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[RP Ouvert à fond] De l'aide pour la "Chose"

Elisabeth_stilton
[Paris - Hôtel Volpone]

Un petit bureau - enfin petit tout est relatif quand on connait la blonde - à l'hôtel Volpone, bureau de la Doyenne des dragons - Doyenne ça aussi ça l'avait toujours fait rire - le dos en vrac et les notes des élèves devant les yeux. Et là son ventre qui se tend de douleur - elle exagère toujours tout la blonde - sous les coups de la choses.

Tu va te calmer oui !

La voilà qui parle à la chose. Non mais vraiment ça n'allait plus. Cette histoire lui plaisait de moins en moins. Elle avait eu les nausées, elle a régulièrement mal au dos, elle est fatiguée et maintenant les coups. Elle allait les compter les coups, et les rendre tous à son mari, le grand responsable de son état. Et oui, à cause de lui elle était de plus en plus ronde et malade, elle se doutait que ça n'irait pas en s'améliorant.

Le jour de la délivrance elle serait enfin tranquille ... une question germe dans son esprit mais qui s'occupera de la chose ? Et là panique à bord ! Il lui fallait trouver quelqu'un et vite. Quelqu'un de confiance, quelqu'un qui saura s'occuper de cet enfant, quelqu'un qui lui laissera le champ libre pour faire ce qu'elle veut faire.

Bon il fallait organiser les recrutements. Théoriquement elle accouchait fin juillet, donc il lui fallait quelqu'un pour juin au maximum et des ânesses aussi pour le lait. Les ânesses c'était pas le plus difficile à trouver mais la nurse ... là ... La blonde se massa le dos avant de prendre plume et papier.


Citation:


Que tous sache !
Qu'Elisabeth Stilton de Lasteyrie recherche une femme pour s'occuper de son enfant qui naîtra durant l'été prochain.
Le service commencera début juin.
Vous serez reçu en entretien par la gouvernante de la maisonnée à Paris au sein de l'hôtel Arnvald, domicile parisien des Stilton de Lasteyrie, à partir du Lundi 4 Avril et ce jusqu'au 15 mai.


Bon maintenant il faudra faire relayer cette annonce dans tous le royaume par des crieurs, et faire venir Lucette de Bourgogne pour qu'elle se charge du recrutement. La vieille savait assurément quelles qualités devait avoir une bonne nurse. un de ses pages se chargea du courrier et de faire ce qu'il fallait pour qu'il soit diffusé.
--Lucette_


[Bourgogne, Cosne, Au Valtordu]

Les journées étaient toutes les mêmes depuis qu'elle avait accepté ce poste. Elle n'était pas malheureuse la vieille loin de là. Elle vivait dans une auberge confortable avec un gamin débrouillard qui lui rendait de nombreux services. A eux deux ils s'occupaient de l'auberge de Dame Elisabeth. Et oui elle ne pouvait plus l'appeler mademoiselle dorénavant, la jeune fille était mariée et allait avoir un enfant. C'est justement cela qui la faisait faire ses maigres bagages en ce jour.

En effet quelques jours auparavant elle avait reçu une lettre de sa maitresse lui demandant de venir la rejoindre à Paris pour faire passer des entretiens pour une nurse. La vieille avait élevé dix enfants et s'occupaient de ceux de la baronne avant que celle ci ne la renvoie quand ils fut grand. La vieille serait intransigeante, la jeune maitresse malgré son air froid avait toujours été bonne avec elle et elle comptait lui rendre sa confiance.

C'est donc d'un pas tranquille qu'elle prit le coche pour Paris, laissant Alex gérer l'auberge. Une de ses petite filles passerait voir si le garçon avait besoin d'aide. Non elle parait sereine pour rejoindre leur maitresse.
Elisabeth_stilton
[Paris - Hôtel Volpone]

On va vous faire grâce des habituels apitoiements de la blonde sur son état et toute la responsabilité qu'il incombe à son mari. Parce qu'il est évident qu'il est le seul responsable de tout cela. Selon les jours, la blonde pouvait être d'humeur acceptable ou carrément désagréable. Gentille, fallait pas rêver c'était presque jamais. Les gentils se font avoir dans ce monde, Père le lui avait souvent dit.

Bon c'est pas tout mais elle passait par Rome, Lucette, pour venir ? C'est qu'il fallait qu'elle mette au point comment recevoir les femmes, les questions à poser et surtout la blonde n'avait plus de souffre douleur à torturer de ses humeurs. Oui tout ça à cause d'Ulrich. La blonde continuer de ruminer tout ses malheurs quand on lui annonce qu'une bonne est arrivée.

Enfin là voilà ...


Mais dites lui de venir et faite prévenir Lucine que sa mère est là et qu'elle doit lui préparer une chambre pour dormir.
Alycianne
[A des lieues de là, dans le Périgord]


Une fillette qui court dans les rues. On n'entrevoit qu'un tourbillon de jupons rouges. Mais le hurlement qui va avec, on l'entend bien, lui.
- Yaaaahaaaaaaaaaaa !
Hé oui. L'isolement dans un château de Poneys, ça détruit toute trace de dignité.

Un crieur qui... Crie (Sisi, j'vous jure) sur la place principale. La tempête bruyante écarlate s'y fait justement une place, son braillement ayant laissé la place à un :
- Palalilou, des p'tits pains, loulaliiii, Miel ! Yaaaaa ! Pains au miel ! Pour Karyl, yéhééééé, Karyl et moi aussi, yihiiii !
- ... Elisabeth Stilton...

Elle s'arrête. Tend l'oreille, puisque c'est de sa Marraine qu'on parle. Enceinte, sa Marraine ? Elle se mord la lèvre. Elle l'a délaissée, cette marraine, non pas qu'elle ne l'aime, non, la minette a ces derniers temps délaissé toute sa famille. Les trois pauvres mots envoyés à son père pour l'informer de leur altercation avec l'armée ? Et puis c'est tout. Oui, bien sûr, elle a écrit, mais à un ami, presque un inconnu. Et c'est d'un simple crieur qu'elle apprend que sa marraine attend un enfant ?

Demi-tour, toute !

Plus tard, la revoilà dans la chambre de Karyl, où elle écrit avec application sa missive, qu'elle enverra par Coursier-Express.


Citation:
De moi une Alycianne (mais la seule que je connaisse),
A vous ma Marraine (ma seule aussi),

Bon jour !

J'ai eu de l'apprenance que vous étiez enssinte. Je vous félicite très bien ! Aussi j'espère que vous aurez pas de l'élongation du bidon, ou du moins pas trop, à cause que déjà vous êtes pas bien grande, si du plus le ventre est plus gros que vous, vous pourrez plus marcher, on sera obligé de vous pousser.
Vous cherchez de la nourrice dans le fait ?
Je vais pas me proposer dans l'évidence, à cause que je suis trop petite. Mais comme j'ai du souci de votre enfant que j'aime déjà, je vais vous faire du conseil pour la nourrice. D'abord... *rature* Dans le premier *gribouillage* En fait... Avant tout.

Bon.

Je va faire de la liste.



Parce que j'aime les listes.

Liste de ce qu'il faut à de la bonne nourrice :

1. Du parlé assez françois. Mais si elle sait dire des choses drôles qui veulent rien dire comme "J'émascule", ou bien "Couilludecouillon", c'est mieux : ça fait rire car les adultes ils aiment pas qu'on leur dise ça (ils comprennent pas, ça les énerve).
2. Des genoux de confort optimal. C'est la souche de toute bonne nourrice. Si la souche est mauvaise, y'a rien à faire. Y'a plus qu'à couper le tronc.
3. Du sourire facile.
4. De l'envie de faire de la chose tout le temps. Les gens flask, c'est pas de la génialitude.
5. Du particuliarisme typiquement spécial. Comme de la moustache, de la chevelure rousse, du grain de beauté sur le nez, pouvoir siffler par le nez, ou de la collection de petites licornes.
6. Du savoir de plein de chansonnettes et d'histoires du soir. Comme celle de la pucelle et du père vert. Elle est marrante.

Vous verrez, ça se trouve assez facilement : on peut commencer par aller en taverne pour essayer les genoux des gens.
*gribouillage* Je viens de me rendre conte que j'ai oublié d'acheté les pains au miel pour Karyl, avec toute ces histoires. Karyl est blessé. A cause que on a croisé de la vilaine armée. Aussi je suis dans le Périgord, chez les Poneys. Pas d'inquiétation, je m'occupe bien de lui.

Aussi si vous voyez des gens de ma famille, disez leur bon jour de ma part, embrassez les pour moi et puis aussi qu'il vous embrasse pour moi (pas de jalou comme sa).
Je vous embrasse fort.

A bien tôt !

Alycianne de Blanc-Combaz.
Quartzi-bourguignonne.
Votre filleule.
Qui vous aime !
Sorianne
Après le mariage et ce monstrueux fiasco qu'il valait mieux oublier, même si cela faisait très mal, la brune, le visage sans expression, déambulait dans les rues de Paris en attendant le retour, puisqu'il devait en être ainsi... Retour... Pour où...? Retour seule en tous cas. Du moins en partie. Il y aurait juste ce petit être qui n'allait pas tarder à voir le jour qui serait avec elle.

Arrivée sur une place, pas très grande mais sur laquelle se trouvait beaucoup de monde, elle leva le nez en entendant un crieur faire son office. Une annonce... Une femme cherchant une nourrice pour un enfant à naître. So allait continuer sa route avant de se stopper. Puisqu'elle n'avait plus rien à faire, puisqu'elle n'avait plus aucun but, pourquoi ne pas tenter? Puis elle aurait elle même eut son bébé peu de temps auparavant alors pourquoi pas...

Un domicile parisien. Sans doutes des nobles... Voudraient-ils d'une paysanne pour s'occuper de leur enfant? Qui ne tente rien... Fallait-il se présenter le jour J? Ou pouvait-elle s'y rendre auparavant? ... Peut-être allait-elle rentrer avant de revenir.
--Lucette_


[Arrivée à Paris]

Le voyage avait été long et monotone. La veille était seule dans le chariot que Madame avait envoyé pour elle. Elle avait été surprise en voyant le coche devant l'auberge alors que celle ci était fermée, mais sa surprise a été encore plus grande en apprenant qu'il était pour elle. La vieille n'était jamais monté dans un si luxueuse chariot, beaucoup trop luxueux pour elle. Elle devrait dire à madame qu'elle serait venu par ses propres moyens.

Bon tout ça c'est bien beau mais il faut s'occuper durant ce trajet, la ville embarqua alors de quoi faire du linge pour le bébé. Elle voulait même faire une robe de baptême pour l'enfant. Pour le moment elle s'occupait de faire des vêtements pour la naissance du petit. Ba oui il faut bien l'habiller cet enfant quand il naitra et a vieille elle est ravie de faire ça pour l'enfant de madame. Bon elle a eu du mal à trouver des tissus qui iraient à madame mais au moins l'enfant serait bien. C'était tellement bon d'avoir un nouveau né dans une famille. La vieille était ravie elle.

Paris était en vu, la veille regarda vite fait par la fenêtre et ce qu'elle vit ne lui plaisait guère, qu'est ce qu'elle n'aurait pas fait pour retourner sur la terre qui l'a vu naitre, la Bourgogne. Sauf que Madame avait besoin d'elle à Paris. La ville était salle et puante, elle qui aimait tant le grand air Bourguignon. Ici c'était irrespirable. Elle espérait que madame habitait un coin un peu mieux que ce qu'elle voyait pour le moment.

Le temps passait et la vieille approchait de l'hôtel Volpone et donc de madame. Une fois arrivée elle se présenta et on l'introduit dans le bureau de sa maîtresse.


Me voilà Madame que fait on maintenant ?
Maria..
[ Sur la place de Paris ]


- Hep ! Mariiiiiiia !

Assise sur un banc, jambes longuement étendues, la jeune Nimoise se prélassait depuis déjà deux heures, savourant un gouter mérité.
Et puis, sans gêne, voilà que Thibeaut, l'enfant des rues qu'elle garde souvent, court vers elle en criant.


- Qu'est-ce qui t'arrive, Thib' ?

Une fois le souffle reprit, le garçon s'exclama :

- J'ai du boulot... Pour toi ! Viens, vite !

- Mais que...

Et elle n'eut pas le temps d'en dire plus que déjà l'enfant lui prenait la main et l'entraînait vers une place bondée de monde.
Il se dirigea droit sur une affiche et se stoppa net.

Nourrice.
Une mère cherchait une nourrice à son bébé, et la date limité était le 15 mai. Un grand sourire éclaira alors le doux visage de la Nîmoise, qui embrassa le front du jeune mâle.


- C'est exactement ce que je cherchais ! Merci beaucoup Thib' ! Heureusement que je t'ai appris à lire. Tu vois que ça sert.

Une hésitation de la part de l'interlocuteur.

- Ouais, mais moi ça me fait perdre une amie ! J'ferais quoi les samedis, maintenant ?

- T'ira piquer des pommes au père LaPlaie et regarder le soleil illuminé la Seine.

- Mais tu r'viendra, hein ? Hein qu'tu r'viendra ?

-Promis, Thib' ! En attendant... Une balade, ça te dit ?

Grand sourire de Thibeaut.

- Oh ouais !

Sans plus attendre, je sortais une plume de ma besace et inscrivais ceci au dessous du mot :


Citation:
A la Mère du futur enfant,
De Maria, humble Nimoise,

Je me propose comme nourrice, suite à votre annonce.
Il m'a été enseigné tout ce que doit savoir une personne de bonne famille, et il me sera facile de le transmettre à l'enfant.

De plus, je garde souvent d'autres petits.
Je n'aurais aucuns soucis à le faire rire et s'amusé comme tous les enfants de son âge.

Recevez mes salutations les plus distinguées,

Maria.



Et en route pour les rues de Paris !
Elisabeth_stilton
[Hotel Volpone]

Ah vous voilà. Nous allons aller dans l'hôtel voisin à celui ci.
Lucine nous y attends, vous y aurez une chambre, par contre je ne suis pas la seule à habiter là bas. Il faudra en tenir compte.

La blonde rangea les dossier qu'elle avait en cours ainsi que son bureau avant d'embarquer la vieille bourguignonne à son domicile parisien. Qu'il était bon d'être une doyenne parfois, on avait de sacré avantages.

[Hotel Arnvald]

La blonde entra dans l'hôtel et laissa Lucine avec sa mère, cela faisait longtemps qu'elles ne s'étaient vu, elles avaient surement besoin de se retrouver un moment. C'est que la jeune employé était un peu plus jeune qu'elle, arrachée à sa vie d'une manière un peu brusque par sa mère qui l'avait fait entrer au service de la blonde quand celle ci avait quitté Cosne pour la Normandie avec Ulrich. Pendant ce temps le Maître d’Hôtel vint l'informer.

Madame, du courrier pour vous, deux lettres.
Une de votre filleulle et une en réponse de votre annonce.


Merci, Agius. Faites en sorte que Lucette ai une chambre, je vais à mon secrétaire.


Une fois installée, elle décacheta la lettre d'Alycianne. Les saphirs parcoururent les lignes en brillant, la blonde riait franchement, cette petite était vraiment exceptionnelle. Elle espérait la revoir quand elle irait en Bourgogne, elle ne se doutait pas que son incapable de père alias son suzerain la laissait battre la campagne toute seule. Il lui fallait répondre, en espérant que Lotus retrouve la jeune fille, en tout cas elle avait toute confiance dans l'animal pour cela, depuis le temps qu'il était au service des De la Combe aux Loups lui. Heineken, la chouette hulotte de Greenoasis, celui qui aurait du être son beau père, a été mise à la retraite, elle coule des jours heureux dans l'auberge familiale. Elle allait devoir parler avec Eusaias de l'éducation de la jeune fille qui écrivait très mal. Elle n'aller pas laisser sa jeune filleule sans éducation. Bon le tout était de répondre.

Citation:


A ma chère filleule (la seule que j'ai)
De moi, ta marraine

Rassure toi je n'ai pas trop pris de poids cet enfant ayant la gentillesse de manger comme dix et donc je cherche une nourrice oui.
Je te remercie de ton aide précieuse et dirait à Lucette - une vieille dame qui s'occupe de mon auberge en Bourgogne - de prendre en compte ce que tu dis.

Par contre tu vois je me vois mal aller en taverne essayer les genoux des gens. Rassure toi nous allons faire bien attention à qui nous allons confier la chose * rature * notre enfant.

Je vais bientôt déménager de la Normandie pour rentrer en Bourgogne, je passerais le bonjour à ton père à ce moment là. Par contre c'est quoi cette histoire d'armée ? J'espère que tu vas bien. J'espère que ton ami se porte mieux. Tu devrais rentrer tu sais et rester avec ton père tant que tu n'es pas plus grande. Donne moi de tes nouvelles.

Ta marraine qui t'aime.
Elisabeth


Oui là elle allait envoyer un courrier à son oncle et suzerain, les choses étaient inadmissibles. La blonde en colère attrapa parchemin neuf et plume pour dire sa façon de penser à l'homme.


Citation:


Au Duc de Bourgogne, au Légendaire, au Balbuzard, au Baron de Digoine, au Père de MA filleule et à l'incompétent notoire qu'il est,
De sa Oh magnifique et génialissime vassale, de la plus belle des blondes et néanmoins marraine de sa fille,

Je suis choquée, outrée et catastrophée d'apprendre que ma si précieuse filleule se ballade en Périgord toute seule, c'est à dire sans un membre de sa famille.
Sans compter qu'elle s'est fait attaqué par une armée.
Si jamais il lui arrivait du mal par votre incompétence paternelle, vous connaitrez mon courroux le légendaire !

Pour le moment je ne suis pas là mais attendez mon retour en Bourgogne et vous verrez de quoi je parle.
En attendant j’espère que vous ferez tout pour ramener ma filleule en lieux surs.

Elisabeth
Vassale Courroucée


Une bonne chose de faite, maintenant elle lu le papier qu'on lui avait remis. Tiens une femme déjà qui savait écrire bonne chose mais elle laisserait Lucette régler les détails, après tout la femme était plus compétente qu'elle pour juger. Elle espérait que du monde serait là à partir de lundi pour avoir du choix et choisir la bonne personne qui la débarrassera de la chose.
Elisabeth_stilton
[Hôtel Arnvald - La vieille des ouvertures de candidatures]

Lucetteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!

Elle court partout ... non non non ... la blonde ne court jamais après les gens, elle leur cri dessus, ou presque.
Sauf que là elle cherche sa gouvernante afin de voir avec elle si tout est prêt pour commencer les entretiens. Elle panique la blonde elle ne veut pas se retrouver avec la chose à gérer et pour ça il lui faut une nurse.


Lucetttttttttttttttttttttttteeeeeeeeeeeeeee !!!

Enfin elle tombe sur la vieille femme au salon qui visiblement tricote, crochète, brode, ou fait encore tout activité manuelle dont Eli à horreur. Elle panique mais est ce que la femme est prête? Est ce qu'elle saura trouver la bonne personne ? Non parce qu'il faudrait pas non plus prendre n'importe qui.

Ah vous voilà Lucette ! je vous cherchais partout. Est ce que vous êtes prête pour demain ? Et pour les autres jours ? Vous savez ce que vous allez leur demander ? Vous voulez un papier avec des questions pour ne rien oublier ?

Elle ne prit même pas le temps de respirer entre deux phrases.
Sorianne
Le voyage fut long, mais elle y parvint sans encombre. La brune, complétement remise de ses couches, quoi qu'encore un peu pâlichonne, confia sa fille à Gaelante, le temps de sa course. Elle ne pensait pas en avoir pour de longues heures. Quand bien même, il fallait bien trouver quelque chose à faire. Ne pas en avoir pour des heures... C'était sans compter sur le sens de l'orientation sous développé de la jeune femme... Et Paris... Ville immense! Qu'elle idée... Alors que cet entretien aurait pu se faire n'importe où ailleurs, il fallait venir ici.

A la recherche de l'hôtel Arnvald, So boitait à travers les rues, ne pouvant résister à la tentation des étals colorés, aux autres qui sentaient bon les épices. Mais préfera tout de même se réserver pour plus tard. Cela ne serait pas du meilleur effet que d'arriver à un entretien pour un poste nourrice, avec les bras chargés de paquets. Elle avait choisit une vêture simple, mais qui faisait tout de même tâche dans cette ville... Elle s'en rendait compte en croisant les gens... Quand on n'a pas l'habitude... Chemise, bustier et jupes, cela devait être démodé ici. Limite si elle n'en n'était pas à se demander s'il fallait qu'elle préfère un chignon à ses cheveux sombres nattés... Puis non. Il fallait qu'elle y aille comme elle était.

Il fallu qu'elle demande son chemin au final. Complétement perdue dans Paris. Elle eut la joie d'apprendre qu'elle n'était qu'à deux rues du lieu recherché, et s'y rendit donc en accélerant le pas comme elle le pouvait. Eh bien... Elle leva le nez une fois devant l'hôtel. Cela ne devaient pas être des petites gens qui logeaient là. Bourgeois? Elle haussa les épaules, et se présenta à la porte, attendant maintenant qu'on lui ouvre la voie. Et en espérant qu'elle ne se soit pas trompée!

_________________
Méfiez-vous, elle est maudite...
--Lucette_


[La vieille de l'ouverture des candidatures]

La vieille continuait ce qu'elle faisait depuis un bon moment déjà soit préparer le linge pour l'enfant à naître. L'avantage d'être à Paris c'est qu'elle trouvait plein de tissus pour confectionner ce qu'elle voulait et qui serait assez bien pour l'enfant de sa maitresse.

Madame, je ne sais pas lire et écrire, votre papier ne servirait à rien.

Elle lui montra sa tête du doigt.

Mais j'ai tout la dedans.
Ne vous inquiétez pas.

Elle posa sa main fripée par l'âge sur le bras de la jeune file dans un geste d'apaisement.

[Et ça commence]

Voilà c'était le début, la première de toutes ces journées où elle verrait des femmes se présenter pour devenir la nurse du prochain Lasteyrie. Ces femmes à cause de qui elle était partie de Bourgogne, ces femmes qu'elle devrait juger apte ou non à s'occuper de l'enfant de sa maitresse. Et elle allait devoir faire ça jusqu'au moi de juin.

La vieille alla parler au portier, elle lui indiqua de laisser entrer toutes les femmes qui se présentait pour le poste et qu'il les introduisent ici.


Aller mon brave faites entrez ces femmes.
Sorianne
La porte finit par s'ouvrir sur un homme peu amène, et la brune s'interrogea à savoir si elle avait eu là une bonne idée. Elle essaya une esquisse de sourire, même si le cœur n'y était pas du tout, et se présenta. Après tout, elle n'avait aucune idée de qui était cet homme.

Bonjour Sieur, je m'appelle Sorianne... Je viens pour le poste de nourrice... C'est hum... C'est bien ici?

Pas de réponse, mais le bonhomme s'effaça afin de la laisser passer. La petite paysanne qu'elle était se retrouva soudain écrasée par le poids de tout ce qu'elle voyait. Elle n'était que rarement entrée dans de pareils hôtels, si ce n'était jamais en fait... Un peu perdue, elle se contenta de rester debout au milieu de l'entrée, se demandant ce qu'elle pouvait faire, dire... C'est fou ce qu'elle ne se sentait pas à sa place. Et elle se rendit compte qu'elle aurait mieux fait de se vêtir autrement pour venir là. De quoi avait-elle l'air habillée ainsi? ... Bah d'une paysanne en fait... Un poing se serra contre ses jupons... Et elle remarqua que l'homme qui l'avait fait entrer se raclait bruyamment la gorge pour attirer son attention.

Confuse, Sorianne s'empourpra et le rejoignit, un peu raide dans sa démarche, essayant de cacher au mieux ce maudit boitement d'une part, et de l'autre, de cacher cette marque à son front d'un geste de la main, peut-être qu'avec sa mèche légèrement rabattue cela se verrait un peu moins... Après s'être faite introduire comme il se devait, la brune s'avança dans la pièce, et salua la femme qui se trouvait là d'une légère courbette, pas du tout à l'aise avec l'étiquette... Plus qu'à attendre de voir ce qu'on allait lui proposer... Et en attendant, elle afficha un léger sourire un brin crispé.

_________________
Méfiez-vous, elle est maudite...
--Lucette_


[T'es la preum's]

Avancez mon enfant.


La vieille proposa un siège à la femme.
Elle était du peuple elle aussi et essayait de la mettre en confiance.
Elle n’aimait pas la place que sa maitresse lui avait confié, mais elle n'avait pas le choix.
Il fallait recruter une femme pour s'occuper de l'enfant à naître.
La vieille l’observa. Elle était jeune mais pas trop, pas une gamine à peine sortit du lit de sa mère.


Alors ma fille, pourquoi avez vous répondu à l'annonce de ma maitresse ?
Sorianne
Et je compte bien en profiter!


La brune rejeta discrètement une mèche de cheveux échappée de sa natte et observa la femme qu'elle avait devant elle. Elle ne souriait plus, la grimace qu'elle avait tenté de faire passer pour un sourire s'étant effacée. Il allait lui en falloir si elle voulait afficher une mine réjouie de bon coeur, de toutes manières. Par contre le fait que la femme l'appelle 'ma fille' l'amusait et lui faisait penser à Zéji.

Je m'appelle Sorianne.

Maintenant que ça c'était fait, il fallait entamer le principal : la réponse à la question posée. Elle avait beau être distante maintenant, elle n'en n'était pas moins curieuse. Qui était donc cette dame? Une dame de compagnie? Pas assez jeune... Bah peu lui importait, même si elle aurait aimé savoir pour qui elle postulait, ne connaissant absolument pas la famille dont elle avait entendu le nom dans la rue.

J'étais de passage à Paris quand j'ai entendu un crieur faire passer l'annonce comme quoi la famille de... Votre maîtresse... -Bigre qu'elle n'aimait pas ces termes la bergère, mais il fallait bien qu'elle se remette à sa place- recherchait une nourrice. J'ai eu l'expérience avec mes deux enfants, et j'ai eu un bébé il y a peu, je me suis dit que cela pouvait être un bon point en plus d'être utile si la mère ne peut pas nourrir son enfant. Et vu que rien ne m'appelle plus ailleurs et que je suis libre comme l'air... Elle eut un geste légèrement désinvolte à ces derniers mots. Une petite pause, puis elle reprend, voulant satisfaire sa curiosité, et mettant de côté sa gêne première. Je vous avoue que je suis ici mais que je n'ai jamais entendu parler de cette famille... Comment sont-ils?

Riches? Pauvres? Nobles? Haute? Basse? Simples? Précieux? Simples bourgeois? Sans doutes ne s’embarrasseront-ils pas d'une paysanne pour faire garder leur enfant.. Mais maintenant qu'elle était là... Sa vêture dénotait toujours autant, mais elle releva légèrement le menton. Après tout, chacun était ce qu'il était.
_________________
Méfiez-vous, elle est maudite...
--Lucette_


Sorianne, ainsi était son nom. La vieille ne jugeait pas à cela, elle savait ce que voulait sa maitresse, le tout était de savoir si la femme convenait, l'entretient commençait bien. La vieille Lucette écoutait ce que la brunette devant elle avait à lui dire. Elle n'arrivait pas à cerner cette personne encore mais elle verrait bien les réactions quand elle lui donnerait les termes du contrat. Si ça se trouve, elle ne voudra plus devenir nourrice la brune. Enfin pour le moment autant répondre à sa question. Décrire ses maîtres.

C'est un jeune couple de la basse noblesse et c'est leur premier enfant. Ils sont issus de familles nobles tous les deux et ont des terres en Bourgogne avec un élevage de chèvre mais elle viennent d'un pays bizarre loin d'ici et elles sont pas normale ces chèvres. Madame dit que c'est une espèce de là bas qui fait de la laine spéciale. Elle a payé cher pour faire venir le troupeau, ça a pris des mois. Le marchand en a profité pour lui vendre un chat très bizarre lui aussi qui il parait vient d'encore plus loin. Bref, ils ont aussi une auberge que Madame a hérité de sa mère mais qu'elle a fermé pour le moment, je m'en occupe en temps normal.

Monsieur est un ... comment dire ?
Fainéant, idiot et jamais là ? un instable, il a souvent besoin de bouger et là il est en Gascogne pour aller voir son grand père, Ursin de Lasteyrie. Monsieur ne se soucis guère des terres qu'ils ont, il ne se soucis guère de l'argent, en fait il se repose beaucoup sur sa femme. Mais il faut dire que je ne l'ai jamais vu car je vis en Bourgogne alors que eux pour le moment sont en Normandie. Je sais qu'ils vont en partir dès que Monsieur sera rentré mais encore faut il savoir quand il rentre.

La vieille fit une pause avant de reprendre sur sa jeune maîtresse et se servit un verre de Bourgogne - of course - et en tendit à la femme devant elle.

Madame quand à elle passe beaucoup de temps à Paris, elle y est avocate, enseignante, Maître du Haras Royal, et Chevaucheur d'Arme.

Sur le ton de la confidence, se rapprochant de la femme pour éviter qu'une oreille indiscrète ne l'entende. Après tout la vielle connait les titres de sa maîtresse mais elle n'est pas censé savoir ce que cela représente.

Les deux derniers je ne sais pas ce que c'est, je sais qu'elle rentre parfois et qu'elle sent mauvais. Elle sent les écuries, madame adore les chevaux. Elle en a à elle.
Elle est très occupée et c'est pour cela qu'elle chercher quelqu'un pour s'occuper de l'enfant. Le fait que vous en ayez déjà eu est bonne chose pour vous quand au lait il est évident que Madame n'allaitera pas, elle n'aura pas le temps pour cela.


La vieille se réinstalla dans son fauteuil. Maintenant elle allait donner les condition du contrat. Sa maîtresse était juste mais exigeante, et elle ferait de même puisque c'était la mission qu'on lui avait confié.

Parlons des conditions. Vous serez nourrie, logée, blanchie, et recevrez une solde. Vos enfants pourront venir aussi, au choix à Paris, Madame vous trouvera un logement, ou bien en Bourgogne, soit à l'auberge avec moi et donc à Cosne, soit près de Sémur sur les terres de la famille, la seigneurie de Lusigny. Vous vous chargerez de l'enfant toute la journée, Madame viendra le voir quand elle en aura envie mais il faut savoir que c'est vous qui vous en occuperez. Il faudra avoir du lait pour la naissance du petit et à partir de ce jour là le lait ne sera que pour l'enfant de madame. Bien évidement vous aurez tous le lait de chèvre qu'il faudra. Dernière chose, et pas des moindres, si vous êtes grosse vous ne pourrez plus vous occuper de l'enfant, je ne sais ce que fera madame.

Elle sait que madame lui trouvera une autre place, et pourtant Dieu sait qu'elle en a connu des nourrices qui se faisaient engrosser par des valets et qui étaient renvoyées. Elle le sait la vieille que les grossesses nuisent à la production et à la qualité du lait mais ces gourgandines n'hésitaient pas.

Autre chose tant que j'y pense, comment pensez vous élever cet enfant ? Vous comprenez que Madame ne peut se permettre qu'il soit bête.
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