Pas encore.

Le blafard visage se tourne vers Galéran, le jeune page qui la suit depuis peu, en retrait dans la sordide ruelle.


Vérole ! Elle sera en retard, sans aucun doute.

La Terreur s’en retourne à son examen de la populace qui commence déjà à peupler les environs, lorsque son regard se pose enfin sur la blonde chevelure tant attendue. Un temps pour jauger, un temps pour passer à l'action.

De l’ombre à la lumière, il n’y a qu’un pas.

Elle le franchit allégrement, s’exposant à la vue de tous, sans vergogne, suivie de près par le jeune homme.

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En construction.
Akheane
[D'Ombre et de Lumière... ]




L’aube… longtemps, elle se poserait des questions sur le pourquoi de cette proposition. Elle aurait pu dire à l’heure du déjeuner, ou… dans l’après-midi, ou même en soirée. Mais non, emportée par la motivation du moment, elle en avait oublié son aversion pour le chant du coq. La nuit avait été courte, malgré ça, la jeune femme n’eut aucun mal à sortir du lit.
Les ténèbres envahissaient encore l’horizon quand elle prit la route et la fraicheur du matin acheva d’éveiller son esprit. Elle avait laissé ses armes d’apparats pour se munir de sa fidèle épée et c’est drapée de blanc, qu’elle arpentait la ville.

Quand l’aube pointa enfin, elle accéléra le pas. Etre en retard aujourd’hui serait mal venu assurément. Elle ne prenait pas le temps d’observer les alentours, de rues en ruelles, elle pensait à sa journée à venir. Par où commencer ? Que faire vraiment ? Toutes ces disparitions n’étaient que rumeurs finalement, entendues ici et là dans les auberges qu’elle avait pu fréquenter. Mais l’occasion était à saisir, les mots de l’intrigante murmuraient encore dans son esprit « Trouvez nous donc un truc à faire ». Elle avait cru comprendre qu’elle était un maitre de guerre, qui dit guerre dit espionnage, stratégie, tactiques… mais surtout, sa future comparse n’avait de cesse d’affirmer sa bonne volonté pour les Flandres. Quel meilleur moyen de le confirmer qu’en mettant un terme à cette vague de… « Disparition ». Bon, elle s’était bien dit que l’ennui avait bien pu faire partir les malheureux mais si ce n’était pas le cas ?

Elle fut stoppée dans ses réflexions quand elle aperçue au loin la Deswaard. Un léger sourire vint s’afficher sur son visage. Elle était finalement venue ! Le pas moins empressé, elle s’approcha. Cependant, une distance convenable était à respecter, elle s’arrêta donc, avisant soudain… un genre de garçon d’écurie. Nouveau sourire, en coin cette fois ci… elle se demanda un instant s’il n’était pas son amant, le genre qu’on utilise puis qu’on jette. Mais réflexion faite, il ne serait pas là si c’était le cas…


J’ai eu un doute quant à votre venue « Très Chère ». Maintenant que nous sommes là, par quoi commençons-nous ?

L'immaculée ne se présenta pas au jeune homme, et ne demanda pas non plus qui il était. Son attention à présent sur son interlocutrice, elle lui sourit.
Quiou
Posture nonchalante, la cape noire rejetée sur les épaules, elle laisse l’immaculée la rejoindre. Blanche, inaltérée, telle la lumière printanière qui la frappe de plein fouet depuis sa sortie de la ruelle ombragée. Les contrastes entre les deux protagonistes semblent nombreux : les atours, véritable jeu de clair-obscur, les objectifs, les tempéraments, etc.
Mais, car un « mais » subsiste inévitablement, elles restent étrangement analogues sur quelques rares points, de quoi soutirer un bref grognement à la Teigneuse tandis qu’Akheane se dresse enfin devant elle.


J’ai eu un doute quant à votre venue « Très Chère ». Maintenant que nous sommes là, par quoi commençons-nous ?

Le sourcil s’arque, les bras se croisent. La Deswaard réprime un « Tssss » de circonstance.

Le Bonjour reste un bon début, je suppose.

Un léger sourire apparait sur la commissure des lèvres. Elle poursuit.

Par la suite, nous pourrions nous diriger peu à peu en direction des bouges tournaisiens pendant que vous m’expliquerez tout ce qui vous est connu sur cette affaire. Le nombre de disparus, s’ils ont été retrouvés, par qui, les rumeurs qui courent…Absolument tout ce que vous savez.

L’acariâtre flamande se met en route d’un pas vif, sans même attendre le moindre acquiescement de la part de la Lasteyrie. Le juvénile page, incroyablement négligé, la suit sans un mot. Elle, elle peste intérieurement sur la lenteur des choses qui se font en équipe, par paire, en duo. Elle, la grande solitaire.

La Teigneuse lance vivement, toujours sur sa lancée :


J’ai failli oublier…Plus de « Très Chère ». Je n’ai aucun prix.

Elle reprend sa route en souriant, ralentissant, dans sa grande bonté, son rythme, laissant ainsi l’occasion à sa comparse de la rattraper.
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En construction.
Akheane
(Un début quand ténèbres se fond en lumière, quand lumière se fond en ténèbres]



Le Bonjour, un bon début… ne se départissant pas de son sourire, elle acquiesça très légèrement. Les deux femmes savaient pertinemment que ce ne serait pas une « Bonne » journée à proprement parlé. Pourquoi l’entamer en souhaitant ce qu’on savait impossible ? Manquerait plus qu’elle lui demande comment elle allait pour compléter le tableau. Elle entendait d’ici les différentes réponses possibles, entre le « Tsss », le « Merveilleusement mal ou Affreusement bien » ou le plus probable… le néant, le silence. Mais autant ne pas en rajouter, la dite journée ne faisait que commencer, elles auraient bien le temps de s’affronter sur des sujets plus ou moins importants.

Réajustant sa robe sur sa taille, reflexe dont elle ne pouvait se débarrasser, elle prit son temps avant de répondre. Il fallait remettre de l’ordre dans tout ça. Entre exagération de paysans, faits avérés et autres inventions, elles ne pourraient se baser sur n’importe quoi. Machinalement, elle emboita le pas de la Deswaard, limite à la traine, un Comble ! Un peu plus et elle se retrouvait à l’arrière en compagnie du garçon d’écurie pouilleux. Cependant, n’était pas encore né celui qui verrait Lasteyrie courir derrière quelqu’un, c’est donc à son rythme qu’elle poursuivit.

Nouveau sourire éclairant son visage. Plus de « Très Chère », la Reyne Noire n’avait pas de prix. Bin voyons… c’est qu’en plus de lui donner des leçons de politesse avec son « Bonjour », elle allait maintenant lui dire comment l’appeler ou pas. Mais Akheane était effrontée, provocatrice. La demande de Quiou était déjà loin dans son esprit. Comme déjà oubliée.

Une fois revenue à la hauteur de sa compagne, elle prit quelques secondes pour l’observer. Personne n’aurait imaginé les voir marcher cote à cote un jour, pour quelques raisons que ce soit. Elle aurait pu prendre un petit panier en osier, effet pique-nique, histoire de stopper l’imagination fertile de quelques passants en manque de potins douteux à raconter, mais en y réfléchissant bien, « Sa Sombritude » pique-niquer, surtout en compagnie de « Sa Clarté » !! Cela aurait assurément fait jaser. Autant s’éloigner au plus vite du centre-ville.

D’une voix posée et calme,


Comme je vous le disais hier, les informations que j’ai pu obtenir à ce sujet sont floues. Mais elles restent inquiétantes. A ce jour, trois disparitions avérées. Là n’est pas l’inquiétant, car ils auraient pu partir de leur plein gré en quête de quelques aventures. Non, le plus inquiétant, c’est le sang séché retrouvé en divers endroits et... une tête d'enfant, retrouvée. Juste la tête.

Une vieille femme me disait avoir été réveillée en pleine nuit par des cris à glacer le sang. Cependant, aucun corps n’a été retrouvé à part... la tête
.

Lasteyrie était parfaitement consciente, que tout ceci n’aurait pu être que blague. Mais maintenant qu’elles étaient là... Autant vérifier. Les informations étaient, certes, maigres, mais elles sauraient en obtenir d’autres. Plus précises et plus pertinentes. Un détail lui revient en tête… un détail qu’elle avait volontairement écarté mais qui revenait avec force dans son esprit. Quel crédit y apporter, elle ne savait pas trop. L’immaculée avait du mal à y croire elle-même, mais après tout, elle était la pour partager ses informations. A deux, les perspectives se recoupent, s’affirment ou s’infirment. La réflexion à plusieurs apportait nécessairement.


Ces derniers temps… enfin… Des gens auraient aperçu une bête sauvage de taille plutôt inhabituelle, qui plus est, se déplaçant sur deux pattes. Toujours vue de loin, jamais approchée. Toujours furtivement. Comme dans ces histoires qu’on raconte aux mouflets pour leur faire peur.



Je ne sais quel crédit y apporter et si nous pouvons le recouper avec les évènements récents.


Nouveau regard vers la Deswaard.



Vous n’allez pas me dire, que vous n’avez rien entendu de tout cela!! Je ne vous croirais pas.

Quiou
[Ou comment être donnée en pâture au lion pour mieux se préparer contre la bête du Sans-Nom]

Le discours est écouté avec une plus ou moins grande attention. Déjà, de nouveaux éléments s’ajoutent à ceux déclamés la veille au soir. D’où l’intérêt d’avoir fait répéter la Lasteyrie.

Regard figé droit devant, inébranlable, la Sombre poursuit son chemin, laissant ses pensées vagabonder bien plus loin que les lieux qu’elles traversent toutes deux. Des hypothèses sont soulevées, analysées, des scénarios se créent en son esprit, la vraisemblance y a parfois sa place, mais souvent, son imagination fertile l’emmène ailleurs. Un autre monde, fatalement sanglant. Tout est rejeté. Elle conclut en préférant ne rien envisager, laisser la vérité venir par soi-même. Ne pas s’aveugler par de fausses déductions, en somme.
La Teigneuse en oublie inconsciemment la dernière remarque de sa comparse d’un jour, à moins que ce ne soit feint…Laisser le silence lourd de sens planer entre les deux, à la fois subtil et percutant, prometteur d’une réaction outragée, ou bien empli de déférence, réplique burlesque, comique. Tant de possibilités qu’elle se plaisait à tester, entrevoir, décortiquer. Une expérience de plus.

La pestilence des bas quartiers la heurte fugacement. Mélange inéluctable et funeste de pauvreté, de mœurs aux origines controversées, de lutte éternelle pour s’élever d’un pouce. Un retour aux sources, probablement. Si tant est qu’elle en a véritablement besoin, elle qui arpente régulièrement ces rues à des heures indues de la nuit.

Le pas se ralentit, l’épée bat moins frénétiquement la cuisse flamande.


Je vous espère la bourse convenablement pleine et adroitement mise hors de portée de toutes mains extraordinairement ingénieuses, la volonté particulièrement renforcée, l’instinct radicalement affuté.

Un bras savamment emmitouflé dans un ténébreux tissu se tend, indiquant un établissement délabré, décrépit, l’enseigne se balançant au vent comportant des indications devenues illisibles, balayées par les nombreuses intempéries des platitudes flamandes.

Le propriétaire, grand amateur de contrebande, a la fâcheuse habitude d’en savoir beaucoup sur des sujets divers et variés.

Un informateur. On y était. La Deswaard jauge l’Inaltérée, elle veut savoir si elle est capable de s’en sortir. Une épreuve, forcément. Une épreuve qui peut s’avérer efficiente, tant d’un point de vue de l’enquête que vis-à-vis de sa collègue. L’on ne se lance point tête baissée avec n’importe qui en guise de compagnon, tout de même !
Elle l’invite donc à entrer, la laisser découvrir un des nombreux lieux de perdition de la ville, lui cédant l’honneur de questionner le lugubre tenancier.


Je serai derrière vous.

Prodigieuse marque de réconfort à peine susurrée, Quiou sourit, en coin, bien évidemment.
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