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[RP]Quartier des Ambuleurs Marchants

Max_premier


36 rue des Ambuleurs Marchants : dans le fournil

Les nuits sont courtes et les journées longues à trainer sa peine sur les remparts tout d'abord espérant trouver peut-être à l'horizon réponse à toutes ses inquiétudes puis retour discret au fournil, où il s'est aménagé un endroit pas très confortable une paillasse dans un coin faîtes de paille tassée et d'une grosse toile de lin tendue.

Près de cette litière au plus près d'un simple trou dans le mur qui apporte de la lumière, une pile de livres. Des livres empruntés à l'université car les cours de médecine commencés sont rares et que son humeur de toute manière n'est pas à aller se confronter à d'autres pour l'instant.

Quand le four du fournil n'active pas ses flammes pour cuire le pain pétrit du matin, c'est donc là qu'il se réfugie, se plonge dans l'étude de l'anatomie humaine se demandant comment il allait retenir tout cela et laissant souvent, trop souvent sûrement son esprit vagabonder en souvenirs de cours bien plus pratiques près de son maître Lillaka. Mais il avait décidé d'aider son prochain et se noyer dans les études quand il n'avait pas de pain à cuire était un moyen comme un autre d'oublier. Il en oubliait même souvent le temps qui passe et finissait à s'endormir là épuisé.

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Max_premier


Un autre jour, 3 aout, devant ses livres dans le fournil.

Il avait pris plumes et velins ce jour là, afin de se changer les idées. Tout commençait à se mélanger dans ses cours d'anatomie, il était temps pour lui de faire réponse à sa fillotte partie depuis bien longtemps vers Saintes avec son époux.

Kaelig lui avait envoyé sa chouette, aussitôt repartie et Bradwen avait aussi écrit un mot de son côté mais Max n'avait pas trouvé les mots pour leur répondre, ne voulant pas les alarmer. Aujourd'hui, il s'était fait une raison. Il avait commis une faute, le prix à payer était de ne pas savoir ce qu'"elle" était devenue. Il ne pourrait faire son deuil de cet amour, ce serait sa punition divine sûrement.

Après avoir écrit maintes lignes à Kaelig, lui demandant des nouvelles, s'inquiétant comme tout bon parrain, il accrocha le message à la pate de son pigeon Bidule et l'envoya par l'ouverture près de la litière. Ses yeux ne quittèrent pas l'oiseau jusqu'à l'horizon et quand il rebaissa son regard, il vit au loin une famille sur une belle charette et la conductrice aux cheveux de feu lui fit battre immédiatement le coeur.


Ce peut-il que ce soit elle, ma prévôt préférée revenue de voyage, qui m'avait promis de passer un jour par Montmirail ?

Il mit de coté le velin prévu pour la réponse à son ami Bradwen et sortit précipitamment pour vérifier ses doutes.



Le 04 aout : l'après-midi était déjà bien avancé

La veille il avait rejoint celle qu'il avait reconnu au loin et l'avait invitée en taverne. Ils avaient pris plaisir aux retrouvailles, Max avait senti certaines émotions revenir plus vite qu'il ne l'aurait crû, ils avaient échangé bien plus que de coutume, le bureau de la maréchaussée n'étant pas propice aux confidences. Là tous les deux, ils s'étaient livrés naturellement, il avait appris certaines choses qui allaient le perdre encore plus. Lui qui pensait que l'éloignement aurait eu raison de ses doutes, ils n'en étaient que plus épaissis ce jour là. Ils se promirent de se revoir un peu plus tard, après l'installation de sa famille en taverne.

Max avait repris sa journée, ne pensant qu'à revenir mais la taverne n'était plus libre, la discussion plus possible tranquillement. La vie du village avait repris ses droits et il put faire connaissance de deux jeunes montmiraillais bien sympathiques. Max dû laisser repartir sa jolie rousse mais maintenant il avait une certitude et il devait faire tout pour trouver une solution.

L'écriture d'une brève à son ami Bradwen le conforta dans sa décision et la nuit fut enfin calme depuis de longues semaines.

Au petit matin du 4 aout, il reprit sa journée plus gaiement, l'étude de ses livres et reçut un message de la sympathique Tallulah un peu plus tard, lui proposant une cueillette de fruits. Il se dit que la compagnie de cette gentille future maman serait bien agréable et il y joindrait l'utile en lui portant le panier. Il se lava rapidement, pris le plus grand panier d'osier disponible et se dirigea vers la taverne de la veille avant de se rendre aux jardins municipaux près des remparts.

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Max_premier


Deux semaines étaient passées au Quartier des Ambuleurs

Le soleil était réapparu dans l'horizon et il avait encore peine à le dire dans son cœur aussi. Il ne voulait pourtant rien avancer, de peur que cette fois-ci encore il ne gâche tout.

Quelques angoisses subsistaient malgré tout, pas de nouvelle mais il se répétait l'adage : pas de nouvelle, bonne nouvelle et cela lui permettait de s'endormir enfin paisiblement même mieux, sereinement et les rêves venaient à nouveau prendre le pas sur les nuits d'angoisse et de cauchemars ce qui était sûrement bon signe.

Toutefois, ces derniers jours, l'effervescence était revenue au 36 chez Max. Son voyage se préparait maintenant. Ses scrupules vis à vis des dames enceintes autour de lui qui auraient pu avoir besoin de lui, s'étaient envolé. Elles avaient dû trouver sage-femme pour les aider. Quant à son fils Clément, il avait pris la décision de le laisser à la nourrice Basine qui avait prévu un petit voyage elle même dans sa famille. L'enfant habitué à elle et à Dora la jeune enfant ne verrait pas vraiment la différence d'un père si souvent absent dernièrement.


Basine, je compte sur vous pour prendre soin de Clément comme de votre propre fille. Je ne serai pas parti longtemps et quand vous serez bien arrivés en votre famille, si vous souhaitez prendre votre temps, faîtes le moi savoir. A la limite, je viendrai vous rechercher, pour votre sécurité.

Je sais que votre cousine Alphy se joint à vous et tant mieux, elle est une très bonne amie mais si frivole que je préfère savoir mon fils en votre entière garde. Baissant la voix. Ne lui dîtes pas, ou elle va me faire une scène. Voyagez de jour et éviter les groupes qui ont un air qui ne vous revient pas, je connais votre sensibilité à ces choses là. Je vous fais entièrement confiance.
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Basine
La nourrice était fière que Monsieur lui fasse confiance et heureuse de revoir sa famille. De plus accompagnée d'Alpaïde, le chemin lui paraitrait moins long, elle était si truculente mais effectivement frivole, s'entichant facilement d'un homme qui passait par là, puis changeant d'envie, le laissait choir.

Cela avait toujours déplu à Basine qui vivait dans le droit chemin. Veuve et mère de Doda, elle n'avait jamais pensé à refaire sa vie. D'ailleurs comment le pourrait-elle, elle ne fréquentait que les endroits où les mères de famille, les nourrices se retrouvaient mais cela lui convenait.


Ne vous inquiétez pas Monsieur. Clément est comme mon fils vous le savez... depuis le temps où je le garde maintenant. Je me suis attachée au petit bonhomme et je le protégerai.


Partez sans crainte, profitez un peu de la vie, elle ne vous a pas épargné ces derniers temps et je sais de quoi je parle. Vous êtes dans la fleur de l'âge, vous avez le droit de voir du monde. Faîtes seulement attention.. à vous.
Elle pensait à sa dernière relation qui ne l'avait pas convaincue. La jeune femme était si impétueuse, pas avec un mauvais fond, mais si possessive, qu'elle ne voyait pas Monsieur si doux avec elle. Elle n'osa en rajouter d'avantage, lui sourit et retourna à sa tâche laissant Monsieur faire ses bagages.

Max_premier
Quelques jours qu'il était revenu à Montmirail, quelques jours qu'il avait repris en main le travail de ses champs de maïs, motivant ses ouvriers par des salaires décents surtout en cette période de guerre.

Il était normal pour lui qui ne vivait que chichement maintenant, se contentant de pain pour se nourrir et de lectures médicales pour s'instruire, qu'il puisse à sa manière aider le village. "Son" village malgré qu'il n'y reconnu plus grand chose. On parlait à tous les coins de rue de clan, de meute, de haine, de vengeance de blonde. Là où il avait connu lui, l'amitié, la fraternité, l'unité d'un village, il ne voyait plus qu'hypocrisie et méchanceté gratuite.

Pourtant aux semaines citadines il avait parlé de "son" village et de ses souvenirs, espérant qu'un jour tout cela se calme mais personne d'autre n'avait voulu s'exprimer par peur ? mais de quoi ? Il aurait eu envie de voir, d'entendre de nouveaux villageois s'exprimer voir si l'espoir pouvait encore exister mais rien.

Il n'avait pourtant pas envie de partir même si ses pas le conduisaient maintenant vers d'autres endroits, ce n'était pas pour quitter Montmirail mais pour retrouver ce qui faisait battre son cœur à nouveau. Sa maison était ici, ses champs, ses rares amis et tant qu'il le pourrait il resterait. A ce moment là, il pensa à Basine qui se trouvait dans sa famille, coincée de l'autre côté des frontières du Maine mais en sécurité avec son fils Clément.

Cela faisait 1 an déjà que sa belle Myriam, la mère de Clément les avait quitté et il savait que sans la nourrice il ne serait rien pour l'éducation du petit mais il était père et fier de l'être et si la guerre l'empêchait de le retrouver, il demanderait l'autorisation d'aller les rechercher lui même. Sur ces idées, il prit plume et parchemin et s'installa au soleil de ce début d'automne, pour écrire tranquillement.

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Madelyn
Lorsque Madelyn était arrivée et décida de s'installer sur Montmirail, elle avait visiter discrètement chaque coin et recoin de la ville, d'où elle avait découvert qu'il y avait dans le Quartier des Ambuleurs Marchants, le sieur Max_premier y vivant et étant herboriste apparemment. Mais lorsqu'elle eut le souhait de s'y rendre, elle avait constaté qu'il n'était plus en ville. Puis se fut elle qui quitta Montmirail, avant de oui, y revenir. Mais à présent elle le savait de retour et était vraiment désireuse de le rencontrer.

Toc! Toc! Toc!
Max_premier
La plume en suspend, l'esprit perdu ailleurs, le regard plongé dehors par la fenêtre de sa cuisine où il était attablé. Max tourna la tête d'un coup, comme si quelqu'un lui avait tapé sur l'épaule, réfléchit un moment puis se leva prestement, comprenant que c'était à sa porte que l'on avait toqué.

Il ouvrit en grand, s'attendant à attraper un garnement venant lui faire une blague quand il vit la jeune femme rencontrée quelques temps plus tôt, devant la permanence de RITM.

Euh bonjour, demoiselle, je suis Max... enfin, vous le savez sûrement. Toujours mal à l'aise au premier abord, Max fini par faire un grand sourire pour se reprendre aussitôt.

Vous êtes la jeune femme qui s'intéressait je crois à la politique, euh Madeleine ? Excusez moi si j'écorche votre nom, j'avoue ne plus m'en souvenir. Mais tout va bien, vous n'êtes pas blessée au moins ? Pas d'urgence ? hein ?

Il se tenait là, gauche, dans l’entrebâillement de la porte.

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Madelyn
Sa réaction première fut celle qu'elle eut imaginé. Un étonnement total, que de la voir sur son pas de porte, lorsqu'il ouvrit. Il la fit sourire à avoir l'air un peu mal à droit, surpris de cette visite. Et il est vrai qu'elle avait été si ravie de le savoir à Montmirail, qu'elle avait manqué à toute politesse, mais son sourire la rassura.

Le bonjour Sieur Max. Et oui c'est bien moi et me nomme Madelyn, mais aucun soucis sur l'erreur, je comprends fort bien.


Là elle le vit à nouveau devenir un peu mal à droit et sourit avec amabilité et douceur.

Et tout va très bien merci. Mais j'ai appris très vite à mon arrivée que vous étiez herboriste, enfin si je ne me trompe...
Sourit... et du coup voulais venir vous rencontrer. Et recevez mes excuses pour ce manque de politesse. J'aurais dut vous écrire avant un passage à l'improviste.

Elle s'interrompit un petit instant puis reprit.


J'aurais simplement aimé savoir, si il était possible en cas de soucis quelconque, de passer vous demander aide. Et si oui, déjà vous solliciter. Juste pour quelques herbes, pour de simples tisanes convenant le mieux pour la fin de journée.
Max_premier
Oh désolé, Madelyn, oui je me souviens… Elle lui sourit puis le rassure.

Oh oui bien sûr, je suis apprenti herboriste seulement mais si je peux vous aider… Quant à m’écrire mais non, ne vous inquiétez pas, il n’y a pas tant de gens qui viennent me rendre visite vous savez. Depuis que je suis… enfin surtout depuis que la nourrice de mon fils est partie en voyage surtout… Je dois être moins intéressant qu’elle.

Il se mit à rire et la laissa finir de lui parler. Des herbes pour la soirée oui bien sûr. Vous avez des difficultés à dormir ? Oh mais je manque à tous mes devoirs, vous voulez entrer ? Boire quelque chose ?

Il s’écarta et laissa le passage à la demoiselle. Des tisanes ? hum.. oui alors je pourrai vous donner…

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Madelyn
Son sourire ne la quittant pas, elle l'écouta. Souriant plus largement lorsqu'il parla de la nourrice et se mit à rire. Toutefois elle avait constaté une interruption dans sa phrase, lorsqu'il parla des visites devenues bien rares, ce qu'elle comprenait comme étant suite à un fait passé le concernant. Et par respect, elle ne demanda rien, répondant simplement à son invitation à entrer dans un doux sourire.

Merci à vous pour cet accueil et oui, si je ne prends pas trop de votre temps, j'accepte votre invitation avec plaisir. Cela nous permettant faire connaissance.


Souriant plus, elle répondit ensuite sur ses questionnements concernant le fait de tisane.


Oui... Je vous dis herbe ne sachant les termes exact à utiliser et non parce que me prenant pour une vache...
Riant elle continua... Mais plus sérieusement, oui j'ai par moment des difficultés à trouver le sommeil, tout comme régulièrement des maux de têtes.
Max_premier
Lui indiquant une chaise où elle pourra s’assoire, Max continue tranquillement après avoir repoussé les quelques lettres dernièrement reçues et les essais de réponse entamés.

Des difficultés de sommeil ? hum et des maux de têtes, en tout cas, vous m’avez l’air de le prendre bien, vous êtes radieuse mais peut-être que vous avez déjà trouvé un remède à quelques maux ? Il s’approche et chuchote, cela commence par A et fini par R et il y a un MOU aussi.

Il se recule et se met à rire, tout en allant mettre de l’eau à chauffer. Au moins cette gentille visite lui permettra de changer ses idées et mettra un peu de vie dans sa chaumière si vide. Il se dirige ensuite vers son cellier.

Je reviens, je vais voir ce que je peux vous trouver comme « herbe » et oui, on dit herbe puisque ce sont des plantes mais herbes médicinales tout même…

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Madelyn
Prenant place où Max le lui suggéra, Madelyn le vit pousser divers courriers, se disant qu'elle arrivait peut-être mal malgré tout. Mais supposant que si il l'avait invitée à entrer, c'est que cela allait également.
Humpf!! Elle préviendrait à l'avance une autre fois, songea t-elle.
Puis commençant à l'écouter avec intérêt, elle sourit un rien mal à l'aise, lorsqu'il la complimenta. Tout comme elle fut surprise, lorsqu'il approcha pour chuchoter. Mais la blonde rit amusée assez rapidement ensuite.


Merci de votre compliment. Et en effet, je dirais que l'amour peut guérir pas mal de maux.


Le regardant s'activer, Madelyn attendit son retour pour s'exprimer à nouveau.


Vous savez Sieur Max. Avoir l'air de bien prendre ses maux de têtes récurrent, vient je pense du fait qu'il soit cyclique, tout comme devenu habitudes.


Toujours les traits doux et le sourire aux lèvres, Madelyn reprit juste un instant.


Et ils créent hélas l'isolement, quand ils sont présent, d'où je pense que oui, on ne peut me voir que souriante et jamais accablée.
Max_premier
La porte du cellier repoussée d’un coup de pied derrière lui, il arriva près de la table de bois avec ses trouvailles et écouta la jeune femme lui en dire un peu plus.

Vous avez raison, l’amour est la plus belle chose que la nature nous ait donnée et il peut effacer tant de choses… Un moment dans ses pensées, il triait les plantes pour ne prendre que les plus belles.

Donc vos maux de tête sont nombreux et depuis longtemps cycliques mais euh… avez-vous de la fièvre, des maux de ventre, d’estomac ou autre en même temps ? Et si vous le permettez, concernant vos problèmes de femme, sans entrer dans les détails, vous sentez vous faible, vidée chaque mois ?


Parler des problèmes féminins avaient toujours été dur pour lui et en ces moments là, il repensait à son maitre herboriste Lillaka lui disant, "ce n’est pas une femme mais quelqu’un qui a besoin de toi…"

En attendant, il avait mis à infuser quelques plantes avec de l’eau bouillante ; du pissenlit encore frais à visée dépurative, de la bourrache de son jardin diurétique, des fleurs de camomille séchée pour ses vertus relaxantes et très bonnes contre les maux de tête et cela commençait à embaumer toute la maison. C'était rassurant pour lui qu’il lui reste au moins ces quelques connaissances. Il travaillait maintenant seul à apprendre dans les livres empruntés à l’université et c’était bien moins instructif pensait-il.

Je pense que si vous trouvez le bon remède, il faudra y adjoindre aussi une vie calme et prendre du temps pour vous. Vous isoler un moment dans le noir au calme quand vous n’allez pas bien avec une bonne infusion et peut-être autre, nous verrons mais ensuite, profiter de la vie et rompre cet isolement en maintenant une vie bien réglée. Je crois savoir que des rythmes bien strictes sont rassurant pour le corps et donc celui-ci a tendance à se détendre. Heureux de pouvoir aider à nouveau, il se lançait dans de grands monologues.

Euh j’espère que je ne vous gêne pas avec mes remarques et mes questions.
Il a ajouté du miel dans chaque tasse et en tend une bien chaude à Madelyn… Attention c’est chaud.

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Madelyn
Elle aimait à apprendre, écouter, observer. Curieuse de nature sur le savoir. Gourmande de culture. L'observant, elle sourit lorsqu'il poussa la porte du cellier d'un coup de pied, le regardant poser le tout sur la table. L'écoutant avec grande attention, elle ne fut pas gênée du tout par ses questions. Se sentant tout simplement comme une patiente chez un médicastre.
Madelyn ne s'était pas attendue à tant en venant ici, mais elle ne regrettait nullement l'avoir fait. La tournure de cette rencontre n'était que pure plaisir. On pouvait remarquer les connaissances que Max avait et il lui sembla même qu'il était comme emporté par sa passion d'herboriste.
Souriante et rassurante face au côté délicat du sujet, elle lui répondit quand aux premières questions.


En effet Sieur Max, je pense que vous mettez vraiment le doigt sur le problème. Vu que oui tout ces maux de tête surviennent plus précisément en cette période du mois que toutes femmes vit. Me sentant en effet comme affaiblie. Par contre fièvre et maux de ventre non, je n'en ai nullement. C'est plus au niveau du bas du dos si je ressent une douleur.


Alors qu'elle lui répondait, la pièce commençait à être embaumée d'un doux parfum émanant de l'infusion qu'il préparait. Elle se sentait vraiment bien dans ce contexte et cette discussion.
L'écoutant à nouveau, elle souriait tant tout était criant de vérité, elle n'en doutait nullement à présent.

Afin de trouvez le bon remède, je m'en suis remise à vous. Et sachez Sieur Max, que je ne le regrette nullement. Votre savoir et se partage de vos avis,vos connaissances, vont m'être de grande utilité, j'en suis persuadée. Car ces maux de tête peuvent aussi apparaitre en période de nervosité, de fatigue, surmenage.

Marquant une pause pour reprendre une respiration discrète, elle poursuivit ensuite.

D'où sincèrement non, vous ne me gênez nullement et je vous remercie grandement pour cette aide que vous m'apporter.


Souriante elle saisit la tasse tendue, en faisant attention à ne pas se brûler, la posant assez rapidement devant elle et humant ce parfum s'en dégageant.


Hmm.. Si elle est aussi savoureuse que cet arôme en émanant. Cette infusion va être pure délice. Grand merci. Et le miel ajouter va être un vrai bonheur, en étant friande.
Max_premier
Je suis heureux de la confiance que vous me témoignez… et j’avoue cela me fait du bien de penser à autre chose en ce moment… enfin je ne veux pas dire que vous êtes comme un passe-temps hein ? Je sais à quel point les femmes peuvent souffrir parfois, j’ai été …presque marié et feu mon ange, la mère de mon fils Clément avait elle aussi des manifestations étranges chaque mois… Des modifications de son humeur qui la rendait nerveuse et parfois transformant ses souffrances en agressivité que je tentais de relativiser… L’amour alors est un bon remède à cela…quant à me remercier ce serait plutôt à moi de le faire, vous ne savez pas à quel point renouer avec les plantes me fait du bien et me rappelle de si bons souvenirs, je me sens vivant.

Il lui sourit la regardant, curieuse humer sa tasse fumante… Le miel n’hésitez pas si vous l’aimez il a lui aussi des vertus bien connues avant la période des grands froids, il est bon pour les enfants, pour tous en fait… Ce ne sera pas pêché de gourmandise mais pour ses bienfaits vous pourrez dire à ceux qui voudront vous taquiner sur ce sujet… Il se mit à rire en imaginant la jeune femme en taverne, défendre bec et ongles sa tasse d’infusion au miel en contrepoids d’une quelconque autre boisson appréciée des hommes.

Alors on a dit maux de tête, nervosité, surmenage, fatigue passagère et mal de dos…
Il s’était à nouveau penché vers ses plantes, et avait saisi un livre d’herboristerie pour être sûr de lui. Il se mit à parler doucement tout seul, concentré. Bon alors je garde la camomille pour le soir, elle est idéale ensuite…de la sauge aussi, c’est bien ça, ça régule les humeurs, de la Valériane pour mieux dormir, du Romarin contre la fatigue c’est tonique. Il en prépara un mélange dans un petit tissu de lin ficelé.

Voilà de cette préparation, vous pouvez en boire tous les matins à distance des repas. Vous en mettez une bonne cuillère dans une tasse d’eau bouillante et vous laissez infuser dix minutes. Ensuite avec le miel, vous pouvez en reprendre jusqu’à trois fois par jour, si vous sentez que vous êtes dans la période difficile
. Il réfléchit un moment et reparti chercher quelque chose dans son cellier, un petit sac de farine.

Voilà, j’ai vu dans mon livre qu’avec ces plantes là… fraîches, des aspérules odorantes vous pouvez faire des cataplasmes. Il faut prendre un peu d’eau froide, y mettre un peu de farine bien mélanger et écraser quelques fleurs et tout mélanger. Vous posez ça sur le front quand vous sentez que le mal de tête devient très difficile à supporter et vous allez vous reposer, coucher dans le noir. Avec ça, vous dormirez comme un bébé et du coup pffff plus mal à la tête… Quand aux douleurs du dos, un bon bain chaud et vous pourrez y mettre des fleurs de camomille ça sent bon et ça fera une infusion naturelle de toute votre corps… Il se mit à rire. Idéal pour dormir aussi.

Avec tout ça... vous voilà prête à affronter le monde j'espère.

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