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[RP ouvert] Alcools et fariboles.

Sindya
[ Palace des Enjôleuses]

Il y avait du mouvement au Palace, et pas des moindres..
Toute la racaille des environs, du brigand de grand chemin à la petite frappe des venelles se côtoyait dans un joyeux bordel.
Peuple essentiellement masculin en sus, qui beuglait comme un goret, réclamant à grand cris à boire, encore et toujours, plus de vin, de bière, de calva et autres liqueurs vaporeuses et éthyliques ayant pour but de nous défoncer la tête à coup de massues.

Et là, au milieu de ce bourg mal famé, trônait fièrement une femme, blonde, pulpeuse, aguicheuse et...Teigneuse.
Les 35 printemps bien tassés, le regard hagard et vitreux, un corps sculpté par les année de galère à bourlinguer le noble dans un bordel peu commun, elle était belle.
Peu commune. Mais belle.
Et tavernière aussi.

On l'appelait Sindya.
Nom de famille inconnu.

Et elle servait donc, comme elle le faisait depuis son arrivée, sa prestance naturelle, son verbe bien tanné, ses manières peu commune avaient plus à la propriétaire des lieux qui l'avait engagée une heure après qu'elles se soient rencontrées.
Une main inquisitrice qui se pose sur le séant et la voila qui beugle de sa voix ferme et légèrement enrouée par les cahots de la vie:


"Bouge moi t'main d'là où j'te la fait bouffer!! Pecnot!!!"

Et une pression sur la dite main, vivement retirée, égratignée par les ongles de la blonde.
Inutile de préciser qu'elle était qui plus est dangereuse. Ayant passée sa vie dans les ruelles parisiennes, elle avait acquis depuis son jeune temps les différents préceptes d'une survie à la dure, les moments où elle avaient due corriger quelques clients un peu trop audacieux n'étaient pas rare...

Une nouvelle chope est donc posée sur une table, et la voila qui sert son plus beau sourire au mâle qui se tenait devant elle:


C'vous f'ra 1 écus!

Ecus vite empoché et glissé dans son corsage alors qu'à l'entrée se succédaient les entrées et les sorties des clients.

Rp ouvert à tous! Je cherche juste à créer des liens à ma blonde, n'hésitez pas!
Mordred_
La lune naissante avait pour effet de rameuter tout les loups vers les lieux les plus sordides. Et pour une fois que le crevard de Mordred n'écumait pas les routes à la recherche d'écu facile, il se laisserait donc tenté par une sortie mémorable dans l'un de ces tripots de la ville, mais un classe, il est pas pauvre le chevalier.

On y entre comme dans un moulin, on y fricote comme dans qu'un. A croire que la cour des miracles locales s'était fourmillé en un seul rendez-vous et que l'ensemble du gotta perverti par des années de luxures venaient se fendre ici du verre de l'amitié. Amitié épuré, mais surtout dénudé ou se trémoussait donzelle à croupe avachi sur vieillard bandant comme taureau et dont le verre n'était jamais assez plein pour en freiner la cadence.

Et la aux devants, une plus trop fraiche, mais bien monté encore. Un bar ou il ferait bon boire, un balcon qu'il ferait bon gouté, le rouge s'approcha !


Un verre l'tollier, un bon r'montant, c'le printemps, mais c'plus les grelot qui viennent nous les g'ler que l'abeille qui vient butiner !
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Chômeur particulièrement avide d'argent ... Donc brigande !
Sindya
[Toujours chez les Enjôleuses, comptoir.]

La foule continuait d'affluer telle la marée montante, emplissant la taverne de ses cris divers et nasillards, souvent relevés par quelques gloussements définissant l'arrivée de moult coureuses de rempart à la recherche de petite monnaie.

Sindya pour sa part continuait son office, servant ca et là toutes boissons demandées et remettant à sa place tout client un peu trop avenant.
Elle avait l'habitude et ne se souciait pas des hommes en mal d'amour qui cherchaient sur sa peau d'albâtre tout réconfort, aussi futile et éphémère soit il.
Mais elle avait quitté ce monde, qui non sans endommager son corps, avait provoqué la disparition de tout plaisir, aussi charnel soit il. De la caresse à l'insidueusité, plus rien ne lui arracher le moindre cris, le moindre râle, le moindre soupire.
Sauf la douleur.
Et la bêtise. Humaine, cela va de paire.

Grommelant, la tavernière astiquait maintenant le comptoir avec effort, tachant de rendre chaque moulures du bois plus lisses, plus propres, s'acharnant sur des taches qu'elle savait ineffaçables.
Et l'arrivée, d'un homme.
Pas trop mal, et de rouge vêtu.
La mine coquine, l'air plutôt louche, le genre d'hommes en soit qu'elle côtoyait depuis toujours.
Une phrase bien tournée, un sourire qui illumine la trogne blonde, et la voila qui répond tout de go:


"Tient donc, v'la un poète, l'rendez vous des tarlouzes c'est l'taverne à côté!"

Et d'ancrer les perles soyeuse de ses yeux dans ceux de l'inconnu tandis qu'elle continue:

"Et par la même, t'constatera qu'j'suis tôlière, pas tôlier..C'con pour une abeille d'pas r'connaitre un fleure qu'elle s"doit d'butiner.

Et d'afficher un nouveau sourire sardonique à souhait. Le conflit, la suprématie de l'un sûr l'autre.
Il n'y avait rien de plus vrais.
Mordred_
C'est qu'on daignerait même pas lui accorder son godet. Fallait-il faire dresser bourse sur la table au préalable pour se faire servir dans ce rade ? La clientèle ne serait plus reyne ? Le verre de liqueur ne serait plus offert après une tournée générale ? Non, mais ou on va !

Et voilà qu'à défaut de lui servir bon breuvage, c'était vipère à la langue acéré qui venait lui chatouiller les oreilles de sa chatoyante voix qui vint percer la stérilité du regard chevaleresque.


J't'en filerais la tarlooz' ma fleure, mais plutot que d'venir butiner sur tes seins, j'commencerais par prendre une binouz' ma belle !

Une diplomatie toute propre au brigand, mais si naturelle qu'elle ne pouvait que lui assurer la prochaine substance qui viendrait soulager la sécheresse journalière de sa gorge. Et qu'elle ne vienne pas avec un verre d'eau pour qu'il vienne y déposer fleur cueillit au détour d'un brigandage, il avait soif, mais d'une vraie soif, alcoolisée !
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Chômeur particulièrement avide d'argent ... Donc brigande !
Sindya
[ Les abeilles, j'les bute!! ]

Elle le regardait, comme amusée de l'avoir mouché. Elle était fière la blonde. La fierté même incarnée dans ce corps proportionné à la perfection. Un verre de vin et donc servi, le godet est posé devant la trogne du rouge, et son plus beau sourire est affiché.
Le genre de sourire qu'elle fait rarement.
Le genre de sourire sardonique et pimpant qui t'excite un groupuscule de marauds en moins de temps qu'il n'en faut pour le faire.

Affriolante, elle contourne le comptoir et vient se poster près du nouveau client.
Plus loin derrière, un ivrogne, habitué en sus, réclame à grand cris un nouveau verre, réclamation à laquelle Sindya répond à peu près ceci:


Ferme donc ton clap' m'rde Momo, ou j'te fous dehors à coups d'pieds dans l'fondement!!

Pas croyable, il n'y avait même plus moyens de ce laisser séduire maladroitement 5 secondes.
Nouveau sourire qui illumine la trogne blonde, mise en avant de ses meilleurs atouts, soit cambrage du dos, lascivité du regard et main qui se pose sur la cuisse de l'homme:


T'sais...

Et la main qui remonte doucement alors que ses lèvres gourmandes et sanguines s'approchent de son oreille:

"Avant d'butiner quoique ce soit..."

Et de se saisir du membre masculin à pleine main, l'enserrant avec fermeté à travers le tissu des braies, acier de ses prunelles fermement plantée dans celle de son interlocuteur:

"Range donc ton dard... T'pourrais piquer quelqu'un.."

Et premier rire qui se fait entendre, tout droit sortie des méandres de la Sindya tandis qu'elle se dirige de nouveau vers sa place.
Une fois chose faite, la voila qui serre un nouveau verre au dit ivrogne plus loin alors que mutine, elle ajoute:


"Sinon..Libre à toi d'attendre que j'ferme...J'te fous tous ca dehors très vite.."
_________________
Mordred_
Verre qui débaroule enfin sur le comptoir, à croire qu'il fallait gesticuler comme le dernier des idiots pour se faire servir dans ce rade. Quoique, si l'on jetait un coup d'œil à la clientèle, on pouvait aisément avouer que ce genre d'attitude était la plus adopté, un peu normal dès qu'on commence à enchainer les verres de rouge angevin ou de godet des abbayes.

Verre à la main, liquide qui glisse sur ses lèvres et vient finir sa course au fond de la gorge du petit chevalier, la tollière contourne le bar, aguichante, charmante et se poste à ses côtés. Regard avide du brun vers le grand canyon qui joue la profondeur sous ses yeux, il y avait ici de quoi s'amuser une bonne soirée, mais fallait rester réaliste, c'était la tollière et pas une catin offert avec le verre. Entre la mquerelle et la maqueré, on oubliait souvent que la première, bien que bonne femme d'affaire, pouvait être bonne tout court.

Et voix suave qui enfin se porte à sa personne, c'est la douce main qui vient se glisser sur la cuisse réactive du brigand. Léger frémissement et regard qui remonte en direction des mirettes de la blonde pour mieux écouter son laïus. Et lorsque la main remonte vers son entrejambe, plutôt réactif à ce genre de procédé, voir même complétement au garde à vous pour réagir à la moindre brèche pour lancer un éventuel assaut, le regard de la belle quittait celui du Rouge pour laisser à ses oreilles le soin d'entendre un discours bien fleurit.

Et quand la main, enfin venait à l'endroit désiré, la pique de blonde et son rire délectant firent sourire le brun, avant de rire franchement lorsqu'elle relâcha l'étreinte pour reprendre sa place. Un verre qui finit d'être vidé et une gorge qui prend plaisir à gouter au bon vin local quand le regard profite de la croupe de la tenancière.


Encore un p'tite verre ma belle et on pourra s'connaitre plus en détail. Tu verras que l'dard sait ou aller et que butiner est un art qui ne se perd jamais !
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Chômeur particulièrement avide d'argent ... Donc brigande !
Agathe
Une planche est posé entre le quai et "le Kiflote" et après quelques remerciements,
la funambule débarque enfin en pays angevin. Ses yeux vert cherchent mais ne trouvent pas.
Son grand frère adoré est sensé être là, prêt et disponible pour l'emmener en lieux sûr, comprenez le domaine familiale.
Mais non, le quai est vide et les marins ronchon/borgne/cul-de-jatte (rayez la mention inutile) s'affaire aux alentours.
La malle de la petiote valdingue alors jusqu'à elle.


« Heyy!!! Mes affaires! »

Regard qui se veut noir vers le matelot. Il est difficile d'être impressionnante quand on a 12 ans,
qu'on est minuscule et qu'on sort du couvent. Mais Agathe – c'est son prénom – essaie tout de même
avant de prendre peur et décamper en vitesse en trainant sa maigre carcasse et sa malle vers le bourg.
Un chapelet de grognement s'échappe tout bas de ses lèvres à l'attention de son grand frère qui l'a oublié...
Sans doute au profit de sa mairie et de quelques centaines de saumurois, mais oublié quand même.

La môme découvre alors se qu'est une grande ville, son agitation, ses cris, ses mouvements...
La foule qui vous pousse et vous marche dessus s'en s'excuser.
Alors que la peur s'accroit dans les yeux de la petiote, toujours aucun Raveline à l'horizon...
Ayé!! c'est sûr, la trouillarde va fondre en sanglot.


« Charlouuuuuubouhouhouuu… » Long gémissement plaintif.

C'est alors que la masse mouvante qui l'entoure la projette au devant de ce qui lui semble être une taverne de haut standing.
Elle n'a que douze ans et n'a pas l'habitude de ce genre d'endroit.
Pour elle une taverne de haut standing à proximité d'un port, c'est possible.
Tout est possible dans l'esprit angélique d'Agathe.

Elle entre donc en trainant sa peine et ses affaires et s'installe au bout du comptoir...
La funambule ne lève pas trop la tête, ne voulant pas s'attirer d'ennui en croisant le regard d'un susceptible,
elle attend juste que celle qui semble être la tavernière la remarque.

_________________
Sindya
[Là ou elle peut]

Et à la trogne blonde de rire des mots du sir rouge.
Certes il avait le visage qui seyait au lieu et aux gens qu'elle côtoyait habituellement, il n'en était pas moins un inconnu.
Un bel inconnu, mais un inconnu quand même.
Et depuis son presque viol effectué par le maire de la Flêche, elle ne pouvait décemment restée seule avec un plus que probable brigand.
De par ce fait elle resterait, mais armée.

C'était chose dites quand une nouvelle entrée vint à interrompre son flot de pensées de plus en plus scabreuses.
Une gamine. Mignonne avec ca, mais trop bien habillée pour la sobriété du lieu. En soit, elle attirait tout les regards, du plus vile au plus mesquins, en passant par l'oisif et l'expansif.
Elle scintillait la môme, et ce n'était pas bon du tout.
Un regard pour l'homme.


T'm'excuse cinq s'condes mon beau..

Tirade accompagnée d'un sourire carnassier, et la voila qui déambule dans la taverne, moulant les hanches de façons tout à fait naturelle en prime.
Un gorille à la mine patibulaire c'était levé dans le but de dépouiller la jeune nobliote, et c'est juste à temps qu'intervint la tôlière:


M'balourd, si t'veux pas finir avec ta verge en guise d'dernier déjeuner, va donc r"poser tes fesses sur t'chaise!

Et de le toiser tel une défection, acier de son regard se voulant incisif, à elle de saisir la gamine par l'épaule pour la mener sans ménagement jusqu'au comptoir, tout en adressant un avertissement au rouge encore sur place:

toi, garde tes mains près d'ton dard, c'jeune fille est mon invitée, t'muse pas à lui faire c'que t'fais habituellement aux pauv's hères qui trainassent sur l'chemins!

Nouveau verre aux frais de la maison pour l'homme et voila que la sombre blonde plante deux prunelles grises et orageuses dans celles de la gosse.
Elle n'était pas contente. Un gosse par définition, c'était les ennuis et elle remerciait le ciel de ne lui en avoir jamais refourgué un, la stérilité ayant parfois du bon.
Mais une gosse, femelle, de bonne famille, friquée et habillée richement, c'était au palace comme qui dirait la jeter en pâture aux fauves.
Ce qu'elle lui fit comprendre:


Qu'est-ce t'fous là? T'pas un valet à faire clamser au lieu d'venir ici p'tite! T'veux crever où quoi?!?

Et de se saisir du menton enfantin, fermement, presque à lui faire mal.

t'es mignonne, t'imagine c'que cette bande d'homme pourrait faire d'toi?!?

Elle savait qu'elle parlait fort, et elle espérait ici le soutient du rouge, même si elle ne se faisait guère d'illusions.

T'vas rester là, t'vas m'dire ton nom, t'famille, et tes parents vont taxer pour ton arrivée ici! t'veux boir qu'qu'chose?

Et de terminer, pour Mordred et elle:

T'reste derrière le comptoir, l'homme en rouge garde un oeil sur toi avec moi! N'est-ce pas mon mignon!?!
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Agathe
Un gros balèze tout poilu et qui ferrait peur à n'importe qu'elle pucelle c'était lever à l'entrée de la Raveline.
L'Agathe encore peu habituée à la vraie vie allait lui proposer avec un sourire polie de l'aider a porter sa malle jusqu'au comptoir.
C'était sans compter la blonde teigneuse qui voilà aussitôt au secours de la naïve.


M'balourd, si t'veux pas finir avec ta verge en guise d'dernier déjeuner,
va donc r"poser tes fesses sur t'chaise!


Les yeux ronds comme des billes la gamine se laisse guider jusque derrière le comptoir.
Encore sous le choc de tant de vilaine paroles en si peu de temps.
Ce soir, c'est promis, elle prierait pour que le très haut pardonne la pauvre tavernière à la langue trop pendue.
La malle est poussée dans un coin et la petite blonde de grimper dessus pour voir par dessus le zinc.


Qu'est-ce t'fous là? T'pas un valet à faire clamser au lieu d'venir ici p'tite!
T'veux crever où quoi?!?


Clamser ? Crever ? Hein !!!!!!!
Non la petite ne voulait pas mourir, elle ne s'était pas taper douze ans dans un couvent
pour passer l'arme à gauche des sa première journée de liberté.
Et puis c'est pas de sa faute si Charles il l'avait oublier, d'abord ! La funambule,
jonché sur son présentoir, pousse un petit cri apeurée quand la blonde se saisit de son menton pour lui faire la leçon.
Jusqu'à la la seule vilaine que la môme connaissait c'était la mère supérieur des Ursulines,
mais comparé à l'Atila de cette taverne ce n'était rien !!
La lèvre inférieur tremble légèrement, la petite est au bord des larmes...


T'vas rester là, t'vas m'dire ton nom, t'famille,
et tes parents vont taxer pour ton arrivée ici!
t'veux boir qu'qu'chose?


Un lait de chèvre stoplé !

Je m'appelle Agathe de Raveline, et toi?
Mon frère Charles devait venir me chercher sur le port.
C'est le maire de Saumur, même qu'il était dans le journal et il y avait un portrait de lui !
J'ai une grand sœur aussi Baylina C'est la plus belle après moi... et toi aussi si tu veux!

Les yeux de la petite tombent dans le décolleté de la tavernière,
lui provocant une floppé de questions sur la possibilité qu'elle aussi un jour soit aussi fournie.

Elle est capitaine d'Anjou ma sœur !
Un silence et rajoute
Diiiiis tu veux bien être ma copine ?

Et la teigneuse en se tournant vers l'homme.
T'reste derrière le comptoir, l'homme en rouge garde un oeil sur toi avec moi!
N'est-ce pas mon mignon!?!


Un grand sourire vers celui qui hérite du rôle de nounou.
On joue à la marchande ?
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Sindya
[Nounou, tavernière, fleur..Vive le CV!]

Etant donné le fait qu'il semblait que le Rouge se soit endormi dans son verre, ce fut à la Sind' de prendre les choses en main.
Une nouvelle fois dirait les mauvaises langues.

Sourire engageant pour la petite, à la tôlière de se frotter les mains quant à l'argent qu'elle pourrait récolter si elle ne livrait pas la petite tout de suite. Une main est passée dans les cheveux, et la voila qui répond:


D'jà, sache que j'veux bien être la plus belle, mais avant toi...Faut rester réaliste ma mignonne.

Ca c'était fait.
Maintenant il fallait passer aux choses pratiques sans éveiller l'attention de la petite nobliote. Ce qui en soit ne semblait pas plus difficile que ca. Regard dans la salle, et elle reprend alors sur le ton de la confidence:


T'sais écrire? On va jouer à un jeu...Just' qu'j'vais envoyer une méche d'cheveux à ton frère, avec une lettre où t'dis qu'ta mal, qu't'es maltraitée, et qu'pour qu'tu l'revois, faut pleins d'écus..Disons 1000? Panique pas, c'est un jeu..
Si il accepte...On s'ra copine...Si il accepte pas, on s'ra aussi copine, mais ton frère s'ra un grosse baltringue. Ok?


Nouveau sourire qui sublime son minois, elle se redresse, et prend la direction du client au comptoir.

T'as entendu la p'tite?!? T'vas jouer à la marchande 'vec elle, c'clair? Et avec ma caisse en prime, donc tout a intérêt d'y rester, sinon promis t'finis avec une voix d'castafiore, les aigus ca m"connais.
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Mordred_
On ne pouvait donc pas profiter en paix d'une jolie vue et d'un verre bien dosé ? C'était donc trop demandé ce genre de paix, ou la fureur et la délicatesse font rarement bon ménage ? Car à défaut de lui ramener ses fesses, la blonde eut la bonne idée de lui faire pointer une môme sous ses yeux et comme seule récompense de sa patience, jouer à la nounou.

De prime à bord, les petits bourgeois du coin, tout ce qu'il en avait à faire, c'était de les dépouiller dès qu'ils étaient un peu en perdition, quoi donc de mieux que de profiter de la situation, bien que la naine semblait aussi sec que son verre qu'il venait de vider. Pas perdant pour tout, la bonne tavernière eut au moins la luxuriante idée de lui laisser la caisse pour jouer avec la naine, de quoi envoyer la compte fleurette aux robes de princesse alors que c'est clocharde sur son bar pendant qu'il compterait les pièces.

Une moue, voilà tout ce qu'il trouvait à répondre à la tollière et donc de rester à ce bar à surveiller la petite à sa façon, c'est à dire, pas du tout. Et à la réflexion de cette dernière pour jouer, c'est la naturel du rouge qui ne pouvait que revenir au galop de cette pseudo société qu'il maudissait, tant elle puait la petite bourgeoisie qui ne ressemblait à rien d'un vrai angevin. Si Beucheumeu ou Cosmik devait écarter une dalle de leur tombe et verrait ce qu'est devenu leur territoire chérie, c'est l'anéantissement total qui leur serait offert comme repos éternel.


Grrrr ! J'espère que les messes basses de la patronne seront juteuses, j'm'en taillerais bien une barre !
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Agathe
D'jà, sache que j'veux bien être la plus belle, mais avant toi...
Faut rester réaliste ma mignonne.


Mouais qu'elle croit l'autre avec ses seins flasque et ses fesses qui tombent.
Mais Agathe ne dis rien, entre copine on est pas méchante!
C'est péché !

Et la teigne lui propose un jeu, ou elle doit écrire une lettre et couper des cheveux. Des cheveux !!!!
Nan mais c'est un plan pour qu'elle soit plus la plus belle.
La môme est pas folle elle a tout compris de son manège, tché!!


Ca a pas l'air drôle ton jeu, et je veux pas couper mes cheveux d'abord !!
Des rognures d'ongles sa irait ?

Et la nobliote lui glisse une dizaine de doigts (environ)
sous les yeux pour qu'elle voit qu'il y a de quoi faire!
Et ca pousse plus vite que les cheveux en plus !
Meilleure taux de renouvellement toussa toussa !


Et puis je sais pas très bien écrire en plus.
Même pas du tout en faite !
Mais je peux te faire un dessin si tu veux !

La tavernière s'eloigne un peu vers un client
et la funambule du haut de sa malle se penche vers sa nounou
et dis tout bas.

Psstt !! C'est quoi "Baltringue" ?
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Mordred_
Le regard qui tournicote dans le fond du verre à défaut de voir s'y étaler la mousse, le rouge ne prêtait guère attention à surveiller la fillette se moquant bien de sa personne. Et quand la jeune fille vint lui titiller les oreilles pour avoir une quelconque information, c'est le nez qui se lève de la chope pour pointer son regard d'acier ce plonger dans les mirettes Raveline.

Ton frère si j'ai bien compris ...

Le rouge se tourne et visite l'assemblé d'un coup d'œil, bienveillant à l'éventuel début de bagarre, c'est que c'était presque trop calme ce rade pour être un repaire de joyeux luron ... La grotte est bien mieux pour ça.
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Agathe
Comme tout les enfants de son age, Agathe a l'imagination fertile et une taverne, vous avouerez que c'est un terrain de jeu inouïe pour une enfant. Et puisque tout le monde se désintéresse complètement d'elle, la petite se met à jouer dans son coin, laissant les adultes à leur monde de grand.

[Dans le monde merveilleux de la funambule]

Les rayons du soleil qui filtrent par les bouteilles projettent sur le pays enchanté d'Agathe des rayons arc-en-ciel, du rouge vinasse au vert bouteille, en passant par l'ambre du whisky. C'est beau. Un gros torchon noué fera office de méchant "Charle Baltringue". Tel sera son nom. Elle s'invente les histoire qu'elle veut après tout. Et pour le moment elle ne connait pas grand monde. Hormis sa famille, Ursula, Thibaud et Théo. Ah Théo!! Le roi de Saumur... l'amoureux inaccessible de la mini Raveline. Évidemment avec un rôle pareil le petit roi était présent dans l'AgatheLand, sous la forme d'une magnifique, mais néanmoins poussiéreuse, poivrière, 'Gathe étant évidemment le sel de sa vie, vous imaginez bien! C'est ainsi que l'histoire commença dans les collines verdoyante du comptoir de la taverne.

Ma mie partons donc à l'aventure dans mon royaume.
Oh ouiii je vous suit mon prince !

Et salière et poivrière parte à l'aventure sur deux verres a fond plat faisant office de chevaux.
Ui, a douze ans on a pas de gros moyen, alors on se débrouille comme on peut.
Et en 1459, le dieu Playmobil n'enchante pas encore les bambins !


Oh grimpons tout en haut de cette colline pour admiré le couché de soleil sur mes terres ma gente dame !
Oh quel joli petit lapin !
(Boulette de mie de pain à la forme approximative.)
Prenez mon bras que je vous fasse escorte.
Et les deux condiments sautille joyeusement jusqu'au bras de nounou rouge qui sert de colline.

Que c'est merveilleux, l'on peut voir notre château au loin dans le soleil couchant.
Quart de tour de la salière vers la poivrière.
Je vous aime tant mon tendre époux !
Alors que sel et poivre allait jouer la scène du baiser final, le rouge retira son bras dans un grognement.
Aaaaahh! la Colline s'effondre, le sol se dérobe sous nos pieds, accrochez vous à moi, amour !!
J'aiiii peuuur !!! Au secouuurs !!!

La nobliotte laisse dégringoler ses jouets improvisés, rependant une poudre blanche et grise sur le comptoir.
Sans accorder un regard à sa Nounou qui ronchonne, La Raveline continue son histoire.

Sans doute un coup de l'affreux Baltringue pour nous séparer.
Et le torchon noué, rester posé dans un coin, fait alors son apparition dans un horrible cri.
Grrrrrr je suis Grosse baltringue et je vais vous manger !!!
Aaaaahh!
Au secouuurs !!!

Tout le monde aura noter que le roi de saumur aussi à peur, et qu'il hurle comme une fillette.
Et sel et poivre finissent engloutie par le baltringue de torchon qui les avale sans faire de manière.

Et la Raveline tout heureuse relève la tête vers le piliers qui lui sert provisoirement de nourrice.

Finie !
Et la petite applaudis, heureuse et fière d'elle, avant de lancer un regard noir vers l'aviné qui tient le comptoir.
Bah applaudiiis !! j'ai dit c'est finie !
Et puis c'était une super histoire, faut bien le dire.
_________________
Baylina
[Au port]

Dans une calèche pas des plus criardes, plus pratique qu'esthétique, Baylina arrive catastrophée aux environs du port...
Tout le trajet elle avait hurlé sur le pauvre Lothard, qui avait poussé sous les hurlements de la maitresse de maison, les chevaux à leur maximum...
Mais arrêeeeeete donc! Tu vas le stopper le bousin oui, on y est làààààà!...
Rougeur sur les joues de la Raveline, yeux au ciel du pauvre Lothard, tentant de faire ralentir et stopper les deux chevaux tout de même lancé dans la cadence...

Bay n'attend pas qu'on vienne lui ouvrir et se précipite hors de l'habitacle, restant sur la petite marche un peu en hauteur, elle scrute l'horizon afin d'y trouver sa petite soeur...
Badauds, miséreux, travailleurs il y a du monde qui grouille par ici, mais point de petite Agathe...
Bay se mord la lèvre, la pression monte, l'angoisse tout autant, elle prie intérieurement afin qu'elle la retrouve vite et saine et sauve!!!
Finissant par descendre du perchoir, elle se dirige plus vers les quais, questionnant à tout va sur la présence d'une jeune damoiselle de 12 ans...
Regards ébétés, réponses douteuses, méfiance car il faut dire qu'elle arborait encore son uniforme de Capitaine de l'armée d'Anjou, elle n'avance pas on peut le dire.
Pourtant à un moment une description la fait tiquer, suspendue aux lèvres de son interlocuteur elle ecoute, une histoire de bagage, de foule et comme quoi la petite serait partie...

Son sang ne fait qu'un tour, la revoila partie a pied, demandant au passage à Lothard de désatteler un des chevaux afin qu'elle progresse plus vite et quant à lui de l'attendre ici.
Elle s'engouffre dans la ville.
Ecumant échoppes, boutiques en tout genre, le marché, Jardin de Lysand, le cimetière vu que les parents y sont entérrés, elle se dirige ensuite vers la mairie, la petiote sait bien que Charles est maire alors peut-être...
Mais rien...
Une patrouille de Gens d'arme arrive à sa portée, elle les interpelle afin de leur demander un coup de main et de se mettre à la recherche de sa petite soeur chérie... Il s'éxecute et parte sans dire mot à leur mission...


[La taverne]

La gorge nouée et sèche elle tourne la tête, cherchant toujours désespérement sa soeur, il faut dire que cela est un peu compliqué étant donné que cela fait bien longtemps qu'elles ne se sont vues.
Une taverne... Une tite choppe pour reprendre du courage et se déshydrater -Comme c'est pratique!-
L'épée au foureau, tenu à la taille par une ceinture de cuir sombre et épais, la main au pommeau elle pénétre dans la taverne...
Elle n'y ai jamais venu et qui sait ce qu'on peut y trouver, dès l'entrée, l'odeur caractéristique d'une taverne, mélange de relant de bière, d'odeur de pied crasseux, de la cuisine surement au fond de l'établissement, l'oeil aux aguets, elle se fraye un chemin entre soiffards et criards...
Arrivant au comptoir, posant ses deux coudes sur le bois, elle y cale sa tête, prise d'une panique que sa 'Gat soit perdue et appeurée, elle ne regarde pas autour, à quoi bon, sa soeurette vu son âge et vous d'ou elle arrive se trouverait surement pas ici...
Fixant le comptoir, les yeux dans le vague, elle hèle la tavernière, les traits tirés lui demande:

Tavernière! Donnez moi donc une chope bien fraiche!...
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