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[RP]Une sinistre arrivée, pour quel présage?

Akheane
[Quand les bonnes habitudes reviennent... ]





Plus elles s’enfonçaient dans les profondeurs de la ville, plus Lasteyrie se perdait en pensées, en souvenirs. Après tout, on n’arrivait pas où elle en était en flottant sur un doux nuage merveilleux. Manigances et intrigues étaient de mise. Et quel meilleur endroit pour ça que les lieux de misères et de désespoirs ? Car d’un homme désespéré, on obtenait beaucoup plus qu’avec un homme comblé. Les petites mains, se trouvaient facilement si tant est qu’on savait où les chercher ; elle les appelait ses porte-clés. Ce genre de bas-fonds lui avait été coutumier par le passé, voilà trop longtemps qu’elle les avait quittés à présent. Cependant elle gardait ce lien indéfinissable. Elle savait pouvoir compter sur ses sombres connaissances pour obtenir telle ou telle chose.

Mais voilà, un problème subsistait. Les Flandres, elle ne connaissait pas. Cet endroit reculé du royaume laissait entrevoir un autre mode de fonctionnement. C’était tellement différent, étranger. Les gens étaient différents. Comme si, une fois passée les frontières, elle se retrouvait dans un autre monde, où son passé n’avait plus d’importance.

La Deswaard la provoquait de nouveau, instinctivement, elle avait porté la main à sa bourse, comme pour s’assurer qu’elle était toujours là. Pourtant, Lasteyrie se laissait rarement approcher, elle avait confiance en elle. Plus prédatrice que victime, elle savait appréhender ce genre de situation. Faillir devant la sombre ne l’inquiétait pas plus que ça. Se repérer dans ce bouge en revanche, accaparait ses pensées. Dans toutes initiatives il fallait un plan de repli. Toujours à l’affut elle observait. Leger hochement de tête à l’attention de sa voisine pour signifier que tout était en ordre.

Elle marqua l’arrêt devant l’enseigne délabrée. Miteuse à souhait, le genre d’endroit où on se chopait une maladie rien qu’en y pensant.

Attendez moi plutôt ici. Contrairement à vous, personne ne me connait ici…

Petit sourire en coin avant de devancer la Reyne Noire.

A tout de suite.
--Bebert_the_commere




Il est de ces jours où l’inattendu est plaisant. Occupé à essuyer ses chopes, soit disant propres, il observait la nouvelle venue. Le spécimen était intéressant. A première vue, elle faisait tout de la donzelle réservée qui ne savait ce qu’elle foutait là. Une nouvelle employée peut être ? Le genre de femme qui venait de se faire virer de chez elle par ses parents, suite à la découverte de ses activités nocturnes. Désespérée, elle venait s’offrir en quête de quelques écus.

Mais le tenancier n’était pas dupe. L’allure ne faisait pas tout, et le regard tranchant de sa nouvelle cliente en disant long. Elle venait droit sur lui. Pas de faux semblants. Elle s’installait au comptoir, face à lui.


Ton houblon ! Et pas la daube, que tu sers aux pouilleux. Le meilleur !

Le ton était ferme et décidé. Il lui servit ce qu’elle demandait sans dire mot, son regard irrésistiblement attiré par le décolleté aguicheur de sa cliente. Assurément, elle serait considérée comme une reine avec des attributs pareils. Tandis qu’elle portait la chope à ses lèvres, il l’observait. De ses lèvres, à sa gorge à sa… Il hausse un sourcil. La main de sa cliente avait glissé le long de sa taille pour revenir munie d’une bourse. Là n’était pas le motif de son « Haussement » de sourcil. C’était plutôt la fine lame qui était apparue à son poignet.

Les gestes figés, le torchon toujours dans la chope à présent bien sèche, il la voyait caresser la fine toile qui emprisonnait ce qu’il supposait être une fortune.


Que sais-tu des récentes disparitions ?

C’était un ordre déguisé. Il zieutait la bourse plus que de raison, s’imaginant déjà ce qu’il ferait de ce petit pactole.

Les rives de l’Escaut. Il fait bon d’y pêcher. Vous pourriez découvrir la forêt environnante, vous y attarder. Vers l’Est.

La main se tendait, délaissant chope et torchon.
Akheane
[Je 'Petche", tu "Petches", excursions et autres découvertes]




La mine figée, elle ne laissa pas paraitre son contentement. D’ordinaire, elle se serait méfiée des informations apportées par un inconnu aux allures perverses et vicieuses. Mais la Deswaard l’avait emmenée ici. Ce ne devait pas être sans raison.

Elle avait décidé de lui accorder une certaine confiance quant à cette affaire. Si le duo devait fonctionner, il fallait qu’elle y mette du sien.

Elle termina sa chope puis fit glisser la bourse vers le malheureux qui ne verrait pas mieux de toute sa misérable vie
.

S’il devait s’avérer que tu m’induises en erreur…

La lame glisse doucement le long de son poignet, avant d’effleurer la gorge du tavernier.

… Je reviendrais…

Le hanap à présent posé sur le comptoir, elle se détourna, sans salutations ou quelques formules de politesse.

Une fois dans la ruelle, elle avisa « Sa Sombritude » et se dirigea vers elle. Aucune expression particulière sur le visage, elle s’enquit de la bonne tenue de sa toilette, encore…


Il parait qu’on trouve de magnifiques fleurs dans les bois par cette saison. Je nous ferais bien un beau bouquet. Qu’en dites-vous ?

Petit sourire en coin, puis elle toisa un instant le jeune homme qui les suivait depuis l’aube, et sans attendre le « Non. » caractéristique de sa comparse, elle reprit la route, vers l’Est. Elle menait la marche à présent, devant Quiou, mais prenant soin de laisser le garçon d’écurie en arrière….

Quelle idée d’avoir revêtu une Robe blanche !
Quiou
[Orage printanier, camouflet et autres excès]

Elle s’en veut un instant de ne guère avoir emmené l’Immaculée en un lieu plus glauque encore, chez le Philibert par exemple où, assurément, une si svelte personne aurait été brisée telle une brindille. On lui aurait alors rit au nez après sa demande, on l’aurait malmenée, broyée et…La Chieuse secoue la tête, comme pour ne plus contempler les tentatrices images qui s’immiscent en son esprit à cette pensée. Elle ne devait point souhaiter cela pour sa comparse du moment. Et pourquoi pas ?

Dès lors n’a-t-elle pas suivi Akheane, comme demandé.
« Contrairement à vous, personne ne me connait ici… » Justement, on la connaissait en ces lieux, comme dans de nombreux endroits en ce Comté. Et sa sombre réputation aidait énormément quant à l’avancée de certaines petites affaires.
Ça réajuste son col, ça peste, ça espère le pire, ça se jure de ne guère se porter au secours de l’Illuminée si le besoin s’en faisait sentir.

Elle réapparait. L’Ethéré sortant des méandres de la misère. Et, malgré son attitude neutre, l’on peut aisément deviner la pointe de fierté qui éclot en elle. Les lèvres de la Deswaard se pincent tandis que l’étrangère approche.


Il parait qu’on trouve de magnifiques fleurs dans les bois par cette saison. Je nous ferais bien un beau bouquet. Qu’en dites-vous ?

Un « non » catégorique aurait pu être d’actualité. Bref, concis, implacable, foudroyant. Outrageusement trop simple. La Teigneuse, portée par on ne sait quel esprit, dérangé ou non, préfère à la percutante négation la royale efficacité de l’ignorance, se détournant de la Lasteyrie pour mieux reporter son attention sur le page.

Vous irez saluer nos autres connaissances, jeune homme. Et, si d’aventure, quelques uns de ces faquins ne semblent guère aptes à coopérer par simple entêtement, ne vous obstinez point. Il serait regrettable que vous soyez dans l’obligation de frôler la mort pour remplir une mission. Mais vous veillerez tout même à leur déclamer que la Deswaard prendra de son temps pour leur rendre une chaleureuse visite de courtoisie.

La Ténébreuse n’en a pas finit, malgré le sourire en coin qui se fige sur son blafard visage. Elle cherche un instant la Blanche du regard. Déjà loin devant. Le sourire s’accentue, horriblement mesquin. Carnassier.

Commencez par lui.

Une main désigne la bâtisse fraichement délaissée par Akheane.

Il me serait plaisant de connaitre ce qu’elle lui aura fait subir. Vous nous rejoindrez après votre tour effectué.

Une bourse passe d’une main à l’autre. Galéran se met en route sous le poids du regard de sa sombre Dame. Quelques secondes supplémentaires d’attente pour Sa Clarté, si elle a prit la peine de patienter. Qu’importe, un nouvel affront lui a été lancé. L’acariâtre reprend son chemin, suivant lentement les traces de sa comparse.
Elle ne se pressera pas.

_________________
En construction.
Akheane
[Il parait que le silence est d'or]



Machinalement, elle avait ramené sa chevelure sur son épaule. Toujours en marche, elle aspirait maintenant à s’éloigner au plus vite de cet endroit De sombres souvenirs revenaient petit à petit dans son esprit, s’insinuant avec perversité. Si elle avait pris la décision du changement, ce n’était pas pour retourner dans ses vieux travers. Elle s’assura que l’autre bourse était toujours à sa place, finalement, elle avait bien fait de prévoir plus. C’est ainsi que ça marchait. Les miséreux se contentaient de ce qu’on leur proposait au lieu de prétendre à plus. Mais comment les en blâmer ? N’était-ce pas là, la raison de leur infortune ? Inconscient d’une autre possibilité. S’arrêtant à leurs premiers instincts.

Elle ne reconnaissait pas les lieux. Pour le coup, elle se maudissait de ne pas avoir poussé plus loin l’exploration de la ville. Elle savait sa compagne envahie d’une animosité particulière à son égard, pour des raisons plus ou moins inconnues. Mais c’était un fait avéré. Si la Deswaard avait un jour la possibilité de la briser, elle le ferait, de quelques manières que ce soit. Douloureusement, subtilement, sournoisement.... Quelle inconscience de lui offrir telle ouverture. Pourtant elle s’était laissé entrainer. Pour dire vrai, c’est même elle qui avait proposé cette « excursion ». Un comble quand on connaissait la tension qui régnait entre elles. [La Reyne Noire Versus la Blanche]. En terrain inconnu, le combat était assurément inégal. Mais Lasteyrie avait ses propres armes.

Sa Sombritude prenait enfin sa suite. Lui tourner le dos était définitivement une mauvaise idée. A tous moment elle pouvait s’attendre à se prendre un truc derrière la tête, ou ailleurs soit dit en passant. Mais ce ne fut pas le cas, après avoir ralenti le pas, l’aigrie l’avait rejoint. Sans un mot, elles poursuivaient. Les hypothèses s’accumulaient dans l’esprit de Lasteyrie. Vers l’Est, vers L’Est… Pour y trouver quoi ? Qui ? Et si le tenancier avait menti ? Il fallait confirmer la précédente information mais vers qui se tourner ? Autant de questions qui ne trouveraient pas réponse dans la minute. La tournure laissait présager une longue route. Il n’y aurait pas assez d’une journée pour arriver à leurs fins. Un petit sourire sur le visage, elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer ce que serait le voyage avec Deswaard. Petits campements de fortune, chasse ou autre, en plus des investigations… Camper avec Quiou ! Le Très Haut aurait bientôt deux nouvelles enfants à accueillir près de lui
.

Il va nous falloir sortir de Tournai.

Sans y avoir pensé, elle avait sorti ça à l’attention de sa voisine. Sans forcément attendre de réponse. Elle avait juste eu besoin de le dire à haute voix. Car oui, pour l’heure, il était impensable que la Blonde puisse sortir de la ville. Elle n’avait pas pensé à ça en s’engageant à l’aveugle dans cette histoire.
--Bete_du_diable


[L’enfant et la Souris, ou la complicité dans sa plus simple expression]


Il était rentré dans le refuge, père ne s’était pas encore levé, le temps de faire chauffer l’eau, il serait content de lui. Déposant la marmite au dessus du feu, il s’en alla dans sa chambre, afin de prendre sa souris, qu’il attrapa dans ses grosses mains calleuses. Nulle appréhension de la part du rongeur, maintes fois cette dernière avait pu mesurer la sécurité que lui offrait ce refuge spontané.

Ils étaient là tous les deux, l’enfant et la souris, ce premier donnant quelques graines à la seconde, cette dernière manifestant son plaisir devant tant d’attention…
Une fois rassasiée, elle entreprit de s’amuser en grimpant sur cette masse de muscle, entraînant un sourire des plus sincères de la part de ce grand enfant. Petit rire, le bonheur tenait à peu de chose, un lieu loin de la menace des hommes et une souris apprivoisée.

Il en était à la récréation quand son papa sortit de sa chambre. A la vue de l’eau qui chauffait, il l’apostropha.


Bonjour mon fils, brave enfant, tu sais faire plaisir à ton père en faisant chauffer de l’eau tous les jours, tu sais combien je suis fier de toi.

Sourire encore plus large devant cet homme qui se montrait amour et gentil avec lui, le seul avec sa sœur.

Bonjour Papa, moi pensé à toi, eau chaude oui, plaisir toi je sais. Moi content toi sourire.

Avec sérieux alors il se fendit d’une confidence touchante à l’égard de son paternel, une annonce aussi surprenante que convaincue. Sa résolution était faite, et il ressentait le besoin d’annoncer la chose.


Moi apprendre à parler Souricette, elle bientôt dire bonjour papa. Moi papa à elle. Souricette intelligente très intelligente moi sur.

Mine bienveillante du père, qui passa sa main sur la tête de l’enfant en réponse, avant de se servir de l’eau pour sa toilette rapide et de manger un morceau aussi rapidement ingurgité et le fils se retrouvait de nouveau seul avec Souricette.

Cette solitude était familière, mais le simple d’esprit est un homme ô combien heureux comme le dit l’adage. Incapable de mesurer et d’appréhender le monde extérieur, il vivait dans sa bulle en bienheureux avec sa souris et sa famille. Besoin primaire, boire, manger, plaisir de vivre comment pouvait il aspirer à autre chose…

Ce beau jour, il avait entreprit d’apprendre à parler à sa petite souris et il se savait gentil et patient, Souricette parlerait bientôt….

[En attente de propositions de Rp motivées et crédibles sinon et bien tant pis je poursuivrai seul avec mes 3 pnj à mon rythme, mais la je vois vraiment de quoi faire un petit rp sympa avec l'église, les forces armées entre autre]
--Belle_sinistre


[Une demande troublante des coquillards]


A son retour du village, son « vieux sinistre » l’attendait le visage enjoué. La rencontre avec « le Roy des coquillards » allait se révéler pleine de surprise. Changement d’activité, après le meurtre, le temps était venu de l’intimidation et de la déstabilisation d’une province. La cible une noble, une lionne, Adrienne de Hoegaarden, une personne aux yeux de la coquille capable de ramener la quiétude en Flandres, quiétude toujours néfaste aux affaires de l’ombre. La coquille pressentait son arrivée prochaine à la tête des Flandres, ne voyait ainsi pas d’un bon œil pour ses affaires douteuses, elle se devait d’agir pour continuer ses activités des plus lucratives.

Comment atteindre cette garce demanda t’il à sa fille ?


La réponse fut évidente de la part de la belle, réponse des plus simple exprimée calmement, froidement, sournoisement.

C’est une femme amoureuse qui doit se marier sous peu. Si elle se montre toujours accompagnée c’est pour les élections, la future Comtesse des Flandres sans nul doute, sera difficile à approcher, mais son bras droit bien plus en retrait serait bien plus simple à aborder.

Il faut semer le trouble au conseil, le voir se morceler, afin que le mandat ne soit pas celui du renouveau, que les Flandres restent dans cet abîme de morosité. Nous devons êtres fermes, déterminés, et sans équivoque possible sur nos motivations. Que serait la démission de son bras droit avec perte et fracas, cela anéantirait ses velléités et son entrain. Nous devons atteindre le Pair de France, nous atteindrons alors la Vicomtesse de Menin et par là, les Flandres.

L’on dit « le fier » inflexible, comment le faire plier, et l’approcher ?

Il recherche des produits rares, je me ferai passer pour un Marchand Ambulant afin d’avoir son attention, et pouvoir le rencontrer en taverne. La, je devrais lui montrer que la vie de sa douce est bien fragile et que l’épée de Damoclès peut s’abattre, s’il ne se décide pas à aller dans notre sens et démissionner du conseil de manière brutale. La vie de sa douce est dans les mains des coquillards et il ne peut que se soumettre à notre volonté….


La discussion sur les modalités, sur le pouvoir de persuasion se poursuivit donc, le vieux et la belle échangeant ainsi, perfectionnant leur plan d’attaque, cela serait de toute beauté, et la belle en ces instants d’intrigues avait les yeux brillant comme jamais d’excitation. Le pouvoir était à la coquille, et les Flandres sous sa domination…..

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Argael
[Aujourd’hui, préparatif pour un long voyage]

Il venait de passer au bureau « Vox populi », une question naturelle sur sa démission du conseil, une réponse énigmatique qui ne pouvait être autre, vous allez comprendre bientôt.

Seul, s’il ne fallait retenir qu’un adjectif ce serait celui-ci. « Le fier » était bien seul en ce jour, seul comme il ne l’avait jamais été, par ses agissements dont les origines ne lui étaient pas imputables. Voici de nombreux jours qu’il enquêtait de son côté seul, usant de son influence et de ses moyens pour en apprendre plus sur la Coquille. Cette nuit, il serait temps de faire payer l’outrage et les menaces sur sa personne et surtout sur son amour. Cette nuit il était temps de rendre visite aux manants, nul ne pouvait ainsi menacer quiconque lui était cher, cette nuit, il redevenait comme bien plus jeune un chasseur, une traque particulière avec en tête un marchand ambulant féminin….


[Une semaine plus tôt dans une taverne]

Misérable, qu’osez vous donc faire, tenter de m’intimider ?

Il avait attrapé celle qui se faisait passer pour marchand par le col et la fusillait du regard. Elle souriait d’un rictus malsain, et ses yeux se voulaient terriblement froids, terriblement morts.

Que voulez vous faire face à une âme damnée qui n’attend la mort que comme une heureuse issue, votre Seigneurie. Il ne s’agit point de moi, mais de sauver votre promise, ne l’oubliez point au moment de vouloir m’occire, elle me suivrait assurément de peu. Nous ne sommes pas la pour vous intimider, mais pour vous donner la marche à suivre.

Sur la table, dans une boite, se trouvait non pas un fromage de brebis, mais une tête attirant bien des mouches. A sa vue, le montagnard s’était levé pour empoigner la femme, voici la genèse de la situation.

Comment osez vous prononcer le nom de ma promise de la sorte, parlez sur l’instant…

Il relâcha sa prise, le poisson était ferré, l’attention du fier venait de se tourner dans les filets de la prédatrice…

Voyons votre Seigneurie, je ne viens à vous que pour vous permettre de la sauver, nos intérêts voyez vous, sont convergeants. Cependant il va vous en coûter. Si vous ne voulez point que dans la prochaine boite se soit votre brune, écouter ce qui va suivre et appliquez le à la lettre.

Et elle lui expliqua qu’il devait démissionner avec perte et fracas du conseil nouvellement élu, pour sauver la vie d’Adrienne de Hoegaarden, tout en semant le trouble en restant mystérieux sur les raisons de son geste. Durant l’échange, « le fier » observait avec attention, qui était cette femme ? La prochaine fois qu’il la verrait, il l’étranglerait de ses mains. Du temps, il lui fallait du temps pour les démasquer et c’est devant la situation la mort dans l’âme d’être ainsi jouer de coquins qu’il dut se résoudre à entrer dans leur danse. Sauver la future Comtesse des Flandres avant tout, le temps ensuite de régler les comptes, le montagnard fulminait, jamais l’on n'avait osé agir de manière aussi insolente et pleine d’impunité. Les mécréants devaient être nombreux et sûrs d’eux, seul pour le moment il valait mieux entrer dans leur jeu. Ensuite, plus tard, le temps de déchaîner la fureur d’un Devirieux le temps viendrait….

En guise d’adieu, elle lui laissa la boite en souriant, une manière de le laisser mûrir le sérieux de la situation. C’est donc le cœur serré, pensif et une boite sous le bras que peu de temps après, le Pair de France sortit de la taverne, il allait lui falloir la jouer fine, sortir des écus et être discret…

_________________
--Le_vieux_sinistre


[Qui est prit qui croyait prendre]


Ainsi, le Pair de France ne jouait pas franc jeu, ne jouait pas à la perfection sa partition… Devant le vieux sinistre, les restes d’une personne qui avait était humaine atrocement mutilée, sous les yeux brillant de la bête. Il venait de gagner une mort enfin rapide, en avouant la raison de sa présence, embauché par le montagnard pour trouver des informations sur l’organisation…

Ainsi donc, ce chien voulait doubler les Coquillards…

Que pensez vous mes enfants d’une petite visite de circonstance avec ce bon vieux montagnard. Il est tant qu’il comprenne que nos injonctions n’étaient point négociables, et qu’il vient de signer des complications pour sa personne.

Mes enfants, direction Dunkerque, déguisement de rigueur, nous allons rendre une visite de courtoisie à la noblesse, nous nous devons d’être présentables. Mon fils, cette fois et pour le moment on ne tue pas, on emprisonne, ma fille emmène une décoction pour qu’il soit malléable, le fier va regretter de vouloir nous doubler, je vous le garantis….


La nuit tombante, ils arrivèrent au village, la coquille avait de nombreuses ramifications et contacts, depuis le début le logement du Pair de France était connu, et sans aucune hésitation ils s’y dirigèrent.

Toctoctoc…. Le montagnard approchait la main sur la clinche… Signe du vieux sinistre, une porte qui vole en éclat sous la force du fils, un pair de France partant à la renverse. En une fraction de seconde, le voici immobilisé par cette force de la nature tandis que sur le perron apparaît celle qui se faisait passer pour un Marchand Ambulant et le vieux…


Bien le bonjour votre Seigneurie, permettez moi de ne pas faire de courbette, pas vraiment le genre de la maison et pour tout dire je suis colère. Voici que vous ne souhaitez pas vous en tenir à nos exigences, que vous pensez en forte tête nous tenir au bout de votre lame.
Combien d’écus, Vicomte, combien cela vous a-t-il coûté pour en apprendre sur la coquille pour au final vous faire devancer.

Mais que vois je ? Vous alliez partir ? Pour venir nous trouver ? Ne vous donnez point cette peine votre noblesse nous sommes magnanime nous sommes la pour vous…


Le vieux exultait intérieurement de voir ainsi ce puissant à sa merci, il était invincible, la Coquille était immortelle….


Nous allons discuter un petit peu, votre noblesse, c’est que voyez vous, vous êtes décevant, embaucher des sympathisants de la Coquille afin d’avoir des informations, pensiez vous donc pouvoir nous surprendre, nous sommes les Flandres, vous n’êtes rien.

Le vieux se trouva surprit lorsqu’il se rendit compte que pas un son n’était sorti de la bouche de son prisonnier, pas un geste pour se débattre, aucune volonté.

Mais votre Seigneurie, pourquoi ce renoncement, ne voulez vous donc pas nous faire le plaisir de vous débattre un peu, que mon fils puisse vous abîmer un peu ? Ma fille, tes drogues ne seront peut être pas nécessaires, si sa noblesse se tient sage, cependant bâillonne le et ligote le, je ne voudrais pas qu’il attire l’attention le temps de sortir de la ville.


Le colis fut alors déposé sans ménagement dans une charrette, avec laquelle les sinistres étaient venus pour moitié de la route. Il était temps de rentrer et de montrer le sort qu’il l’attendait similaire à son informateur. Une manière de réfléchir à sa folie d’avoir voulu se mesurer à l’organisation. Dans la chambre de l’infortuné une coquille en signe de passage, une signature d’une organisation aux ramifications tentaculaires, qui s’implantait en Flandres….


[En attente de propositions de Rp motivées et crédibles sinon et bien tant pis je poursuivrai seul avec mes 3 pnj à mon rythme, mais la je vois vraiment de quoi faire un petit rp sympa avec l'église, les forces armées entre autre]
Argael
[Où l’on découvre que le chat peut se trouver souris, et qu’un Ours est dur au mal]

Porte se brisant sous l’impact, il partit à la renverse sans avoir le temps de comprendre. Dans l’instant qui suivit une masse de muscles le tenait et un vieux faisait son entrée avec celle qui s’était fait passer pour marchand ambulant lors de leur rencontre.

L’esprit calme, d’un homme habitué à agir sous la pression, il ne chercha pas à résister, mais comment diable pouvait il avoir été surpris de la sorte. Il était à leur merci, sort peu enviable à première vue, il se maudissait de sa maladresse. Son esprit s’évadant un instant vers son aimée, sa dulcinée, la Comtesse des Flandres…. Adrienne s’imprima en son esprit tandis qu’on l’attachait et le jetait sans ménagement dans une charrette. Adrienne de Hoegaarden seule occupait son esprit faisant fi de sa propre condition….

Les yeux bandés, ligoté, il était ballotté dans la charrette, recevant pour le plaisir des coups, une manière de s’assurer pour les ravisseurs de sa propre résistance et de son état.

Le groupe de trois, laissa au bout d’un moment la charrette et la force de la nature prit sur son épaule le passager qu’il était aussi facilement qu’une plume qu’il n’était pourtant pas. C’est ainsi sur son épaule qu’il finit le trajet. Aucun mot échangé dans le groupe, tout juste des craquements de branches se cassant à leur passage, il était dans une forêt, sans doute loin de tout, loin de sa lionne, Adrienne……….

En lui, aucune peur pour sa personne. Par sa démission, il s’était attiré les foudres et l’indifférence de son cœur. Cela l’avait meurtri de manière cruelle, et de savoir qu’il allait sans nul doute disparaître sans avoir pu laver l’affront et la menace sur son amour perdu.
Il avait échoué à la seconder, échouer à la protéger, son sort dès lors n’avait aucune importance…

Lorsqu’il fut débarqué contre la roche ce fut bien sur avec rudesse, la tête cognant contre la paroi. Son bandeau lui couvrant les yeux lui fut retiré, sa première vision fut celle de l’un de ses informateurs atrocement mutilé, qui avait payé de sa vie d’avoir été au service du Pair de France. Il fit une prière pour l’âme du torturé de manière silencieuse se forçant à rester impassible devant l’œuvre macabre, ne pas leur donner de satisfaction, jamais.


Ainsi donc, te voici à nos côtés, n’étais ce que tu voulais, seulement vois tu je suis fâché dit le vieux. Comment donc atteindre la Comtesse puisque ta démission n’a eu comme résultat que ta perte et n’a pas entamé les résolutions de cette chienne. Peut être que ramener quelques morceaux de ta noble personne sera plus à même à la faire vaciller.

La suite, nombreux seront ceux ne le supporteront pas. Pour ne rien perdre de l’horreur, de la nature humaine, je m’en vais vous raconter le martyre d’une personne.

Une pluie de gifles de coups, pour détendre la viande. Les arcades sourcilières sautèrent rapidement, le sang coulant sur le visage se tuméfiant. Le nez craqua aussi bientôt, les yeux se fermèrent les pommettes venant à leur tour de céder. L’esprit, l’esprit lui n’abandonnait pas la seule vision que le fier lui imposait ; la comtesse des Flandres. Ne rien dire, serrer les dents, ne pas leur donner plus de plaisir sadique à leur basse besogne.

Lorsque le plaisir des poings fut soulagé, les outils forgés furent sortis. Un sceau d’eau pour faire revenir le fier totalement a lui. Ses ongles de mains furent arrachés un à un. La douleur subie ici, finit par arracher un râle de souffrance aussi puissant que la douleur était grande. Il sombra dans une semi inconscience tandis qu’ils finissaient de lui retirer les 10 ongles.

De nouveau de l’eau, pour qu’il puisse ne rien rater. Son annulaire gauche fut bientôt attrapé, et coupé à la base.

Plus d’anneau ainsi dit le vieux hilare de ce coup du sort infligé. Rire sadique, contre râle d’agonie…

La suite, sombrant dans une nuit ténébreuse, le fier ne pourra point la raconter. La Coquille, coupa sa queue de cheval, comme identification remarquable de sa personne. La Coquille fit un joli paquet des cheveux, des ongles et du doigt, se chargeant de faire parvenir cela à la Comtesse des Flandres avec un petit mot dont la teneur vous est ici retranscrite.




Votre grandeur,
C’est ainsi qu’on doit vous appelez, je crache sur les Flandres. Je vous exècre. Avec ce paquet, des morceaux appartenant à celui que l’on nomme « le fier ». Cessez sur le champ votre entreprise pour les Flandres démissionnez, ou vous recevrez de temps en temps d’autres morceaux.

_________________
Adrienne
[ Castel de Bruges : bureau de la Comtesse, à l'aube ]

Beeeeeeeeeerthe, gaaaaaaaaaaaaardes, à moaaaaaAAAAA !!

Un cri d’effroi retentit dans les couloirs du château comtal comme elle lâchait la boîte dont le contenu macabre se déversa sur le plancher : les ongles ensanglantés, l’annulaire maculé de sang coagulé et la longue mèche blonde ne laissant plus guère de doute quant à l’identité du supplicié …

Le sol trembla et le cliquetis des armures se fit aussitôt entendre. Les cinq molosses désignés à assurer la sécurité de la Comtesse de Flandres firent irruption dans le bureau, suivi de près par la vieille rebouteuse, sa plus fidèle servante, clopinant à leur suite en pestant d’avoir été dérangée durant son sommeil. Ils trouvèrent la Hoegaarden en robe de chambre, aussi blanche qu’un linge, désignant de son index tremblant les restes du Pair éparpillés à ses pantoufles en articulant d’une voix étranglée.


Les vermines ... Comment ont-ils osé ! ... Pas lui, pas Argael ... Maudite, je suis maudite.

Berthe, voyant chanceler la Comtesse, se précipita vers elle mais se figea en suivant du regard la direction que pointait l'index et porta les mains à sa bouche, horrifiée. Le chef des gardes, le bien nommé Lancelot, s'agenouillait de manière plus pragmatique pour examiner le doigt tranché et récupérer le mot doux accompagnant le sinistre présent … Son visage se fit grave comme il débitait à haute voix le chapelet de menaces. Il regarda la Comtesse avec inquiétude.

Votre Grandeur, vous courez un grave danger. Ces scélérats n'ont pas l'air de plaisanter. La teinte rosée de la chair témoigne d'une récente amputation. Quand avez-vous aperçu votre fiancé pour la dernière fois ?

La Comtesse, le visage enfoui dans ses mains, balbutia entre deux sanglots.

Cela fait si longtemps que je ne l’ai vu … Quelques jours, une éternité ... Je ne sais plus ...

Suite à l'incompréhensible démission de son bras droit, elle s'était retranchée dans son bureau et n'en sortait que pour se fendre d'une ou l'autre déclaration. A dire vrai, depuis leur rupture la Comtesse s’était littéralement noyée dans le travail. Ne pas sombrer, ne plus penser, l’oublier … Elle lui en voulait tant. Et voilà qu’il se rappelait à elle d'une fracassante manière.

Elle releva la tête en reniflant, vida une cervoise pour reprendre ses esprits. Ce n'était pas le moment de céder à la panique. Plus rien n'avait d'importance à part retrouver son montagnard sain et sauf avant qu’il ne soit trop tard. D'un ton résolu elle ordonna :


Annulez toutes mes réunions. Nous partons pour Dunkerque recueillir des indices sur cette disparition. Il nous faut savoir quand Sa Seigneurie a été aperçue pour la dernière fois et s’il était accompagné. On n'enlève guère un Pair de France, montagnard de surcroit, sans que cela ne laisse des traces ! Hâtons-nous.

Si dans trois jours nous n'avons pas trouvé trace de mon fiancé, je rendrais officiellement ma couronne. Jamais je ne me pardonnerais s'il lui arrivait malheur par ma faute.


Le soleil triomphait des derniers nuages lorsqu'ils prirent la route en direction de la grand place de Bruges avant de bifurquer vers la cité portuaire de Dunkerque où il était prévu d'arriver à la nuit tombée.
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--_berthe




Vieille fille aigrie par les aléas de la vie, vouant un net penchant pour la boisson, la rebouteuse avait pris place aux côtés de la Comtesse sur la banquette ornée de velours et malgré ce confort apparent, ses vieux os et le poids des ans se rappelaient à elle à chaque cahot dû aux larges ornières parsemées sur la route de campagne.

Un silence de plomb s’était abattu dans le coche tiré par deux chevaux. L’inquiétude se lisait sur le front plissé de la Lionne et pour une fois, Berthe s’abstint de se plaindre, consciente de la gravité de la situation.


Elle l’aimait bien ce vieux grincheux de montagnard, il avait rendu à sa maîtresse le sourire qu’elle avait perdu à la mort de son premier époux et de leur fils et c'était un homme bon car il refilait en douce du génépi aux domestiques et elle avait découvert à ce breuvage des cimes la vertu de soulager ses rhumatismes.

Les gardes arrêtèrent les chevaux sur la grand place de Bruges pour puiser de l’eau et la servante en profita pour se dégourdir les jambes et glaner des renseignements. La vieille était née en Flandres et on lui prêtait des pouvoirs de guérisseuse. Les gens à son passage la saluaient avec un respect mêlé de crainte.

A l’ombre d’un chêne séculaire, ses vieilles amies tissaient la célèbre dentelle de Bruges. Elle alla à la rencontre de ces tisserandes dont les doigts de fées dansaient au chant des fuseaux zélés et demanda si elles avaient aperçu le Pair de France ces derniers jours. Les commères s'en donnèrent à coeur joie :


L’Pair d’France ? Pour sûr qu’on l’a vu, on pouvait pas l'rater. Aaah qué bel homme et qué prestance !

Paraît qu'la Comtesse veut plus l'voir, qu'elle préfère mourir vieille fille !

Mais quelle mouche l'a piqué aussi l'Fier de quitter l'Conseil à peine la Comtesse élue !

Même qu'il expliquait l'aut' jour dans l'bureau Vox Populi au coquelet tournaisien là, Slystaline, qu'sa démission c’était pas la faute à la Comtesse et qui fallait pas s'fier aux apparences !

Les doigts serpentins des dentelières s'emballaient sur leur métier à tisser au rythme de leur récit, elles n’auraient pas loupé une miette de leur feuilleton préféré : "Amour, Gloire et Cervoise".

Berthe, forte de ces précieuses informations, remercia les tisserandes et rejoignit le coche. Ce n’est qu’au déclin du jour qu’ils franchirent les fortifications de la cité portuaire.

Tandis que sa maîtresse devait être occupée à fouiller de fond en comble la demeure d'Argael, la vieille poursuivit son enquête en se rendant en tavernes, où plusieurs témoignages confirmèrent avoir aperçu le Fier boire plus que de raison.

Albin, le pilier de comptoir, lui signala un détail troublant. Le Pair de France avait été aperçu la semaine auparavant discutant avec une marchande ambulante qui l’avait mis hors de lui. Il l'avait empoignée et le ton était monté mais il était trop loin pour comprendre la teneur de ses propos. L’ivrogne lui fit la description d’une femme jeune, à la beauté froide, un corps de diablesse, longue chevelure d'ébène et lèvres charnues invitant à la volupté.

La piste se terminait à la taverne municipale, trois jours auparavant, le disparu s'était apitoyé auprès de la bourgmestre de Dunkerque avant de repartir seul dans la nuit noire, ivre, et personne ne l’avait revu depuis.

Tous ces renseignements en tête, elle rejoignit en boitillant sa maîtresse, impatiente de confronter leurs indices.
--Belle_sinistre


[Délectation morbide, plaisir sadique]


La chute d’un puissant… Sourire sadique de circonstance, devant l’état de cet homme promis aux souffrances comme fin de vie. Son vieux était des plus habiles à s’amuser de la douleur, son corps marqué pouvait témoigner de son plaisir à la provoquer, mais au contraire de celle qu’il lui infligeait dans leurs ébats charnels, celle-ci était sans une once de plaisir.

Elle désirait qu’il crie, qu’il se décompose, hurle sa douleur. Elle ne le quittait pas des yeux cherchant à voir ce moment ou l’âme succombe et entre dans la folie ou le renoncement, voir ce moment précis ou la vie quitte le corps d’un homme ce moment où l’espoir succombe, que le corps comprend qu’il n’y a plus d’issue autre.

Il était dur au mal, elle devait le reconnaître, peu de plainte, un contrôle de cette souffrance familière. L’homme avait connu la souffrance, et n’était pas de ces naissances issues d’un lignage noble, il fallait lui reconnaître cette force de caractère.

C’est seulement après plusieurs ongles d’arrachés, que l’homme fit entendre son premier cri. Tout le monde finissait par lâcher, seul le moment et la résistance variaient selon les individus.
La au fond de cette grotte, sous les coups de tenailles du sinistre, il commençait à céder pour le plaisir de l’assemblée.

L’évanouissement, quand la douleur devint telle que la tête ne suit plus, à ces moment précis elle était là pour jeter un sceau d’eau, que l’esprit ne puisse trouver le repos dans un renoncement, le remettre en selle, qu’il contemple sa propre destruction sans rien pouvoir faire pour y échapper. Un sceau, deux sceaux, trois sceaux…..

Lorsque le doigt sanglant fut coupé, la main se crispa, elle venait d’être orpheline d’un membre. Elle se surprit à un peu de compassion alors devant ce visage tuméfié, martyrisé, avant de se reprendre en lui assenant un violent coup de pied dans le visage. La tête retombante inerte, reçue un cracha comme clou de la démonstration rageuse de la belle.


As-tu faim le vieux, tout cela à du comme moi te mettre en appétit, je pense que notre boule de muscle à du préparer le repas, cela doit être chaud. Je l’attache si tu veux et j’arrive..


Il accepta et elle se retrouva bientôt seul avec l’infortuné. Petites gifles pour qu’il revienne à lui, regard froid de la belle lui susurrant ces mots à l’oreille.

Tu vas souffrir nobliaud, longtemps par ta seule faute, expie tes fautes, rien n’arrive par hasard en ce monde.

Elle approcha alors ses lèvres des siennes et l’embrassa. Une promesse un baiser de mort, avant de serrer les liens du Pair de France et de rejoindre sa famille.

[En attente de propositions de Rp motivées et crédibles sinon et bien tant pis je poursuivrai seul avec mes 3 pnj à mon rythme, mais la je vois vraiment de quoi faire un petit rp sympa avec l'église, les forces armées entre autre]
Adrienne
[ Dunkerque : Appartements privés d'un Pair de France porté disparu ]

Escortée de ses gardes, la Comtesse s’était rendue chez son fiancé dès son arrivée à Dunkerque. La porte de ses appartements privés avait volé en éclats, laissant deviner la violence de l'affrontement qui s'était ensuivi. Etonnamment, ils ne trouvèrent nulle trace de sang ni de combat. Seuls des débris de bois jonchaient le sol.

La Comtesse s'était précipitée vers le bureau du Pair. Dessus, une bougie consummée, un verre de génépi vide et un parchemin dont elle reconnut le scel du neveu Devirieux. Les yeux embués, elle la parcourut.




Citation:
De tristes nouvelles

A sa Seigneurie Argael Devirieux, Vicomte de Monêtier, Baron de Milly-la-Forêt, Baron de La Tour-Du-Pin et Seigneur de Saint-Giraud,

Mon Oncle,

J'ai bien reçu votre lettre et en ai pris connaissance. C'est le coeur plus peiné que jamais que je vous envoie ma réponse, ainsi qu'il me faut par celle-ci vous faire part également d'une autre nouvelle ô combien pénible. Il m'aura fallu le temps de la réflexion avant de prendre la plume, j'espère que vous me pardonnerez cette légère attente.

Sachez que bien qu'éloigné, mes pensées ont toujours été et sont toujours avec vous! J'eus appris en effet l'accession d'Adrienne au trône des Flandres via l'Agence Acilion Presse et me réjouissait déjà que vos projets puissent se réaliser. Je suis donc profondément touché par vos nouvelles, tant par la souffrance dont je vous imagine atteint, ainsi que de la aboutissement de cette union qui semblerait si prometteuse.

Vous aurez d'ailleurs remarqué que je n'use aucunement du passé, mais du conditionnel...Mon optimisme parfois idiot me poussant à espérer que tous deux reviendrez sur vos décisions qui vous opposent tous deux. L'amour ne peut succomber à l'emportement ou aux décisions hâtives. J'espère qu'Aristote et Christos sauront guider vos prochains échanges que j'espère réparateurs avec la Vicomtesse, je ne puis que vous encourager à tenter de sauver ce qui peut-être, je l'espère sans connaître plus de détails, sauvé.

Je tiens à ce que vous sachiez que, bien que des conflits nous ont opposés, ou malgré l'image négative dont vous avez de vous-même, nous sommes toujours autant rester fier de notre doyen familial qui a sur mener notre nos dans les plus hautes sphères royales !

J'en viens alors à la seconde partie de ma missive, comme dit avant, il me faut vous annoncer une nouvelle plus que bouleversante. J'arrête donc de circonvoler en vous annonçant le décès de nostre cousin Hardryan. Celui-ci a péri à une forte fièvre qui l'a atteint lors de son voyage vers l'Italie en compagnie de sa félonne. Je ne saurais encore à l'heure actuelle vous donnez des détails quant aux offices qui seront célébrées. Bien que de lourds conflits entre Hardryan et vous existaient, nos moment antérieurs à tout cela ont existé, notre famille pleure donc un de ces plus anciens membres.

Tout cela me rappelle combien la vie peut-être fragile, et combien nos choix peuvent parfois êtres fatals.
Alors, par pitié mon oncle, restez des nôtres encore le plus longtemps que le Très-Haut vous le permettra...

Cordialement et en vous transmettant tous mes sentiments de soutien!

Ka Devirieux, Duc de Savines

faict à Briançon le 6 juin 1459


La voix du chef de garnison la fit sortir de sa torpeur :

Votre Grandeur ? Venez voir par ici.

Elle reposa le parchemin. Ses lèvres tremblaient. Séchant d’un revers rageur les larmes coulant sur ses joues, elle rejoignit Lancelot dans le séjour. Il désigna une coquille de Saint Jacques laissée en évidence sur la table en guise de signature. Elle blêmit et serra les poings de rage.

Les coquillards … Ah les fourbes ! Comment osent-ils me défier de la sorte. Ils me le payeront ces vermines, je n'aurais de répit que lorsque je les verrais se balancer au bout d'une corde, brulés vifs et écartelés pour finir bouffés par les porcs !

Son regard se durcit en imaginant son montagnard aux mains de cette dangereuse organisation menaçant la quiétude des Flandres. L’idée de le perdre ou de déjà l’avoir perdu lui était insupportable, elle ne pouvait s’y résoudre. Alors que bien plus tard toutes les pièces avaient été fouillées sans succès, elle s’assit, vaincue par la fatigue et les remords, rongée par l’inquiétude grandissant au fil des heures.

Un grincement de porte la fit tressaillir, Berthe était de retour et lui conta ses pérégrinations. Le compte rendu de sa servante lui fit l'effet d'un coup de massue. Comment avait-elle pu douter de lui ? Insensible au point de ne pas avoir tenté de comprendre les obscures raisons qui lui avait fait quitté le Conseil. Aveugle au point de ne pas voir qu'il tentait simplement peut-être de la protéger. Argael ...

Une à une, les pièces du puzzle s'assemblaient ...

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--_lancelot


Le Chef de garnison tenait entre ses doigts le nom des coupables. Une large coquille dont la forme rappelait celle de la main, que les pèlerins de Compostelle ramassaient sur la grève et avaient coutume de coudre à leur chapeau en signe de leur pérégrination. Emblème de charité devenu symbole de ralliement de brigands sans foi ni loi.

Il n'était pas sans savoir que l'organisation tentait de s'implanter en Flandres, le Comté idéal pour faire fructifier leurs malversations sans attirer l'attention. Ou vivaient-ils ? Combien étaient-ils ? Il l'ignorait. La seule certitude était qu'ils étaient dangereux. Ils avaient prouvé leur cruauté et leur résolution à déstabiliser le Flandres. A ce jour, quatre disparitions avérées, le crâne d'un enfant retrouvé sur les marches de l'église et les morceaux d'un Pair de France dont on espérait qu'il soit encore en vie. Des gens auraient aperçu un monstre rôder dans les bois sur les rives de l'Escaut.

Il devait se montrer calme et rassembler ses idées. Alerter la population n'aurait pour résultat que de créer la panique et les coquillards n'hésiteraient pas à massacrer Sa Seigneurie pour l'anéantir définitivement. Ils connaissaient son talon d'Achille, la faiblesse fatale qui la conduira à sa perte, ils avaient l'ascendant. Il réfléchissait tout haut :


Il nous faut leur tendre un piège ... Demain au lever du soleil, Berthe se rendra au marché de Dunkerque et usera de ses relations pour recueillir des anecdotes sur l'endroit où l'étrange créature a été aperçue dans la forêt.

S'adressant au gardes d'un ton ne prêtant à aucune contestation, il exposa son plan :

Vous trois, vous enfilerez des guenilles, mais des vêtements assez larges que pour y dissimuler vos épées. Restez discrets tout en veillant à la sécurité de Berthe.

Ensuite vous accompagnerez la rebouteuse dans la forêt. Munissez-vous de paniers et feignez de l'aider à cueillir ses plantes médicinales. Chemin faisant, vous tenterez de dénicher le refuge de ces monstres et d'estimer leur nombre. Surtout ne tentez rien, ils sont dangereux. S'ils se sentent cernés, ils n'hésiteront pas à saigner le Pair de France. Nous reviendrons de nuit pour leur tendre une embuscade et les surprendre durant leur sommeil.


Se tournant vers la Comtesse qui faisait les cent pas dans la pièce.

Votre Grandeur, il n'y a rien d'autre à faire qu'attendre que le jour se lève. Tentez de dormir un peu et prions pour son salut.
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