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[RP]Quartier des Ambuleurs Marchants

Basine
Elle était maintenant occupée devant l'âtre, se tordant les mains de peur de voir sa mère arriver et lui demander pourquoi avait-elle ce drôle d'air...

Mais son angoisse fut heureusement détournée quand elle entendit à la porte quelqu'un frapper.

La petite toute heureuse se hâte d'aller répondre, faisant dans sa tête une courte prière remerciant pour ce divin dérangement.


Bonjour... oh c'est vous dameAlphy... mais euh.. entrez, je viens de faire chauffer de l'eau, vous pourrez prendre quelque chose de chaud pendant que m'sieur.... enfin.... , pour bien commencer la journée... La petite fille se mordit les lèvres au bon moment, il ne manquerait plus qu'elle dise ce qu'elle avait vu, surtout à l'amie de m'sieur. Elle l'avait souvent entendu dire que cette demoiselle était curieuse et bien taquine avec lui.

Alphee
Alphee bien qu’ encore préoccupée par l’intrusion , tendit l’oreille et parvint a distinguer du bruit dans la salle principale de la bicoque ,
la porte d’entrée avait été ouverte , des paroles , des voix féminines qu’elle ne connaissait pas , ni une ni deux elle enfila ses vêtements , rejoignit Max sur le lit et l’embrassa avec fougue .


Il y’a du monde chez toi ….Chéri , je ne tiens pas a ce que l’on sache que je suis ici , que dirait-on de mon attitude ?
On croira sans doute que je suis une femme de petite vertu
Je dois partir et vite je t’aime mon ange !


Inquiète , quelque peu affolée , elle chercha une issue de secours , surtout pas la porte de la chambre , elle se retrouverait nez à nez avec ces inconnues , oui la fenêtre !
Elle s’y précipita , l’ouvrit et sans attendre que Max ne réponde , elle enjamba le rebord ,
par chance cette ouverture n’était pas très haute , mais elle se retrouva sur un sol terreux parmi les herbes médicinales dont le parfum vint inonder ses narines , une grimace par l’odeur forte ,
ses mains enfoncées dans la terre , le jupon a demi retroussé , elle reprit vite ses esprits et se releva promptement .
Frottant ses mains l’une contre l’autre , elle posa son regard ca et là pour vérifier que personne aux alentour n’avait été témoin de sa chute .
La jeune femme prit une grande goulée d’air frais , navrée de devoir quitter ainsi son bien aimé comme une voleuse , elle détestait cette situation !
D’un pas franc et décidé elle enjamba la petite haie de buis et rejoignit le chemin pierreux qui menait au village .
Max_premier
Au bruit discret de la porte de sa chambre qui s'ouvre, il n'avait eu que le temps de tirer le drap de lin sur les jambes d'Alphée, celle-ci retournée ne présentait que la forme d'une femme endormie et il ne s'inquiéta donc pas trop d'avoir choqué la petite fille, seulement de lui avoir fait peur peut-être, elle était si bien éduquée par sa mère nourrice qu'il devrait avoir une petite conversation avec elle mais cela pourrait attendre un peu.

Cette nuit était divine ma fée, tu es si belle, si douce. Je ne me lasserai jamais de te regarder.

Sa belle s'était retournée et redressée. Elle s'était rendue compte de sa tenue quelque peu débraillée mais elle avait toujours sa chemise sur le corps et il avait respecté sa promesse. Elle refit les liens, cherchant le reste de ses vêtements. La nuit avait été tendre, ils s'étaient comportés comme de jeunes amoureux s'embrassant, se caressant, se respectant, sans toutefois arrêter le plaisir du désir, mais seulement celui-ci restait contrôlé encore.

Ne t'en fais pas Alphée, c'était Doda la fille de la nourrice, elle est très éveillée, je lui dirai que tu es ma belle amie et que tu étais fatiguée alors que je t'ai prêté une partie de mon lit gentiment. Ce qui est vrai non ? Il n'eut pas le temps d'avoir réponse car des voix se firent entendre dans la grand pièce et il crût reconnaître celle d'Alpaïde, son amie si ... curieuse. Peut-être Alphée avait-elle lu dans ses yeux, sa gêne malgré le fait qu'il avait voulu la rassurer car tel un feu follet la voilà qui saute sur ses pieds, remet son jupon, vient l'embrasser rapidement et cherche une sortie qu'elle trouve par la fenêtre.

Mais... euh.... attention.... Surpris et malgré tout heureux de ce sentiment que l'on peut avoir lorsque l'on sait que l'on transgresse les règles pour notre propre plaisir tout simplement, il vient se pencher à la fenêtre et la vit partir prestement. Il lui fit un signe et un baiser de la main avec un grand sourire pour l'accompagner...

A bientôt mon amour, tu me manques déjà... pensa-t-il... avant de remettre un peu d'ordre lui même dans sa tenue et d'aller voir ce qu'il se passe dans la grand pièce à côté.
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--Alpaide
Ben oui c'est moi... La petite avait l'air heureuse de la voir, tant mieux, elle n'avait pas envie de devoir ruser pour passer.

C'est pas encore ton amoureux à cette heure là quand même... Elle regarda la fillette gênée sans se douter que c'était loin d'elle le moment de penser à un éventuel amoureux...

Bon alors, il est où le Max hein ? Encore en train de dormir ? Pas de nourrice revêche dans son collimateur, Alpaïde se dirige sans gêne vers la chambre de Max.

Je veux bien plutôt un tit verre de sa carafe dorée à mon Maxounet, le matin, faut pas boire trop d'eau. Elle continue, sans regarder l'enfant qui lui fit de grands signes pour l'arrêter.

Ben alors Maxounet.. on dort encore à cette heure là ? T'es pas malade ou quoi .... Elle voit Max remettre de l'ordre dans sa tenue, quand il ouvre la porte.

T'inquiètes pas.. je t'ai vu déjà dans ton plus simple appareil, tu te rappelles ? Te gêne pas pour moi... Ben alors le soleil est déjà haut.. tu n'as pas envie d'une balade avec ta merveilleuse amie ? moi ?... Elle se met à éclater de rire à voir la mine de Max égarée.

Alpaïde pour vous servir.
Max_premier
Ecoute Alphy, non je ne dors pas mais tu vois, aujourd'hui c'est un jour particulier alors j'ai mis ma plus belle chemise.

Il regarda un instant celle-ci repensant l'occasion qu'il avait eu de l'acheter mais il s'était dit qu'il fallait faire un effort en ce jour et il n'avait pas eu le temps d'en commander une autre.

Alors quant à me balader avec toi, si tu veux venir avec moi, pas de soucis. Mais je vais avaler vite fait quelque chose et puis partir chez ma fillotte, elle est la reine aujourd'hui de la fête et je suis son parrain je me dois d'être là.

Sur ce, il était arrivé près de la table, regarda la petite Doda en souriant et se mit à se faire un repas frugal pour partir enfin.


Allez, il est temps... toi tu fais ce que tu veux. Un sourire à Alpaïde et le voilà partit.
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Max_premier


36 rue des Ambuleurs : Chez Max

La vie avait repris son cours tranquillement. Lever aux aurores, se sustenter souvent accompagné de Basine la nourrice qui profitait du calme de la maisonnée pour annoncer à Max les progrès de Clément ; comment celui-ci devenait coquin avec sa fille Doda qu'il faisait tourner en bourrique en éclatant d'un rire franc. C'est que le petit homme avait eu 1 an déjà le 12 du mois d'avril et que profitant de ses belles forces, il allait à quatre pattes dans toute la maison, tentant même parfois se tenant aux bancs de la grande pièce de se lever. Mais le séant était encore un peu lourd et les langes n'aidaient en rien l'exercice.

Max ensuite ramassait toutes les épluchures de la cuisine, tout le pain dur et ajoutait des céréales pour concocter dans les mangeoires de ses cochons une pâtée nourrissante qui leur tiendrait toute la journée ajouté à un bon seau d'eau fraiche et un paillage de leur couche en règle. Voilà déjà finie la première partie de la journée. Une toilette à l'eau fraiche du puits et le voilà tout frais près à partir faire son tour de garde. La deuxième partie de la journée pouvait commencer. Il n'oubliait tout de même pas du pain, du lard, à boire et quelques fruits secs pour manger plus tard sur les remparts à l'abri du vent.



Devant le 37 rue des Ambuleurs.

Ce matin là, pourtant son départ fut retardé, dans la maison vide voisine, du bruit se faisait entendre. De la fumée même sortait de la cheminée, les fenêtres étaient grandes ouvertes et on entendait de grands coups, des meubles trainants sur le parquet, des soupirs aussi voir presque des ronchonnements de mécontentement... Max curieux s'approcha et passa la tête par la fenêtre sans oser passer par la porte.

Euh bonjour.. y'a quelqu'un ici ? Vous avez des soucis ? Besoin d'aide ?
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Alphee
Le visage plein de poussière , les cheveux emmêlés de quelque toiles d’araignées , un balai a la main , Alphee sursauta , elle venait d’entendre une voix , et pas n’importe quelle voix …
Passant ses mains dans sa chevelure , jetant le balai au sol , elle hésita un instant , comment pouvait-il savoir ?


Euh oui un instant …

S’approchant de la fenêtre elle delivra un immense sourire a son bien aimé
Surpris mon Ange ?

Elle laisa échapper un rire coquin , elle était amusée de découvrir l’étonnement sur le visage de Max .


Se penchant par-dessus le rebord de la fenêtre ,elle déposa un baiser sur son front .

Attend , va de l’autre côté , je t’ouvre .


la porte s'ouvre
--Alpaide
Arrivant rapidement de son auberge qui se trouvait non loin de l'hôpital Alpaïde arriva au quartier de son ami Max.

Il l'avait planté la dernière fois, prétextant une affaire urgente avec sa fillotte ben oui, un mariage c'est important mais bon... elle était une amie ou pas ? Elle avait réussi à se sortir des mains de Basine la nourrice et de sa fille qui avait un drôle d'air mais pas le temps de savoir pourquoi.

Elle se mit donc à tambouriner à la porte du 36, chez Max et cette fois-ci elle avait une bonne excuse de faire autant de bruit. La nourrice ne pourrait rien dire...


- Hé Oh !!! Max t'es là ????

Alpaïde pour vous servir.
Max_premier
Faisant son tour de garde, il était devant la maison d'Alphée quand il entendit son nom...

Je suis là... qu'est-ce qu'il y a ? Ah.. c'est toi Alphy ? Y'a quelque chose de grave, t'as un soucis ? Basine et les enfants sont là non ? Il regarda son visage et n'y vit rien de très convaincant pour le rassurer ou l'inverse.

Il allait pousser la porte de chez lui pour voir si tout se passait bien dans la maison avant d'attendre la réponse mais celle-ci arriverait bien vite avec Alpaïde, il la savait plutôt directe dans ce genre de situation.
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--Alpaide
- Coucou Maxounet... un soucis euh je sais pas mais bon, tu sais bien que moi quand je peux aider hein ?

Sourire enjôleur comme elle sait si bien le faire, une main vient lui relever une mèche de cheveux...

- T'inquiètes pas, Basine n'a rien dit encore, c'est pas chez toi qu'il y a quelque chose. Dis donc t'es bien beau en ce moment, le soleil ou bien l'amour te rend... hum... Elle se trémousse et sourit de toutes ses dents.

- euh bon en fait je suis là, parce que à l'hôpital y'a un couple qui est entré et la dame a l'air bien pl... ronde, si tu vois ce que je veux dire, à mon avis, elle a été engrossée y'a déjà belle lurette, faudrait peut-être que tu y ailles vite, elle a peut-être un problème... Elle se met sur le côté, sachant bien la réaction qu'aurait son bel ami, dans les minutes à venir mais bon, après tout, elle avait bien le droit de discuter un peu avec lui hein ? Y'avait pas mort d'homme même si le petiot s'annonce, ça se fait pas en quelques minutes d'enfanter.

Alpaïde pour vous servir.
Max_premier


17 du mois de mai devant chez Max au 36

Il laisse sa main sur la porte pendant que son amie lui sourit, le charme, lui caresse même les cheveux...

Alphy.. viens en au fait s'il te plaît.

Elle continue à s'expliquer, prenant son temps...

Oh Alphy tu es incorrigible... Non mais tu te rends compte ? Si on vient à l'hôpital c'est que c'est urgent, on y fait pas ... il s'arrêta là, agitant sa main devant lui en soufflant comme s'il s'était dit qu'aucun mot ne la changerait de toutes façons, c'était peine perdue.

Il redescend les marches en trombe, passant à raz d'Alpaïde qui avait prévu son geste et lui marmonne un petit.

Merci quand même... Allez rentre à ta taverne maintenant...


Ses mots sont dit rapidement sans réfléchir car en général c'était l'effet inverse qui était fait. Il se mit à courir direction l'hopital, se disant qu'il verrait plus tard en temps et en heure.

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Max_premier


36 rue des Ambuleurs Marchands

Max errait dans les rues, jour après jour... à nouveau une loque humaine aurait dit certains. Il avait démissionné de la maréchaussée, il ne se sentait plus capable d'assurer ce poste et pensait à voyager mais trouver le courage de partir, sans savoir ce qu'elle était devenue, c'était au dessus de ses forces. Déjà plus de deux semaines qu'aucun message n'était parvenu.

Il arpentait donc dès qu'il le pouvait le village, les alentours, rentrait en taverne, s'imbibait un peu. Lui qui ne buvait jamais, trouvait vite un don à la boisson, celle de lui faire oublier beaucoup de chose puis repartait et s'isolait dans sa boulange où le four et la cuisson du pain finissait par l'étourdir complètement.

Le soir lourd et éreinté il rentrait et voyait la nourrice secouer la tête en le voyant ainsi mais méritante, elle continuait sa tâche pour le petit Clément et pour sa propre fille qui avait ici un toit et de quoi se nourrir.

Max ramenait tous ses gains et elle gérait la maison. Lui n'en ayant pas la force ni l'envie. Qu'est-ce qu'il ferait avec Clément s'il voulait partir en voyage ? Il n'en avait aucune idée. Il était encore jeune et Basine ne pouvait rester sans ressources longtemps. Il lui fallait penser à tout.

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--Alpaide
Le panier sur le bras, elle souriait Alphy. L'après-midi avait été embaumée par l'odeur des bonnes mirabelles dont certaines avaient laissé leur jus suave et doux sur ses mains et dont elle s'était méticuleusement débarrassé d'un coup de langue gourmand sans omettre de manger la prune qui lui avait fait cela.

J'espère que j'aurai pas de maux de ventre ce soir pensa la gourmande. Tant pis, c'était trop bon.

Devant la maisonnette de Max son ami, elle n'hésita pas quelques secondes pour venir y toquer fermement à la porte de bois. Tout avait l'air calme à l'intérieur même pas de bruits d'enfants. Elle s'inquiéta un peu et hésita à cogner une autre fois pour se rassurer mais n'en fit rien, pour ne pas s'attirer les foudres de la nourrice gardienne du donjon. Elle était pourtant sa cousine mais quand elle travaillait celle-ci, ne faisait aucune exception, protégeant presque de son corps, les personnes qui lui avaient été confiées et par un biais tout maternel, les adultes pourtant normalement responsables, aussi.


Oh Hé Basine !!!! Tu es là ? C'est Alphy !!! La patience et Alpaïde, deux incompatibles celles-là.

Basine
Mais qui donc tambourine à la porte à cette heure là ? Elle ouvre furieuse la porte sèchement et se met à crier presque.

Mais vous n'avez donc pas fini, y'a des enfants qui dorment ... La clarté s'était vite atténuée en ce jour pluvieux et elle n'avait pas eu le temps de reconnaître sa cousine avant que ses yeux soient habitués.
Oh mais c'est toi Alpaïde ?
Qu'est-ce qu'il se passe ?
Un accident ?
C'est M'sieur Max ?
Tu l'as vu ?
Il lui est arrivé quelque chose ?
Elle n'attend pas les réponses et attire sa cousine dans la maison en mettant un doigt sur sa bouche.
Les enfants dorment... parle doucement... dis moi tout...

--Alpaide
Elle allait rétorquer que les enfants n'étaient pas des poules pour dormir déjà mais voyant sa cousine inquiète, elle la rassura rapidement.

T'inquiètes donc pas cousine, le Maxounet il doit cuver son vin dans un coin car ça fait un bail que je ne l'ai pas vu mais bon, pas vu non plus en taverne. En tout cas regarde... Elle lui montra le panier de mirabelles.

Il n'était pas non plus dans son jardin quand tu vois tout ce qui s'y gâte hein ? On se ferait bien une bonne tarte qu'en penses-tu ? On pourrait profiter du four du fournil, on en mettrait plusieurs... Tu pourrais même les vendre, ça te ferait un petit pécule hein ? Elle tentait d'amadouer sa cousine, elle était gourmande mais tout de même vu le nombre de fruits, elle pourrait pas tout manger.

Et puis tu sais, les hommes ils ont comme un sixième sens dès qu'il y a quelque chose de bon à manger, faut qui rapplique... le sens du ventre je te dis... Elle vit une esquisse de sourire sur le visage de Basine. Ah ça y est, elle baisse les armes enfin.

On s'y attaque ?
Aussitôt dit, aussitôt fait. Elle prend Basine par le bras et l'entraîne vers la réserve où elle sait que la farine ne manque pas.

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