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[RP]Quartier des Ambuleurs Marchants

Max_premier
Bradwen... tu es brave, merci... je t'apprécie vraiment, au fil des jours, tu deviens un ami fidèle sur qui je peux compter et toujours prêt à aider ton prochain, ça ne m'étonne pas que tu ais choisi de devenir diacre et je suis sûr, même si tu n'as pas le charme de notre dame Irella que tu seras un très bon diacre.

Repoussant la porte derrière lui, il s'avançait lentement dans le chemin, entraînant avec lui Bradwen.

Clément va bien, je te remercie. Aziliz et Syrius l'ont ramené quand je n'étais pas là et la nourrice a été très à la hauteur, elle garde notre enfant trouvé et blessé le petit Séchant et mon petit bout d'homme qui grâce à elle, ne manque pas d'attention féminine digne de ce nom car moi... tu imagines bien que je ne suis pas souvent là. Je n'ai pas perdu espoir, je continue à chercher Myriam. Il ne dit pas tout, car le pacte avait été clair et il ne voulait rien compromettre et la mettre en danger plus qu'elle ne l'était.

D'ailleurs j'allais y retourner tu vois ? Tous les soirs depuis le jour de notre... enfin depuis l'église, je sors et je la cherche. Je connais bien ta maison Bradwen, si j'ai besoin de toi, je viendrai te trouver. Il posa sa main sur l'épaule de son ami, regrettant seulement le fait qu'il ne put dire toute la vérité. C'était pour l'instant, la seule chose à faire et il respira un grand coup n'arrivant pas à soulager son coeur. Tant qu'à toi, si tu as besoin de remèdes, je suis là pour toi aussi, faudra juste que tu me trouves. Un petit sourire forcé devait finir de le rassurer pour l'instant, il l'espérait. Au bout de son chemin de terre, il salua Bradwen. A bientôt .... et il repartit dans la nuit qui était tombée.
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Bradwen
Les paroles de Max parurent surréaliste à Bradwen, comme en décalage avec la réalité qu'il connaissait. Le paysan s'était attendu à retrouver un herboriste au plus bas, fatigué, terrassé par les derniers évènements.

Si Max semblait poli et sincère, il ne semblait pas avoir compté sur la visite d'amis pour venir le soutenir. Pour Bradwen, cela dénotait que Max devait posséder un force d'asme forte, plus forte qu'il ne l'aurait imaginé.

Et quand Max lui annonça qu'il repartait à la recherche de Myriam, jamais il ne lui a proposé de l'accompagner, de l'aider dans ses recherches. Plus étonnant encore : Max semblait s'en occuper seul. Personne d'autres ne semblait l'accompagner. Cette entrevue perturba fortement le paysan.

Euh... Eh bien... Très bien Max ! J'te souhaite bonne chance ! Et ne t'en fais pas pour moi ! Un remède ça peut attendre en c'moment !

Mais déjà Max signifiait son congé.

Oui... A bientost Max ! Et euh... euh... Bonne chance pour tes r'cherches de c'te soir ! Puisse Dieu te mettre sur la piste de Myriam...

Max était déjà loin quand Bradwen finit sa phrase... Le paysan retourna au 3, chemin de Melleray, perplexe.
La.guerre
Un... Deux ... Trois. Une caravanne sort des bois.
Quatre... Cinq... Six... A Montmirail on en compte.... 7 ...


ça rime pas... Fichtre ! J'ai toujours été nul dans l'chansonnette.

Seule la Jument verte du Patron n'était pas de la partie. Cela faisait des mois que les Ambuleurs n'avaient mis pied à Montmirail. Qu'étaient devenu le Maine ?
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Basine


36 rue des Ambuleurs marchants

Cela faisait maintenant un bon moment que Basine s'était vu offrir le poste de nourrice. Il faut dire que Monsieur était totalement débordé le pauvre et Clément bien petit encore pour se passer d'une attention quotidienne.

Quant au petit Séchant de jour en jour, il progressait, il s'était bien remis grâce aux remèdes à base de plantes de Monsieur et gardait encore des petits morceaux de bois autour de son bras c'était pour "consolider" qu'il avait dit Monsieur. Elle lui faisait confiance à cet homme là, à le voir se démener en tout sens pour sa dame, il ne pouvait avoir tord sur ce genre de soins.

Basine était accompagnée de sa fille Doda à peine plus âgée que Séchant mais élevée dans le droit chemin, elle était bien débrouillarde et très attachée à sa mère.

Elles avaient connu Monsieur à l'hôpital durant l'épidémie, il s'était donné sans compter et avait sauvé Doda, Basine lui en serait reconnaissante à jamais mais elle resterait discrète, il le lui avait demandé. Elle savait ses aller-retours sans cesse entre son travail, l'hopital et la rue du bois où s'étiolait Madame. Il voulait continuer à croire et chaque jour pour l'aider elle allumait une bougie en priant.


- Doda... viens voir ici... Je vais aller au marché, tu fais bien attention à Clément d'accord ? Il dort comme un ange. Il faut que vous restiez sage avec Séchant. Jouer ici, sans sortir, et laisser les chiens tranquilles. Je compte sur toi.

- Bien maman, nous allons rester sage.

- Et puis si Monsieur revient, il peut prendre de la soupe qui se réchauffe tranquillement sur le coin du feu.

- D'accord maman... Tu viens Séchant ? Nous allons jouer à la princesse et au prince.


Un panier sous le bras, voilà Basine profitant encore de la bonne lumière de cet après-midi.

Sechant
Séchant, qui se reméttait doucement de ses bléssures grace a monsieur, n'avait que 5 ans. Il était très timide,et avait une facheuse tendance pour la fuite. Il se croyait obliger de rester avec monsieur, Basine, Clement et Doda, qu'il fesait tout pour ne pas etre en leur compagnie. Séchant adorait rester seul. Non pas par obligation, mais il a était élevé comme cela. IL était assez débrouillard, mais très pereux, doù le gout pour la fuite.
Citation:

- D'accord maman... Tu viens Séchant ? Nous allons jouer à la princesse et au prince.


Séchant rougis, baisse la tête et obéit docilement.

Oui ... z'arrive ...
Bradwen


Non loin du 36, rue des ambuleurs marchants


Cela faisait plusieurs jours que Bradwen n'avait pas revu Max. La dernière fois que le paysan était passé voir l'herboriste, ce dernier l'avait gentiment éconduit. Sa présence n'était visiblement pas fortement désirée...

Bradwen se faisait du souci pour Max. Depuis son mariage avorté, l'homme avait besoin de soutien. Cela était tout naturel, mais Bradwen ne savait pas comment s'y prendre pour que Max accepte enfin la main qui se tendait vers lui.

De main cette fois, le paysan n'en n'avait plus qu'une de valide... la droite. Le bras gauche toujours en écharpe, Bradwen frappa à la maison de Max... Ce bras... après tout ? Et si c'était là l'excuse pour discuter avec Max !?!?!?


Max ! Oh Max !... Z'estes là l'ami ?!?!? Ca vous dit pas d'ouvrir la porte à un pauv' diac ? J'suis v'nu avec un peu d'vin d'touraine qu'Irella a laissé au presbystère Max. On s'le partage ?
Basine
Ils jouaient gentiment enfin surtout Séchant le pauvre avec son bras coincé dans son bandage, ne pouvait que subir les belles idées de Doda.

Allez mon prince, tu dois te mettre à genoux et puis tu dois me chanter une chanson... une belle hein ? une damour comme un prince.

Séchant avait été affublé d'une couronne en bois tressé, d'une grande chemise qui lui arrivait aux chevilles ceinturé d'un lien et Doda, très majestueuse avait pris un jupon de sa mère et vu la longueur, cela lui faisait une longue robe, un rideau sur les cheveux en faisait une traîne digne d'être une reine. Elle souriait de toutes ses dents à son prince quand elle entendit quelques coups à la porte.

Elle regarde Séchant, surprise et réfléchit un moment... chuchotant

Bon maman a dit qu'il fallait pas ouvrir aux étrangers alors on va ouvrir la fenêtre.. Dis... tu sais toi ce que c'est un diac ?

Elle ouvrit lentement la fenêtre... et cria pour montrer qu'elle n'avait pas peur.

Z'êtes qui vous le diac ? Maman est pas là et Monsieur Max non plus... mais attention hein... on a un chien. Elle se mit à rire en pouffant, en imaginant ce que l'homme pourrait penser à l'idée de se faire manger un morceau par un chien imaginaire.

Sechant
Sechant, entrainé par Doda, c'est vite vue retrouvé a genoux devant elle, a obéir a ces caprices, sans oser dire quoi que se sois. Soudain, il entend des coups a la porte. Il pensais que tout sois fini et qu'il pourrais partir, mais, Doda, qui obéit a sa mère, n'ouvris pas la porte. Il se demandais bien ce qu'étais un diac. Il laissa Doda parler, aiment ne rien dire. De plus, il avait honte de son problème de prononciation.
Bradwen
Bradwen fut surpris d'entendre des voix d'enfants lui répondre. Il ne savait pas que des enfants habitaient chez Max.

Ah.. euh... Fort bien ! Allez vous ben les enfants ? Avez-vous quelqu'un qui s'occupe de vous à l'intérieur. J'sais qu'Max n'est point là, mais est-ce que j'pourrions parler à un adulte ?
Basine


Devant le 36 rue des Ambuleurs

Ben voui ça va bien... j'ai mon prince qui me garde et.. mon chien...

Elle rit à nouveau puis se rappela des choses inculquées par sa mère...

Et vous messire, vous allez bien ? Elle mit sa main sur la bouche pour ne pas pouffer, c'était mal-poli elle le savait.

Maman va arriver et Monsieur Max ben il est euh.. près de la dame là, qui est presque morte... enfin qui ne se réveille plus... Elle avait surpris la conversation qu'avait-eu sa mère avec Max et avait compris en partie les choses mais pas de qui il s'agissait n'ayant jamais vu qui était la dame.

Sur cet intermède, Basine panier remplit revint du marché et vit un homme sur la pointe des pieds qui regardait par la fenêtre.

Ben vous.. vous gênez pas... Vous voulez pas que je vous ouvre la porte pour y voir mieux ? Oh... vous n'avez pas honte ?
Elle avait accéléré le pas et s'apprêtait, ayant attrapé dans son panier la première chose qu'elle trouva, à corriger ce brigand sans doute de grand chemin avec une bonne botte de poireaux tout frais.

Bradwen
Entendre parler de la dame qui est presque morte et qui ne se réveille plus inquiéta soudain le paysan.

Euh.. une da.. une dame ?... presque morte ?...Euh... dis-moi petite, il est où exactement l'sieur Max... et qui est c'te dame qu'est presque morte ?

Bradwen ne savait comment s'y prendre avec de jeunes enfants... manque d'habitude.

J'suis juste un ami d'Max.... j'vais pas vous embester plus longtemps si vot'maman va r'venir ben tost... mais j'vous serions ben r'connaissant si vous m'disiez où j'peux trouver Max....

C'est alors que Basine arriva dans le dos du paysan. Celui-ci sursauta en se faisant ainsi interpeller

Pardon ?... Oh s'cusez dame... Honte ? ... Pourquoi donc ?... Oh... j'm présente... j'm'appelions Bradwen. J'suis l'diac et l'tribun d'Montmirail... mais surtout, j'suis un ami Max... Euh, j'venions quérir d'ces nouvelles...
Basine
Ah ben... excusez moi alors messire Bradwen, il est vrai que je connais peu de monde ici et de vous voir là, la tête dans la fenêtre, sachant mes enfants seuls dans la maison.

Les enfants, vous allez bien ?
Elle avait poussé la clé dans la porte et ouvert celle-ci en grand.

Entrez si vous le voulez, j'ai un peu de soupe au chaud pour Monsieur Max justement, j'espérai qu'il soit rentré d'ailleurs. Il m'inquiète, il ne dort presque pas, se tue à la tâche et mange si peu. Le peu de temps qu'il a de libre, il court s'occuper de madame enfin c'est ce qu'il m'a dit car moi je ne la connais pas. C'est ma cousine qui m'a fait engager pour garder le petit Clément pendant le mariage et le jeune Séchant, l'enfant abandonné et martyrisé vous savez ?

Elle avait posé son panier emplit de victuailles toute fraiches du marché et attendait que le diacre se décide à entrer.


Un ami vous dîtes que vous êtes de Monsieur Max, ben là, je pense bien qu'il a bien besoin d'un ami, même si il a sa fierté et qu'il ne l'avouera pas. Enfin, je ne le connais pas bien mais vous savez.. feu mon époux était ainsi alors, je sais les reconnaître les gens qui se laissent mourir pour les autres.
Ses yeux s'emplirent de larmes à l'évocation de la mort de son époux, qu'elle essuya avec un mouchoir de coton blanc sortit de sa manche. Elle posa alors son regard sur sa fille qui venait d'arriver affublée du grand jupon et du rideau sur la tête.

Ben alors, ma fille, tu t'es déguisée en princesse... Dis bonjour à messire Bradwen diacre et tribun de Montmirail.

La petite fit une révérence un peu vacillante et fit signe à Séchant de saluer lui aussi.

Bonjour messire diac. Nous allons bien maman, oui je suis la princesse et Séchant est mon prince tu vois ?
Puis ils repartirent en riant au moment ou l'on entendit les pleurs du petit Clément.

Ah voilà, il a faim le petit... mais entrez, je vais vous le montrer, vous verrez, il ressemble tellement à son père.


Bradwen
Bradwen allait de surprise en surprise depuis qu'il avait cogné ce jour-là à la porte de Max. Des personnes, il y en avait chez l'herboriste.... mais point d'herboriste ! Le paysan suivit Basine à l'intérieur de la maison.

Le paysan sourit en voyant doda lui faire la révérence, et se décida, à son tour à lui rendre la pareille.


Que Dieu protège le prince et la princesse de cette maison !

De la main droite, l'unique main valide, la paysan bénit les deux enfants "princiers".

Pendant que Basine allait chercher Clément, Bradwen enchaina :


Dites-moi dame, vous m'avez tantost parlé d'Max... et d'une dame ?!?!?!? Parliez-vous de dame Myriam... la fiancée de Max ? La dame qu'il va épouser ?... et vous dites que... que.. que Max l'aurait r'trouvé ?
Sechant
Séchant, entrainait par Doda, la suiva vers le sieur diac, et s'inclina. Il détailla dicrétement l'homme, puis, repartit. Il se rapprocha de Doda et lui demande :

Princheche Doda ... ch'est quoi un Diac ?
Basine


36 rue des Ambuleurs le 24 au soir.

Le diacre bénit les deux enfants qui continuaient à jouer quand Séchant posa une question à Doda...

Un diac ? euh... ça doit être un chevalier en fait elle avait de l'imagination mais regarda le prêtre de côté, pour réfléchir...

En fait, y'a des chevaliers Séchant tu vois ? des chevaliers du zodiaque. Ils sont là haut dans le ciel et ils veillent tous sur les enfants. Mais lui là, il est sur terre encore, il doit être un... elle fronce les sourcils sous l'intense réflexion un apprenti comme Monsieur Max. Donc c'est pas encore un vrai chevalier mais on va faire comme si d'accord ? Allez cours Séchant, cours chercher un trésor pour ta princesse.

Basine était revenue Clément dans les bras et se mordait les lèvres d'avoir trop parlé sûrement. Puis discrètement chuchotant car elle ne voulait pas que les enfants l'entendent. Oui messire Bradwen, c'est Madame Myriam dont je parle mais je vous en prie, il m'a fait promettre de ne rien dire à personne c'est que la pauvre... Elle s'arrêta un instant puis regardant le diacre, après tout vous être prêtre et apte à entendre toute confession, ben la pauvre a été enlevée, battue et peut-être violentée et Monsieur Max ne veut pas ternir sa réputation, il veut la soigner pour qu'on ne lui pose pas trop de question, qu'elle oublie vite le maudit qui lui a fait cela. Vous garderez ça pour vous hein ? Enfin, là je m'inquiète, cela fait plus de 2 jours que nous ne l'avons pas vu. Ils sont rue du Bois.... chez elle.

Elle montre Clément... N'est-il pas mignon n'est-ce pas ? jetant un regard de côté sur les enfants qui jouent.

{Adaptation du temps RP pour plus de logique.}
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