Max_premier
Près du fournil
Il fermait les yeux, humait les odeurs de terre chaude de fleurs épanouies églantiers, seringats, mêlées aux parfums de son fournil et se sentait bien, soulagé. Pas de voyage à lhorizon, sa maison à nouveau emplie de rires et de joie avec son fils si grand qui létonnait tellement et ses pensées transportées vers quelques mèches de cheveux blonds, il rêvait et entendait sa voix
Sans ouvrir les yeux, il sourit et répondit comme dans un dans un songe Je suis là, je suis là puis soudain ouvrant grand les yeux et sautant sur ses pieds se mit à balbutier
Hein ? Euh Max ? Oui cest moi... euh je suis là, oui ? Il savança, sortant de lombre bienfaitrice et se mit à sourire bêtement
Belli cest vous ? Mais venez, approchez-vous Vous êtes dans les courants dair
Des courants dair des courants dair dehors mais quest-ce que tu racontes voilà quà nouveau ses paroles dépassent ses pensées, il se mettrait bien des claques parfois mais il passerait encore plus pour un fou sil le faisait alors tâchant de reprendre une conversation plus intelligente.
Enfin je veux dire, venez ici, vous pourrez sentir tous les parfums qui embaument lair. Il la regarda dans les yeux et vit ici au grand jour ses pommettes rosées, ce quil navait pas eu loccasion de voir auparavant, cela le toucha et il lui prit la main pour lemmener doucement.
Vous voyez ? Cest ici que je travaille. Il lui désigna le fournil, lui fit faire le tour, lui parlant du four, lui faisant appuyer sur le pain encore chaud pour lentendre chanter et en brisant une miche, lui fit goûter le fruit de ses efforts en souriant
Cest bon non ? Quand cest tout chaud ? Cest comme puis il stoppa sa phrase nosant pas plus savancer sur ses pensées du moment, se contentant de lui reprendre la main en souriant et la laissant finir le bout de pain chaud.
_________________