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[RP]Castel de Droux

Angelyque
Angelyque réussit à revêtir sa robe tant bien que mal. Elle avait longuement hésité sur le choix de sa tenue, la robe mordorée au profond décolleté avait au départ été mis au rebut étant donné que le vicomte Attila ne serait pas présent, puis finalement avait été récupérée, elle comptait donner du fil à retordre à Flex et ne pas le laisser filer si facilement. Elle pesta longuement afin de réussir à nouer les liens dans son dos, le risque zéro qu'ils ne lachent en pleine soirée n'existait pas. Mais elle se refusa à aller quémander de l'aide à Flex qu'elle pensait sagement dans la chambre voisine en train de l'attendre.

Une fois habillée, elle s'observa attentivement, réajusta les mèches échappées de son chignon, se pinça les joues afin d'avoir meilleure mine, s'humecta les lèvres pour les rendre plus brillantes et partit à la recherche du Mirandole, désappointée de ne pas le trouver dans la chambre voisine à la sienne.

Ayant un sens de l'orientation hors du commun selon certains tant il était nul, elle partit à la recherche de la salle à manger, complétement perdue dans les dédales de couloirs et d'escaliers.

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Portail, incarné par Attila_caligula
Le panneau secret pivota au moment même où la baronne déambulait dans le couloir. Le grincement discret et le frottement de pièrres centenaires s'accompagna d'un souffle frais comme l'air des ténébreuses profondeurs s'engouffrait autour d'elle. Portail fit une apparition poussiéreuse, hâtive et surprise.
- Dame! Vous m'avez fichu la frousse! Puisje vous aider? Vous êtes ici dans les caves, la Vicomtesse vous attend au niveau supérieur.

Refermant prestement le pan de mur, le servieteur entreprit de remettre un peu d'ordre dans sa livrée, sa coiffe et sa mine, posa la torche dans le receptacle adequat et, on sans un dernier coup d'oeil au passage menant vers les oubliettes, offrit de guider la baronne vers le salon du souper.
Angelyque
Angelyque faillit pousser un hurlement de terreur en voyant le panneau pivoter sur lui-même. Elle n'était pas tellement tranquille en fait, elle poussa un soupir de soulagement quand elle se rendit compte que l'homme en face d'elle était un domestique qui lui proposait de rejoindre la maîtresse des lieux.

Et moi donc!! je n'aurais pas été étonnée de voir surgir un fantôme de ces pierres! On n'a pas idée de surgir de nulle part de cette façon!!

Elle se reprit, l'effet de surprise passée.

Oui, merci de m'y accompagner, la Vicomtesse doit m'attendre dans la salle à manger. Par contre, j'ai perdu mon frère.
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Dhea
En se voyant demander la permission d'être appelée par son prénom Dhéa rosit un peu. Faut dire que la demande était un peu rapide, elle ne connaissait pas encore ses hôtes. Sûrement une mode bourguignonne.

-Euh...noui...moui. Enfin si vous y tenez. Et j'en ferai également de même avec vous.

Dhéa sourit en le voyant se tourner et se retourner pour lui montrer son meilleur côté. Il ne devrait pas prendre autant de peine avec elle. Elle avait vu bien pire qu'une balafre lors de la guerre en Bretagne.
Elle ne sut comment réagir au discours sur son prénom. Devait-elle éclater de rire ? Rougir ? Les deux à la fois ? Les deux à la fois.


- J'espère que votre soeur ne s'est pas perdue dans les couloirs, elle risquerait de finir dans les niveaux inférieurs et ça serait une très mauvaise expérience pour elle.

Entretenir la conversation...Ouais facile à dire mais à faire...Dhéa avait perdue l'habitude des mondanités. Enfin si encore elle l'avait eut. Hum de quoi parler ? De la pluie ? Bah non il fait beau. Du beau temps ? Mouais bof trop commun. De son jardin ? Euh non. Broderie ? Dhéa le regarde plus longuement, euh non surtout pas broderie. Alors...

- Ainsi donc vous êtes de Bourgogne. Nous avons à Limoges une de vos compatriotes. Je disais à votre soeur que Esyllt_Catarina et son nom à rallonge était venue s'installer en Limousie...
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Vicomtesse compte Double
Flex
Il la coupa nette dans sa plaidoirie,

« - Enguerrand. Vous pouvez m'appeler Enguerrand.

Le jeune Mirandole avait remarqué la douce rougeur sur la peau de Dhea. Il pensait avoir faire mouche. Ne pouvait-il pas en être autrement de toute évidence ? Il ne fit que hausser les épaules, encore sous le coup du mécontentement et la manière avec laquelle la dite duchesse l'avait provoqué quelques minutes plus tôt. Il répondit d'un ton lent.

Angelyque se prépare..

Lui dit-il, en rehaussant son unique sourcil. Ne dit-on pas femme qui rit, à moitié dans le lit ? Pourquoi la vicomtesse Dhea serait une exception à la règle, elle paraissait si lasse de la monotonie de la vie de son château. D'ailleurs Enguerrand la trouvait sèche dans ses propos, malgré ses tentatives de charme. Il ne la connaissait pas, c'était un terrain entièrement vierge d'aventures, des vastes plaines inconnues où la patience de l'observation était le seul moyen de pouvoir avancer dans une jungle dense.

Je ne connais point cette vicomtesse. C'est plutôt Angelyque et elles qui sont de très grandes amies.

En fait, ça l'amusait beaucoup de dire ça. Ce serait même encore plus amusant que d'entendre la maitresse des lieux faire un résumé, en confiant à Angelyque, un peu plus tard son amitié avec Essylt.

Aimez-vous la poésie dame Dhea ? Car, je suis poète et fabuliste. Je vous confierais que vous m'inspirez beaucoup. »
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Télécharger le pdf en milieu de page de Mes étoiles obscures.
Dhea
La salle à manger et grande et pourvue d'une cheminée auprès de laquelle des fauteuils sont installés. Avant de répondre à Enguerrand Dhéa l'invite à s'assoir dans un fauteuil confortable en attendant Angélyque.

- Si j'aime la poésie ? Hum oui assez, surtout les antiques. Chez les Grecs j'apprécie Antipater (tu perds ton sang froid) de Sidon, Nonnos de Panopolis, celui là j'avoue que c'est son nom qui m'a amusé en premier lieu. Ensuite chez les Latins il y a Juvénal car si Juvabien c'est Juvénal, Ovide, l'Enéide de Virgile et Sénèque. J'aime également Cicéron c'est pas carré bien que ce ne soit pas un poète.
Je les lis dans le texte...oui c'est plus facile pour lire un texte.

Elle sourit à Enguerrand : Ainsi à vos heures perdues vous êtes poètes et fabulistes ? Vos vers sont connus ? reconnus ? Je serai fort curieuse d'en entendre quelques uns.
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Vicomtesse compte Double
--Enguerrandf
Enguerrand ne s'attendait pas du tout à une telle réponse de la part de la vicomtesse. D'une, elle semblait si érudite à ce sujet, mais en plus qu'elle puisse autant parler des.. Grecs ! Enguerrand en avait tout le poil qui se redressait, il n'aimait pas du tout cette société antique. Encore moins les seconds.
Pourtant, quand elle lui demandait si il était connu, le borgne la dévisageait d'une manière qui voulait dire tout naturellement que oui. Fièrement il lui répondit.


« - Bien sûr qu'ils sont connus, j'ai offert en exclusivité mon recueil à Sa Majesté Béatrice !
Ahem.

Je le vois, et je le ressens,
comme si mon c�ur vous le murmurait à l'oreille.
Une envie folle d'un ciel naissant,
vous et moi.. Pour tout de suite qui nous appareille.
C'est un feu ardent qui se mélange à une neige éternelle.
Je suis votre soudan, vous êtes ma coccinelle. »


Lettre à Provence. D'en avoir récité une partie et la mélancolie le regagnait rapidement. Flex devint pensif, comme soulevé ailleurs. Elle lui manquait beaucoup.
Angelyque
Guidée par Portail, Angelyque parvint enfin à la salle à manger où son frère et la maîtresse des lieux étaient en grande discussion. Elle n'était pas mécontente de les retrouver, les couloirs du château lui avaient fichu une peur bleue. Jamais plus elle ne s'y aventurerait toute seule.
S'approchant de la Vicomtesse et de son frère, elle leur fit un sourire contrit, gênée vis à vis de son hôtesse et en même temps furieuse contre son frère, il était confortablement installé depuis un bon moment selon toute vraissemblance. Plus tard elle comptait bien lui dire sa façon de penser.


Je suis désolée pour le retard, mon sens de l'orientation m'a une nouvelle fois joué des tours.

Vicomtesse, votre château a une âme. Votre premier époux devait être un homme remarquable. J'espère que je ne vous interromps pas
.

Son regard allait de l'un à l'autre.
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Passe Plat, incarné par Attila_caligula
Passe Plat est au Grand Service ce soir. Douze mets, pas moins, plus serait abuser. Les petites soubrettes s'agitent autour du majordome si bien nommé, attentives à ses directives. Droux se dépoussière à grands coups de couronnnes et de repas d'apparat. La Vicomtesse reprend vie, joues rose tendre, lèvres brillantes, regard pétillant. Elle ne marche pas, ni ne trottine, elle glisse, comme sur une de ses petites planches à roulette qu'elle utilise pour les si longs couloirs du chateau.
Pour Passe Plat, la conversation n'a strictement aucun intérêt. Tout est dans le regard de sa Maîtresse, qui d'un cil appelle, approuve ou réprimande. De toute façon son français est très incertain, oc est sa langue.
Bouillon passe en remuant son popotin mais tenant une soupière fumante avec une adresse gyroscopique qui laisse la surface du liquide aussi lisse qu'un miroir. Passe Plat sourit, satisfait. De l'importance de ce premier service, il est convaincu. Une goutte sur une livrée et c'est l'ambiance qui est éclaboussée, la Vicomtesse qui perd ses couleurs, les fesses de la maladroite qui en prennent.
Première étape de ce cheminement culinaire réussie! Bouillon sort de la pièce après avoir baptisé les bols sans en mettre une goutte à coté.
Terrine n'est pas si expérimentée, mais le met à moins tendance à vouloir se sauver de son pot en grès. La voici dans l'encadrure de la porte, attendant le signe de Passe Plat, lui même attendant le commandement muet de Dhéa d'Ysengrin.
Dhea
Dhéa fait entendre un petit rire cristalin à l'écoute du sonnet.

- Hum, que c'est charmant. C'est très champêtre. Un amour de jeunesse peut être ?

Enfin la voilà. Après tout c'était Angélyque qu'elle avait invité en premier lieu et euh elle était gênée de faire la conversation à son frère. Non pas que ça soit déplaisant mais elle ne savait que dire.
Discrètement elle avait fait signe à PassePlat à commencer à servir.
Elle se leva et invita les De la Mirandole à prendre place.


- Nous déranger ? Mais pourquoi donc ? Votre frère me montrait ses talents de poètes en vous attendant.
- Et si nous passions à table ? Je pense qu'après une journée de voyage vous devez avoir les crocs ? Dan un premier temps un petit bouillon pour vous mettre en bouche puis il sera suivit d'un pasté de lapin aux épices...
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Vicomtesse compte Double
Angelyque
La bourguignonne esquissa un sourire en direction de la maîtresse des lieux.

La poésie est un don que possède Enguerrand. Il a l'art et la manière de faire des vers et de charmer l'assistance avec ses belles paroles. On pourrait s'y laisser prendre si l'on n'y prend garde.

Une fois qu'ils furent installés, les plats commencèrent à se succéder. Angelyque ne prêta pas au prime abord attention au personnel, seulement à la qualité des plats présentés. Elle mourait de faim. Puis peu à peu elle fit attention à la parfaite orchestration du défilé. Le potage n'était pas trop chaud, la terrine point trop grasse. La baronne se délectait.

Vous avez là un personnel de grande qualité Vicomtesse, félicitations. Qu'en pensez vous Enguerrand?

Son regard se porta vers le Mirandole.
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