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[RP]Quartier des Ambuleurs Marchants

Max_premier


Près du fournil

Il fermait les yeux, humait les odeurs de terre chaude de fleurs épanouies églantiers, seringats, mêlées aux parfums de son fournil et se sentait bien, soulagé. Pas de voyage à l’horizon, sa maison à nouveau emplie de rires et de joie avec son fils si grand qui l’étonnait tellement et ses pensées transportées vers quelques mèches de cheveux blonds, il rêvait et entendait sa voix…

Sans ouvrir les yeux, il sourit et répondit comme dans un dans un songe… Je suis là, je suis là… puis soudain ouvrant grand les yeux et sautant sur ses pieds se mit à balbutier…

Hein ? Euh… Max ? Oui c’est moi... euh… je suis là, oui ? Il s’avança, sortant de l’ombre bienfaitrice et se mit à sourire bêtement…

Belli… c’est vous ? Mais venez, approchez-vous… Vous êtes dans les courants d’air…

Des courants d’air… des courants d’air dehors… mais qu’est-ce que tu racontes… voilà qu’à nouveau ses paroles dépassent ses pensées, il se mettrait bien des claques parfois mais il passerait encore plus pour un fou s’il le faisait… alors tâchant de reprendre une conversation plus intelligente.

Enfin je veux dire, venez ici, vous pourrez sentir tous les parfums qui embaument l’air. Il la regarda dans les yeux et vit ici au grand jour ses pommettes rosées, ce qu’il n’avait pas eu l’occasion de voir auparavant, cela le toucha et il lui prit la main pour l’emmener doucement.

Vous voyez ? C’est ici que je travaille.
Il lui désigna le fournil, lui fit faire le tour, lui parlant du four, lui faisant appuyer sur le pain encore chaud pour l’entendre chanter et en brisant une miche, lui fit goûter le fruit de ses efforts en souriant…

C’est bon non ? Quand c’est tout chaud ? C’est comme… puis il stoppa sa phrase n’osant pas plus s’avancer sur ses pensées du moment, se contentant de lui reprendre la main en souriant et la laissant finir le bout de pain chaud.
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Bellissima
Oh oui c'était bien lui.
Cette voix!! Elle la reconnaissait pour l'avoir entendu tout prés de son oreille pendant le voyage retour du Limousin.

Elle s'approcha donc et sentit dès ses premiers mots de la surprise, de l'étonnement, un peu de gène, de maladresse mais elle sourit.

Elle était heureuse de l'avoir retrouvé, elle allait pouvoir s'excuser de l'accueil de la veille.
Surement pas celui qu'il aurait voulu..

Mais elle fit happer par l'excitation du moment : il voulait lui faire partager son quotidien, son métier.
Beau métier d'ailleurs.
Elle se mit à rêver de pains chauds au pti déjeuner, de viennoiseries tout juste sorties du four quand elle sentit une pression sur sa main et leva les yeux vers lui puis les reporta sur sa main et serra doucement en souriant.

Ils firent le tour du fournil, elle écouta, elle dégusta aussi.
Le pain croustillant chaud était divin..
Le nez en avant, les yeux fermés quelques secondes, elle finit sa bouchée.

Puis une phrase en suspens, elle le regarda.
Ses yeux dans les siens elle lança


    C'est comme? oui? C'est comme quoi ?
    En tout cas je sais pas c'est comme quoi mais c'est bon oui.


Elle sourit puis enchaina

    Je voulais m'excuser pour hier soir, je suis désolée, j'ai pas été une très bonne maîtresse de maison.


Elle baissa ses yeux desserrant un peu sa main de la sienne comme pour la retirer mais...
Max_premier
Il la dévisageait, sachant pourtant que cela ne se faisait pas mais il ne pouvait se priver du spectacle. Le nez légèrement retroussé, elle avait fermé les yeux pour mieux déguster son pain et ses lèvres se relevaient délicatement en un sourire de contentement. Quoi de plus glorifiant de voir son travail apprécié par une personne proche… proche à quel point d’ailleurs, tout restait à faire mais il est sûr que leur dernier voyage avait bien fait avancer les choses.

Elle venait de lui demander de préciser sa dernière pensée puis s’excusa pour la veille, sa main se raidit traduisant par le corps ce qu’elle n’osait dire sûrement.


Machinalement, comme pour la rassurer il prit sa main entre les deux siennes et y imprimant quelques caresses, se mit à la pétrir doucement, prenant un à un ses doigts fins, cela l’aida à se concentrer pour rebondir…

Belli, je ne veux pas que vous vous excusiez pour hier soir, vous étiez fatiguée du voyage et puis si j’étais venu plus tôt, à un horaire digne d’une visite, vous n’auriez pas eu ce petit assoupissement. Je suis bien plus en faute que vous. Il continuait à lui masser la main après l’avoir emmenée à l’ombre du fournil sur le banc de pierre.

Peut-être que ma voix vous a bercé et les plantes dans l’infusion détendues et je prendrai cela comme un compliment puisque je ne veux que votre bien et de vous voir en confiance comme vous l’étiez, abandonnée c’est un sentiment très agréable vous savez ? Vous étiez si belle endormie… Il glissa une main sur sa joue, gardant l’autre fermée sur la sienne puis se rapprocha de son oreille pour lui murmurer.

Le pain chaud c’est comme votre peau, on a envie de la croquer et on s’enivre de son parfum, dorée par le soleil comme la croûte croustillante par la chaleur de mon four.

Et puis, je tiens à ce que vous soyez réveillée pour profiter du bain que je vous ai promis, cela sera une excuse pour venir à nouveau vous voir… si vous le voulez.
Si proche d’elle, il glissa ses lèvres sur son cou pour y déposer une bise un peu plus appuyée qu’une bise d’amitié.
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Bellissima
De nouveau, comme hier soir, elle l'écoutait et restait subjuguée par sa voix.
Il se trouvait si proche d'elle.
Ils se connaissaient à peine mais elle ressentait une attirance pour lui, il ne fallait pas se le cacher.
Elle ne le repoussa pas quand il lui parla au creux de l'oreille.
La comparaison du pain chaud à sa peau la fit sourire. C'était bien imagé.
Elle ne le repoussa pas quand il glissa ses lèvres dans son cou.
Elle frissonna même.
Elle glissa sa main dans son dos pour l'avoir encore plus proche d'elle.
Elle ferma les yeux se laissant guider par ses mots puis le regarda ajoutant simplement dans un sourire
    Chez vous ou chez moi le bain?
Max_premier


Sur le banc près du fournil de Max.

Dans l’intimité crée par l’ombre du fournil, assis l’un tout contre l’autre comme sur le cheval qui les avait ramené ici et rapproché, puisque à l’aller leur chemin s’était à peine croisé tout à la tâche qui les avait entraînée, officielle ; là tout près d’elle, il ne pouvait ignorer apprécier son sourire, ses frissons, l’impression que son corps cherchait à se rapprocher de lui, sa main glissée dans son dos pour mieux le retenir et ce murmure susurré avec malice, étonnant pour le peu qu’il pouvait connaître d’elle.

Droiture, réserve et discrétion tranchaient avec cette invitation. Le voilà à nouveau pris à son propre jeu. De chat, il devenait entre les griffes des femmes, simple souris mais après tout, ce n’était pas si désagréable de les laisser mener, de les faire sortir de cette réserve, de devenir leur confesseur. Du moment qu’il ne devait pas se contenter de rester de marbre comme l’original, oreille d’Aristote dans le confessionnal de St Nicolaïde.

Il resta là donc un moment, faisant durer le plaisir de ce rapprochement, de cette question mutine, sans vouloir la mettre mal à l’aise bien au contraire, il aimait déclencher les confidences et répondit doucement.

Chez moi, il y a du monde maintenant, vous ne pourriez pas vous détendre. Si votre « frère » ne fait pas d’apparition surprise, je pense que votre cheminée peut chauffer rapidement l’eau pour nous.

En utilisant le nous volontairement à la place du vous, il exprimait ses envies du moment. Rien ne devait prêter à confusion, si elle souhaitait un bain de bien être dans l’intimité, il attendait qu’elle lui fasse comprendre, il saurait alors qu’il devrait être patient. En attendant, il lui tendit la main pour qu’elle l’entraîne en souriant, la blonde ferait ce qu’elle voudrait de lui.
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Bellissima
Elle ferma les yeux à nouveau quand il murmura.
Elle les rouvrit très vite en souriant.


    Il ne sera jamais très loin mais il sait se faire discret quand le besoin se fait ressentir.


Elle n'en dit pas plus et se leva, sa main dans la sienne.

    Allons y alors.
    En route pour ma petite maison.
    Le feu crépitait encore quand j'en suis partie et je suis sur que "mon frère" aura veillé à ce qu'il ne s'éteigne pas.


Puis elle le regarda

    Et d'abord ce n'est pas mon frère, c'est mon ange gardien, il veille sur moi.


Elle sourit et commença à prendre avec lui le chemin de sa maison à l'entrée de la forêt.
Elle se sentit frissonner en repensant à la proposition de ce bain.
Elle avait été si enthousiaste à lui répondre quand il en avait parlé la première fois.
Elle ne voulait pas qui pense qu'elle était une fille facile.
Mais elle était attiré par lui et sa gentillesse.
Elle apprendrait à le connaître au fil des jours, voir au fil de l'eau chaude..
Max_premier


Juste un aller-retour

Il pousse la porte d'entrée en trombe après être passé au fournil prendre deux grosses miches de pain qu'il choisit avec soin et au cellier, où il posa dans le panier sa bouteille toute fraiche, son péché mignon l'hydromel.

Basine !!! Basine vous êtes là ? C'est Max... j'ai eu un message ? Il voit à l'entrée deux plis scellés venant de son amie rousse et l'autre du CAC. Pour une fois, il n'était pas malheureux de recevoir des nouvelles de ce dernier, annulant la demande de son amie. Cela faisait peu de temps qu'il était à Montmirail et il avait envie de reprendre un peu sa vie en main.

Tout content le panier sous le bras, il passa près de Doda la fille de Basine et lui fit une bise sur le front, attrapa Clément de son bras libre et le fit tourner sur lui même en lui soufflant dans le cou. L'enfant se mit à rire aux éclats puis alla faire tourner Basine sur elle même aussi...

Merci Basine... merci pour tout, je ne sais pas ce que je ferai sans vous, vous savez ? Dîtes... je voulais vous dire, j'ai accepté d'aller couper du bois pour une amie et elle m'invite à manger alors ne vous occupez pas de moi d'accord ? Je ne sais pas quand je rentrerai et de toutes façons, j'aurai mangé... Prenez soin de vous et des petits et faîtes moi une liste de ce qu'il vous manque, à mon retour, je tâcherai d'aller au ravitaillement. C'est que quand j'étais seul hein ? Il sourit à la nourrice, phrase en suspend et reposa Clément avec une bise sonnante qui se mit à courir vers Doda en riant.

A bientôt... sois sage Clément d'accord ?
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Max_premier


Bien des jours plus tard, bien après sa visite à la lisière du bois.

Le boulanger avait repris sa routine. Son fournil et ses livres occupaient une grande partie de sa journée entrecoupée par les repas copieux de la nourrice. Basine s'occupait à merveille des enfants de Clément autant que de sa propre fille Doda.

Le petit homme avait même l'avantage étant le plus jeune de la maison d'avoir toute l'attention, Doda jouant à merveille le rôle de grande sœur de lait sage et responsable.

Souvent Max se mettait sur son banc de pierres et regardait attendri les deux enfants jouer avec les insectes sur les fleurs de son jardin médicinal. Celui-ci n'était pas particulièrement fragile, Max n'ayant pas toujours la main verte.

Bien des jours et des nuits de solitude, malgré tout.

Une fin de matinée, il avait rejoint comme il l'avait promis en taverne municipale sa colistière, il avait vu les bouclettes par la fenêtre et s'était dit qu'il serait goujat de ne pas respecter sa promesse, elle allait repartir le lendemain. Ils passèrent un agréable moment parlant de tout et de rien, mais surtout malgré tout, de son grand âge, son apparence, et elle l'avait taquiné lui disant qu'il restait "beau" et ils avaient rit ensemble quand par dérision il s'était moqué de lui même.

Ce même jour, il était revenu en taverne en fin d'après-midi. Son travail au fournil lui avait donné soif et en fait, il l'avait revu au comptoir accompagnée d'une autre jeune femme connue. Une de ses clientes qui appréciait son pain croustillant apparemment. Le pauvre Max fut pris d'assaut entre les deux jeunes femmes qui s'amusèrent de lui. Etait-il naïf ? Etait-il seulement bien là, entre deux belles dames, qui lui démontraient un peu d'attention tout simplement, il n'en savait rien mais le temps passa très vite, trop vite. Ce jour là, la solitude ne lui avait pas pesée mais voilà... dès l'aurore le lendemain, il sentit à la lecture d'un petit mot laissé sur son perron, à nouveau un poids sur ses épaules.

Il se faisait donc si vieux, qu'il n'osait plus imaginer retenir qui que ce soit auprès de lui ? Sa vie sursautait à chaque espérance pour retomber dans l'ignorance et la solitude.

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Max_premier


La mi-aout arrivait à grands pas

Les jours étaient doux, la chaleur un peu moins étouffante, permettant de travailler un peu son jardin des simples, quand Clément ne venait pas lui arracher par inadvertance une fleur précieuse à un futur remède qu'il lui tendait avec un sourire en disant "hum... sent bon". Max alors regardait son fils accoudé sur le manche de sa bêche et se mettait à rire car immanquablement, la fleur passait sous le nez de Basine sa nourrice et atterrissait dans la main de sa fille Doda.

Il saura si prendre le coquin plus tard avec les dames, mieux que son père sûrement rajouta-t-il en faisant un clin d’œil à Basine. Je vous rassure Basine, je ne lui ai pas dit de séduire votre fille, d'ailleurs elle est un petit peu vieille pour lui quoique... la différence d'âge parfois ne change rien à l'amour hein ?

Il se rassurait en disant cela et resta là un moment ses pensées tournées vers quelques belles bouclettes blondes vu il y a peu de temps.

Il se sentait mieux aujourd'hui, un échange de messages à sa discrétion entre le monastère et Montmirail avait confirmé ce qu'il avait ressentit et une belle amitié était apparemment née sur l'honnêteté des sentiments. Il préférait ça plutôt que de se mentir, libre à nouveau et tout d'un coup, les années lui pesaient moins. D'ailleurs s'il s'écoutait, il courait comme un jeune fou maintenant. D’ailleurs pourquoi ne s’écouterait-il pas pour une fois ?

Il posa rapidement ses outils de jardin à l’abri près du fournil, accroupi demanda à Clément de ne pas arracher toutes ses fleurs qui devaient servir pour des gens malades peut-être un jour. L’enfant eut l’air de comprendre en tout cas, pour la fin de cette journée car il courut prendre la main de Doda pour jouer à cache-cache.

L’eau fut tirée du puits et là à pleines mains, Max se dépoussiéra sans ménagement à l’eau froide.


Basine… je sors… ne vous occupez pas de moi, si je rentre et que j’ai faim, je me débrouillerai. Il fit une bise sur le front de la nourrice en riant avant de se dépêcher d’ôter sa chemise trempée dans sa chambre et la remplacer par une propre et le voilà parti à la recherche ses jeunes années.
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Anatoline
Anatoline était restée plusieurs jours sans voir son imbecile prefere.. elle se dit qu'elle irait bien lui faire une petite surprise... juste pour lui dire bonjour... pour tout simplement voir sa belle bouille...
Elle rafraichit son visage tel un petit moineau, et partit en direction de chez lui...
Elle lui avait déja écris, mais n'avais jamais été chez lui... Elle se munit par sécurité de sa carte, si jamais elle se tromperait de rue...
Après quelques temps de marches, elle se retrouva en face de chez lui... Elle resta là, sans bouger en regardant la porte, en se demandant si cela était vraiment une bonne idée...
Elle pris une grande respiration et frappa a la porte..
Elle attendit sagement, et écouta en souriant les rires d'enfants...
Une dame vient ouvrir d'un coup la porte, ce qui la fit sursauter


Je...euh...hum....Je...

Anatoline secoua la tete pour reprendre ses esprits

Vous devez etre Basine je suppose ?
Je suis Anatoline, j'viens dire bonjour à Max


Basine lui dit que Max venait juste de partir il y a peu de temps..

Oh ! zut! Ce n'est pas grave.. je repasserais une autre fois..
Vous pouvez juste lui dire que je suis passée s'il vous plait ?


La dame inclina la tete ! Anatoline lui sourit et s'en alla
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Max_premier


A peine arrivé,

Il avait laissé descendre Anatoline et Déli de sa charrette, livré les fruits à la mairie et rechargé de quoi faire une belle estrade pour que le "tour du Maine" puisse commencer dans de bonnes conditions.

Epuisé, plusieurs heures plus tard, le cheval rendu au voisin avec une bonne ration de blé et bouchonner avec soin, la charrette fut rangée dans le fournil près du four à bois. Les sacs de farine l'y attendaient bien en rang, il allait d'abord se reposer incapable pour l'instant d'en soulever un seul, il fallait qu'il dorme.

Quelques paroles à Basine et quelques embrassades à son fils Clément, puis s'excusant il alla se coucher, le sommeil le trouva en quelques minutes et il ne rouvrirait les yeux qu'en fin d'après-midi.

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Anatoline
Anatoline avait dormi presque toute la nuit dans la charette, le regardant de temps en temps, pour comme le surveillé et veiller sur lui... Le jour à peine levé et alla s'assoire pres de lui, lui embrassant le cou, sans rien dire, juste un sourire comme pour dire " Tout va bien"...
Ils étaient arrivés chez lui comme prévu, elle l'avait aidé à décharger quelques affaires.. Elle l'embrassa tendrement, et le laissa aller se reposer..
Anatoline repris ses affaires, et retourna chez elle...

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Max_premier


Au petit matin du 14 septembre

Le tour du Maine était fini pour l'instant pour tous les conseillers et c'est avec bonheur que par cette fraiche matinée, les voilà de retour, même si ce n'était que de courte durée. Le Mans et le domaine de Sablé les attendaient pour une belle cérémonie : un mariage comtal cela méritait le détour mais d'autant plus quand c'était le mariage d'une amie et d'un homme qui malgré tout méritait cette amie. Max avait fini par l'accepter ainsi, même si entre eux deux, rapports de force se faisaient souvent en dehors des conventions puisqu'il était comte et lui simple Maxcotte.

Basine n'eut pas le temps de protester, trop heureuse sûrement de le revoir entier après ce long départ, telle l'instinct maternel qui ne la quittait pas, elle se souciait de lui comme d'un enfant.

Il avait laissé Anatoline dans la pièce principale espérant qu'ainsi, elle ferait connaissance avec Clément son fils et sa vie simple de veuf aidé bien heureusement par une nourrice et sa fille compatissantes mais surtout irremplaçables pour élever Clément.

Il laissa donc les dames ensemble un moment et alla vite faire grande toilette dehors car il faisait encore doux et vu le long trajet, il faudrait plusieurs seaux du puits pour arriver à le rendre impeccable. Il revêtirait ensuite des vêtements de cérémonie. Propre comme un sou neuf, il pourrait aider Anatoline avant de repartir festoyer.

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Basine
Elle avait failli le prendre dans ses bras lorsqu'elle vit Monsieur sur le pas de porte de la petite maison, tellement soulagée de le voir revenir en bonne forme...

- Oh Monsieur, comme je suis heureuse de vous revoir et si vous saviez comment Clément vous a attendu...

Elle s'était arrêtée de parler, voyant derrière son maître une jeune femme blonde un peu en retrait, celle-là, juste entrevue avant le départ de Monsieur.

Telle à son habitude, elle ne donnerait pas sa confiance facilement et d'un air légèrement renfrogné se présenta à la jeune femme.

- Damoiselle, entrez je vous en prie, je pense que Monsieur vous a parlé de moi, je suis Basine la nourrice du fils de Monsieur, le jeune Clément et voici ma fille Doda.

Elle avait vu arrivé la petite fille bientôt suivi de Clément.

- Ah les voilà justement.

Pour montrer sa bonne éducation, elle attendit d'eux, d'un regard un peu sévère qu'ils disent le bonjour de manière correcte. Elle regarda Doda faire une petite révérence en souriant

- Bonjour Mademoiselle, je suis Doda... bienvenue.

mais Clément un peu curieux regarda la blonde la tête de travers.

- Et bien Clément voyons... on ne dévisage pas une dame. Viens lui dire le bonjour, tu peux lui tendre ta main si tu veux.

L'enfant tendit la main maladroitement mais couru ensuite derrière son père, plus intéressé pour l'instant de voir ce qu'il faisait.

- Venez vous assoir, je pense que Monsieur peut prendre son temps pour se préparer, si j'ai bien compris, vous repartez encore.

Anatoline
Max avait invité Anatoline à voir sa demeurre en attendant qu'il se prépare... Elle était un peu genée, car ces vetements étaient sales de ce long voyage... Une fois à l'interieur, elle resta derrière lui pour ne pas déranger ces retrouvailles... Quand soudaine Basine lui adressa la parole... et lui répondit en souriant...

Ravie, je suis Anatoline...Max m'a beaucoup parler de vous, je suis heureuse de faire enfin votre connaissance.

Anatoline sourit à Basine, et vit les petits arrivés, elle s'abaissa devant eux et leur sourit

Bonjour Doda, moi c'est Anatoline

Anatoline sourit amuséeen passant son doigt sur le nez de la petite... Elle se retourna vers le petit clement

Haaa voila donc ce fameux Clement... ton papa m'a beaucoup parler de toi tu sais...

Elle lui serra la main et lui murmura tout bas...Beau, grand et fort comme son papa hein Elle se mis à rire doucement en le laissant partir...

Anatoline se remit debout et suivis basine...

Oui, nous devons assister à un mariage au Mans, d'une amie à Max...

Elle sourit en regardant discretement autour d'elle en attendant Max...
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