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[RP Ouvert à fond] De l'aide pour la "Chose"

Sorianne
So prit le vin tendu et en but une gorgée tout en écoutant la vieille femme. Basse noblesse mais qui semblaient avoir les moyens! La brune se demanda à quoi pouvaient bien ressembler ces fameuses chèvres... Qui font de la laine? Un croisement des plus bizarres se fit dans son esprit, mibiquette mimouton... Que ça devait être moche...! Puis comment un chat pouvait être étrange? Un chat, c'est un chat non? Son imagination s'envolait, il fallait bien le dire. Et la curiosité prenait vraiment le dessus à mesure qu'elle écoutait.

Quand elle en vint au Maître de maison, la brunette se reconcentra un minimum. Un homme absent... Encore un qui ne pensait pas à sa pauvre femme... Qui semblait en effet bien occupée! Sorianne ne revenait pas de toutes les charges que l'on pouvait avoir, elle qui se contentait de ce qu'il venait. Certes, elle en avait cumulé également fut un temps, mais de petites... Chevaucheur d'armes? La main fine de la jeune femme alla se perdre dans ses cheveux tandis qu'elle imaginait la scène. C'est qu'elle n'était pas du tout au fait de tout ce qu'il se tramait à Paris et ce terme de... Chevaucheur d'arme... Euh... Elle était perplexe la petite brune... Et là encore des images folles lui traversèrent l'esprit... Avant de frissonner en s'imaginant au milieu de chevaux...

Joignant de nouveau les mains sur ses genoux, sage position, et toutes ouïes, elle écouta la suite. Les fameuses conditions. Déjà qu'elle était surprise d'entendre qu'une femme ne comptait pas nourrir son propre enfant... Elle ne pensait pas avoir à le faire elle seule... Ces nobles... So hochait la tête, comprenant les choses imposées, mais une chose la fit toutefois tiquer et froncer les sourcils. Il allait vraiment falloir qu'elle apprenne la nobl'attitude sinon elle n'avait pas fini de grincer des dents... Attendant que Lucette ait fini, la boiteuse reprit à sa suite, laissant pour l'instant la dernière question.


Je suis d'accord pour les conditions. Je comprends tout à fait qu'il faille faire en sorte que je me trouve près de la mère de l'enfant, au cas où elle veuille le voir. Mais si je suis en Bourgogne alors qu'elle se trouve à Paris?... C'est que pour elle, il était inconcevable de ne pas s'occuper de son bébé... Mes plus vieux enfants sont grands maintenant et vaquent sur les chemins. Je n'ai plus qu'un nourrisson de quelques semaines, donc je le prendrai avec moi. Je suis presque sûre que le bébé de votre maîtresse aura de quoi satisfaire sa faim, mais je ne comprends pas... Enfin... Léger mordillage de lèvre... Pourquoi lui seul devrait en profiter une fois né et mon bébé se contenter de lait de chèvres? Surtout si ces biquettes sont si... Bizarres! Et si leur lait n'était pas bon? Après tout, s'il y en a pour un, il y en a pour deux...

Elle ne pouvait pas s'imaginer abandonnant presque le bébé de Colhomban au profit d'un autre petit être totalement étranger. Elle en voulait à Col, mais pas à ce point, et Nominoée n'avait rien fait qui lui valent tout ça. La brune continua, les pommettes rosées.

Pour ce qui est d'être grosse, je doute qu'il y ait du souci à se faire dorénavant... Ce n'était pas en étant seule qu'elle allait pouvoir voir de nouveau son ventre s'arrondir, sans compter qu'arrivée à la trentaine, elle se faisait bien trop vieille pour ça. Puis elle avait de bonnes décoctions aux plantes que Gaelante s'empresserait de lui fournir en cas de besoin.

Et pour élever l'enfant... Que voulait-elle dire par là...? Euh... Je sais lire et écrire, on m'a apprit il y a longtemps. Compter un peu moins, mais je connais les bases. Suffisamment pour avoir su gérer une mairie à peu près correctement pendant un temps. Aaaah ce mandat à Angoulême qui lui avait valu tous ces ennuis par la suite... Si elle avait su jamais elle ne s'y serait risquée... Une légère moue vint jouer sur son visage à la fin de ce petit souvenir. Oh et il fallait qu'elle le dise... Ça n'allait pas être un bon point surtout avec une mère ayant des chevaux...

Hum... Par contre... Oh j'étais bonne cavalière... Etais... Je, enfin je crois, mais... Comment annoncer à quelqu'un dont la maitresse s'occupait de chevaux qu'elle ne pourrait pas mettre les pieds parmis eux? Je ne peux plus m'en approcher... Des chevaux j'entends...
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Méfiez-vous, elle est maudite...
--Lucette_


La vieille avait écouté la femme et elle avait bien des précision à lui apporter mais pour cela il fallait vérifier deux trois choses. Sans mot dire elle se leva et sorti de la pièce, elle contrôla les appartements parisiens avant de sortir. Une fois dehors, elle contrôla les alentours vérifiant qu'aucun avocat du dragon ou serviteur ne pourrait entendre ce qu'elle avait à dire. On a beau aimer travailler pour quelqu'un de juste et être fidèle, ce n'est pas pour ça qu'on a pas son avis sur sa façon de vivre. La vieille n'avait jamais rien dit mais n'en pensait pas moins.

Elle revint vers la femme pour lui expliquer les choses. Elle savait, la vieille, que les domestiques parlaient entre eux. Qu'un secret n'était jamais secret dans une maison, même si elle ne savait pas tout ne vivant pas avec madame toute l'année. Elle soupira pour expliquer à la femme son discours réel après celui qu'elle avait donné selon les indications de sa maîtresse.


Madame, est très jeune, elle va fêter ses 16 ans en mai. Elle n'a pas envie d'avoir cet enfant, il sera mieux auprès d'une personne qui s'en occupera qu'avec elle. Elle ne saura, ni n'aura l'envie de s'occuper de lui. Je la connais et elle passera plus de temps à Paris qu'en Bourgogne.

Comment faire comprendre à cette femme que l'enfant aura besoin d'une vrai nourrice qui l'aimera et s'occupera de lui ? Et surtout qu'Elisabeth a des idées bizarres aussi.

Pour ce qui est du lait, vous n'aurez qu'à faire attention quand elle sera là. En fait Madame a vu un médecin qui lui a dit qu'une nourrice ne pourrait pas nourrir convenablement son enfant si celui de la femme était aussi utilisé pour un autre enfant. J'ai préférée vous dire ce qu'elle voulait que je dise pour simplifier les choses et au cas où certaines oreilles écoutent mais j'ai élevé neuf enfants et je sais moi qu'il n'y a aucun soucis.

Elle lui fit un grand sourire à la brunette.

Le lait des biquettes est bon, j'en bois et je suis toujours vivante, juste qu'elles ont un aspect bizarre.

Quand à vos connaissances cela suffit, vous n'êtes point sotte c'est tout ce que l'on vous demande. Après l'enfant aura des précepteurs. Et pour les chevaux ne vous inquiétez pas ils sont à Paris aux Grandes Ecuries Royales. Madame ne laisserait personne toucher à ses animaux.


Elle avait encore récité certaines choses par cœur, parce que la vieille elle ne savait pas ce qu'était les Grandes Ecuries Royales, elle ne savait pas où c'était et surtout elle s'en moquait elle qui vivait à Cosne.
Sorianne
La So attendit patiemment le retour de la vieille femme qui l'avait reçu et qui était parti sans un mot. Elle sirotait le verre de vin qu'elle lui avait servi plus tôt, appréciant le goût fruité, et se demandait si on ne l'avait pas abandonné. Du coup elle en profita pour détailler plus avant la pièce dans laquelle elle se trouvait et... Oui, pour quelqu'un de basse noblesse, il y avait tout de même une certaine richesse. Sans doutes dûe au fait que la Dame travaillait pour les Grands du Royaumes? Enfin c'était ce que la petite brune avait compris, parce que tout le monde ne travaillait pas pour les écuries royales... Royales, Roy... Roy, Reyne... Faillit avaler de travers la So. Elle se rendait seulement compte que celle qui serait peut-être sa... Maîtresse... -Il allait falloir digérer ce terme rapidement, et mettre son égo et sa fierté de côté- travaillait pour la maison de la Reyne.

Quand Lucette revint, la jeune femme avait fini le vin et posé le verre sur le guéridon qui trônait non loin, préférant ne pas s’embarrasser, sans compter qu'avec sa maladresse elle serait capable de faire tomber la pièce qui devait couter une petite fortune. Enfin c'était ce qu'elle pensait, peut-être qu'il en était tout autre. Esquissant un sourire poli, Sorianne écouta donc ce que la suivante avait à dire, sans broncher. Quoi qu'en pensant un bien fou de ces médecins stupides. Mieux valait aller trouver les sorcières, au moins elles savaient de quoi elles parlaient. Puis elle fut rassurée de ne pas avoir à croiser les chevaux.


Mais si elle ne veut pas l'enfant... Peut-être que le Père si? Enfin....
Certes, avoir un bébé n'était pas forcément prévisible, si ce n'était pas du tout, mais de là à ce qu'aucun des deux ne veuille d'héritier... En fait, le bébé ne verra pas ses parents ou alors rarement? Le père viendra tout de même guetter un peu non? Elle fit la moue. En tous cas, si vous me choisissez pour le poste, je serai là... Puis elle avait envie de faire sa curieuse... Que croyez vous qu'il se passerait si jamais elle me voyait partager le lait entre les deux bébés sans utiliser le lait des chèvres pour ma fille? Parce que non, ça, même si leur lait est bon, ma fille n'est pas une chèvre... Et je n'ai pas envie de lui voir pousser des cornes...

Elle rosit légèrement. Audacieuse, mais elle n'arrivait pas à s'imaginer soumise à une autre femme, même si elle le devait à son rang. Elle s'y plierait, pour sûr, mais de là à obéir aveuglément, c'était mal la connaitre, et elle se connaissait suffisamment pour le savoir.
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Méfiez-vous, elle est maudite...
--Grivoise
Celle qui s'amenait devant l'hostel pour s'offrir comme nourrice, avait toute une apparence. Elle se croit irrésistible la Grivoise. Parce que tous les hommes du coin d'où elle vient viennent dans son lit, elle croit ferme qu'elle est magnifique.

Elle fait peur la Grivoise. Surtout si on savait qu'elle tue ses bébés dès qu'elle sait qu'elle est engrosser comme une vache. Rare qu'ils naissent en vie ces batards qu'elle jette dans le feu. Son but, assurément devenir nourrice et faire plus d'écus pour ses profits. Parce que les bébés que les cons d'hommes lui foutent dans le ventre elle en n'en veut pas.C 'est son gagne pain qu'elle veut. Ben fille de joie qu'elle est dans son bled, elle pouvait se permettre de perdre du temps. Fallait piger!

Devant l'hostel ben elle si disait qu'elle avait toutes les chances. Parce que ses seins coulaient éffrontément. Elle ne pouvait rien y faire. C'était d'meme.

Frappant à la porte et voyant celle ci s'ouvrir elle dit comme ça en replaçant plus dignement le décolleté de sa robe pas très propre.


Grivonne du Cerisier, j'viens pour l'embauche. Vous savez, donner mon lait au mome d'la dame.

Pis là, elle attendit.
--Agius


L'homme était au service des avocats de l'ordre depuis un bon moment maintenant. Il était entré au service assez jeune et avait vite compris que travailler pour des avocats était assez spécial, surtout depuis l'arrivée de la jeune doyenne blonde. Contrairement aux autres elle avait investit son domicile et y passait beaucoup de temps. Lui était en charge de satisfaire les caprices des avocats et notamment ceux de la locataire principale de l'hôtel. Pour autant il devait aussi tenir la bonne marche de la maison et ce pour TOUS les habitants de l'ordre, car chacun avait le droit à un petit appartement privé. Ils étaient plus ou moins grands et plus ou moins bien aménagé, et il pouvait vous dire que la Doyenne avait vraiment fait en grand comme toujours.

L'homme connaissait la dernière lubie de la jeune blonde, il en avait discuté longtemps avec Lucette, la gouvernante bourguignonne de la famille, celle dont il voyait la fille tous les jours puisqu'elle servait la jeune avocate à Paris et où qu'elle aille d'ailleurs. Il se devait de guider les arrivantes jusque les appartements de madame, de les faire patienter et de les surveiller. Cette mission là était de son propre chef et quand il vit débarquer la ribaude, il se dit qu'il avait certainement raison. Autant la première femme même si elle était de condition modeste avait tout de même de la tenue, autant celle ci était sans aucun doute de la plus basse extraction. Il la toisa.

Parce que tu crois que je vais te laisser entrer ?
--Grivoise
Mince! C'était plus compliqué qu'elle pensait la Grivoise. À voir l'homme si sérieux, elle faillit rebrousser chemin, quand elle eut l'idée d'un sourire qui se voulait enjoleur, heureusement ses dents étaient toutes blanches, Le citron ça aide comme disait sa folle de mère à sauvegarder ses dents, et battant des cils tout en redressant les épaule pour faire remonter sa généreuse poitrine où on percevaient très bien les petites prédominences pointer,

Ben si m'sieur! J'peux vous savez être très gentille sans rien demander en retour! ajoute-t-elle en se mordillant la lèvre inférieur. Son regard descendant vers l'intimité cachée de l'homme. J'sais très bien y faire vous savez.
--Agius


Il la regardait la ribaude, il savait qu'il devait faire entrer toutes les femmes qui se présentaient mais là non vraiment pas moyen qu'elle mette un pied ou plutôt un sein vu la protubérance de ses mamelles dans l’hôtel. Il la toisa.

Je fais pas dans la catin de bas étage et mes maîtres encore moins !
Propose tes services aux crasseux de ton espèce !


Ca il ne le savait pas mais il savait qu'aucun homme n'était venu avec une ribaude même de luxe dans les locaux et que personne de cet acabit n'entrerait là tant qu'il serait au service de l'Ordre. En tout cas une chose dont il était sur c'est que la jeune Stilton ne prendrait pas une femme comme elle pour s'occuper de son enfant.

Dégage avant que je ne le fasse en te bottant le fondement !
--Grivoise
Voyant que ça ne marchait pas. Sans un mot la Grivoise fit demi tour. Elle parviendrait bien à montrer qu'elle ne rigolait pas. Elle n'aimait pas le mépris sur le visage de l'homme qui se croyait supérieur à elle.

La ribaude!? Elle allait se venger. C'était certain. On ne l'humiliait pas ainsi la Grivoise. Qu'on ne veuille pas de ses services, ça, elle l'acceptait. Lui dire des mots aussi méprisables, ça non!


Tu vas voir mon p'tit, qu'on insulte pas la Grivoise.

Pour l'homme elle partait tout simplement. Obéissant à son injonction comme si de rien n'était.
--Lucette_


Monsieur je le connais mal et ne pourrait vous dire s'il s'occupera de son enfant. Si c'est un garçon peut être. Enfin j'en sais rien.
Je sais que cet enfant aura tout ce dont il a besoin et sa nourrice avec mais il est sur que Madame ne veut pas s'en occuper. Elle estime déjà que le porter et le mettre au monde est suffisant.

La vieille était las de dire à sa maitresse ce qu'elle devait faire ou pas elle avait prit le parti de ne plus rien dire.

Pour qu'elle vous surprenne il faudrait encore qu'elle arrive à l'improviste, et ça c'est rarissime, elle aime que tout soit prêt quand elle arrive, aussi elle prévient tout le temps avant d'arriver. Non je pense que vous ne risquez rien.
Avez vous d'autres questions ?

La vieille pensait que l'entretien était fini elle avait dit ce qu'elle avait à dire mais elle répondrait aux dernières questions de la femme avec plaisir.
Sorianne
Eh bien... Comment une mère pouvait ne pas avoir envie de s'occuper de son enfant? La jeune femme était perplexe. Elle n'était pas née dans un monde tout rose et empli de fonction, peut-être que c'était ça toute la différence. Peut-être que si elle avait été à la place de la jeune dame elle aurait fait la même chose... Barf, cela lui donnera l'occasion de s'occuper et de penser à un tas d'autre chose comme ça. Puis de voir du pays, elle avait rarement mit les pieds en Bourgogne et n'avait même jamais pensé s'y installer. Elle n'avait plus rien à perdre de toutes manières.

Une cloche tinta, et la So leva le museau, se demandant ce que ça pouvait bien être. Un bruit lointain de porte, peut-être une nouvelle candidate? Une dernière question, cela pouvait être intéressant de savoir jusque quand elle pouvait vaquer à sa propre vie.


Oui, une dernière. Pourriez vous me rappeler pour quand il faudra être présente en Bourgogne? La naissance? Il me reste quelques affaires à régler et je ne voudrai pas arriver en retard si jamais vous jugez bon de me prendre pour le poste.

Oui, quelques affaires... Et prévenir sa petite sœur, la voir aussi avant de ne plus pouvoir la croiser avant longtemps...
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Méfiez-vous, elle est maudite...
--Lucette_


La vieille entendit la sonnette et fit signe à sa fille de venir l'informer de ce qui se passait. La petite fit un rapide résumé de l'entretient entre Agius et une gourgandine. La vieille hocha la tête. Plus le temps passait et plus elle appréciait l'homme. Avec lui pas de bévue, pas de surprises. Tout était propre et net.

La vieille se mit à compter. Quelle date avait dit sa maitresse ? Elle accouchait en juillet normalement, fin juillet. Le tout était de savoir où et ça c'était pas encore gagner non plus. Mais clairement qu'il faudrait que la nourrice soit là pour la naissance.

Madame accouche fin juillet normalement, maintenant je ne sais pas où elle sera et où elle accouchera. En tout cas il faudra être là pour la naissance mais si vous êtes retenue nous vous préviendront du lieu et du moment de l'accouchement, enfin surtout du lieux bien avant l'accouchement afin que vous puissiez vous organiser.
Sorianne
La So avait acquiescé, avait comprit et avait finit par prendre congé ne voulant pas déranger plus longuement et laisser place à une nouvelle postulante. Quelqu'un avait fait tinter une cloche, c'était donc que quelqu'un demandait à entrer? Elle ne se ferait jamais à paris, c'était sûr... Un tocage de porte dans les campagnes suffisait. Bah... Elle allait aller retrouver son ami chippeur afin d'aller vadrouiller dans la Capitale. Elle ne pouvait tout de même pas y venir sans y faire un tour. Et sans faire LA rencontre qui allait influer sur le cour des choses aussi... Mais ça elle ne le savait pas encore...

Plusieurs semaines avaient passé depuis qu'elle était allée postuler pour le rôle de nourrice. Semaines qui l'avaient fait longuement réfléchir à ce qu'elle allait devenir, à ce qu'allait être sa vie maintenant... Nominoée l'occupait, les routes se faisaient de plus en plus agréables à prendre avec le printemps... Toujours pas de nouvelles de celui qui était son fiancé, mais à vrai dire, elle n'en attendait plus... Puis comment lui avouer qu'elle était allée voir ailleurs suite à sa "fuite"? Pff, quel gâchis... On ne l'y prendrait plus.

A l'heure actuelle, la noiraude baignait ses jambes dans l'eau froide du lavoir de Bourges. Sensation agréable que celle là. Assise contre un des piliers qui maintenait le petit préau debout, la jeune femme s'était prise à penser. Des rencontres, du changement, de ce qu'elle avait prévu de faire... Le pour et le contre... Son devenir... Beaucoup de choses passaient par le neurone de la petite brune. Le matériel d'écriture à portée, elle attendait l'inspiration pour écrire à sa sœur, à Zeji... A sa future... Maîtresse...

La jeune femme était passée par la Bourgogne... Terre Ô combien noble... Et pas seulement dans les mots. Une crainte l'avait saisie, celle de ne jamais y trouver sa place. Elle avait traversé quelques villages, certes pas tous, mais elle n'avait cru y voir que de nobles personnes... Peu étaient simples roturiers, tous parlaient politiques et autres choses auxquelles elle s'intéressait peu. Oh bien sûr c'était peuplé, ça il n'y avait pas à dire... Mais non... Décidément elle ne s'y sentait pas à sa place... Elle aimait la simplicité... Tous ces blasons croisés lui auraient presque donné la chair de poule... Alors elle avait réfléchit... Paris?... Rien que le fait d'y penser lui serrait le cœur. La brune aimait battre campagne, aimait la terre et les hameaux, ou petits villages... Vivre dans une ville si grande et si sale l'angoissait plus que tout, surtout qu'elle était persuadée ne jamais se retrouver dans les dédales de ruelles...

Alors ce domaine duquel avait parlé Lucette... Le visage de la So afficha une grimace. Vivre en recluse? Cela ne changerait pas trop de ce qu'elle vivait depuis un moment, la jeune femme sociable et enjouée ayant laissé place à une sauvage peu disposée à rencontrer du monde ou à se lier d'amitié avec le premier clampin venu... Mais à ce point... Malgré le fait qu'elle appréciait sa solitude, elle se faisait parfois pesante, et retrouver les gens lui faisait du bien. Même s'ils étaient aussi solitaires qu'elle. Au moins ils ne se marcheraient pas dessus ni ne s'étoufferaient. Non... Elle ne pouvait décemment pas vivre sur un domaine à l'écart de tout... La brune n'avait pas vraiment eu de nouvelles concernant le poste, mais avant qu'une décision ne soit prise, mieux valait prendre les devants. Après avoir bien pesé le pour et le contre... Sorianne décida de son sort, de son avenir et de son destin. A moins que ce ne soit le destin qui l'avait fait choisir son sort... Elle ne changerait pas, ne porterait pas d'armes plus que maintenant. Mais suivre des mercenaires sur les chemins lui semblait plus coller à ce qu'elle était que de rester enfermée dans une cage aussi dorée soit-elle. Elle aimait sa liberté, et ne pourrait jamais dire de quelqu'un qu'il était son maître.

La brune prit son matériel afin de rédiger le courrier qui allait libérer sa conscience. Autant qu'il allait sûrement ennuyer la Dame et ses gens. En cela elle se sentait un brin coupable, mais elle ne pouvait finalement s'y résoudre. So releva les genoux afin de s'appuyer dessus et fit courir la plume sur le vélin. Le courrier sera envoyé dans la foulée afin de ne pas perdre de temps, et à l'adresse à laquelle avait eu lieu l'entretien, afin de plus de facilités... Elle n'y mit pas les formes, n'étant pas habituée à écrire à des personnes du rang de la jeune fille, mais le cœur y était.




Dame,

Je me nomme Sorianne.
Il y a quelques temps déjà, je suis venue en entretien, chez vous, à Paris, afin de voir si je pouvais prétendre au poste de nourrice pour votre enfant à naître.
Tout s'est bien déroulé, mais avant que vous ne preniez votre décision, je tenais à vous dire que je retirai ma candidature.
Beaucoup de choses se sont passées entre ma venue à Paris et l'instant où je vous écris.
J'espère sincèrement que vous trouverez ou avez trouvé une femme faisant l'affaire, et m'excuse platement d'être venue pour rien au final.

Avec tous mes regrets, et toutes mes excuses,

Sorianne.

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Méfiez-vous, elle est maudite...
Elisabeth_stilton
[Plus tard - Hôtel Volpone]

Elle avait eu la lettre, elle avait pesté contre le sort qui lui laissait pas trouver quelqu'un pour s'occuper de son problème. Oh elle trouverait bien, elle en était certaine. Bon Lucette était rentré chez elle, il ne restait que Lucine, sa fille qui la servait dans son appartement des doigts d'Or et elle. Les prochains entretiens seraient donc menés par la blonde.

De nouveau elle fit demandé un crieur et un réseau pour que cela parte dans toute la France et même en Empire. Faut voir les choses en grand. Le message était différent du précédent. Simple et efficace.




Que toutes les femmes allaitantes qui veulent une place de nurse pour une famille aisée se présentent à l'Hôtel Arnvald à Paris.


La blonde ne voulait vraiment pas se retrouver à gérer ce truc, elle avait une vie et c'est pas un enfant qui allait changer cela. Avec un peu de chance ça sera un garçon et Ulrich la laissera tranquille. D'ailleurs ça lui fait penser qu'elle devrait aller voir une rebouteuse pour savoir comment faire pour ne plus avoir ce genre d'inconvénient. Encore que si elle avait une fille, elle serait obligée de recommencer ça avec Ulrich, encore, non vraiment il lui fallait un garçon coute que coute et une nurse aussi. Pas question qu'il touche à sa poitrine ou qu'elle ai un marmot accroché au sein. Pour chasser ses idées négative la blonde se plongea dans ses courriers pour l'ordre.
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Nouvelle box qui fonctionne !!
Catherinev
Un de ses amis pâtissiers ( oui elle en a plein ! ) lui avait rapporté qu'une noble cherchait une nourrice pour un enfant . Celle-ci était très heureuse car elle adorerait en avoir un .
Mais son embonpoint ne jouant pas à sa faveur ; elle n'avait jamais rencontré l'homme de sa vie mais espérait un jour le rencontrer même si les chances étaient minces et presque impossible .
Autant la grosse avait fait route vers Paris la veille , elle venait de l'Alençon .Le carrosse rose aux armes de gâteau à a crème et deux spatules en sautoir derrière celle se faisait , il semblait bien remarquer .
L'infante des pâtisseries sortait du carrosse doucement , pour ne pas qu'il se casse sans doute . Et celle-ci arrivait tant bien que mal à la destination tant désirée .

Elle descendit du carrosse pour arriver à l'hôtel où avait lieu l'entretien . Elle s'adressa au garde qui se postait à l'entrée

Le bonjour , je viens pour le poste de nourrice , rencontrer le recruteur où la recruteuse . Je me nomme Catherine-Victoire de Castelviray

Elle sourit
--Agius


Là, oui il était toujours là. A veillé au grain, à régler les détails pour l'ordre, à faire son travail quoi. Aujourd'hui il avait commencé la journée par faire un tour de l'hôtel Arnvald afin de voir si tout était en ordre. Il s'occupait de trier le courrier pour les différents locataires, de vérifier que la bâtisse était toujours propre, faisant les menus travaux. Il était sur le devant de l'hôtel, à s'occuper des fleurs, à entretenir l'aspect accueillant de la vieille bâtisse, quand un carrosse ralentit près de la grille d'entrée. L'homme se leva et ôta la terre qu'il avait sur lui, d'un pas vif il arriva près de la porte et observa la femme qui descendait. Il garda son air sévère et froid qu'il s'était forgé au fur et à mesure des années de auprès de l'ordre. Il devait avoir une certaines classe et un certain standing.

Je vais vous introduire dans le boudoir de Maître Stilton de Lasteyrie.
Elle n'est pas là pour le moment mais elle ne devrait plus trop tarder.
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