Argael
[Ma poussière adorée
]
Le fier, alternait conscience et absence. Ne possédant plus la notion du temps, la douleur refluait en son être. Un état dinconscience, une évasion où lesprit finissait de commander au corps. Si lesprit lâchait, alors lenveloppe charnelle ny survivrait pas. En cet instant, il avait limpression de vivre un rêve éveillé vers son étoile, la rejoindre loin de cette vie tristement terrestre, Adrienne de Hoegaarden mon aimée
Je vole vers toi
Les nuages sont bas
Lueurs envoûtantes
Débâcle excitante
Mon corps, ma carcasse inhibés
Mon coeur, je ne veux pas retomber
Ma chair se dégrade
Mon âme s'évade
Je n'ai plus d'attache
Je grimpe sans relâche
Tue moi, ma poussière adorée
Mon coeur, je ne veux pas retomber .
Réveil brutal, le visage plein deau que contenait un sceau il y a peu. La montagne de muscles est là devant lui, à le regarder la moue boudeuse. Le montagnard devait rêver, ce monstre parlait avec une souris, et cette dernière semblait lui répondre. Lesprit perdait pied, Argael Devirieux le sentait maintenant, que la fatigue, le sang perdu, labsence deau contribuait à sa propre faiblesse et à sa perte. Sa tête se balançait de gauche à droite et de bas en haut, maintenu de part et dautre par deux énormes mains samusant à ces mouvements. Un pantin, il nétait quun pantin
Quelle heure pouvait il être, toujours attaché, il constata que le monstre de la nature nétait plus la. Plus un bruit dans le refuge, cela devait être la nuit. Les paupières collantes du sang séché il ne gardait les yeux tuméfiés quavec peine. Le nez cassé, lui faisait faire des sifflements étranges, la cloison de son appendice nétant plus alignée.
Lobscurité comme compagne, il se surprit alors à repenser de manière totalement incohérente avec la situation présente, à ses mémoires commencées à être rédigées au conseil comtal, quil navait pas achevé. Même en cet objectif il avait échoué .
Toujours pas de bruit, avait il sombré dans le sommeil ? il ne saurait le dire. Les liens le faisaient souffrir, les Coquillards les avaient serrés plus que nécessaires au vu de son état. De nouveau, il laissa son esprit vagabonder, il était là avec son aimée, lors dune balade passée à cheval, loin, loin dun refuge de coquillards, un temps béni, heureux mais révolu
_________________
Le fier, alternait conscience et absence. Ne possédant plus la notion du temps, la douleur refluait en son être. Un état dinconscience, une évasion où lesprit finissait de commander au corps. Si lesprit lâchait, alors lenveloppe charnelle ny survivrait pas. En cet instant, il avait limpression de vivre un rêve éveillé vers son étoile, la rejoindre loin de cette vie tristement terrestre, Adrienne de Hoegaarden mon aimée
Je vole vers toi
Les nuages sont bas
Lueurs envoûtantes
Débâcle excitante
Mon corps, ma carcasse inhibés
Mon coeur, je ne veux pas retomber
Ma chair se dégrade
Mon âme s'évade
Je n'ai plus d'attache
Je grimpe sans relâche
Tue moi, ma poussière adorée
Mon coeur, je ne veux pas retomber .
Réveil brutal, le visage plein deau que contenait un sceau il y a peu. La montagne de muscles est là devant lui, à le regarder la moue boudeuse. Le montagnard devait rêver, ce monstre parlait avec une souris, et cette dernière semblait lui répondre. Lesprit perdait pied, Argael Devirieux le sentait maintenant, que la fatigue, le sang perdu, labsence deau contribuait à sa propre faiblesse et à sa perte. Sa tête se balançait de gauche à droite et de bas en haut, maintenu de part et dautre par deux énormes mains samusant à ces mouvements. Un pantin, il nétait quun pantin
Quelle heure pouvait il être, toujours attaché, il constata que le monstre de la nature nétait plus la. Plus un bruit dans le refuge, cela devait être la nuit. Les paupières collantes du sang séché il ne gardait les yeux tuméfiés quavec peine. Le nez cassé, lui faisait faire des sifflements étranges, la cloison de son appendice nétant plus alignée.
Lobscurité comme compagne, il se surprit alors à repenser de manière totalement incohérente avec la situation présente, à ses mémoires commencées à être rédigées au conseil comtal, quil navait pas achevé. Même en cet objectif il avait échoué .
Toujours pas de bruit, avait il sombré dans le sommeil ? il ne saurait le dire. Les liens le faisaient souffrir, les Coquillards les avaient serrés plus que nécessaires au vu de son état. De nouveau, il laissa son esprit vagabonder, il était là avec son aimée, lors dune balade passée à cheval, loin, loin dun refuge de coquillards, un temps béni, heureux mais révolu
_________________