Max_premier
36 rue des Ambuleurs Marchants : dans le fournil
Les nuits sont courtes et les journées longues à trainer sa peine sur les remparts tout d'abord espérant trouver peut-être à l'horizon réponse à toutes ses inquiétudes puis retour discret au fournil, où il s'est aménagé un endroit pas très confortable une paillasse dans un coin faîtes de paille tassée et d'une grosse toile de lin tendue.
Près de cette litière au plus près d'un simple trou dans le mur qui apporte de la lumière, une pile de livres. Des livres empruntés à l'université car les cours de médecine commencés sont rares et que son humeur de toute manière n'est pas à aller se confronter à d'autres pour l'instant.
Quand le four du fournil n'active pas ses flammes pour cuire le pain pétrit du matin, c'est donc là qu'il se réfugie, se plonge dans l'étude de l'anatomie humaine se demandant comment il allait retenir tout cela et laissant souvent, trop souvent sûrement son esprit vagabonder en souvenirs de cours bien plus pratiques près de son maître Lillaka. Mais il avait décidé d'aider son prochain et se noyer dans les études quand il n'avait pas de pain à cuire était un moyen comme un autre d'oublier. Il en oubliait même souvent le temps qui passe et finissait à s'endormir là épuisé.
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